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Informations sur le séjour de mobilité

  • Période du séjour à l’étranger: 2016-09-05 - 2016-12-23
  • Pays et ville du séjour: Dakar, Sénégal
  • Programme de mobilité: Stage international et interculturel
  • Programme d’étude: Baccalauréat en Service social
  • Faculté: Sciences sociales
  • Partenaire: Société mer et monde (montréal, canada)

Évaluation générale du séjour à l’étranger

Appréciation générale de votre séjour

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Avant le départ

Visa

  • Avez-vous eu besoin d’un visa?

    Non

  • Commentaires ou conseils à donner à des étudiants pour le processus de demande de visa?

    Pour les étudiants canadiens, le visa n'est pas obligatoire.:

Préparation générale

  • Cinq choses à apporter, autre que votre ordinateur et votre appareil photo?

    Des bouchons pour les oreilles pour mieux dormir la nuitUn ipod ou quejque chose pour écouter de la musiqueDes sandales en plastique pour prendre les douchesUn drap d'auberge (mince sac en tissu qu'on place à l'intérieur du sleeping bag pour dormir)Une lampe de poche

  • Si l'expérience était à refaire, y a t-il des aspects de votre préparation auxquels vous accorderiez plus d'importance ou que vous feriez autrement?

    Les recommandations de Mer et Monde sont excellentes en matière de préparation. Vous pouvez les suivre à la lettre et tout ira bien.

Accueil

  • Appréciation générale de l'accueil que vous avez reçu:

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  • Décrivez les aspects de la structure d’accueil de votre milieu d’études ou de stage que vous avez le plus appréciés (mesures et programmes d’accueil, personnes-ressources, journées d’orientation, etc.):

    La session d'intégration de Mer et Monde est excellente. Elle introduit bien aux réalités vécues dans ce pays et prépare bien les étudiants à la vie dans une famille sénégalaise. L'équipe de travail a su me mettre en confiance et m'accompagner dans les activités réalisées dans l'établissement. La famille a été en mesure de faire en sorte que je me sente chez moi rapidement.

Études et stages

  • Appréciation générale des activités académiques ou de stage:

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  • L'encadrement dans votre lieu de stage (interaction avec le partenaire et les responsables du stage, etc.) :

    J'ai eu beaucoup de difficultés à communiquer et à pouvoir avoir accès à mon superviseur, le coordonnateur général de l'établissement, durant la grande majorité de mon stage. Il n'était pas disponible, ne répondait pas souvent à mes courriels, ne répondait pas souvent au téléphone et ne se présentait pas souvent aux rencontres avec les citoyens que j'organisais dans le cadre de mon projet d'organisation communautaire. Sa boîte vocale étant souvent pleine, lorsque je voulais contacter mon superviseur pour autoriser une action ou pour avoir une information, je devais quotidiennement me déplacer jusqu'à la Maison Rose pour voir si il était à son bureau puisque c'était le moyen le plus efficace d'entrer en contact avec lui. La direction de l'organisme a mis beaucoup de temps avant d'autoriser la réalisation de mon projet de stage. On a fini par me répondre que je pouvais essayer mon projet mais que ça ne fonctionnerait pas... La directrice d'Unies vers'elle qui autorise toutes les décisions ne travaille pas à partir des locaux de l'établissement mais elle le fait à partir de chez elle. Par conséquent, c'est très difficile d'obtenir les autorisations nécessaires pour faire avancer des dossiers. Le Centre Yaakaaru Guneyi se situe à 300 mètres de la Maison Rose. Le coordonnateur du Centre Yaakaaru Guneyi, Ibrahima Ndong, était beaucoup plus disponible et réceptif à mon endroit. L'équipe d'intervenant avec qui j'ai passé la majorité de mon stage était vraiment sympathique et collaborait bien avec moi. C'est grâce à eux que j'ai pu vivre une belle expérience.

  • La facilité à obtenir de l'information, du matériel nécessaire à la réalisation des activités de stage, des documents demandés, etc. :

    Je pouvais obtenir de l'information et des documents facilement en m'adressant à l'équipe de travail. Ils répondaient à mes questions sans retenue. Pour obtenir du matériel nécessaire à la réalisation des activités que je voulais réaliser avec les enfants, c'était vraiment difficile. En fait, je me suis résigné à acheter moi-même le matériel dont j'avais besoin. Je devais fournir aux gestionnaires du Centre 3 soumissions à chaque fois que je voulais obtenir le moindre petit item. Et dieu sait que trouver des endroits qui produisent des factures au Sénégal, ce n'est pas facile...

  • La charge de travail, l'horaire, les modes d'évaluation, etc. :

    La charge de travail était légère, l'horaire était souple et les modes d'évaluation étaient inexistants ou étaient informels.

Vie pratique et pays d'accueil

  • Durée du stage :

    15 semaine(s)

Budget

Merci de détailler approximativement vos dépenses de base en dollar canadien. Ceci aidera grandement les futurs participants à planifier leur budget.

  • Coût du stage : (inscription, accueil, session d'intégration, hébergement, nourriture, supervision, transport local) :

    3150$

  • Vaccination :

    700$

  • Aviez-vous accès à une cuisine?

    Non

  • Matériel & trousse de santé : (filets, médicaments, etc.) :

    250$

  • Billet d'avion :

    1400$

  • Assurances (/mois) :

    190$

  • Communication (cellulaire, etc) (/mois) :

    40$

  • Dépenses personnelles (/mois) :

    200$

  • Autres :

    350$

  • Précisions :

    cadeaux et souvenirs

  • Avez-vous eu à faire des dépenses inattendues? Précisez :

    Je me suis acheté beaucoup de fruits pour compenser le manque de fruits et de légumes dans l'alimentation de ma famille d'accueil. Et les fruits sont assez dispendieux contrairement à ce qu'on pourrait croire... Afin de découvrir un peu le pays, j'ai eu à me déplacer à Dakar. Pour se faire, c'est très facile et efficace de le faire en taxi mais c'est assez coûteux en bout de ligne...

  • Est-ce que certains éléments étaient plus ou moins chers que ce que vous pensiez? Précisez :

    Les fruits étaient plus chesr que ce que je pensais ainsi que le taxi, les restaurants et les hôtels.

  • Comment avez-vous géré votre argent dans votre pays d'accueil (ouverture d'un compte de banque, etc.)?

    J'ai transféré de l'argent par accès-d sur ma carte de crédit visa desjardins et j'ai retiré de l'argent avec ma carte dans les guichets tout simplement. De cette façon, quand vous avez déposé de l'argent sur votre carte de crédit, vous n'avez pas de frais à payer.

Logement

  • Appréciation générale de votre logement :

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  • Précisez le type de logement :

    Résidence universitaire

  • Recherche et accès au logement (comment, quand et en combien de temps l'avez-vous trouvé, un quartier ou un type d'habitation à privilégier?) :

    C'est Mer et Monde qui a trouvé ma famille d'accueil.

Santé et sécurité

  • Quel a été le niveau de sécurité ressenti lors de votre séjour hors Québec et sur le campus de l'Université :

    Sécuritaire

  • Recommandations:

    Ne pas aller dans le quartier de Médina Gounass ou à la plage la nuit, surtout si vous êtes seul. Écoutez les recommandations de votre famille. Dans les marchés, faites gaffe aux voleurs à la tire... Rangez bien vos objets de valeur dans des poches qui se referme bien ou dans les poches d'un pantalon que vous porterez sous vos pantalons.

Adaptation culturelle et sociale

  • Appréciation générale de votre adaptation et intégration dans votre nouveau milieu de vie :

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Veuillez décrire les aspects suivants de votre adaptation et de votre vie sociale :

  • Contact avec la population locale et création de nouvelles amitiés (créer des liens, intégrer des cercles sociaux, recommandations, etc.) :

    Ça n'a pas été facile de créer de nouvelles amitiés sincères avec les gens rencontrés mais c'est possible. J'ai développé 3 relations que je qualifierais ainsi. Je dirais qu'il ne faut pas hésiter à le faire à partir des gens avec qui vous réalisez votre stage.

  • Quels aspects de la culture de votre pays d'accueil avez-vous appréciés ou avez-vous trouvé difficiles?

    J'ai vraiment apprécié l'accueil chaleureux des sénégalais ainsi que le partage et la solidarité qui permet à ces gens de mieux surmonter les épreuves. Ils traversent mieux les difficultés engendrées par la pauvreté. Ainsi, la pauvreté ne paraît pas trop et affecte moins sévèrement ceux qu'elle touche. Ce que j'ai trouvé le plus difficile, c'est la relation avec l'argent. On vous demande toujours de l'argent pour tout. On essaie toujours de vous faire payer plus cher que le prix réel de ce que vous voulez. Aussi, lorsqu'une personne se rend compte qu'elle n'aura pas d'argent de vous, souvent, vous ne la reverrez pas... C'est décevant! C'est ce qui rend difficile de se faire des amis sincères.

  • Apprentissage de la langue

    Je n'ai pas appris le wolof du tout. Toute ma famille parle français ainsi que tous les intervenants dans mon milieu de stage.

  • Avez-vous des recommandations quant à l'adaptation et l'apprentissage de la langue?

    L'apprentissage de la langue serait un avantage, c'est certain. Les gens sont heureux lorsque vous essayez de parler leur langue.

Faire le point

  • En général, que retenez-vous de votre expérience?

    Être aussi loin de chez soi pour apprendre autant sur soi c’est l’un des legs que je rapporte du Sénégal. Dans un contexte où on ne dispose pas de nos points de repères, l’introspection est de mise pour permettre l’adaptation. C’est l’étranger qui doit s’adapter à sa communauté d’accueil et non l’inverse. Ce cheminement s’apparente, à mon avis, à ce que peuvent vivre les immigrants qui s’établissent dans un nouveau pays d’accueil. En tant que futur travailleur social intéressé par ces nouveaux citoyens canadiens, j’ai voulu, par cette expérience, vivre une partie du processus d’immigration. J’estime avoir traversé une gamme d’émotions qui me permettront de me syntoniser plus facilement avec cette clientèle. Par le biais de cette expérience, je rapporte avec moi une connaissance plus approfondie de la religion musulmane, religion qui, soit dit au passage, prône le respect et la tolérance. Il m’appert pertinent, avec la radicalisation grandissante au Québec envers les musulmans, d’apprendre à défendre les gens qui pratiquent cette religion. À ces apprentissages s’ajoute l’expérience acquise dans le cadre de la réalisation d’un projet d’organisation communautaire qui vise à venir en aide aux enfants qui vivent dans la rue. Cette réalité représente un véritable problème social dans les rues de Dakar. Pour atténuer l’ampleur de ce phénomène, avec la précieuse collaboration des membres de l’équipe du Centre Yaakaaru Guneyi, nous avons semé les graines d’un projet qui vise à impliquer les enfants dans les actions qui peuvent contribuer à leur venir en aide. En implantant des foyers refuges dans certaines familles présentes dans la communauté de Médina Gounass, nous avons mis en place des lieux où les enfants peuvent aller demander de l’aide s’ils sont perdus, exploités, violentés, etc. Ces lieux sont identifiés par un symbole qui fut diffusé auprès des enfants de la communauté, des délégués de quartier, des imams et des badjanou gorth (marraines de quartier). Désormais, les enfants de ce quartier disposent d’un outil leur permettant d’augmenter le pouvoir dont ils ont besoin pour surmonter les difficultés qui les affligent. Se faisant, j’ai été en mesure d’observer la solidarité qui permet à ce peuple de surmonter les épreuves quotidiennes, la gaieté qui caractérise ces habitants et la quiétude immuable dans laquelle ils baignent malgré les difficultés.

  • Autres commentaires ou conseils à adresser aux futurs participants :

    À ceux qui craignent de vivre une telle expérience, je dirais ceci la peur agit comme une clôture qui ceinture le jardin dans lequel vous êtes prisonnier. En surmontant vos peurs, vous agrandissez votre jardin en repoussant votre clôture. Conséquemment, vous vous sentez plus libre. À vous de choisir si vous voulez vivre dans un petit ou un grand jardin…