Chaire de recherche en partenariat sur la valorisation intégrée des coproduits par des technologies alimentaires écoefficientes dans le cadre d’une économie circulaire (VITALE)

Chaires de recherche en partenariat

Domain(s):

Sciences de la santé et de l’alimentation
Sciences et génie

Laurent Bazinet

Professeur titulaire

Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation

Titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’École supérieure des agricultures d'Angers en France et d’un doctorat de l’Université Laval, Laurent Bazinet est l’un des pionniers et leaders mondiaux en matière d’application des procédés électromembranaires aux solutions alimentaires complexes et fait partie du 2 % des meilleurs scientifiques au monde. Il dirige également, depuis sa création, le Laboratoire international associé en bioproduction d’antimicrobiens naturels, lancé conjointement par l’Institut Charles Viollette de l’Université de Lille 1 (France) et l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels de l’Université Laval. Le professeur Bazinet a publié plus de 240 articles scientifiques, 12 livres et chapitres de livres et breveté 5 technologies et produits.

Expertises du titulaire

Séparation membranaire
Procédés électromembranaires
Molécules bioactives
Peptides
Polyphénols
Colmatage des membranes
Caractérisation des membranes
Physicochimie des protéines
Peptidomique
Ecoefficience
Valorisation des coproduits
Économie circulaire

Objectifs

Mettre au point les conditions d'hydrolyse spécifiques par coproduit.
Développer des procédés électromembranaires seuls ou en couplage pour l'extraction ou la concentration de molécules d'intérêts.
Étudier les bioactivités ou propriétés des nouveaux ingrédients, molécules ou fractions obtenus.
Étudier la synergie entre acides organiques et peptides antimicrobiens comme agents de conservation naturels des aliments.
Étudier l'impact in-vivo de produits ou d'ingrédients enrichis en molécules d'intérêts sur le microbiote et/ou les performances zootechniques.
Développer des modèles prédictifs de séparation des molécules d'intérêts basés sur les propriétés physicochimiques des membranes de filtration.
Étudier l'écoefficience et/ou les aspects technico-économiques des procédés ou produits développés.
Formuler et étudier de nouvelles membranes pour la séparation sélective de molécules d'intérêts.
Mettre à l'échelle les procédés électromembranaires développés et analyser leurs performances.

L'industrie agroalimentaire canadienne fait face à une contribution croissante de son impact sur l'environnement en raison de la quantité de coproduits générés lors de la transformation, et cela, en réponse à l'augmentation de la population et à son urbanisation. Pour aller vers une économie circulaire et viser un développement durable, la valorisation des nombreux coproduits de la filière bioalimentaire devient un enjeu majeur. La recherche originale développée sera donc basée sur ce concept d’économie circulaire, une économie fonctionnant en boucle et se passant ainsi de la notion de déchet : les coproduits sont réutilisés, via l’application entre autres de procédés électromembranaires, pour la production de produits aux fonctions améliorées.

Mission

Développer des approches technologiques écoefficientes permettant d’optimiser la valorisation des coproduits bioalimentaires tout en minimisant leur impact environnemental et en augmentant la valeur ajoutée des produits finaux. La chaire de recherche en partenariat vise également à démontrer l’implication de ces nouvelles technologies dans le cadre d’une économie circulaire et les effets santé des nouveaux produits écoconçus et à comprendre les mécanismes biologiques mis en jeu.

Retombées

En plus de l’amélioration de l’écoefficience, grâce aux procédés innovants utilisés, cette chaire aboutira à la mise en marché de produits uniques et à des ingrédients aux bioactivités démontrées scientifiquement. La chaire offrira l’opportunité à 1 postdoctorant et à 22 étudiants d’acquérir une formation interdisciplinaire dans des domaines présentement en pleine expansion et où il y a un manque criant d’expertise et de personnel hautement qualifié.

Au-delà de la formation de personnel hautement qualifié et la création de connaissances, les bénéfices résultant de la mise en place de ce projet seront nombreux pour le Canada :

Augmentation de la compétitivité des industries
Production de nouveaux ingrédients antimicrobiens naturels
Découverte de nouvelles molécules et obtention de produits aux qualités améliorées
Contribution au développement durable

Les retombées économiques anticipées à moyen terme et à long terme sont de plus de 10 millions de dollars par année et la création d’au moins 15 emplois.