Rapport de séjour

Préparation générale

• Cinq choses à apporter, autre que votre ordinateur et votre appareil photo?

  Des vêtements chaudsQuelque chose qui nous tient à coeur de la maisonUn moyen de contacter sa famille

• Si l'expérience était à refaire, y a t-il des aspects de votre préparation auxquels vous accorderiez plus d'importance ou que vous feriez autrement?

  Je répartirais mieux mon budget et le nombre (et type) de vêtements pour l'hiver (puisqu'on peut en acheter un très grand nombre ici au Québec).

• Appréciation générale de l'accueil que vous avez reçu:

  • 
  • 
  • 
  • 
  • 

• Appréciation générale des activités académiques ou de stage:

  • 
  • 
  • 
  • 
  • 

• Quelles ont été les procédures à suivre pour effectuer votre choix de cours?

  Il y a beaucoup de cours intéressants, mais malheureusement la limite des 5 cours par session rend très difficile le choix de cours et il y a beaucoup de cours que je n'ai malheureusement pas pu prendre. De plus, le fait de ne pas avoir droit à certains cours (le droit par exemple) en fonction du programme, et le nombre minimum de crédits à valider rend le choix difficile puisqu'il faut que les cours soient plus ou moins les mêmes que ceux dans le pays d'origine.

• Encadrement et support académique (interaction avec les professeurs et disponibilité, structure des cours, etc.) ou encadrement dans votre lieu de stage (interaction avec le superviseur de stage et les collègues, etc.) :

  L'encadrement académique était très bien. J'ai particulièrement apprécié le fait que les professeurs étaient toujours disponibles, que ce soit pour répondre aux questions ou bien rencontrer les étudiants.

• La facilité à obtenir la carte étudiante, l'accès au système Capsule et au courrier Web:

  Pas de soucis à ce niveau-là. Bien que les deux tranches d'horaires pour faire les cartes d'étudiants et RTC étaient difficilement accessibles (surtout vu le nombre important d'étudiants).

• Appréciation générale de la vie universitaire et environnement de stage:

  • 
  • 
  • 
  • 
  • 

• Possibilité d'implication au sein de votre établissement d'accueil (comités, voyages, groupe de recherche, etc.) :

  Rien à redire. Pour l'accès à Internet, cela dépendait du lieu et de l'heure, il fallait donc bien choisir son moment et l'endroit.

• Appréciation générale de la qualité de vie dans votre pays d'accueil:

  • 
  • 
  • 
  • 
  • 

Budget

Merci de détailler approximativement vos dépenses de base en dollar canadien. Ceci aidera grandement les futurs participants à planifier leur budget.

• Livres (/session) :

  50$

• Logement (/mois) :

  480$

• Mode de paiement (loyer) :

  0$

• Repas (/mois) :

  100$

• Aviez-vous accès à une cuisine?

  Oui

• Charges (/mois) (Électricité, chauffage, etc) :

  -

• Transport (/mois) :

  20$

• Assurances (/mois) :

  -

• Communication (cellulaire, etc) (/mois) :

  -

• Dépenses personnelles (/mois) :

  25$

• Autres :

  200$

• Précisions :

  vêtements d'hiver

• Avez-vous eu à faire des dépenses inattendues? Précisez :

  Le prix des vêtements d'hiver de qualité était bien plus cher que ce à quoi je m'attendais (en moyenne, 250$ pour des bottes qui tiennent tout l'hiver et entre 200 et 300$ pour un bon manteau). Ah oui, les taxes. Il y a des taxes sur presque tout et elle ne sont pas souvent comprises dans le prix. On s'habitue à force, mais au début, c'est très frustrant de ne pas savoir que les taxes ne sont pas souvent comprises dans le prix (donc dépenser 280$ au lieu de 250 sur les bottes d'hiver).

• Est-ce que certains éléments étaient plus ou moins chers que ce que vous pensiez? Précisez :

  Vêtements d'hiver, nourriture (certains aliments frais dans les supermarchés et épiceries), livres scolaires, tickets de bus, voyages et activités au sein de l'université, des examens à passer pour la suite des études en France (collège français à Montréal), tickets de train, alcool, forfait Internet et cellulaire, café sur le campus. Toutes ces choses étaient plus chères que je le pensais et plus chères qu'en France. Par contre, certaines choses étaient moins chères certains aliments en magasin, tatouages, séances de cinéma, matériel de bureau, certains produits de la vie de tous les jours (à Dolorama par exemple).

• Quel était votre budget et comment avez-vous géré votre argent (ouverture d'un compte de banque, etc.)?

  Pas eu besoin d'ouvrir un compte bancaire, puisque je n'ai pas travaillé.

Logement

• Appréciation générale de votre logement :

  • 
  • 
  • 
  • 
  • 

• Précisez le type de logement :

  Appartement en colocation

• Propreté, règles à respecter, meublé ou non, services à proximité, etc. :

  L'appartement n'était pas propre en arrivant. C'était affreux après le décalage horaire, l'avion et ensuite le taxi et puis débarquer dans un logement où la propreté (notamment salle de bains) laissait grandement à désirer. Le reste de l'appartement était ok. Pour la résidence en général, les autres étudiants (50% d'étudiants étrangers, 50% de Québécois), ne respectaient pas du tout les lieux communs. Ils ne prenaient jamais soin des aspirateurs, des machines à laver, le concierge devait nettoyer les sols de nombreuses fois et l'ascenseur a été particulièrement sali. Très peu de respect de la part des autres étudiants vis-à-vis des locaux (sérieusement, qui vomi par la fenêtre pour que cela atterrisse sur le rebord de fenêtre du voisin d'en-dessous?) Les règles à respecter étaient correctes. Bien que nous avons eu quelques soucis avec les voisins du dessus qui faisaient la java en plein milieu des partiels alors que le couvre-feu était largement passé (et que l'isolation est très faible, je tiens à préciser). C'était meublé. Il y a eu quelques soucis avec les meubles au cours de l'année, mais rien que le concierge ne pouvait réparer. L'endroit était particulièrement bien situé avec tout le nécessaire non loin supermarchés, transports en commun, salle de sport, cinémas, restaurants, pharmacies, le campus, etc.

• Recherche et accès au logement (comment, quand et en combien de temps l'avez-vous trouvé, un quartier ou un type d'habitation à privilégier?) :

  Mes recherches n'ont pas durées longtemps, cependant je conseille vivement de prendre une résidence étudiante, mais pas sur la fac, plutôt en collocation (c'est plus fun et on est plus indépendant).

Santé et sécurité

• Quel a été le niveau de sécurité ressenti lors de votre séjour hors Québec et sur le campus de l'Université :

  Sécuritaire

• Recommandations:

  Contrairement à la France, il est possible de laisser son ordinateur sur le campus pour aller aux toilettes avec personne qui le surveille. Je ne le recommande pas, bien entendu, mais je n'ai jamais vu personne voler quelqu'un d'autre ou bien je ne me suis jamais fait voler mes affaires. Alors qu'en France, après trois secondes, ton ordi n'est plus là. Les gens en général sont plus respectueux et patients (ils aiment prendre leur temps aussi, cela peut jouer sur les nerfs de certains). Contrairement à la France, je ne me suis jamais fait abordé dans la rue, même pas la nuit. Même pas dans une tenue pas assez couverte. Mais cela ne veut pas dire que les viols n'existent pas au Québec (il y a eu un cas comme ça il y a plusieurs mois). Donc faire quand même attention.

• Appréciation générale de votre adaptation et intégration dans votre nouveau milieu de vie :

  • 
  • 
  • 
  • 
  • 

Veuillez décrire les aspects suivants de votre adaptation et de votre vie sociale :

• Niveau d'intégration dans la société québécoise (facilité à créer des liens et à intégrer des cercles sociaux, recommandations, etc.) :

  Les liens sur le campus avec les autres étudiants étaient parfois difficiles à créer dans le sens où tout le monde appartient à un groupe, que ce soit social ou un club sur le campus ou autre, donc l'intégration n'est pas facile (et quand je dis intégration, je parle de boire de l'alcool en étant déguisé). De plus, il existe tellement de cours et tellement d'étudiants que je ne me suis jamais retrouvée avec la même personne dans deux cours différents. Souvent, on se fait des amis pour un cours. Mais c'est possible, il faut juste être ouvert d'esprit et ne pas hésiter à aller voir les autres. Et aussi, un petit détail, autant pour Mesdames que pour Messieurs au Québec, ce sont les filles qui draguent.

• Quels ajustements avez-vous dû faire pour bien vous adapter?

  Pas trop d'ajustements à faire puisque je viens d'une double-culture à la base, ayant émigré quand j'étais enfant. Mais certains pourraient trouver difficile le fait que tout est écrit en français et en anglais partout (les menus, les produits, la nourriture, les panneaux). C'est un bon moyen d'apprendre l'anglais par contre.

• *Quels aspects de la culture québécoise avez-vous le plus appréciés ou trouvés le plus difficiles?

  Les différences de langage comme certains mots (une blonde au Québec c'est une copine dans le sens partenaire dans une relation sérieuse, donc non, ce n'est ni une femme aux cheveux blonds, ni une bière, ni une cigarette) étaient souvent drôles, de même que les expressions utilisées. Mais les accents étaient parfois difficiles à comprendre.

• *Avez-vous eu besoin d'apprendre le français? Si oui, comment s'est déroulé votre apprentissage? Avez-vous des conseils à partager? Sinon, comment s'est déroulée votre adaptation à l'accent québécois?:

  Non, pas besoin d'apprendre le français. Je n'ai pas pris l'accent québécois, mais je pense être capable de le reproduire (horriblement et je suis désolée pour tous les Québécois que cela pourrait offenser si j'essaie de vous imiter un jour). Certains mots restent par exemple bleuets qui signifie en français myrtille.

• En général, que retenez-vous de votre expérience?

  L'Université Laval est juste énorme, il y a tellement d'étudiants et de bâtiments, j'étais perdue au début. Le système d'apprentissage est différend, il faut juste s'y faire. Ah oui et tous les cours durent 3 heures, il faut s'accrocher. Il y a plus de travail personnel à fournir et bien plus de travaux universitaires à rendre, genre des vrais travaux de plus de 10 pages. J'ai beaucoup appris sur moi-même durant cette année, je suis devenue plus indépendante (puisque je ne suis pas rentrée une seule fois en France en 11 mois et que j'ai seulement eu mes parents et amis de temps en temps par téléphone, même pas sur Skype, je risque de ne pas les reconnaître). Mais il faut s'accrocher, surtout si on ne rentre pas et qu'on passe les moments de fête (aka Noël, nouvel an et anniversaire) seul.

• Autres commentaires ou conseils à adresser aux futurs participants :

  Accrochez-vous, ce n'est pas facile (surtout pour des séjours de plus de 6 mois), mais ça vaut vraiment la peine, j'ai pris mon pied (et ça fait classe sur le CV).