Pascale Roy-Léveillée
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Département de géographie
Pascale Roy-Léveillée s'est jointe au Département de géographie en septembre 2020, où elle est titulaire d'une chaire de recherche en géomorphologie du pergélisol centrée sur le Nunavik. Ses recherches examinent la susceptibilité du pergélisol au dégel et au thermokarst dans le contexte d'interactions entre le climat, l'histoire du Quaternaire, la végétation et les masses d'eau. Les travaux récents de cette chercheuse se concentrent sur les tourbières subarctiques proches de la zone de transition entre la forêt et la toundra, près de la côte de la baie d'Hudson et dans le nord du Yukon. Pascale Roy-Léveillée œuvre à ce que les résultats de ses recherches mènent à des applications directes, notamment grâce à des collaborations avec des experts du design et de l'entretien des infrastructures, des cycles biogéochimiques et de la mobilisation des contaminants. Elle travaille aussi avec les détenteurs des savoirs traditionnels locaux qui peuvent faciliter une adaptation proactive aux changements environnementaux dans leurs propres communautés. Le financement de ses projets provient des grands organismes subventionnaires ainsi que d'ententes avec les secteurs privé et public. Pascale Roy-Léveillée fait notamment partie de l'équipe de leadership du réseau stratégique pan-canadien PermafrostNet, dans lequel elle codirige le groupe d'étude sur les répercussions et les dangers liés au dégel du pergélisol. Elle détient un baccalauréat de sciences environnementales en géographie de l'Université de Guelph ainsi qu'une maîtrise et un doctorat en géographie de l'Université Carleton. Avant d'arriver à l'Université Laval, elle était professeure agrégée de géographie à l'Université Laurentienne, où elle était membre du Centre de recherche pour la vitalité des lacs et de l'Institut de recherche autochtone Maamwizing. Pascale Roy-Léveillée mène ses recherches sur le pergélisol en coopération avec des communautés qui vivent dans les zones pergélisolées.