Action climatique
Fortement engagée en action climatique et carboneutre depuis 2015, l’Université Laval propose d’aller plus loin en choisissant des cibles de réduction ambitieuses et en offrant à sa communauté des options pour compenser les émissions qu'elle ne peut réduire.
Programme de compensation volontaire
Neutralisez vos émissions de GES avec l'Université Laval : un double impact positif
Grâce au programme de compensation volontaire, il est possible de compenser vos émissions de GES associées à vos déplacements en voiture, en autobus, en train ou en avion, à la tenue d’événements ou autre. Compenser, c'est neutraliser l'impact de nos gestes sur les changements climatiques.
En plus de neutraliser vos émissions de GES, achetez un crédit universitaire vous permet d’appuyer des projets innovants en action climatique de l'Université. Concrètement : Pour chaque dollar investi dans le programme de compensation, un minimum de 0,20$ est versé au Fonds d’action climatique.
L’Université procède uniquement à l’achat de crédits carbone certifiés Gold Standard ou VCS, ce qui assure une compensation réelle et vérifiable. Les projets compensatoires actuellement retenus sont :
- Bloc Monet, un projet de mise en conservation totale au Québec (VCS-2322)
- Rio Anapu-Pacaja REDD, un projet protection d’une région hautement critique de l'Amazonie brésilienne (VCS-2252)
Nous mettons à la disposition de notre communauté un calculateur d'émissions de GES (xls) pour les principaux modes de déplacements. Le calculateur se télécharge automatiquement en cliquant sur le lien URL.
Les sommes du Fonds d'action climatique et celles du chantier sur l'ambition climatique ont été unifiées pour soutenir un large nombre de projets. Voir la liste des projets soutenus.
Tous les résultats sont accessible via la page Indicateurs, sous l'onglet action climatique, puis programme de compensation volontaire.
Des objectifs climatiques ambitieux
Trajectoire 2030 en action climatique
Trajectoire 2030 en action climatique répertorie et rassemble dans un seul document les cibles, les engagements, les initiatives et les projets de l’Université et de sa communauté en lien avec l’action climatique. Fortement connecté aux engagements listés dans la Stratégie DD, il vise à favoriser la cohérence de l’ensemble des actions en lien avec le climat, à accroître les synergies, à créer des effets multiplicateurs et à accélérer la transformation.
Objectif : 100% d'énergies renouvelables
Dans le cadre de sa Stratégie énergétique, l'Université Laval continue d'aller de l'avant en matière de transition énergétique. Adoptée en octobre 2022, cette stratégie prévoit que d'ici 2035, l'ensemble du campus sera alimenté à partir d'énergie renouvelable.
À l'horizon 2030, année de référence internationale, cela aura pour effet de réduire les émissions de GES de catégorie 1 et 2 de 70% par rapport à 2006. Cela équivaut à plus de 26 000 tonnes de CO2éq. qui ne seront pas rejetées dans l'atmosphère annuellement.
Contribuez à l'action climatique à votre façon
La réalisation des objectifs climatiques de l'Université ou planétaire n'est possible que si chacune et chacun y contribuent. À l'Université Laval, de nombreuses opportunités d'engagement en action climatique sont disponibles, tant pour la communauté étudiante que les membres du personnel.
Que vous cherchiez à développer vos compétences en leadership climatique au sein d'un réseau international ou à améliorer les pratiques écoresponsables de votre bureau, vous trouverez certainement une initiative ou un regroupement qui vous convient.
Les émissions de GES de l'Université Laval
Dans un souci d'amélioration continue, l'Université Laval effectue le suivi rigoureux de ses émissions de GES et en assure la diffusion de manière transparente.
Rapport des émissions de GES
Le plus récent rapport des émissions de GES de l'Université, le rapport des émissions de GES 2022-2023 (PDF), fait état d'une diminution des émissions GES de portée 1 et 2 de 46% depuis 2006, et ce, malgré la hausse de 25% de la population étudiante et employée ainsi que de la superficie des bâtiments inclus dans le périmètre comptable (hausse de 15%). Le rapport témoigne également d'un accroissement important de l’utilisation de sources d’énergie renouvelable, passant de 39,4% en 2006 à 61% en 2022-2023. Le rapport inclut aussi une quantification étendue des émissions de GES de portée 3.
Tous les 5 ans, le rapport des émissions de GES de l'Université fait l'objet d'une vérification par une tierce partie afin de nous assurer que la méthodologie de calculs respecte les standards internationaux. L'Avis de vérification du rapport 2019-2020 (PDF) a été réalisée par le Bureau de normalisation du Québec.
Carboneutralité
L’Université Laval est la toute première université québécoise et la première au Canada à avoir présenté, sans y être obligée par une loi, un bilan nul de ses émissions de gaz à effet de serre. Depuis 2015, elle maintient sa carboneutralité en réduisant ses émissions de GES à la source et en compensant celles qu’elle ne peut réduire.
La carboneutralité consiste à ce que les émissions de gaz à effet de serre de portée 1 et 2 de l’Université soient égales à la somme des efforts de réduction des émissions et des émissions compensées.
En ce qui concerne les émissions de portée 3, l’Université souhaite poursuivre et lancer des mesures de réduction et de compensation progressives. Cela se fera notamment par une transformation du programme de compensation volontaire de l’Université afin d’accroître son pouvoir d’impact.
Réduction des émissions de GES sur le campus
Découvrez quelques réalisations concrètes qui, grâce à l’innovation et aux efforts de notre communauté, permettent de réduire significativement nos émissions de GES.
Chaudière électrique
L'optimisation de la combustion des chaudières de la centrale d'énergie et l'ajout d'une chaudière électrique a permis de réduire de 27% les émissions de gaz à effet de serre dues au chauffage entre 2006 et 2010.
Thermopompes
Des conduites initialement conçues pour climatiser les bâtiments sont maintenant utilisées pour transférer la chaleur d’un pavillon à l’autre par l’entremise de 24 thermopompes. L’implantation de ce système permet une réduction d’environ 3500 tonnes d’équivalent CO2 annuellement.
Pavillon Adrien-Pouliot
Des travaux d'efficacité énergétique sur les systèmes de chauffage, de ventilation et d'air conditionné ont été réalisés en 2012 au pavillon Adrien-Pouliot. Ces travaux ont contribué à une baisse de 30% de la consommation du pavillon, dont une réduction de 68% de la vapeur d’eau utilisée pour le chauffage du bâtiment.
Supercalculateur Le Colosse
Le Colosse, ce superordinateur installé en 2010 dans l’ancienne structure en silo de l’accélérateur de particules du pavillon Alexandre-Vachon a été disposé de façon concentrique, permettant ainsi de récupérer la chaleur produite par les serveurs et de faciliter la ventilation et le refroidissement.
Compensation des émissions de GES
L’Université Laval utilise 3 moyens pour compenser ses émissions de gaz à effet de serre, dont des puits carbone qui sont des réservoirs naturels qui absorbent le carbone de l’atmosphère et contribuent à diminuer la quantité de CO2 atmosphérique.
Aménagement durable du puits carbone de la Forêt Montmorency
Plus grande forêt d’enseignement et de recherche au monde, la Forêt Montmorency couvre un territoire de 397 km2. Les aménagements qui y sont réalisés permettent d’améliorer les capacités de séquestration de carbone de la forêt et d’absorber, en moyenne, 14 413 tonnes de CO2 équivalent par année.
Utilisation du puits carbone du Séminaire de Québec
Pour une période de 5 ans, le Séminaire de Québec cède à l’Université les droits d’utiliser un volume de captation carbone séquestré équivalent à 5705 tonnes de CO2 par année. Afin de générer ce volume de crédits carbone, le Séminaire a créé 2 aires de conservation sur le territoire de la Seigneurie de Beaupré où il renonce à la récolte forestière.
Acquisition de crédits carbone
Pour compléter l’atteinte de la carboneutralité du campus, l’Université Laval acquiert annuellement des crédits carbone certifiés sur le marché volontaire. L’Université opte pour des crédits carbone de qualité, qui ont un impact réel sur la lutte contre les changements climatiques.