Bernard Têtu
Un imposant héritage
Professeur émérite
Dès son entrée à la Faculté de médecine de l’Université Laval, en 1975, la carrière de Bernard Têtu s’annonçait prometteuse. C’est au prestigieux M.D. Anderson Cancer Center de l’Université du Texas, qu’il s’est spécialisé en pathologie chirurgicale oncologique, plus particulièrement en pathologie urinaire et gynécologique.
En 1986, la Faculté de médecine le recrute comme chercheur à l’axe oncologie du Centre de recherche du CHU de Québec. Il a été promu professeur titulaire en 1995, puis nommé chef de la division de pathologie du Département de biologie médicale en 1998. La contribution du professeur Têtu à la formation de la relève en anatomopathologie est considérable. Il a dirigé ou codirigé les projets de recherche de plus d’une vingtaine d’étudiants de cycles supérieurs et supervisé ceux de nombreux étudiants et résidents en anatomopathologie et autres spécialités, dont plusieurs sont devenus cliniciens-chercheurs.
La contribution de Bernard Têtu à l’avancement de la recherche est remarquable. Chercheur prolifique, il a signé ou cosigné près de 200 articles scientifiques et plus de 400 communications. L’une de ses réalisations les plus marquantes est sans doute la biobanque de plus de 5 000 spécimens oncologiques qu’il a montée au CHU de Québec. Il a aussi collaboré à la biobanque de l’IUCPQ, qui renferme quelque 3 500 échantillons tissulaires de cancer du poumon.
Son expertise en pathologie oncologique est reconnue à travers le monde. De 1991 à 1997, il a été examinateur, puis président du comité d’examen francophone de pathologie pour les examens du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Il a présidé le comité consultatif en anatomopathologie à la Direction québécoise du cancer du Ministère de la Santé et des Services sociaux, et a conçu pour ce ministère un plan global d’assurance qualité, adopté par tous les laboratoires québécois de pathologie.
La recherche, l’enseignement et l’engagement de Bernard Têtu, constituent un patrimoine précieux, auquel des générations de chercheurs pourront puiser.