Biodiversité
L’Université reconnaît le rôle essentiel des établissements d’enseignement et de recherche dans la lutte contre le déclin de la biodiversité, ainsi que dans la restauration et l'amélioration des milieux écologiques.
Nos engagements
Nature Positive
En décembre 2022, l’Université Laval s’associe à 10 universités québécoises pour protéger la biodiversité. Ensemble, elles signent l’engagement Nature Positive, devenant ainsi des fondatrices d'un mouvement international regroupant 117 établissements aux quatre coins du monde. Pour en savoir plus, consulter l’article ULaval Nouvelles.
Stratégie de développement durable - Horizon 2030
L’Université s’est engagée à réaliser des aménagements qui visent à accroître le couvert végétal du campus (Stratégie DD, engagement 13). Au cours des prochaines années, plus d’un millier d’arbres d’alignement d’espèces variées seront plantés en partenariat avec la Ville de Québec et la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu (CRAUM). En outre, l’agrandissement de certaines aires boisées est planifié. Par ces actions, l’Université souhaite augmenter la canopée du campus, réduire les effets des îlots de chaleur, minimiser les emprises minéralisées et favoriser la biodiversité et la résilience des écosystèmes.
Inventaire de biodiversité
L’Université a formé un groupe de travail pour définir les orientations en matière de biodiversité, brosser un portrait de l’état des milieux écologiques et fauniques, en suivre l’évolution au fil des ans, et se fixer des cibles à atteindre d’ici 2026.
Le portrait de la biodiversité sur le campus et la station agronomique de Saint-Augustin, réalisé en partenariat avec l’organisme Éco-pivot, devrait être publié à l’hiver 2025. Il viendra actualiser le dernier portrait de biodiversité sur le campus.
Le suivi de la biodiversité est également fait de manière rigoureuse à la FMM. Consulter le dernier Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT 2023-2028).
Aires protégées ULaval
En 2014, une portion de la station agronomique de l’Université Laval (superficie de 13,66 hectares situés sur le territoire de la ville de Saint-Augustin-de-Desmaures) a été reconnue comme réserve naturelle, conformément à l’article 58 de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel.
La réserve naturelle de la station agronomique de l’Université-Laval vise la protection d’une partie des boisés, lieu d’enseignement et de recherche. Riveraine du fleuve Saint-Laurent, cette réserve naturelle est traversée par la rivière des Roches et est caractérisée par des marécages inondés saisonnièrement, par diverses érablières et par un ancien champ en restauration. Elle abrite 3 espèces floristiques en situation précaire de même qu’une végétation hydrophile témoignant de la saturation saisonnière du sol par la nappe phréatique.
L’Université Laval possède également des aires protégées à la Forêt Montmorency. Elles composent 13 % du secteur A de la Forêt Montmorency et 3 % du secteur B, pour une proportion totale de 5 % pour l’ensemble du territoire de la Forêt Montmorency. Pour en savoir plus, consultez la section 2.11 du Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT 2023-2028).
Projet Constellation Verte
Le projet Constellation Verte est un projet piloté par Nature Québec, un organisme non gouvernemental (ONG) œuvrant à la conservation des milieux naturels et à l’utilisation durable des ressources depuis 1981.
Constellation Verte vise à mobiliser les citoyens et les organisations dans l’effort de verdissement et d’aménagement d’espaces favorables à la santé globale des populations et de l’environnement. Ce sont quatre ou cinq terrains d'envergure à faible valeur environnementale, soit : une partie du terrain de l'Université Laval, la cour de l'école Saint-Jean-Baptiste, le terrain du Grand Théâtre de Québec, un vaste site de l'OMHQ-SOMHAC en plein centre-ville et, possiblement, une partie du terrain en façade de l'Industrielle Alliance sur Grande Allée.
Ces aménagements favoriseront l’adaptation aux changements climatiques en permettant l’augmentation de l’indice de canopée, la déminéralisation, l’augmentation du couvert végétal, la gestion des eaux pluviales, la biodiversité et la présence des pollinisateurs.
Plus de détails sur le projet