Projets de coopération internationale
L’Université Laval s’engage dans la coopération internationale en mettant en œuvre de projets d’intervention, de recherche ou de formation, et en fournissant une assistance technique pour transférer ou échanger des connaissances ou des services avec un pays tiers.
Aujourd’hui, le monde est confronté à de multiples défis, tels que les menaces pour la sécurité, les effets du réchauffement planétaire et des changements climatiques, les mouvements migratoires, les pandémies de maladies transmissibles, la persistance de l’extrême pauvreté et l’accroissement des inégalités.
L’Université Laval exerce, sur le plan du développement durable, un leadership marqué auprès des collectivités, et ses efforts dans le domaine lui permettent d’établir des relations porteuses et différents partenariats avec le milieu.
Groupe de travail sur la coopération internationale
La coopération internationale pratiquée par l’Université peut se traduire par des relations de collaboration avec des universités, des gouvernements, des organisations ou des communautés dans d’autres pays. Ces relations peuvent toucher plusieurs domaines, être interdisciplinaires et inclure l’aide humanitaire, le développement ainsi que l’assistance technique.
Dans le but de promouvoir les meilleures relations de collaboration dans un cadre de citoyenneté mondiale, le Bureau international propose un groupe de travail sur la coopération internationale. Ce groupe réfléchira et fera des recommandations sur les meilleures stratégies à adopter pour construire de tels partenariats.
Si vous avez une formation, de l’expérience ou de l’intérêt pour la mise en place de meilleurs partenariats, écrivez-nous à cooperation.internationale@bi.ulaval.ca.
Enquête sur l’exploration des intérêts
Si vous êtes professeure ou professeur ou faites de la recherche en association avec l’Université Laval et que vous souhaitez mettre en œuvre un projet de coopération internationale géré par le Bureau international, nous vous invitons à répondre à ce sondage en 3 questions.
Financement des projets
Souvent soutenus par des fonds publics ou privés, les projets de coopération internationale peuvent aussi bénéficier de fonds d’aide publique au développement provenant de différents organismes, de banques multilatérales de développement, d’agences d’aide au développement ou directement des pays et établissements appuyés.
Projets en cours
L’Université Laval met en œuvre plusieurs projets de coopération majeurs mettant en valeur ses différentes ressources et expertises, la plupart du temps en partenariat avec des organismes non gouvernementaux reconnus au Canada et à l’international. Ces projets sont l’occasion de tisser des liens formidables avec nos partenaires, de partager notre savoir et nos compétences, en plus de s’intégrer dans la formation des étudiants qui y participent.
Projet d’appui à des services de santé adaptés au genre et équitables (PASSAGE)
Faculté d’attache: Médecine
Partenaires: Éducation internationale, Fédération des cégeps, Réseau francophone international pour la promotion de la santé, Collaboration santé internationale, Association ivoirienne pour le bien-être familial, Association ivoirienne des professionnels de la santé publique et Mission des jeunes pour la santé, la solidarité et l’inclusion
Professeur responsable: Maman Joyce Dogba
Passage est une initiative qui adopte une approche globale de promotion de la santé et qui vise à rassembler les acteurs de l’éducation, de la santé et de la société civile pour favoriser une jouissance accrue des droits de la personne relatifs à la santé sexuelle et reproductive par les adolescentes et jeunes femmes dans la région du Haut-Sassandra en Côte d’Ivoire.
Projet d’appui à la santé sexuelle et reproductive pour elles (PASSERELLE)
Faculté d’attache: Sciences de l’éducation
Partenaires: Entraide universitaire mondiale du Canada, Radios rurales internationales et gouvernement de la Côte d’Ivoire.
Professeur responsable: Jean Ramdé
Bailleur de fonds: Affaires mondiales Canada
Le Projet d’appui à la santé sexuelle et reproductive pour elles en Côte d’Ivoire est une initiative sur 5 années (2022-2027) qui permettra de réduire les barrières sociales, culturelles et structurelles qui limitent l’accès et la prise de décisions éclairées en ce qui a trait aux choix de santé et aux droits sexuels et reproductifs individuels des groupes diversifiés d’adolescentes vulnérables et marginalisés dans le district de Bas-Sassandra en Côte d’Ivoire.
Regards croisés sur l’insécurité en Haïti
Faculté d’attache: Sciences sociales
Partenaires: Open Society Foundations, Fokal
Professeur responsable: Yanick Charette
Consultant: Roberson Edouard
Gestionnaire: Tomas Salcedo Albert
Haïti est plongé dans l’une des pires crises de son histoire. La dernière décennie a été particulièrement marquée par l’instabilité politique et une crise sécuritaire qui paralysent la vie quotidienne du pays, provoquent le dysfonctionnement du parlement et entravent la vie économique, tout en alimentant une épidémie de violence armée et des groupes armés illégaux.
L’Université Laval propose de mettre en dialogue l’expertise de l’Amérique du Nord et de l’Amérique latine avec les connaissances des acteurs des Caraïbes sur la façon de faire face à des niveaux de violence armée aussi élevés que celui de l’Haïti contemporaine.
Projets passés
Projet AFLAH: Intensification de la lutte contre les aflatoxines en Haïti
Faculté d’attache: Sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA)
Partenaires: Meds & Food for Kids, Ifoundation, Fondation Chibas , Bureau haïtien de normalisation
Bailleur de fonds: Centre de recherches pour le développement international (CRDI)
Professeur responsable: Patrice Dion
Un pourcentage élevé de la population haïtienne est exposé aux aflatoxines, un produit chimique toxique et cancérigène qui se développe dans le sol ainsi que dans la végétation, le foin et les céréales en décomposition. Souvent trouvées dans les aliments de base, elles s’introduisent dans les systèmes d’approvisionnement alimentaire lors de la transformation. L’exposition aux aflatoxines affecte particulièrement les enfants, entraînant un retard de croissance et de développement ainsi que des maladies du foie. Le projet AFLAH vise à favoriser l’adhésion de la société haïtienne à la lutte contre les aflatoxines. Partant du principe que les pratiques permettant de limiter la contamination des aliments sont déjà bien connues, le projet s'intéresse aux facteurs qui influencent la mise en oeuvre de ces pratiques par les personnes qui produisent, distribuent et transforment des aliments à base d'arachide, de sorgho et de maïs.
Projet AKOSAA: Accroître la sécurité alimentaire et promouvoir la santé publique en Haïti
Faculté d’attache: Sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA)
Facultés impliquées: Médecine, Lettres et sciences humaines, Sciences de l'administration
Partenaires canadiens: Centre de coopération internationale en santé et développement, SOCODEVI, Université de Moncton
Bailleur de fonds: Affaires mondiales Canada
Professeur responsable: Patrice Dion
Le projet AKOSAA vise à accroître l’accès à des aliments sains et nutritifs en quantité suffisante aux 8 000 habitants de la commune de Saint-Marc, dans la région d'Artibonite, et à améliorer leur santé. Pour y arriver, des moyens sont mis en œuvre pour intensifier et diversifier la production agricole, faire la promotion de la santé publique et encourager les producteurs à adopter des politiques agricoles qui tiennent davantage compte des principes écologiques et des besoins nutritionnels. Le projet vise également à renforcer les capacités de l’Université d'État d'Haïti en matière d'enseignement et de recherche appliquée, en établissant un partenariat durable entre l’Université, les organismes de santé publique et la collectivité locale. L’initiative permettra d’aider 16 000 personnes à mieux comprendre les principes de la santé nutritionnelle et d’accroître le revenu de 2 600 femmes vivant à Saint-Marc.
- Sécurité alimentaire en Haïti, ULaval nouvelles
- Haïti: une aide internationale positive, ULaval nouvelles
- Pour la sécurité alimentaire d’Haïti: Production de semences de sorgho résistant, ULaval nouvelles
FOGRN-PEFOGRN: Formation en gestion des ressources forestières dans le bassin du Congo
Faculté d'attache: Foresterie, géographie et géomatique
Partenaire canadien: Centre d'enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy (CERFO)
Professeur responsable: Damase Khasa
Bailleurs de fonds: Affaires mondiales Canada, Fonds forestier du bassin du Congo (Banque Africaine de Développement)
Le projet FOGRN-PEFOGRN vise à renforcer les capacités de partenaires d’enseignement de niveaux universitaire et technique de 3 pays d’Afrique centrale en vue d’en faire des pôles d’excellence en matière de formation et de recherche en gestion durable des ressources naturelles. Ces dernières représentent une source de revenus importants pour l’État et constituent la base de la subsistance pour les populations locales. Le défi de la gestion durable de ces ressources nécessite toutefois des capacités spécifiques au sein des différents groupes d’intervenants (administration, secteur privé, ONG, etc.), capacités qui présentent des lacunes critiques en Afrique centrale, notamment en République démocratique du Congo. Ce projet a pour objectif de combler ces lacunes en favorisant la coopération Sud-Sud et en renforçant la formation en foresterie.
Projet FASAM: Formation pour la sécurité alimentaire au Mali
Faculté d’attache: Sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA)
Partenaires: Collège Boréal et Éducation Internationale
Gestionnaire responsable: Daniel Campeau
Le projet FASAM vise à améliorer l’offre de formation agricole, à développer une main-d'oeuvre qualifiée et à favoriser la création d’emploi pour les jeunes. Bien que l’agriculture soit au cœur de l’économie malienne, l’insécurité alimentaire, causée tant par des facteurs externes que des origines structurelles, demeure une préoccupation constante. La formation d’une main-d'œuvre agricole qualifiée peut jouer un rôle essentiel dans la prévention des crises alimentaires et dans l’atteinte d’une sécurité alimentaire durable. Le projet appuie ainsi 6 institutions maliennes de formation, de niveau technique, professionnel et universitaire.
Projets PASME: Amélioration de la santé maternelle et infantile au Burkina Faso
Unité d’attache: Bureau international
Facultés impliquées: Médecine, Pharmacie, Sciences de l’administration, Sciences de l’éducation, Sciences infirmières
Organisme responsable du projet: Entraide universitaire mondiale du Canada
Partenaire canadien: Radios Rurales Internationales
Bailleur de fonds: Affaires mondiales Canada
Chargée de projet: Joanie Dionne-Rhéaume
Une seconde phase du projet PASME est mise en œuvre depuis juin 2016 dans les régions Centre-Ouest, Est et Nord du Burkina Faso. En collaboration avec les autorités locales et les communautés ciblées, PASME 2 vise à réduire le taux de mortalité maternelle et infantile selon une approche de continuum de soins. Ayant pour toile de fond une stratégie d’intervention basée sur l’émergence d’un consensus social et de changements de comportements, le programme s’articule autour de 2 axes principaux: l’amélioration de l’offre et de la prestation de services de santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant (SMNE) ainsi que l’accroissement de l’utilisation de ces services par les femmes et leurs enfants.
- Fiche projet (PDF)
- Fiche synthèse - approche centrée sur la personne (PDF)
- Fiche synthèse - communauté virtuelle de pratiques (PDF)
- Fiche synthèse - pratique des ASBC (PDF)
- Fiche synthèse - implication des hommes (PDF)
- Fiche synthèse - évaluation des stages (PDF)
- Fiche synthèse - implication de l'Université Laval (PDF)
- Fiche synthèse - parcours de soins (PDF)
- Infographie résultats finaux PASME (PDF)
- Capsule vidéo «Agir pour la vie»
- Capsule vidéo «Chaque vie compte»
Vous pouvez aussi visionner les capsules vidéo PASME 2 sur la page Youtube du Bureau international.
- Pour la santé durable des Burkinabés, ULaval nouvelles
Partenariat en actions universités – communautés locales pour le développement de systèmes agroforestiers résilients aux changements climatiques au Cameroun (PADESAR3C)
Faculté d’attache: Foresterie, géographie et géomatique (FFGG)
Partenaires: ABIOGeT, Université de Dschang
Bailleur de fonds: Fonds vert Québec du Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC)
Professeur responsable: Damase Khasa
Axé sur le renforcement des capacités locales, le projet vise le développement de systèmes agroforestiers plus résilients aux changements climatiques dans deux zones agro-écologiques particulièrement vulnérables du Cameroun : i) Soudano-sahélienne (Nord Cameroun); et ii) Hautes savanes guinéennes (Adamaoua). L’Université Laval et ses partenaires travaillent au renforcement des capacités des agriculteurs camerounais en leur offrant formation et appui technique sur le terrain.
Des travaux de recherche sont également menés sur la question de la séquestration du carbone par la gestion durable des systèmes agroforestiers, dans un souci de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le projet est exécuté par l’Université Laval grâce à la participation financière du gouvernement du Québec, à travers le ministère de l’environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MELCC), dans le cadre du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques, financé par le Fonds vert.
Annexe 8 : Problématique de la dégradation des terres et des paysages dans les zones arides et semi-arides du Cameroun
Annexe 9 : L’agroforesterie comme outil de lutte contre les Changements Climatiques et pour la restauration des terres et des paysages dégradés dans les régions arides et semi-arides du Cameroun (Zones agro-écologiques soudano-sahélienne et soudano-guinéenne)
Annexe 10 : Barrons la route à la propagation Covid-19 en tout temps
- À Bruxelles, les 27 et 28 novembre 2018, lors de la18ème Réunion des Parties du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo, le professeur Damase Khasa a présenté le projet au collège académique du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo ainsi qu’à la Délégation générale du Québec à Bruxelles (rencontre avec le délégué général Monsieur Michel Audet, Monsieur Grégoire Diamant | Directeur des Affaires bilatérales et des Affaires publiques et Mme Stéphanie Roy). Une affiche pour la promotion du projet au grand public a aussi été présentée.
- À Yaoundé, le 13 mars 2019, s’est tenu le lancement officiel du projet PADESAR3C devant une délégation d’une quarantaine de représentants de diverses organisations. Voir l’article publié dans Villes et Communes sur le sujet.
- Présentation du projet Padesar3c à l’Atelier en conseil scientifique aux gouvernements organisé par le Bureau du scientifique en chef du Québec et l’Académie des Jeunes Scientifiques du Cameroun (annexe 11)
- Présentation du projet Padesar3c à la Première Conférence Internationale Organisée par l’Académie des Jeunes Scientifiques du Cameroun (annexe 11)
Personne-ressource
Tomás Salcedo-Albert
Conseiller en coopération et partenariats internationaux
tomas.salcedo-albert@bi.ulaval.ca