Tous les doctorats depuis 1864
Liste complète des récipiendaires de 1864 à aujourd'hui
Tous les doctorats depuis 1864

Kenneth W. Abbott
Professeur à l'Arizona State University
Doctorat honoris causa en études internationales
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Kenneth W. Abbott a contribué de manière exceptionnelle au développement des études internationales comme champ interdisciplinaire et à la recherche sur la gouvernance mondiale dans le domaine du développement durable. Diplômé en 1969 de la Harvard Law School, Kenneth Abbott pratique le droit pendant une dizaine d'années avant de joindre la Northwestern University. Spécialisé en droit international, il intègre rapidement dans ses recherches des outils analytiques de la science politique et, inspiré par cette démarche interdisciplinaire, publie en 1989 l'article phare «Modern International Theory: A Prospectus for International Lawyers».
Il anime ensuite les travaux d'un programme de recherche interdisciplinaire sur les niveaux de «légalisation» des relations internationales, qui a profondément marqué l'étude des mécanismes de gouvernance mondiale. En 2005, Kenneth Abbott s'établit à l'Arizona State University, où il poursuit ses recherches sur la régulation internationale dans les domaines des technologies émergentes et du développement durable. Il est un des 32 signataires d'un appel, publié en 2012 dans la revue Science, pour une ambitieuse refonte de la gouvernance mondiale de l'environnement.
En décernant un doctorat d'honneur en études internationales à Kenneth Abbott, l'Université Laval souligne la carrière remarquable d'un avant-gardiste de l'interdisciplinarité et d'un ardent défenseur de la coopération environnementale.
Evelyn Adam
Professeure en sciences infirmières
Doctorat honoris causa en sciences infirmières

Youri Afanassiev
Historien et fondateur de l'Université d'État des sciences humaines de Russie
Doctorat honoris causa ès lettres
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Historien et historiographe de renommée internationale, M. Youri Afanassiev est l'une des figures les plus notables du milieu intellectuel russe. Né en 1934, il prend la barre de l'Institut des archives historiques de Moscou en 1986. Engagé parallèlement dans le mouvement de démocratisation de l'Union soviétique, puis de la Russie, il quitte la politique active au début des années 1990. Il fonde alors l'Université d'État des sciences humaines de Russie, dont il a été recteur jusqu'en 2003.
L'ouverture, le modernisme et le dynamisme de cette prestigieuse université moscovite, M. Youri Afanassiev souhaite les voir s'étendre à toute la Russie. Ardent défenseur des idéaux humanistes, il a mis sa notoriété et ses compétences au service de l'échange culturel et scientifique entre nations. Après avoir adopté une politique de développement des études étrangères, il a accueilli dans son université des centres de recherche de différents pays, ainsi qu'une chaire UNESCO. Aux autres cultures, il a sans relâche expliqué la réalité russe, ses problèmes et ses défis. Spécialiste de l'historiographie française, il a toujours entretenu des relations solides et privilégiées avec les universités francophones.
Parmi les nombreuses collaborations de M. Afanassiev, le Québec occupe une place importante. En 1991, l'Université d'État des sciences humaines de Russie et l'Université Laval ont inauguré le Centre Moscou-Québec. Grâce à ce centre, et à deux programmes d'études québécoises créés par le professeur Afanassiev, les étudiants russes peuvent découvrir la société et la culture québécoises. Inversement, les étudiants de l'Université Laval, dans le cadre du programme d'études russes, ont l'occasion d'être accueillis à Moscou pour y faire des séjours. De plus, un programme d'échange entre professeurs, dans diverses disciplines des sciences humaines, permet des recherches et des publications communes.
Habité par cette passion de partager le fruit de ses réflexions, M. Afanassiev a produit une oeuvre considérable, qui compte plus de 400 publications. Reconnu à l'échelle internationale pour ses critiques sociopolitiques, il est l'auteur d'articles publiés dans les journaux du monde entier. Plusieurs de ses écrits ont été traduits dans différentes langues, notamment Ma Russie fatale, Cette grande lueur à l'Est et De la Russie. Ses travaux lui ont valu plusieurs doctorats honorifiques, remis par des universités de France, de Suisse et des États-Unis. On lui a également décerné, entre autres, l'Ordre des francophones d'Amérique, institué par le Conseil de la langue française du Québec, et la Légion d'honneur de France.
L'Université Laval est fière d'honorer M. Youri Afanassiev, un éminent spécialiste des sciences humaines, un ami du Québec et de la francophonie. Elle reconnaît l'engagement indéfectible de ce grand intellectuel russe et sa contribution exceptionnelle sur les plans social, scientifique et humain.
Abdoulaye Ag Rhaly
Médecin
Doctorat honoris causa ès sciences
Gordon Harold Aikins
Militaire et avocat
Doctorat honoris causa en droit
Vicomte Harold George Alexander of Tunis
Gouverneur général du Canada, Field maréchal
Doctorat honoris causa en droit
Eusèbe Alihonou
Médecin et spécialiste en santé publique de l'Université du Bénin
Doctorat honoris causa ès sciences
Jean-Victor Allard
Militaire
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Joseph-Charles Allard
Religieux, co-fondateur et directeur du séminaire de Valleyfield (1893-1903)
Doctorat honoris causa en théologie
Geoffrey Clement Andrew
Universitaire et président de l’Association des universités et collèges du Canada (1962-1971)
Doctorat honoris causa en lettres
Pierre Andrieu-Guitroncourt
Religieux et professeur
Doctorat honoris causa en droit civil
Philippe Angers
Notaire
Doctorat honoris causa en droit
Pierre Angers
Éducateur
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation
Edward Victor Appleton
Universitaire, physicien et prix Nobel de physique (1947)
Doctorat honoris causa ès sciences

Louise Arbour
Haut-commissaire aux droits de l'homme des Nations Unies
Doctorat honoris causa en droit
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Madame Louise Arbour est née à Montréal en 1947. En 1969, elle entame ses études de droit à l'Université de Montréal. Membre du barreau du Québec, en 1971, et du barreau de l'Ontario, en 1977, elle travaille d'abord comme recherchiste à la Cour suprême du Canada. Son ascension professionnelle sera fulgurante.
Après une brillante carrière de 13 années à la Osgoode Hall Law School de l'Université York de Toronto, comme professeure et vice-doyenne, Louise Arbour est nommée juge à la Cour suprême de l'Ontario en 1987. Elle devient ensuite membre de la Cour d'appel de cette province.
En 1996, le secrétaire des Nations Unies lui confie les fonctions de procureure du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et le Rwanda. À compter de 1999, elle siège comme juge à la Cour suprême du Canada, qu'elle quitte en 2004 pour accepter le prestigieux poste de haut-commissaire des droits de l'homme à l'Organisation des Nations Unies.
Le passage à la magistrature de madame Arbour a fortement influencé l'évolution du droit canadien. Reconnue comme une juge rigoureuse et audacieuse, elle a laissé sa marque dans la profession. Ses prises de position fermes et articulées, parfois dissidentes, ont toujours suscité d'importantes réflexions.
Parallèlement à sa carrière juridique, elle a accepté différents mandats, notamment celui de présidente de la Commission d'enquête sur certains événements survenus à la prison des femmes de Kingston. Le rapport Arbour a provoqué une onde de choc et a conduit à l'adoption de correctifs majeurs au système pénitentiaire canadien.
C'est avec le même courage que Louise Arbour brille depuis 1996 sur la scène internationale. Avec intégrité et détermination, elle a traduit en justice les criminels de guerre. En redonnant espoir aux victimes, elle a contribué à l'émergence d'un nouveau droit international et humanitaire. Sans relâche, elle travaille à la défense et au renforcement des droits de l'homme dans toutes les régions du monde.
Dans un contexte où le terrorisme préoccupe les dirigeants des pays occidentaux, elle soutient clairement qu'aucune circonstance ne justifie l'utilisation de la torture. Au nom de la justice, elle n'hésite pas à leur rappeler également que les plus démunis de leurs citoyens sont victimes de grandes inégalités sur les plans social et judiciaire.
Madame Louise Arbour a reçu plusieurs prix et doctorats honorifiques. En lui décernant sa plus haute distinction, l'Université Laval rend hommage non seulement à une juriste exceptionnelle, mais aussi à une humaniste admirée à l'échelle de la planète, qui fait honneur au genre humain.
Thomas J. Arceneaux
Universitaire
Doctorat honoris causa en sciences agricoles
Edwin Howard Armstrong
Ingénieur électrique
Doctorat honoris causa ès sciences
Roland Arpin
Président de la Société du 400e anniversaire de Québec
Doctorat honoris causa ès lettres
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Pédagogue, administrateur, communicateur, homme d'art, de lettres et de culture, Roland Arpin a toujours travaillé à l'avancement de l'éducation dans la société québécoise. Son nom est associé spontanément à maintes réformes administratives ainsi qu'à sa principale réussite, le Musée de la civilisation, situé à Québec.
Né à Montréal, Roland Arpin consacre plusieurs années d'études à sa formation d'enseignant, d'abord en obtenant un brevet d'enseignement supérieur, puis un baccalauréat en pédagogie à l'Université de Montréal, suivi d'une licence en lettres de la même université. Professeur dans l'âme, il touche à tous les ordres d'enseignement avant de devenir directeur général du Cégep de Maisonneuve.
Conscient de la valeur exceptionnelle de cet homme généreux et enthousiaste, le gouvernement du Québec requiert ses services à titre de haut fonctionnaire. Sous-ministre adjoint à l'Éducation dès 1975, l'administrateur de l'État assume un peu plus tard les tâches de sous-ministre aux Affaires culturelles, puis celles de secrétaire du Conseil du trésor.
En 1987, le temps est venu de confier à Roland Arpin un mandat nouveau genre, fait sur mesure pour cet administrateur de haut vol et ce pédagogue inventif. C'est ainsi qu'il lui revient de prendre la direction du Musée de la civilisation. Au fil des 14 années que dure sa mission, Roland Arpin sait animer la nouvelle institution muséale et lui insuffler beaucoup de son âme et de sa pensée originale. Fidèle à ses valeurs, il s'entoure d'une équipe exceptionnelle qui dispose d'une large marge de manœuvre et qui partage sa passion pour le développement culturel. Aujourd'hui, le Musée de la civilisation jouit d'une grande notoriété en raison de ses pratiques novatrices et de son ouverture au monde.
Chaque étape de la vie professionnelle de Roland Arpin lui vaut d'éloquents témoignages d'estime et d'appréciation. C'est d'abord l'École nationale d'administration publique qui lui décerne le Prix d'excellence pour la carrière à titre d'administrateur public. Roland Arpin est reçu ensuite, par la France, officier des Arts et des Lettres, puis officier de l'Ordre national du Québec et, enfin, la France lui décerne l'Ordre national du mérite. En outre, en 1993, l'École des hautes études commerciales lui consacre le premier ouvrage de la collection «Les grands gestionnaires et leurs œuvres», tandis que l'Université du Québec et l'Institut national de la recherche scientifique lui décernent un doctorat honorifique.
Paul Arrighi
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Aubin Arsenault
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
William Henry Atherton
Écrivain
Doctorat honoris causa en lettres
Pierre Aubenque
Historien et professeur de philosophie à l'Université de Paris-Sorbonne
Doctorat honoris causa en philosophie
Louis-Arthur Audette
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Vincent Auriol
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Hector Authier
Homme d'affaires
Doctorat honoris causa en droit
Frédéric Back
Cinéaste
Doctorat honoris causa ès arts

Joséphine Bacon
Interprète, traductrice et enseignante de l'innu-aimun
Doctorat honoris causa en anthropologie
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Depuis les années 1970, Joséphine Bacon a joué un rôle clé auprès des chercheurs oeuvrant en milieu innu, collaborant à documenter la langue, la culture, la tradition orale et l'histoire de cette Première Nation. Le nombre de recherches et de publications auxquelles elle a collaboré est impressionnant. Traductrice-interprète et enseignante de l'innu-aimun depuis 40 ans, Joséphine Bacon participe ainsi activement à la pérennité de sa langue, qui fait partie du patrimoine de l'humanité.
Elle a aussi acquis une notoriété internationale comme poète, conteuse et parolière et est considérée comme une autrice phare au Québec. Régulièrement invitée à donner des conférences et à participer à des activités publiques, elle est reconnue comme une ambassadrice de sa culture et de sa langue au Québec comme à l'étranger. Très engagée sur la scène littéraire et artistique autochtone et québécoise, participant régulièrement aux rencontres internationales des écrivains de langue autochtone, elle est devenue une source d'inspiration auprès des jeunes générations, qui y puisent la fierté d'être autochtone et la volonté de défendre leur langue et leur culture. Femme généreuse et courageuse, elle participe au dialogue entre les cultures.
Elle est un exemple éloquent de la réconciliation et d'un mieux-vivre ensemble, pour lesquels le Québec et le Canada se sont engagés au cours des dernières années. En l'honorant, l'Université Laval démontre sa volonté de reconnaître l'apport des peuples autochtones à la société québécoise contemporaine.
Photo: Mémoire d'encrier
Charles-Yves Bacon
Ingénieur
Doctorat honoris causa ès sciences
Jean Baillou
Universitaire
Doctorat honoris causa en lettres
Georges Balandier
Sociologue
Doctorat honoris causa en sciences sociales

Bernard Barataud
Administrateur de l'Association française contre les myopathies, président du Généthon, Évry, France
Doctorat honoris causa ès sciences
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Né à Paris en 1943, M. Bernard Barataud a débuté sa carrière comme technicien à l'emploi d'Électricité de France (EDF). En 1972, il apprenait que son fils était atteint de la dystrophie musculaire de Duchenne, maladie pour laquelle il n'existait aucun traitement.
Alors, avec beaucoup d'acharnement il s'est engagé à développer la recherche sur la dystrophie musculaire et le soutien aux malades et à leur famille. Depuis sa carrière a connu un parcours tout à fait exceptionnel. En 1987, il créa le téléthon français qui existe toujours et permet d'amasser annuellement plus de 100 millions d'euros pour financer la recherche et des bourses d'études. En 1990, il est à l'origine de la création du Généthon. Par la suite, il participe à la création du Centre national de séquençage et de génotypage, du GenoSafe, du Centre d'étude des Cellules Souches. Au cours de sa carrière, Monsieur Barataud a publié plusieurs ouvrages appréciés du public et il a produit deux films qui furent primés.
Son profond respect du domaine scientifique, sa ténacité, sa créativité et son implication sociale, ont permis des relations solides entre les intervenants des milieux scientifiques, médicaux et politiques.
Plusieurs prix et distinctions lui ont été octroyés pour reconnaître sa carrière exceptionnelle. Il fut nommé Chevalier de l'Ordre national du mérite, Chevalier de la Légion d'honneur, puis Officier de la Légion d'honneur et récemment Commandeur de la Légion d'honneur. Également, il reçut le Prix Gaetano Conte Academy d'Italie et le Prix «Service» Médecine moléculaire décerné par la revue Nature Medicine (USA).
Comme en font foi plusieurs témoignages, il a été à l'origine d'une collaboration fructueuse avec plusieurs chercheurs de l'Université Laval. En 1986, son laboratoire, le Généthon, a accueilli nos premiers chercheurs en génomique. De plus, depuis plusieurs années, l'AFM contribue de façon importante au financement de plusieurs projets de recherche de notre Université. Cette osmose a permis de maximiser le rayonnement international de l'Université Laval dans le développement de la recherche sur les maladies neuromusculaires, les maladies génétiques et les maladies rares.
En décernant sa plus haute distinction à M. Bernard Barataud, l'Université Laval reconnaît la carrière exceptionnelle d'un homme passionné et tenace. Son oeuvre suscite de l'espoir auprès des chercheurs et du public.
Francisco Barbado Viejo
Évêque de Salamanque (1942-1964)
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Marius Barbeau
Historien
Doctorat honoris causa en lettres
Victor Barbeau
Universitaire
Doctorat honoris causa en lettres

David G. Barber
Professeur, University of Manitoba
Doctorat honoris causa ès sciences
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David G. Barber est un éminent chercheur dont la contribution scientifique dans l'univers de la recherche du Nord canadien est simplement remarquable. Sa carrière scientifique met aussi en valeur l'importance de l'excellence en recherche, de la formation par la recherche, et de l'interdisciplinarité, principes qui nous sont chers à l'Université Laval.
André Zaccarin
Doyen de la Faculté des sciences et de génie
Depuis plus de 30 ans, le professeur David G. Barber a mené l'effort canadien pour déchiffrer les mystères de la banquise arctique grâce à la publication de plus de 240 articles scientifiques et à la formation de près de 100 jeunes chercheurs.
Tout en maintenant cette production scientifique exemplaire, M. Barber a aussi joué un rôle clé dans le développement et la mise en œuvre de grandes initiatives de recherche menées par l'Université Laval (NOW, CASES, ArcticNet, NGCC Amundsen) et a lui-même mis sur pied et dirigé plusieurs projets de recherche et d'infrastructure nationaux et internationaux majeurs, dont le plus ambitieux programme de recherche arctique de l'histoire moderne, International Polar Year – Circumpolar Flaw Lead (IPY-CFL), impliquant plus de 300 chercheurs de 25 pays.
Sa participation active et soutenue sur la scène publique et dans les médias nationaux et internationaux a grandement contribué à informer le public et les preneurs de décisions au sujet des répercussions des changements climatiques dans l'Arctique.
L'éminente contribution du professeur Barber à la recherche nordique fut reconnue par l'Académie des sciences de la Société royale du Canada en 2015 et par le Bureau du gouverneur général du Canada, qui lui a décerné en 2016 la haute distinction d'officier de l'Ordre du Canada.
«Je suis à la fois surpris et très honoré par cette distinction. Lorsque j'ai rencontré pour la première fois mes collègues de l'Université Laval, le pays n'était pas à l'avant-plan en matière de sciences de l'Arctique. Sous la direction de l'Université Laval, et en particulier de Louis Fortier et de Martin Fortier, nous avons réussi à redresser la situation et à repositionner le Canada en tant que chef de file dans le domaine.»
David G. Barber
Gregor Barclay
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Antonio Barette
Premier ministre du Québec (1960)
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Thomas Barry
Théologien, prélat
Doctorat honoris causa en théologie
George Samuel Horace Barton
Homme politique et président de la Eastern Canada Society of Animal Production (1928-1930)
Doctorat honoris causa en sciences agricoles
Jean Basdevant
Diplomate
Doctorat honoris causa en droit
Maurice Baudoux
Théologien, prélat
Doctorat honoris causa en lettres

Ruedi Baur
Designer graphique et directeur de l'institut de recherche Design2context
Doctorat honoris causa en design
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Né en 1956, monsieur Ruedi Baur est un designer graphique de renommée internationale. Chef de file dans son domaine, il conjugue brillamment les rôles de créateur, de professeur et de chercheur.
Diplômé de l'École des arts appliqués de Zurich en 1979, Ruedi Baur se spécialise ensuite en signalétique à Bâle. Il commence d'abord sa carrière en France, puis étend rapidement ses activités à la Suisse.
À compter de 1989, il enseigne et est responsable du Département de design à l'École des beaux-arts de Lyon. En 1994, il est nommé professeur invité à la Hochschule für Gestaltung d'Offenbach en Allemagne et, l'année suivante, à la Hochschule für Grafik und Buchkunst de Leipzig.
En 1997, il est élu recteur de cette université et fonde, en 1999, l'institut de recherche Design interdisciplinaire (2id). En 2004, il devient professeur de design à la Hochschule für Gestaltung und Kunst Zürich et, durant la même année, crée l'institut de recherche Design2context, dont il est toujours le directeur.
Par son leadership intellectuel et artistique, monsieur Baur figure parmi ceux qui pensent le design d'aujourd'hui et de demain.
Loin de se limiter à la Suisse, à la France et à l'Allemagne, son influence est présente sur tous les continents. Que ce soit à titre de designer, de conférencier, de membre de jurys internationaux ou de professeur invité, il contribue à renouveler, voire révolutionner, le rôle et l'approche du design.
À Québec, depuis 2004, il donne chaque été une formation interdisciplinaire à l'École internationale de Percé. Précieux collaborateur de la Faculté d'aménagement, d'architecture et des arts visuels, il codirige également des étudiants au deuxième cycle.
Très sollicité comme créateur, monsieur Baur s'associe avec des architectes réputés de différents pays. Il participe ainsi à de grands projets architecturaux, surtout en Europe. Parmi ses réalisations les plus marquantes, il convient de mentionner son travail au Centre Pompidou à Paris, à la Cité internationale universitaire de Paris, à la Cité internationale de Lyon, au Domaine national de Chambord, à l'aéroport de Vienne, à l'aéroport de Cologne-Bonn et au quartier des spectacles à Montréal.
Artiste et humaniste engagé, il vient d'amorcer un projet très important au Rwanda, qui a pour objectif de redonner un sentiment d'appartenance et de fierté à ce peuple.
L'Université Laval se réjouit de souligner le parcours exceptionnel de monsieur Ruedi Baur, l'un des meilleurs et des plus prolifiques designers de sa génération. Son oeuvre, qui rayonne dans le monde entier, représente un véritable modèle pour tous ses étudiants en design et en architecture.
Jos Beauchamp
Doctorat honoris causa en droit
Léon-Omer Beauchemin
Médecin
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Micheline Beauchemin
Peintre-lissier
Doctorat honoris causa ès arts
Nérée Beauchemin
Doctorat honoris causa en lettres
Pierre Beauchemin
Industriel
Doctorat honoris causa ès sciences
Curille Beaudry
Religieux
Doctorat honoris causa en lettres

Paule Beaugrand-Champagne
Présidente du Conseil de presse du Québec
Doctorat honoris causa en communication
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Pour notre faculté, Mme Paule Beaugrand-Champagne incarne l'excellence, l'éthique professionnelle et l'engagement pour le respect des valeurs fondamentales. Durant sa carrière au sein des médias québécois et canadiens, Mme Beaugrand-Champagne a été une pionnière, une femme d'intelligence et de talent, qui inspire tout particulièrement les jeunes femmes et les jeunes hommes que nous formons dans les métiers de l'information et de la communication.
Guillaume Pinson
Doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines
Mme Paule Beaugrand-Champagne, née en 1943, a débuté sa carrière dans les années 1960 et a occupé des fonctions de direction au sein de grands médias. Dans les années 1970, elle est chef de la rédaction du quotidien Le Jour, puis elle rejoint l'équipe des cadres supérieurs de l'information à La Presse. Elle devient ainsi la première femme à occuper une fonction de direction à l'information dans un quotidien. En 1986, elle est rédactrice en chef adjointe au Devoir et directrice du magazine Le Devoir économique. Au cours des années 1990, elle est rédactrice en chef adjointe de L'actualité, puis rédactrice en chef du Journal de Montréal.
Paule Beaugrand-Champagne est aussi très proche du milieu télévisuel. Au début des années 2000, elle est rédactrice en chef au Téléjournal de Radio-Canada, puis présidente-directrice générale de Télé-Québec, faisant la promotion des télévisions publiques. Elle est ensuite éditrice du magazine L'actualité de 2005 à 2008. En 2014, elle est nommée présidente du Conseil de presse du Québec. Elle est la première femme à occuper cette fonction.
La carrière de Mme Beaugrand-Champagne constitue un modèle pour les nouvelles générations. C'est en grande partie grâce à elle que le journalisme et les métiers de l'information se sont féminisés dans les dernières décennies, d'autres femmes suivant le chemin qu'elle a ouvert et s'engageant en faveur de l'importance d'une information de qualité. Alors que de nombreux jeunes hommes et de nombreuses jeunes femmes sont formés aux pratiques exigeantes de l'information dans un contexte en pleine transformation, le parcours de Paule Beaugrand-Champagne est exemplaire.
«Je suis très touchée que l'Université ait pensé à moi pour cette reconnaissance. J'ai adoré mon métier de journaliste, j'ai cru en son rôle essentiel dans la société et j'y crois encore très fort. Je souhaite aux finissants en journalisme de la Faculté des lettres et des sciences humaines de connaître le même bonheur à l'exercer.»
Paule Beaugrand-Champagne

Marie-Dominique Beaulieu
Médecin et présidente du Collège des médecins de famille du Canada
Doctorat honoris causa d'université
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Madame Marie-Dominique Beaulieu est une femme d’exception. Formée à l’Université Laval, elle en est un fleuron. Elle a sans contredit joué un rôle de premier plan et exercé un leadership incomparable pour le développement de la médecine familiale et la promotion de l’excellence des services et des soins de première ligne au Canada et internationalement.
Médecin de famille et professeure à l’Université de Montréal depuis près de 30 ans, elle a su atteindre les plus hauts sommets dans tous les volets de sa carrière. Il est rare d’observer une telle polyvalence et une telle réussite. Elle est une clinicienne exceptionnelle qui a assuré le suivi de ses patients pendant toute sa carrière se méritant le titre de médecin de famille de l’année du Québec en 2005. Elle est une enseignante remarquable qui a contribué à la formation clinique et en recherche de centaines d’étudiants et de collègues à travers le monde. Elle est une chercheuse émérite qui a ouvert la voie de la recherche en médecine familiale et en soins de première ligne, et ce, tant au Québec qu’au Canada. Pendant 10 ans, elle a été titulaire de la Chaire Docteur Sadok Besrour en médecine familiale. Elle est une gestionnaire avisée ayant dirigé, entre autres, le Département de médecine familiale de l’Université de Montréal de 1998 à 2001.
Madame Beaulieu est enfin une communicatrice hors du commun ayant collaboré à vulgariser dans les médias l’information émanant de la recherche scientifique en santé pendant de nombreuses années. Toutes ses réalisations ont eu un impact important sur la reconnaissance de la médecine familiale comme discipline universitaire et sur l’amélioration des services et des soins à la population. Elle a voué sa vie et sa carrière à l’excellence. Aujourd’hui au poste de présidente du Collège des médecins de famille du Canada, la plus haute instance en médecine familiale au Canada, elle poursuit toujours son œuvre.
Jacques Beaulieu
Chercheur en optique et laser
Doctorat honoris causa en ès sciences
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Jacques Beaulieu est considéré par plusieurs comme l'un des pères de l'optique-photonique dans la région de Québec. En effet, ce scientifique de renom a largement contribué à la reconnaissance de l'Université Laval en tant que pôle d'excellence dans ce domaine de pointe.
Né à Saint-Jean-sur-Richelieu, Jacques Beaulieu étudie d'abord la physique et les mathématiques, ce qui lui permet d'obtenir une maîtrise en sciences de l'Université McGill en 1954. Le jeune diplômé se joint ensuite au Centre de recherches pour la défense Valcartier (CRDV), où il participe à des travaux sur les radars et les engins téléguidés. En 1960, il conçoit et met au point deux nouveaux types de spectromètres à micro-ondes pour l'étude de la haute atmosphère. Ses travaux retiennent bientôt l'attention du Conseil de recherches pour la défense, qui lui accorde une bourse d'études. Il entreprend alors une thèse de doctorat sur la physique des interactions photons-phonons au King's College de l'Université de Londres.
En 1965, Jacques Beaulieu accepte de diriger un groupe de chercheurs et d'établir à Valcartier un laboratoire dans le domaine de l'électro-optique. Ses travaux le conduisent à la découverte du laser au bioxyde de carbone à pression atmosphérique et excitation transversale, percée scientifique de première importance qui procurera au CRDV une renommée internationale. La divulgation de cette découverte en 1970 attire immédiatement l'attention de tous les grands laboratoires scientifiques américains et européens, circonstance dont Jacques Beaulieu tire parti pour établir des projets de coopération, notamment avec le Laboratoire de recherches en optique et lasers (LROL) de l'Université Laval, l'Institut de recherche d'Hydro-Québec (IREQ) et l'Institut national de la recherche scientifique (INRS-Énergie).
Tout en poursuivant ses activités de recherche, Jacques Beaulieu prend part aux travaux de nombreux comités, par exemple le conseil d'administration du Centre de recherche sur les atomes et les molécules de l'Université Laval, le comité de sélection du programme Formation de chercheurs et action concertée du ministère de l'Éducation du Québec, le comité canadien de la Commission internationale de l'optique, ainsi que le comité de révision des programmes du Conseil national de recherches du Canada.
Bien entendu, les réussites et les découvertes qui émaillent la carrière de Jacques Beaulieu lui valent l'estime et l'admiration de toute la communauté scientifique. En 1971, l'ACFAS lui décerne la médaille Archambault pour sa contribution remarquable à l'avancement des sciences au Québec. Plus tard, en 1980, il devient le premier récipiendaire de la médaille J.-Armand-Bombardier en reconnaissance de son apport exceptionnel à la physique industrielle et appliquée au Canada français. En 1978, la Société royale du Canada lui octroie la médaille Thomas-Eadie, remise au jeune scientifique dont les recherches ont le plus profondément influencé l'économie et l'industrie canadiennes.
Élu membre de la Société royale du Canada en 1980, Jacques Beaulieu reçoit par la suite plusieurs autres distinctions honorifiques tant au Canada qu'à l'étranger, notamment le prix Dennis-Gabor que lui attribue la prestigieuse Society of Photo-optical Instrumentation Engineers en 1986, afin de souligner l'importance de sa contribution à la technologie des lasers. Enfin, en juin 1999, le gouvernement québécois lui décerne le titre de Grand Officier de l'Ordre national du Québec.
Louis-Emery Beaulieu
Professeur en droit
Doctorat honoris causa en droit
Paul Beaulieu
Homme politique
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Émile Beauvais
Comptable
Doctorat honoris causa en sciences financières
Avila Bédard
Ingénieur forestier
Doctorat honoris causa ès sciences
Joseph-Édouard Bédard
Doctorat honoris causa en droit
Frédéric-Liguori Béique
Homme politique, avocat, banquier et président de la Société Saint-Jean-Baptiste (1899-1905)
Doctorat honoris causa en droit
Léon-Antoine Bekaert
Industriel et président de la Ligue des employeurs chrétiens (1934-1961)
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Claude Béland
Président du Mouvement Desjardins (1987-2000)
Doctorat honoris causa en sciences sociales

Jules Bélanger
Éducateur et Gaspésien engagé
Doctorat honoris causa d'université
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Né en Gaspésie, monsieur Jules Bélanger y a passé l’essentiel de sa vie. Diplômé du Séminaire de Gaspé, il obtient un baccalauréat ès arts de l’Université Laval, poursuit ses études en théologie à Halifax, puis à l’Université Laval, où il obtient une licence en lettres (1964) et une maîtrise en philosophie (1965). En 1969, il se voit finalement décerner un doctorat en littérature de l’Université de Rennes (1969).
Monsieur Bélanger est d’abord un pédagogue. Entre 1958 et 1987, il est tour à tour professeur de français et de latin au Séminaire de Gaspé, professeur de langue et de littérature au Collège de la Gaspésie, de même que coordonnateur du Département des lettres et des arts. Il poursuit son parcours au Conseil supérieur de l’éducation (1981-1986), puis au Conseil d’administration de Radio-Québec (1980-1985).
Parallèlement à son engagement en éducation, monsieur Bélanger contribue au développement de sa région. Il agit alors sur plusieurs fronts. C’est ainsi qu’il est, entre autres, président du Comité d’implantation d’un Cégep en Gaspésie (1966-1967), membre fondateur et vice-président de Diffusion-Gaspésie (1970), membre fondateur et vice-président du Conseil d’administration de Radio-Gaspésie (1976-1980) et président du Parti québécois de la région Est du Québec (1977-1982).
En 1974, tout juste avant d’occuper le siège de président de son Conseil d’administration pendant près de 20 ans, monsieur Bélanger est mandaté par la Société historique de la Gaspésie pour élaborer la mise en place du Musée de la Gaspésie. Membre fondateur de la Fondation de cette même société historique en 1982, monsieur Bélanger en est le secrétaire depuis sa création et siège également à deux reprises au Conseil d’administration de la Société historique Alphonse-Desjardins. Entre 1985 et 1998, il fait de même au Conseil d’administration de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec et, de 1986 à 1992, il est membre du Conseil régional provisoire de concertation et de développement de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. En 1995, il est président de la Commission sur l’avenir du Québec, Région Gaspésie/Les Îles et membre de la Commission nationale sur l’avenir du Québec.
De 1978 à 1981, il est maître d’œuvre et co-auteur de Histoire de la Gaspésie qui obtient le Prix de la Société historique du Canada en 1982. Puis, entre 1984 et 1996, monsieur Bélanger publie Gaspésie, visages et paysages, L’École détournée, en collaboration avec Louis Balthazar, Ma Gaspésie, le combat d’un éducateur et J.-Louis Lévesque, La montée d’un Gaspésien aux sommets des affaires. En 1991, il est nommé membre du Groupe-conseil Arpin mis en place pour préparer un projet de politique culturelle du Québec.
Monsieur Jules Bélanger a été et demeure un conférencier recherché et il a reçu de nombreuses distinctions, dont le titre d’Officier de l’Ordre national du Québec (2006) et le Prix des Bâtisseurs du Québec moderne (2008) de l’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic (AQRP). Le doctorat d’honneur que l’Université Laval lui remet aujourd’hui vient souligner le parcours de monsieur Jules Bélanger par le biais de sa contribution remarquable à la notoriété de sa Gaspésie natale.

David Bélanger
Psychologue et professeur émérite de l'Université de Montréal
Doctorat honoris causa en psychologie
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La psychologie scientifique de langue française au Québec doit sans conteste sa naissance, son essor et son dynamisme à David Bélanger, homme d'un caractère et d'une intelligence remarquables.
À une époque où un immense fossé sépare la psychologie scientifique et la psychologie clinique, le professeur Bélanger multiplie temps et efforts pour élaborer des cours dans différents domaines, touchant notamment la motivation et les émotions. Très actif et innovateur en recherche, il imagine et met au point une technique d'enregistrement de l'activité cardiaque chez les animaux libres de se déplacer dans leur cage. Cette technique lui permet de mesurer les changements physiologiques qui accompagnent les activités d'exploration et de résolution de problèmes. Les résultats des travaux de David Bélanger connaissent d'ailleurs très vite une vaste diffusion tant au Québec et au Canada qu'à l'étranger.
Enseignant dynamique et apprécié de ses étudiants, le professeur Bélanger accepte bientôt diverses fonctions administratives à l'Université de Montréal. D'abord directeur de l'Institut de psychologie, il occupe ensuite le poste de doyen de la Faculté de philosophie et, enfin, celui de directeur du Département de psychologie. Cependant, la contribution de M. Bélanger ne saurait se limiter à l'université qui l'accueille. Ses connaissances en psychologie tant fondamentale qu'appliquée, son remarquable sens de l'organisation, son talent de bâtisseur et ses qualités personnelles indéniables amènent plusieurs associations scientifiques et professionnelles à solliciter sa participation. Membre fondateur de l'Ordre des psychologues du Québec, David Bélanger fait également partie du comité de rédaction de nombreux périodiques, notamment de L'Année psychologique, la plus ancienne revue de psychologie de langue française.
Vers 1990, les Presses universitaires de France invitent M. Bélanger à présenter son autobiographie qui doit être intégrée à un ouvrage consacré à une quinzaine de grands psychologues francophones dont il sera le seul représentant canadien. Par modestie, il préfère cependant traiter, dans son article, du développement de la psychologie québécoise plutôt que d'insister sur le cheminement de sa carrière personnelle.
L'influence de David Bélanger dépasse nettement le Québec et le Canada, tout comme elle a depuis longtemps essaimé, par l'entremise de ses propres étudiants, vers plusieurs générations de chercheurs. D'ailleurs, sans son intervention, le développement de la psychologie expérimentale à l'Université Laval aurait été retardé. En effet, à la fin des années soixante, deux de ses émules sont venus y dispenser un enseignement supérieur en psychologie expérimentale, prolongeant ainsi son action efficace et sa pensée originale.
La société québécoise est redevable au professeur David Bélanger pour son importante contribution à son épanouissement et à l'amélioration de la santé mentale de sa population. Le bilan des apports de la Révolution tranquille au Québec ne serait pas complet sans la mention des progrès notables que la psychologie a connus grâce à cet intellectuel d'exception.
Bernard Bélanger
Président et chef de la direction, Entreprises Premiers CDN
Doctorat honoris causa d'université
Aurélien Bélanger
Homme politique et professeur
Doctorat honoris causa en éducation
Henri Bélanger
Arpenteur
Doctorat honoris causa en arpentage
Marcel Bélanger
Professeur, économiste
Doctorat honoris causa d'université

Jean Bélanger
Président et chef de la direction de Premier Tech
Doctorat honoris causa en administration
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Reconnu comme l’un des plus grands exemples de réussite professionnelle au Québec, Jean Bélanger a permis à l’entreprise Premier Tech, fleuron économique canadien, de devenir un leader mondialement renommé dans ses multiples métiers pour son leadership technologique et ses capacités innovantes.
Diplômé en génie industriel de l’École Polytechnique de Montréal, Jean Bélanger a su, au cours de ses 35 années d’expérience chez Premier Tech, s’entourer d’une équipe de leaders de talent. Ensemble, ils ont misé sur une puissance collective encourageant l’intrapreneuriat et le désir de se dépasser pour ainsi permettre à Premier Tech de grandir internationalement avec constance et cohérence.
Sa carrière exceptionnelle a été reconnue à plusieurs occasions. En 2013, il a reçu le prix Capital de l’année, dans la catégorie Entrepreneur, remis par Réseau Capital. En 2022, il a été nommé chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur, le premier ordre national français, par décret du président de la République française. Et tout récemment, en 2023, il s’est vu décerner la Médaille d’honneur de l’Assemblée nationale, en tant que bâtisseur d’exception.
Homme d’affaires respecté et fier défenseur des régions, M. Bélanger a prouvé qu’il est possible pour une entreprise de s’internationaliser tout en conservant ses racines et son siège mondial en région, à Rivière-du-Loup.
Modèle d’audace, de passion et de transparence, Jean Bélanger est une source d’inspiration pour les étudiantes et étudiants en gestion. Il rayonne non seulement par son succès en affaires, mais aussi par ses valeurs humanistes. En plus de siéger au Conseil d’administration de Premier Tech, il s’implique au sein de divers conseils consultatifs et conseils d’administration afin de partager son expérience et son savoir-faire. Ce désir de partager et de redonner l’amène aussi à s’investir dans sa communauté et dans de multiples initiatives en santé, en éducation et en sport.
L’Université Laval décerne un doctorat honorifique en administration à Jean Bélanger, en reconnaissance de sa réussite professionnelle et de son engagement à faire rayonner le Québec grâce à des valeurs entrepreneuriales uniques.
Napoléon Antoine Belcourt
Homme politique et avocat
Doctorat honoris causa en droit

Jean Béliveau
Hockeyeur retraité et philanthrope
Doctorat honoris causa d'université
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Né à Trois-Rivières en 1931, M. Jean Béliveau fait ses études au Collège de Victoriaville. Il est associé depuis plus de 50 ans au Canadien de Montréal. Bien que sa carrière de joueur soit terminée depuis près de 35 ans, il demeure une figure emblématique du hockey et un modèle pour les jeunes sportifs. D'une grande générosité, il parraine de nombreux organismes et activités de bienfaisance.
La carrière de hockeyeur de Jean Béliveau débute dans les circuits mineurs et avec les As de Québec de la Ligue senior, puis il se joint au Canadien de Montréal, en 1953. Joueur étoile pendant dix-huit saisons dont dix à titre de capitaine, il a marqué 507 buts devenant ainsi le 2e meilleur pointeur de l'histoire du Canadien qu'il conduit à dix conquêtes de la coupe Stanley. Après sa retraite en 1971, il a occupé les fonctions de vice-président et de directeur des relations publiques de l'équipe-vedette. Ambassadeur du Canadien depuis 1993, il a représenté son sport et son pays à plusieurs reprises à l'étranger.
Homme de coeur et de parole, Jean Béliveau a parrainé de nombreux organismes et activités de bienfaisance. Lors de la fête organisée au Forum de Montréal pour marquer sa retraite comme hockeyeur, il a annoncé la création de la Fondation Jean-Béliveau pour venir en aide aux organismes ou associations qui se consacrent au bien-être des jeunes déshérités du Québec et du Canada tout entier. En 1993, il transfère la Fondation à la Société pour les enfants handicapés du Québec. Il a mis sur pied le programme Échanges culturels de hockey a l'intention des jeunes. Depuis 2003, le trophée Jean-Béliveau est remis au joueur du Canadien qui s'est démarqué par son engagement communautaire.
En 2005, une autobiographie intitulée Ma vie en bleu-blanc-rouge, rédigée avec la collaboration de Christian Goyens et d'Allan Turowetz, s'ajoute aux quatre biographies déjà publiées sur sa carrière. Jean Béliveau a remporté le trophée Conn Smythe (joueur par excellence, 1965), le trophée Hart (joueur le plus utile à son équipe, 1956 et 1964), le trophée Art Ross (meilleur compteur, 1956), remis par la Ligue nationale de hockey, et il a été élu au Temple de la renommée du hockey en 1972.
Il est au nombre des personnes honorées par l'Allée des célébrités à Toronto. Nommé Grand Montréalais en 1986, il reçoit quelques années plus tard le prix Excellence de La Presse (1991) et, lors du gala Excellence en 1993, il est nommé Personnalité de l'année. Monsieur Béliveau a été nommé chevalier de l'Ordre national du Québec en 1988 et Compagnon de l'Ordre du Canada en 1998, ce qui est la plus haute distinction du pays. Avec le doctorat qui lui a été accordé par l'Université Laval, six doctorats honorifiques lui ont été décernés, et il a reçu la médaille Loyola de l'Université Concordia (1995).
Robert Edward Bell
Universitaire, physicien et principal de l'Université McGill (1970-1979)
Doctorat honoris causa ès sciences
Alfred Gauvreau Belleau
Médecin, ex-secrétaire général de l'Association médicale canadienne et ex-gouverneur du Collège des médecins et chirurgiens de la province de Québec
Doctorat honoris causa en médecine
Bernard R. Belleau
Universitaire, professeur de chimie
Doctorat honoris causa ès sciences
Isidore-Noël Belleau
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Noël Belleau
Avocat et juge à la Cour supérieure du Québec (1933-1956)
Doctorat honoris causa en droit
Raphaël Bellemare
Journaliste et membre fondateur de la Société historique de Montréal
Doctorat honoris causa en lettres.
Rémi Belleperche
Universitaire, religieux
Doctorat honoris causa d'université

Rebecca Belmore
Artiste d’art contemporain
Doctorat honoris causa en arts visuels et médiatiques
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Rebecca Belmore est l'une des artistes canadiennes contemporaines les plus en vue. Ses œuvres provocatrices amènent à poser un regard critique sur les ravages et les répercussions durables du colonialisme.
Dès le début de sa carrière, Rebecca Belmore puise dans la force de ses origines anishinaabe pour proposer à son public des performances qui font opposition aux stéréotypes autochtones. Sa démarche mêlant performance, installation, photographie et vidéo se situe à la croisée de l'art et de la politique. L'artiste s'attaque aux méfaits du colonialisme: le rapport conflictuel à la terre au Canada, le traitement abusif des femmes, l'accès restreint à l'eau potable, l'itinérance, les déplacements humains et la violence envers les Premières Nations.
Son œuvre aborde des questions complexes et brûlantes avec un esthétisme marqué par des contrastes inattendus. La beauté, la quiétude et la dignité sont des thèmes utilisés pour faire contraste à ceux qui perturbent, soit l'injustice, la violence et la souffrance humaine.
Les œuvres de Rebecca Belmore sont exposées dans les galeries les plus prestigieuses au Canada et à l'international. Depuis 15 ans, son travail est l'objet de nombreuses reconnaissances. Elle a été la première femme autochtone à représenter le Canada à la Biennale de Venise en 2005 et a participé à Documenta 14 en 2017, puis à la Biennale d'Istanbul en 2019. Elle a reçu le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques en 2013 et le prix Gershon Iskowitz en 2016.
Figure incontournable dans le milieu des arts visuels et médiatiques, Rebecca Belmore est une artiste influente dont l'œuvre est enseignée aux côtés des plus grandes figures de l'art.
Joseph-Antoine-Charles Belot
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
François-Xavier-Thomas Berlinguet
Arpenteur
Doctorat honoris causa en arpentage
Joseph Paul Émile Bernatchez
Militaire, major-général
Doctorat honoris causa en droit
Michel-Esdras Bernier
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit

Augustin Berque
Directeur d’études à la retraite de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), France
Doctorat honoris causa en sciences géographiques
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Monsieur Augustin Berque est incontestablement l’un de ceux qui, dans le monde francophone et dans le monde asiatique, ont le plus contribué à la rénovation de la science géographique au cours des trois dernières décennies. Explorant la question depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours et en considérant à la fois les traditions et l’actualité de l’Occident et de l’Orient, il a étudié les idées et les pratiques relatives à l’habitat, au paysage et à la nature. Il nous a ainsi aidés à mieux comprendre les ressorts culturels qui déterminent, en ce qu’elle a de bienfaisant ou de malfaisant, la relation de l’être humain au monde. Il en résulte une pensée forte qui se nourrit d’érudition tout en sachant poser les questions essentielles. De plus, l’intention qui anime cette pensée n’est pas seulement de contribuer à la connaissance, ce en quoi elle a au demeurant largement contribué; elle est aussi socialement engagée, car elle vise, en participant avec rigueur, constance et passion au débat intellectuel, à soutenir l’indispensable avènement du développement durable.
Ainsi, au fil d’une brillante carrière universitaire, Monsieur Berque est devenu un leader qui a su consolider, en théorisant efficacement le rapport de l’être humain au lieu, l’assise conceptuelle des sciences sociales et de la philosophie, tout en favorisant l’éveil des consciences face aux dangers qui aujourd’hui menacent l’environnement.
Monsieur Berque a reçu plusieurs prix au fil de sa carrière dont, entre autres, le Grand Prix de Fukuoka pour les cultures d’Asie en 2009, le Prix de la Fondation du Japon en 2011 et le Prix du National Institutes for the Humanities en 2013. Il est membre de l’Academia Europaea depuis 1991, membre d’honneur de l’Association européenne des études japonaises (EAJS) depuis 2012 et a aussi été nommé Chevalier de l’Ordre national du Mérite en 1991.

Janette Bertrand
Autrice, animatrice et vulgarisatrice réputée
Doctorat honoris causa ès lettres
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Née à Montréal en 1925, madame Janette Bertrand a exercé une grande influence dans l'évolution de la société québécoise. Journaliste, comédienne, autrice et animatrice, elle est surtout une communicatrice hors pair, qui a accompli un important travail d'éducation populaire.
En 1950, après des études en lettres à l'Université de Montréal, madame Bertrand commence une carrière de journaliste à la presse écrite. Elle tient des chroniques dans le Petit Journal et s'occupe du courrier du coeur de cet hebdomadaire durant 17 ans. Elle peut ainsi donner son opinion sur une foule de sujets et recueillir les confidences de centaines de gens.
Riche de toutes les connaissances acquises sur la nature humaine, elle devient ensuite animatrice à la radio, puis s'intéresse à la télévision. Pour le petit écran, elle écrit notamment plusieurs séries et téléromans, dans lesquels elle interprète souvent un rôle, et anime différentes émissions. Parmi ces réalisations, mentionnons Quelle famille!, Grand-papa, Janette veut savoir, Parler pour parler et Avec un grand A.
Durant plus d'un demi-siècle, madame Janette Bertrand lutte contre les préjugés, l'intolérance, la violence et les inégalités.
Avec audace et intelligence, elle aborde des questions délicates, souvent taboues, pratique la démystification et provoque un changement dans les mentalités. Féministe avant l'heure, elle encourage les femmes à s'épanouir et à prendre leur place. En suscitant débats et réflexions, elle donne la parole aux exclus et fait la promotion de la tolérance et de l'ouverture d'esprit. Ce dévouement lui a valu de prestigieuses distinctions, dont le prix Condorcet 2003 «pour son exceptionnelle contribution à l'éducation de citoyens libres et responsables», le prix Lutte contre l'homophobie et le titre de chevalier de l'Ordre national du Québec.
Déterminée à ne jamais prendre sa retraite, madame Bertrand a récemment publié son autobiographie, Ma vie en trois actes, et travaille toujours comme animatrice à la télévision. Sa longue carrière au service de valeurs fondamentales rejoint grandement la mission des universités modernes. Par son œuvre, qui a emprunté diverses formes, elle a inlassablement diffusé et vulgarisé les savoirs dans la communauté. De plus, en défendant ardemment le droit égal à l'enseignement supérieur pour tous les membres de la société, madame Bertrand a participé à faire des universités ce qu'elles sont aujourd'hui: des institutions ouvertes, démocratiques et à l'écoute de leur milieu.
C'est donc un honneur pour l'Université Laval et la Faculté des lettres de décerner un doctorat honorifique à madame Janette Bertrand. Cette consécration est l'occasion de souligner l'engagement social exemplaire et le rayonnement de cette grande Québécoise.
Photo: Panneton-Valcourt
Jean-Jacques Bertrand
Premier ministre du Québec (1968-1970)
Doctorat honoris causa en droit
Louis Bertrand
Écrivain, membre de l’Académie française
Doctorat honoris causa en lettres
Charles Herbert Best
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Wilbrod Bherer
Avocat et administrateur
Doctorat honoris causa d'université
Hubert Biermans
Homme d'affaires
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Léon Binet
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Morris Gilbert Bishop
Historien
Doctorat honoris causa en lettres (conféré in absentia)
Claude Thomas Bissel
Universitaire, professeur et président de l'Université de Toronto (1958-1971)
Doctorat honoris causa en lettres
Lise Bissonnette
Journaliste, directrice du journal Le Devoir
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation
Vincent Wheeler Bladen
Universitaire et économiste
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Émile Blain
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine

Marie-Claire Blais
Romancière, dramaturge et poète
Doctorat honoris causa ès lettres
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Née à Québec en 1939, Marie-Claire Blais, romancière, dramaturge et poète, est au cœur du paysage littéraire francophone depuis plus de 40 ans.
Deux professeurs de l’Université Laval, Jeanne Lapointe, de la Faculté des lettres, et le père Georges-Henri Lévesque, de la Faculté des sciences sociales, ont accompagné une timide, mais brillante étudiante et favorisé la publication de son premier roman, La belle bête, en 1959. Marie-Claire Blais avait 20 ans. La bibliographie de cette auteure de réputation internationale compte maintenant plus de 25 romans, 7 pièces de théâtre, des récits, des nouvelles, des recueils de poésie, des textes radiophoniques et des scénarios. Marie-Claire Blais est aujourd’hui une auteure classique de la littérature québécoise que l’on n’hésite pas à comparer à Virginia Woolf ou à William Faulkner.
Bourses, prix et distinctions jalonnent sa carrière: Prix de la langue française (1961, La belle bête), bourse Guggenheim et prestigieux prix Médicis (1966, Une saison dans la vie d’Emmanuel), Prix du Gouverneur général du Canada (1969, Les manuscrits de Pauline Archange, 1979, Le sourd dans la ville, 1996, Soifs, 2008, La naissance de Rébecca à l’ère des tourments), prix Canada-Belgique (1976), prix Athanase-David en 1982, Prix de l’Académie française (1983, Vision d’Anna), prix Duvernay (1988), Prix international de l’Union latine des littératures romanes (1999), Grand Prix littéraire international Métropolis Bleu (2000), Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco (2002), prix Gilles-Corbeil de la Fondation Émile-Nelligan (2005) et prix Matt-Cohen du Writer’s Trust of Canada (2007). Membre de l’Ordre du Canada (1975), de l’Ordre national du Québec (1995), Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de France (1999) ainsi que Chevalier de l’Ordre National du Mérite (2008), Marie-Claire Blais est aussi la première auteure nord-américaine invitée à se joindre à la prestigieuse Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique (1993). Elle reçoit également un doctorat honoris causa de l’Université York (Ontario) en 1975, de l’Université Victoria (Colombie-Britannique) en 1990 et de l’Université de Lyon en 2003.
Québécoise dans l’âme, Marie-Claire Blais s’est imposée, partout dans le monde, comme une infatigable défenseuse de la francophonie. Les traductions lui ont aussi acquis un lectorat international. Un appareil critique considérable, composé d’articles, d’entrevues, d’essais, de mémoires et de thèses, accompagne désormais son œuvre. Par son éthique de l’engagement et sa défense de valeurs profondément humaines, Marie-Claire Blais témoigne éloquemment du fait que la littérature et les arts contribuent à sauver la société de l’inhumanité.
En offrant à Marie-Claire Blais la plus haute distinction, l’Université Laval rend hommage à son parcours exceptionnel ancré dans les lettres québécoises. Son œuvre inspirante, qui rayonne dans le monde entier, donne une profonde raison d’espérer. En acceptant ce doctorat d’honneur, c’est son alma mater qu’honore cette grande auteure.
Roger Blais
Agronome et directeur de l'Institut national agronomique (1957-1970) (France)
Doctorat honoris causa en sciences agronomiques
Gérard Blanchard
Universitaire, typographe et graveur
Doctorat honoris causa ès arts
Joseph-Henri Blanchard
Enseignant et historien
Doctorat honoris causa en lettres
Raoul Blanchard
Géographe et professeur
Doctorat honoris causa en lettres
Émile Blanchet
Universitaire, prélat et Recteur de l'Institut catholique de Paris (1946-1966)
Doctorat honoris causa en lettres
Jérémie-Auguste-Henri Blaquière
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
Adolphe Blatter
Doctorat honoris causa en chirurgie dentaire
Nicolaas Bloembergen
Physicien, prix Nobel de physique (1981)
Doctorat honoris causa ès sciences
Addeke Hendrik Boerma
Président de Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) (1967-1976)
Doctorat honoris causa en agriculture et alimentation
Honorius Bois
Religieux, directeur de l’École supérieure d’agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière
Doctorat honoris causa en sciences agricoles
Anjezë Gonxhe Bojaxhiu, dite mère Teresa
Missionnaire, humaniste et prix Nobel de la paix (1979)
Doctorat honoris causa d'université

Irina Bokova
Directrice générale de l’UNESCO (2009-2017)
Doctorat honoris causa d'université
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Madame Irina Bokova est devenue, en novembre 2009, la première femme et la première représentante de l’Europe de l’Est à diriger l’UNESCO. Son élection à la tête de cette prestigieuse Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture confirmait l’importance de son engagement et de son action en faveur de la paix entre les nations, des droits de l’Homme et des principes démocratiques de dignité, d’égalité et de respect mutuel.
Elle œuvre depuis à renforcer l’action de l’UNESCO, guidée par la profonde conviction que le plus grand défi du XXIe siècle est «de conduire le monde dans une nouvelle ère de paix et d’humanisme, de créer des sociétés plus inclusives dans leur diversité, plus justes et plus équitables grâce à un développement économique et social durable basé sur l’éducation de qualité, le partage des cultures et des savoirs, la science et l’innovation, destinés à servir l’humanité tout en préservant l’environnement».
Dans cette même perspective, madame Bokova s’attache à la construction de passerelles entre le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest afin de favoriser la circulation de l’information, et défend l’accès pour tous à une éducation de qualité, comme condition du développement individuel et collectif. Elle valorise la diffusion des nouveaux moyens de communication et le renforcement des réseaux de coopération scientifique comme accélérateurs du partage du savoir. Enfin, elle propose une vision originale du développement durable liée à une prise en compte de la culture, dans toute la diversité de ses expressions, comme outil de compréhension mutuelle et de construction de la paix.
Cette vision d’un nouvel humanisme pour le XXIe siècle rejoint pleinement la mission, les valeurs et les grandes orientations de l’Université Laval. Elle partage également avec notre Université un profond attachement pour la langue et la culture francophones.
Roberta Bondar
Astronaute et neurologue
Doctorat honoris causa ès sciences
Louis Joseph Bondy
Universitaire, religieux et professeur de français
Doctorat honoris causa en lettres
Jean-Charles Bonenfant
Universitaire et bibliothécaire
Doctorat honoris causa en droit
Wilbrod Bonin
Médecin et doyen de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal (1950-1962)
Doctorat honoris causa en médecine

Georges Bordage
Spécialiste en pédagogie médicale et professeur à la Faculté de médecine de l'Université de l'Illinois à Chicago
Doctorat honoris causa ès sciences
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Originaire de Saint-Louis-de-Kent au Nouveau-Brunswick, monsieur Georges Bordage obtient un baccalauréat ès arts du Collège de Bathurst, puis fait sa médecine à l'Université Laval. En 1974, il s'installe aux États-Unis, où il décroche une maîtrise en biométrie-informatique médicale à la Case Western Reserve University, en Ohio, et un doctorat en psychopédagogie à la Michigan State University.
De retour à Québec, en 1978, il entame une carrière en pédagogie médicale. Durant 14 ans, il joue un rôle déterminant à la Faculté de médecine de l'Université Laval: professeur au Bureau de pédagogie des sciences de la santé; directeur adjoint de ce bureau pendant huit années; responsable de la création et de la direction d'un programme de maîtrise en pédagogie universitaire des sciences de la santé.
Depuis 1992, Georges Bordage travaille à l'Université de l'Illinois à Chicago. Responsable de la maîtrise en éducation des sciences de la santé jusqu'en 2003, il est actuellement professeur au Département d'éducation médicale de la Faculté de médecine.
Reconnu comme un leader mondial dans le domaine de la pédagogie médicale, il a obtenu, depuis 1979, une trentaine de subventions de recherche. Jusqu'à maintenant, le docteur Bordage a publié plus de 70 articles, 60 résumés, 28 monographies et chapitres de livres et a présenté quelque 525 conférences et ateliers à travers le monde. Il enseigne régulièrement en Suisse et au Japon.
Son apport à la compréhension des mécanismes du raisonnement clinique lui a attiré la reconnaissance internationale. De plus, ses recherches sur l'évaluation de la prise de décision en médecine ont guidé plusieurs organismes, dont le Conseil médical du Canada, dans l'octroi de licences. L'impact des réalisations du docteur Bordage se manifeste également par la solide relève qu'il a formée en éducation des sciences de la santé, tant à Québec et à Chicago qu'à travers le monde.
En plus de son engagement comme pédagogue et chercheur, le docteur Bordage a toujours collaboré à différents organismes ou comités nationaux et internationaux, notamment comme membre fondateur de l'Association canadienne pour l'éducation médicale et de la revue Pédagogie médicale.
Il est présentement le président du comité éditorial de la revue britannique Medical Education et a agi comme président du comité des affaires éducatives de l'Association américaine des facultés de médecine. Par ces engagements, il a contribué à renforcer les liens entre chercheurs et éducateurs.
Ce rayonnement lui a valu plusieurs honneurs, dont trois doctorats honorifiques et les prestigieux John P. Hubbard Award, pour ses travaux en évaluation, et Abraham Flexner Award, qui est la plus haute distinction conférée à un professeur en Amérique du Nord pour leur rayonnement en éducation médicale.
Jules Jean-Baptiste Vincent Bordet
Médecin, immunologiste, microbiologiste et prix Nobel de médecine et de physiologie (1919)
Doctorat honoris causa ès sciences
Lucien Borne
Homme politique, homme d'affaires et maire de Québec (1938-1953)
Doctorat honoris causa en droit

Alain Bouchard
Fondateur et président exécutif du conseil, Alimentation Couche-Tard inc.
Doctorat honoris causa en sciences de la consommation
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Alain Bouchard est un leader visionnaire et une source d'inspiration pour nous tous. Son succès est basé sur le travail, la détermination, la vision, la persévérance et l'intelligence du gestionnaire visionnaire. Nous sommes fiers de lui décerner cette distinction honorifique.
Jean-Claude Dufour
Doyen de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
M. Alain Bouchard est né le 18 février 1949 à Chicoutimi. Il a connu une enfance normale qui s'est vue bouleverser par la faillite de l'entreprise de son père. Il avait alors à peine 10 ans et apprenait déjà beaucoup en observant son père. Marqué par cette épreuve, il se promet de créer un jour sa propre entreprise et de ne plus jamais retomber dans la pauvreté.
À l'adolescence, il entame sa carrière comme employé dans un dépanneur puis, à 19 ans, il obtient le poste de gérant intérimaire chez Perrette, où il devient tour à tour superviseur et directeur de district. En 1973, il se joint à Provi‐Soir et prend en charge le réseau entier des franchises en 1976. C'est durant cette période qu'il entreprend des études à la formation continue de HEC Montréal. En 1980, il ouvre son tout premier magasin à Laval.
Il saura dès le départ s'entourer de bons partenaires d'affaires et s'armer de patience et de courage pour essuyer les critiques négatives et affronter les défis, ainsi que pour bâtir sa crédibilité. Visionnaire, audacieux, respectueux et engagé, M. Bouchard a fondé l'un des plus gros réseaux de magasins d'accommodation au monde. Aujourd'hui, ce réseau représente plus de 12 500 magasins dans 24 pays, dans lesquels travaillent plus de 115 000 personnes.
Bâtir et diriger un empire mondial ne l'éloigne pas de sa famille ni de la société qui l'entoure. Philanthropes reconnus pour leur grande générosité, Alain Bouchard et son épouse, Sandra, mettent sur pied, en 2012, la Fondation Sandra et Alain Bouchard pour la déficience intellectuelle et la culture.
Le succès de M. Bouchard est basé sur le travail, la détermination, la discipline et la persévérance. Il est aujourd'hui une source d'inspiration pour la relève.
«Je suis heureux et honoré de recevoir ce doctorat honorifique de l'Université Laval. J'en suis très fier et, bien que cette reconnaissance soit personnelle, je désire la partager avec les fondateurs de Couche-Tard, les membres de la direction, les quelque 115 000 employés du réseau ainsi qu'avec ma famille qui m'a soutenu durant toutes ces années. Je souhaite humblement que mon expérience convaincra plusieurs jeunes à devenir entrepreneurs. La vie d'un entrepreneur est la plus passionnante dont vous pouvez rêver… Vous réinventez votre vie tous les jours!»
Alain Bouchard

Claude Bouchard
Directeur du Human Genomics Laboratory au Pennington Biomedical Research Center, Louisiane
Doctorat honoris causa en kinésiologie
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Le professeur Claude Bouchard mérite pleinement le titre honorifique de «docteur honoris causa» car il est un modèle pour plusieurs, professeurs et étudiants. Sa carrière scientifique extrêmement prolifique (plus de 1 000 articles ayant été cités plus de 40 000 fois) et les nombreuses distinctions qui lui ont été décernées au cours des années par de nombreux organismes en Europe, aux États‐Unis et au Canada, témoignent de sa contribution remarquable à l'avancement des connaissances dans les domaines de l'obésité et de l'activité physique en lien avec la santé.
Après une carrière fructueuse à l'Université Laval, le professeur Bouchard a quitté pour devenir le directeur d'un des centres de recherche les plus prestigieux au monde dans le domaine de l'obésité et de la nutrition, le Pennington Biomedical Research Center à Bâton-Rouge en Louisiane, où il poursuit toujours une carrière active en recherche.
Malgré son départ à la retraite, il a toujours gardé des liens étroits avec l'Université Laval et entretient des collaborations actives avec plusieurs collègues et étudiants de notre université. Il a à coeur le développement de la kinésiologie à l'Université Laval, ce qu'il a clairement démontré par la création du Fonds Claude Bouchard-Monique Chagnon permettant d'offrir des bourses d'études à des étudiants aux cycles supérieurs en kinésiologie.
Le professeur Claude Bouchard est très certainement un symbole de réussite professorale et une fierté pour l'Université Laval au regard de l'ensemble de sa carrière et de sa grande implication.

Gérard Bouchard
Professeur titulaire, Université du Québec à Chicoutimi
Doctorat honoris causa en sociologie
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Sociologue et historien de formation, monsieur Gérard Bouchard est professeur titulaire à l'Université du Québec à Chicoutimi depuis 1971. Il a animé l'important programme de recherche Balsac qui permet de faire des découvertes reconnues mondialement en épidémiologie génétique et qui contribue à l'étude de la mobilité sociale au Québec, un objet de recherche sur lequel le professeur Bouchard a écrit des ouvrages marquants. Il est par ailleurs l'auteur de nombreux écrits sur le Québec considéré comme société globale, dont Genèse des nations et cultures du Nouveau Monde (2000), écrit qui a reçu le prix du Gouverneur général du Canada.
Depuis 2002, monsieur Bouchard est titulaire de la Chaire du Canada sur les imaginaires collectifs. Très présent dans la cité scientifique comme le montre la longue liste de ses engagements institutionnels au Canada et à l'étranger, il a été professeur invité à l'Université Harvard et à l'École des hautes études en sciences sociales à Paris. De 2007 à 2008, il a présidé avec Charles Taylor la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles.

André Bouchard
Spécialiste en sciences de la nature et aménagement du territoire, chef de file de l’étude de l’écologie végétale et de l’aménagement du territoire
Doctorat honoris causa en aménagement du territoire
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Né en 1946, M. André Bouchard fut professeur titulaire au département de sciences biologiques de l'Université de Montréal et chercheur à l'Institut de recherche en biologie végétale (IRBV), au Jardin botanique de Montréal.
Diplômé de l'Université Cornell (États-Unis) en 1975, il enseignait depuis ce temps l'écologie végétale et l'aménagement du territoire. Il a aussi été conservateur du Jardin botanique de Montréal de 1975 à 1996, et directeur de ce jardin en 1994 et 1995. Il a dirigé l'Institut de recherche en biologie végétale de l'Université de Montréal de 2002 à 2006, et fut un des six commissaires de la Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique québécoise dont les travaux se sont déroulés essentiellement en 2004.
Une des principales réalisations scientifiques de monsieur Bouchard fut la formation, dans les années 1980, du groupe de recherche Haut-Saint-Laurent: écologie et aménagement, groupe multidisciplinaire encore actif qui tente, par l'analyse détaillée d'une région, d'améliorer la gestion environnementale d'un territoire par le biais d'études en géomorphologie, écologie, histoire et sciences sociales. Les nombreux travaux de ce groupe, auxquels monsieur Bouchard était associé la plupart du temps, ont été publiés dans des revues internationales de haut calibre, comme Biological Conservation, Ecological Applications, Environmental Management, Forest Ecology and Management, Landscape and Urban Planning et Landscape Ecology. Il est auteur ou coauteur de 126 publications scientifiques dotées d’un comité de lecture. Monsieur Bouchard a aussi écrit trois livres, soit un sur la Chine, une courte histoire du Jardin botanique de Montréal et un livre récent sur les voyages du Frère Marie-Victorin à Cuba.
Monsieur Bouchard a reçu le prix Michel-Jurdant en sciences de l'environnement, décerné par l'Association francophone pour le savoir (ACFAS), en 1990, et le prix Georges-Préfontaine, accordé par l'Association des biologistes du Québec, en 2005. Enfin, il a été membre du Conseil du patrimoine de la Ville de Montréal à partir de 2006 (vice-président en 2007 et 2008) et il a siégé à de nombreux conseils d'administration, dont celui du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine (depuis 1992). Il a, de ce fait, grandement contribué au développement de cet hôpital.
Ce scientifique de renom a su, au fil des ans, créer des ponts entre les sciences de la nature et l'aménagement du territoire. Il a inspiré toute une génération de chercheurs qui, aujourd'hui, tentent de réconcilier l'extraction des ressources naturelles et la préservation d'un environnement sain. Son engagement dans son milieu, que ce soit au niveau universitaire, hospitalier, municipal ou provincial, a toujours témoigné de la grande préoccupation de ce professeur-chercheur à diffuser les connaissances, à améliorer le sort de ses concitoyens et à contribuer à une gestion responsable de l'environnement.
L'Université Laval rend hommage à titre posthume à M. André Bouchard, spécialiste reconnu au niveau international comme un chef de file de l'écologie et de l'aménagement du territoire.
Joseph Georges Bouchard
Enseignant, écrivain, agronome et homme politique
Doctorat honoris causa en lettres

Lucien Bouchard
Avocat, politicien et premier ministre du Québec (1996-2001)
Doctorat honoris causa en droit
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Avocat et homme politique, Lucien Bouchard a été premier ministre du Québec de 1996 à 2001. Reconnu pour son leadership et son talent de médiateur, il se montre un ardent défenseur des intérêts du Québec.
Originaire de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Lucien Bouchard étudie en sciences sociales et en droit à l'Université Laval. À titre de procureur en chef de la Commission d'enquête sur l'exercice de la liberté syndicale dans l'industrie de la construction (aussi appelée «commission Cliche») en 1974, il offre une contribution remarquable. Il deviendra par la suite négociateur en chef pour le gouvernement du Québec, puis ambassadeur du Canada en France.
En 1988, Lucien Bouchard plonge en politique fédérale au sein du gouvernement progressiste-conservateur de Brian Mulroney. Peu avant l'échec de l'accord du lac Meech, il se démet de ses fonctions et fonde le Bloc québécois.
Figure marquante de la campagne référendaire de 1995, Lucien Bouchard fait le saut au Parti québécois et succède à Jacques Parizeau comme premier ministre du Québec. Sous sa gouverne, le Québec atteint l'équilibre budgétaire, tout en faisant de grandes avancées sociales. Sa gestion rigoureuse et humaine de la crise du verglas est exceptionnelle.
Depuis 2001, Lucien Bouchard s'adonne à la pratique du droit. Négociateur et médiateur recherché pour ses aptitudes à régler des conflits complexes et délicats, il fait preuve d'une détermination qui marque toute la population québécoise, et son héritage inspire les décideuses et les décideurs actuels. Lucien Bouchard a reçu de nombreux prix et distinctions: on l'a nommé, entre autres, grand officier de l'Ordre national du Québec et commandeur de l'ordre de la Légion d'honneur en France. Très engagé sur le plan social, il soutient aussi activement la mission de l'Université Laval.
Gaspard Boucher
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Pierre Boucher de la Bruère
Homme politique, journaliste, auteur et avocat
Doctorat honoris causa en lettres
Paul-Henri Bouffard
Sénateur, avocat et professeur
Doctorat honoris causa en droit
Pierre Bouffard
Juge de la Cour supérieure (1928-1937)
Doctorat honoris causa en droit

Père Jean-Marc Boulé
Capucin, ancien directeur général du Séminaire Saint-François
Doctorat honoris causa d'université
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Le père Jean-Marc Boulé fut directeur général et directeur des étudiants du Séminaire Saint-François pendant quarante ans. Sous sa direction, cette grande école secondaire privée est devenue l'une des plus prestigieuses du Québec. Plus de la moitié des élèves qui la fréquentent sont inscrits à une activité sportive interscolaire, ce qui en fait un modèle du genre. Le leadership du père Boulé fut apprécié par tout le milieu scolaire, en particulier par la Fédération des établissements d'enseignement privé, ainsi qu'au sein de la communauté religieuse des Capucins où il a occupé des fonctions importantes.
Le père Boulé a vu le jour à Loretteville, en 1939. Il a fait des études de philosophie, de théologie et de catéchèse aux universités Laval, de Montréal, d'Ottawa et de Washington. Il s'est aussi spécialisé en administration scolaire.
Ayant lui-même fréquenté le Séminaire Saint-François dès le primaire, le père Boulé est toujours resté attaché à son alma mater. Il y a été professeur de français et surveillant, tout en y dirigeant la colonie de vacances, le Camp Saint-François, avant d'accepter la direction de la vie étudiante en 1970. Deux ans plus tard, s'est ajoutée à sa tâche celle d'assumer la direction générale de l'établissement, poste qu'il a occupé à compter de cette époque. Parallèlement à ses fonctions de gestionnaire, le père Boulé a été membre du conseil provincial de la Corporation des Capucins ainsi que conseiller et vicaire vice-provincial des Capucins du Canada. Il a aussi été procureur provincial de sa communauté.
Le Séminaire Saint-François a été reconnu par la Fédération québécoise du sport étudiant comme l'école secondaire ayant le plus contribué à l'activité sportive et physique en 2005. La même année, le père Boulé figurait au Palmarès des personnes les plus influentes de la région de Québec, liste établie par le quotidien Le Soleil. La Chambre de commerce de Québec l'a par ailleurs nommé à l'Académie des Grands Québécois en 2007.
Conseiller spirituel, homme d'action et de réflexion, le père Jean-Marc Boulé fut incontestablement reconnu pour ses qualités d'animateur, de pédagogue et de bâtisseur, et c'est pour cette raison que l'Université Laval tient à lui rendre hommage à titre posthume.
Lionel Boulet
Universitaire, ingénieur et fondateur de l'Institut de recherche d'Hydro-Québec
Doctorat honoris causa ès sciences
Gustave Bourassa
Religieux, auteur et secrétaire de l'Université Laval à Montréal (1896-1904)
Doctorat honoris causa en lettres
John Samuel Bourque
Homme politique et ministre des Terres et Forêts (1938-1939 et 1944-1958)
Doctorat honoris causa en sciences forestières
Boutros Boutros-Ghali
Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (1992-1996)
Doctorat honoris causa en droit
Georges-Albert Boutry
Physicien
Doctorat honoris causa ès sciences
Wilfrid Bovet
Militaire, colonel
Doctorat honoris causa en lettres
Charles Boyer
Philosophe, enseignant et théologien
Doctorat honoris causa en philosophie
John Ross Bradfield
Industriel, président et chef de la direction de Noranda Mines
Doctorat honoris causa en administration
Robert Brady
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
François-Philippe Brais
Avocat, administrateur et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
François Brassard
Universitaire, professeur et compositeur
Doctorat honoris causa en musique
Georges Bray
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Charles Adelbert Breitung
Ingénieur chimiste
Doctorat honoris causa ès sciences

Édouard Brochu
Agronome et spécialiste de la microbiologie alimentaire
Doctorat honoris causa en sciences de l'agriculture
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Né à Saint-Isidore en novembre 1910, monsieur Édouard Brochu est considéré à juste titre comme le «père des probiotiques» en Amérique. Ses travaux en microbiologie alimentaire, qui s'étendent sur plus de 50 ans, ont eu un impact majeur sur le développement de l'industrie de la fermentation.
Après des études en agronomie, monsieur Brochu termine, en 1937, une maîtrise à l'Université de Montréal. L'obtention d'un tel diplôme est un accomplissement rare et méritoire pour l'époque, et cette réussite marque le début d'une carrière exemplaire. Il travaille d'abord comme professeur à l'Institut agricole d'Oka, de 1934 à 1962, puis à l'Institut de technologie agricole de Saint-Hyacinthe, jusqu'en 1969. À compter de 1949, il est également chargé de cours à l'Université de Montréal, où il enseigne la microbiologie alimentaire et la systématique bactérienne.
Sa compétence exceptionnelle reste gravée dans la mémoire de ses anciens étudiants, pour qui il représente un modèle de dévouement, de rigueur et de ténacité. Ce pédagogue a su leur communiquer la passion de la recherche et de l'engagement professionnel. Plusieurs des premiers professeurs de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval ont d'ailleurs été les élèves de ce mentor.
En 1970, le professeur Brochu quitte l'enseignement pour consacrer toutes ses énergies à l'Institut Rosell, qu'il a fondé avec quatre collègues en 1934. Il en a présidé les destinées de 1944 à 1966, puis en a assumé la direction générale de 1966 à 1988. Ardent promoteur de la consommation de produits fermentés, il a introduit, par l'intermédiaire de son entreprise, la consommation du yogourt en Amérique dans les années 1940. Spécialisé dans les bactéries lactiques, les levures et les probiotiques, l'Institut est mondialement reconnu pour ses innovations technologiques. Grâce aux nombreuses réalisations scientifiques du professeur Brochu, cette société offre aujourd'hui des produits de grande qualité, qui servent entre autres de suppléments alimentaires et d'agents thérapeutiques.
En plus de ses responsabilités d'administrateur, monsieur Brochu passait évidemment beaucoup de temps dans son laboratoire. De la physiologie bactérienne à la digestibilité des laits fermentés, ses intérêts en recherche ont été très variés. Ses travaux sur les bactéries lactiques, en particulier, lui ont attiré la reconnaissance nationale et internationale. Les industries laitières québécoise et canadienne doivent beaucoup à ce chercheur, qui s'est toujours soucié de la santé des humains et des animaux. Cette contribution inestimable au monde agroalimentaire et, de façon générale, aux sciences de la santé a été soulignée par de multiples prix remis, notamment, par l'Ordre des agronomes du Québec et l'Institut canadien de science et technologie des aliments.
C'est un privilège pour l'Université Laval de décerner un doctorat honoris causa à monsieur Édouard Brochu, que tous appelaient déjà «docteur Brochu». Cette consécration est l'occasion de témoigner son respect et sa gratitude à ce visionnaire et de rappeler à ses étudiantes et étudiants qu'ils sont les héritiers de ce pionnier de la recherche.

Sophie Brochu
Cheffe d'entreprise
Doctorat honoris causa d'université
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Économiste et gestionnaire, modèle de leadership au féminin, Sophie Brochu est dotée de compétences remarquables qui lui ont permis de développer une compréhension fine du secteur de l'énergie. Elle a grimpé rapidement les échelons dans l'administration et accédé à des postes que peu de femmes encore atteignent.
Diplômée d'un baccalauréat en science économique de l'Université Laval, elle a un parcours professionnel exceptionnel. D'abord stagiaire en économie à la Société québécoise d'initiatives pétrolières en 1987, elle y gravit les échelons jusqu'à atteindre la vice-présidence au développement des affaires en 1992. Sa carrière continue de progresser alors qu'elle enchaîne plusieurs postes de gestion chez Énergir Inc. entre 1997 et 2007. Elle y occupera le poste de présidente et cheffe de la direction de 2007 à 2019. En 2020, Sophie Brochu devient la première femme à exercer les fonctions de présidente-directrice générale d'Hydro-Québec.
Au cours de sa carrière, elle a insufflé ses convictions en matière de développement durable et d'engagement social. À la tête d'Hydro-Québec, elle s'est engagée à relever le défi de donner à l'ensemble de la société québécoise les moyens de faire face aux défis énergétiques et environnementaux qui l'attendent. Elle a également joué un rôle de catalyseur de nouvelles possibilités pour la société, contribuant considérablement à l'accélération de la transition énergétique et à la décarbonation du Québec.
Ses réalisations lui ont valu plusieurs distinctions. En 2007, Sophie Brochu reçoit le prix Grand diplômé de l'Université Laval. Elle se voit décerner la médaille Georges-Henri-Lévesque de la Faculté des sciences sociales de l'Université Laval en 2013. Nommée membre de l'Ordre du Canada en 2015, Mme Brochu détient un doctorat honorifique de l'Université de Montréal et de l'Université Bishop's. En 2020, elle devient officière de l'Ordre national du Québec.
Déterminée et généreuse, elle contribue à de grandes missions tout en étant solidement ancrée dans le milieu communautaire québécois. Sophie Brochu a d'ailleurs été membre des conseils d'administration de BCE, BMO et CGI.
Pour son exemplarité et ses réalisations, l'Université Laval décerne à Sophie Brochu un doctorat honorifique d'université, reconnaissant ainsi son influence positive sur le développement socioéconomique du Québec et, conséquemment, du Canada.
Louis-Philippe Brodeur
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Prince Louis Victor de Broglie
Mathématicien et physicien, prix Nobel de physique (1929)
Doctorat honoris causa ès sciences
Bertrand Harris Bronson
Universitaire et professeur
Doctorat honoris causa en lettres
Paul Camille Hippolyte Brouardel
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Ignace Brouillet
Ingénieur et directeur de l'École polytechnique de Montréal (1945-1953)
Doctorat honoris causa ès sciences
Lionel Neville Brown
Professeur de droit à l'Université de Birmingham
Doctorat honoris causa en droit
George Malcolm Brown
Médecin, professeur et président du Conseil de recherches médicales du Canada (1965-1977)
Doctorat honoris causa en médecine
Patrick William Browne
Religieux et professeur d'histoire à la Catholic University of America à Washington, D.C.
Doctorat honoris causa en lettres
Jean Bruchési
Avocat, journaliste, professeur et diplomate
Doctorat honoris causa en lettres
J.D. Brûlé
Ingénieur
Doctorat honoris causa en sciences forestières
Jeanne Brûlé, dite sœur Sainte-Marie-Consolatrice
Éducatrice
Doctorat honoris causa en sciences domestiques
Arthur-Aimé Bruneau
Juge, avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Paul Bruneau
Comptable agréé, président de l'Ordre des comptables professionnels agréés du Québec - CPA (1962-1963)
Doctorat honoris causa en administration
François-Xavier Brunet
Évêque de Mont-Laurier
Doctorat honoris causa en théologie
Alexander Brunschwig
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
John Buchan, 1er baron Tweedsmuir d'Elsfield
Gouverneur général du Canada (1935-1940) et écrivain
Doctorat honoris causa en lettres
Alfred Edward Burke
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
Charles Luther Burton
Président des magasins à rayons Simpson's
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Fernand Bussières
Financier
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Julian Hedworth George Byng, vicomte Byng de Vimy
Gouverneur général du Canada (1921-1926)
Doctorat honoris causa en droit
Ferdinand Cabanne
Médecin, professeur et directeur du Centre Georges-François Leclerc à Dijon
Doctorat honoris causa en médecine
A.F.G. Cadenhead
Chimiste, directeur du centre de recherche de la Shawinigan Chemicals Limited
Doctorat honoris causa ès sciences
Comte Alexander Cambridge d'Athlone
Gouverneur général du Canada
Doctorat honoris causa en droit
Kenneth Mackenzie Cameron
Ingénieur et président de L'Institut canadien des ingénieurs (1943)
Doctorat honoris causa ès sciences
Charles Sandwith Campbell
Avocat, administrateur et philanthrope
Doctorat honoris causa en droit
Paulo de Tarso Campos
Religieux, archevêque
Doctorat honoris causa en droit canonique

Guy Canivet
Premier président, Cour de cassation de France
Doctorat honoris causa en droit
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La carrière de magistrat de monsieur Guy Canivet est une suite ininterrompue de succès, de nominations et de distinctions hors du commun. Avant même d'atteindre la soixantaine, monsieur Canivet s'est vu confier la charge de premier président de la Cour de cassation, soit la plus haute fonction au sein de la magistrature française. Cette désignation à un aussi jeune âge est en elle-même un hommage rendu à ses qualités exceptionnelles de juriste et d'administrateur.
Lauréat de la Faculté de droit de Dijon, diplômé d'études supérieures de droit privé ainsi que de sciences criminelles, Guy Canivet devient très jeune juge d'instruction. Son cheminement professionnel suit dès lors une pente ascendante, parsemée d'autant de mandats prestigieux qu'il affiche de talents exceptionnels. Ses intérêts en font successivement le président de la Société de législation comparée, le président de l'Association Louis-Chatin pour la défense des droits de l'enfant et le président de l'Association française d'étude de la concurrence, parmi une multitude d'autres charges, acceptées au fil du temps.
Outre son dévouement remarquable à la Justice, monsieur Canivet se montre aussi progressiste et réformateur. À son avis, le juge ne peut s'isoler dans le dogmatisme juridique en restant imperméable aux données du progrès, ni s'opposer à la transformation du monde. Cependant, le juge ne doit pas non plus faire preuve de complaisance à l'égard des nouvelles technologies. Afin d'éviter les dérives et les perversions, il faut encadrer le progrès par des normes éthiques.
Le juge Canivet a été amené à jouer plusieurs rôles sur la scène internationale, notamment en acceptant la présidence du Comité de coopération judiciaire franco-britannique et la vice-présidence de l'Association des juristes européens. En outre, monsieur Canivet est membre de l'Académie des privatistes européens.
Guy Canivet a créé, en mars 2004, l'Association des présidents des Cours suprêmes judiciaires de l'Union européenne, qui l'a élu président. Il est également président du Forum des juges de l'Union européenne pour l'environnement et du groupement des magistrats européens pour la médiation.
Il est secrétaire général de l'Association des hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l'usage du français.
Ce juge éminent fait l'objet de la plus haute considération auprès des académiciens, des juristes et des magistrats, grâce aussi à ses nombreuses publications sur divers sujets de droit. Par ailleurs, son engagement envers le monde universitaire n'est pas récent, puisqu'il agit comme professeur associé à l'Université de Paris V-René-Descartes depuis 1994.
Récemment, monsieur Guy Canivet a été mandaté par le gouvernement français pour présider le comité organisateur des célébrations du Bicentenaire du Code civil (1804-2004). C'est dire la notoriété, le prestige, la réputation dont jouit ce magistrat dans le monde juridique français. D'ailleurs, la France lui avait déjà rendu hommage en le nommant officier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre national du mérite et officier des Palmes académiques.
Lawrence Arthur Cannon
Juge
Doctorat honoris causa en droit
Lawrence Cannon
Juge
Doctorat honoris causa en droit
Lucien Cannon
Homme politique et juge
Doctorat honoris causa en droit
Joseph Cardijn
Religieux, prélat et fondateur de la Jeunesse ouvrière chrétienne
Doctorat honoris causa en sciences sociales

Jennie Carignan
Commandant de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est)
Doctorat honoris causa en administration des affaires
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Jennie Carignan est devenue la première femme à commander une unité de combat dans l'histoire des Forces armées canadiennes. Brigadier-général et commandant de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est), cette pionnière est la plus haute gradée militaire au Québec. Elle dirige plus de 10 000 soldats.
Enrôlée en 1986, Jennie Carignan occupe depuis plusieurs postes de commandement et elle a gravi les échelons de manière impressionnante au sein des Forces armées canadiennes. Au cours de sa carrière, elle a participé à plusieurs missions à l'étranger, notamment en Bosnie-Herzégovine, sur le plateau du Golan et en Afghanistan. En reconnaissance de son service militaire, madame Carignan a reçu la Médaille du service méritoire ainsi que l'Ordre du mérite militaire du gouverneur général du Canada. Elle a également été nommée parmi les 100 femmes les plus influentes au Canada par le Women's Executive Network en 2011. En outre, elle a reçu en 2016 de la Fondation de l'Université Laval, la prestigieuse médaille Gloire de l'Escolle.
Jennie Carignan est reconnue pour sa persévérance, sa résilience et son goût pour les arts, entre autres pour la danse. Elle démontre au quotidien de convaincantes habiletés à résoudre des conflits complexes, tout en priorisant dans son style de gestion les aspects humains et les relations interpersonnelles de qualité. En plus de ses études de 2e cycle en administration des affaires à l'Université Laval, madame Carignan est diplômée en génie des combustibles et des matériaux du Collège militaire royal du Canada. Elle est également diplômée du United States Army Command and General Staff College et de la School of Advanced Military Studies, où elle a obtenu une maîtrise en arts et sciences militaires.
Mariée, Jennie Carignan est la mère de quatre enfants.
Arthur Caron
Religieux et vice-recteur de l'Université d'Ottawa
Doctorat honoris causa en droit
Ivanhoë Caron
Religieux, historien et archiviste
Doctorat honoris causa en lettres
Joseph-Édouard Caron
Homme politique
Doctorat honoris causa en sciences agricoles

Hélène Carrère d'Encausse
Secrétaire perpétuel de l'Académie française, historienne et politologue
Doctorat honoris causa ès lettres
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Née à Paris, dans une famille que la révolution russe a de longue date dispersée dans toute l'Europe, Hélène Carrère d'Encausse a hérité de ses ancêtres une prédisposition à l'étude de l'histoire et de la science politique. D'abord professeure à la Sorbonne, elle s'est attachée par la suite à l'Institut d'études politiques de Paris.
Tant les origines que la formation de Mme Carrère d'Encausse l'incitent à étudier la Russie soviétique, à une époque où la guerre froide paralyse la pensée et la plume de nombreux intellectuels. Avec courage, son oeuvre aborde successivement les visages et les thèmes qui ont marqué l'évolution de la Russie depuis le XIXe siècle: Nicolas II, Lénine, Staline, l'URSS, le marxisme, les rapports de l'Union soviétique avec les musulmans et avec l'Orient.
L'auteure publie ainsi une vingtaine d'ouvrages couronnés par plusieurs prix qui reconnaissent la qualité soutenue de son travail et sa contribution exceptionnelle à la compréhension de l'univers russe. Entre autres, le prix Aujourd'hui (1978) et le prix Louise-Weiss (1987) lui sont remis pour son ouvrage L'Empire éclaté, dans lequel elle a magistralement démontré, de façon presque prémonitoire, les limites de la Russie du XXe siècle. Elle a reçu également le prix Comenius (1992) pour l'ensemble de son oeuvre, ainsi que le prix des Ambassadeurs (1997) pour son étude biographique Nicolas II. La transition interrompue.
Élue au Parlement européen en 1994, Mme Carrère d'Encausse occupe la vice-présidence de la Commission des archives diplomatiques françaises et celle de la Commission des affaires étrangères et de la défense. Par ailleurs, de 1993 à 1996, elle préside la Commission des sciences de l'homme au Centre national du livre, avant de devenir, en 1998, membre du Conseil national pour un nouveau développement des sciences humaines et sociales.
Membre associé de l'Académie royale de Belgique, Hélène Carrère d'Encausse est élue à l'Académie française en 1990, institution prestigieuse dont elle deviendra le secrétaire perpétuel en 1999.
Mme Carrère d'Encausse est une conférencière recherchée et une universitaire de haut vol, ce qu'ont d'ailleurs reconnu l'Université de Montréal et l'Université catholique de Louvain en lui décernant un doctorat honoris causa. L'appartenance de cette intellectuelle remarquable à l'Académie française, dont l'autorité morale en matière de langage est depuis fort longtemps reconnue, lui fait partager les préoccupations de l'Université Laval quant à la défense du français en Amérique du Nord. La réputation d'Hélène Carrère d'Encausse déborde considérablement les frontières de l'Hexagone, que ce soit à titre d'écrivaine, d'historienne ou de politologue, rôles joués avec une telle excellence qu'elle a gagné en outre ses galons d'académicienne et de députée de l'Europe. L'envergure de son talent est ainsi appréciée de très éloquente façon.
Charles-Édouard Carrier
Religieux et supérieur du Collège de Lévis (1893-1902)
Doctorat honoris causa en théologie
Joseph-Médard Carrière
Professeur et spécialiste du folklore de l’Amérique francophone
Doctorat honoris causa en lettres
Philip Carrington
Écrivain et évêque anglican de Québec (1935-1960)
Doctorat honoris causa en lettres
Henry George Carrol
Homme politique et avocat
Doctorat honoris causa en droit

Michel Casevitz
Helléniste, spécialiste de linguistique grecque et humaniste
Doctorat honoris causa d'université
En savoir plus
Né en 1937, monsieur Michel Casevitz est l'un des plus grands hellénistes de sa génération. Sommité mondiale de la philologie et de la linguistique grecques, il conjugue brillamment les rôles de professeur, de chercheur et d'ambassadeur de la culture classique.
Agrégé de lettres classiques, monsieur Casevitz est titulaire d'un doctorat de 3e cycle en études grecques et d'un doctorat d'État ès lettres, obtenus à la Sorbonne. Depuis 1966, il mène une brillante carrière universitaire, en occupant tour à tour les postes de maître-assistant en philologie grecque à la Sorbonne (1966-1969), chargé de conférences à l'École normale supérieure (1969-1976), maître de conférences, puis professeur de grammaire des langues anciennes à l'Université de Lyon II-Lumière (1977-1996). Dès 1996, il devient professeur de classe exceptionnelle à l'Université de Paris X-Nanterre jusqu'à son éméritat en 1999.
Son rayonnement international a en outre valu à monsieur Casevitz d'enseigner à titre de professeur invité aux universités de Moscou, Torun, Varsovie, Lausanne, Montréal, Ottawa, du Rhodes Island et à l'Université Laval.
Soucieux du rayonnement des études anciennes, monsieur Casevitz a également occupé les plus hautes fonctions administratives au service de la collectivité, dont celles de président de l'Association des professeurs de langues anciennes de l'enseignement supérieur, président de l'Association des études grecques, vice-président du Conseil supérieur des universités et premier vice-président du Conseil national des universités.
Monsieur Casevitz a publié une vingtaine d'ouvrages et pas moins de 110 articles scientifiques, témoins de son immense érudition et de ses compétences hors normes. Son livre sur Le vocabulaire de la colonisation en grec ancien est une référence incontournable dans le domaine des études grecques. Auteur de très nombreux ouvrages dans la prestigieuse Collection des Universités de France, monsieur Casevitz collabore également au grand projet d'édition de la Bible des Septante. Directeur de la Revue de philologie, d'histoire et de littératures anciennes, il est aussi le fondateur et l'actuel directeur de deux importantes collections aux Éditions Les Belles Lettres (Paris).
Depuis plus d'un quart de siècle, monsieur Casevitz entretient des relations étroites avec l'Université Laval et son Institut d'études anciennes. Professeur invité à huit reprises depuis 1981, il ne cesse de faire bénéficier les étudiants et les collègues d'études anciennes de ses immenses compétences. Il a de plus participé à l'évaluation des programmes d'études anciennes de l'Université Laval en 1995 et, à ce titre, a contribué de façon significative à la révision de ces programmes, ainsi qu'à la création, en 1999, de l'Institut d'études anciennes dont il est membre régulier depuis 2001.
L'Université Laval est fière d'honorer une personnalité aussi renommée que monsieur Michel Casevitz et de souligner de cette façon, l'éminence de sa contribution au développement des études anciennes en son sein et au rayonnement de la culture classique à l'échelle internationale.
Daniel A. Casey
Religieux
Doctorat honoris causa en lettres
Timothy Casey
Religieux, évêque de Saint-Jean (Nouveau-Brunswick) (1901-1912)
Doctorat honoris causa en théologie
Perreault Casgrain
Avocat, journaliste, homme politique et vice-président de l'Union internationale des avocats (1968-1969)
Doctorat honoris causa d'université
Claude Castonguay
Actuaire, homme d'affaires, homme politique et ministre
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
John Caven
Professeur et journaliste
Doctorat honoris causa en lettres
Franciscus Ceuppens
Religieux, professeur et recteur de Université pontificale Saint-Thomas-d'Aquin (1950-1952)
Doctorat honoris causa en théologie
Marie-Emmanuelle Chabot
Éducatrice, religieuse, enseignante de français, d'histoire et de philosophie
Doctorat honoris causa d'université
André Chagnon
Président de Vidéotron
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
Louis-Napoléon Champagne
Juge à la Cour supérieure du Québec (1904-1910), avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
André Chamson
Écrivain, historien, conservateur de musée et membre de l’Académie française
Doctorat honoris causa en lettres
Jean-Charles Chapais (fils)
Agronome et co-fondateur de la première beurrerie-école au Canada (Saint-Denis-De La Bouteillerie)
Doctorat honoris causa en sciences agricoles
Jean Chapdelaine
Diplomate, ambassadeur et délégué général du Québec à Paris (1965-1976)
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Louis Chardonnens
Chimiste, professeur et recteur de l'Université de Fribourg (1950-1952)
Doctorat honoris causa ès sciences

Yvon Charest
Président et chef de la direction de l’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc.
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
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Né à Charlesbourg en 1956, Monsieur Yvon Charest, Fellow de la Société des actuaires (F.S.A.) et Fellow de l’Institut canadien des actuaires (F.I.C.A.), est à la barre de la quatrième plus importante société d’assurance de personnes au Canada, l’Industrielle Alliance, présente dans toutes les régions du pays ainsi que dans l’ouest des États-Unis.
Titulaire d’un baccalauréat en actuariat de l’Université Laval en 1979, Monsieur Yvon Charest entreprend sa carrière à l’Industrielle Alliance dès la fin de ses études. Il y occupe de nombreux postes avant de devenir, en 1992, actuaire en chef jusqu’en 1996. En 1999, il est nommé président et chef de l’exploitation de l’entreprise. L’année suivante, on lui confie les commandes de l’Industrielle Alliance à titre de président et chef de la direction. Au sein du groupe, Yvon Charest siège à plusieurs conseils d’administration.
Ses qualités de leader et de motivateur sont recherchées en appréciées du monde de la finance et des affaires. En 2002, monsieur Charest devient membre du Groupe de travail sur l’encadrement du secteur financier du gouvernement du Québec. Administrateur émérite, sa stratégie basée sur le principe de «marcher au lieu de courir» a permis à l’Industrielle Alliance d’assurer une croissance supérieure à la moyenne de l’industrie au cours des dernières années.
En 2002, il reçoit le Prix Affaires et Engagement social de la Chambre de commerce et d’industrie du Québec métropolitain et Centraide Québec. À titre exceptionnel, il est nommé à deux reprises Personnalité financière de l’année, en 2004, puis en 2008 lors du 9e Gala du Top 25 de l’industrie financière du Québec. Son expertise et son dynamisme profitent également à l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP), où il siège au conseil d’administration depuis 1989, et dont il fut président en 2006-2007.
Depuis mai 2008, Monsieur Yvon Charest est président du conseil d’administration du prestigieux Cercle des présidents du Québec, qui réunit des leaders reconnus dans plusieurs secteurs d’activité du Québec. Il s’investit beaucoup dans les activités de son alma mater depuis 1996, date à laquelle il est devenu membre du Bureau de direction de l’École d’actuariat de la Faculté des sciences et de génie. Il a aussi été responsable de la campagne de financement de l’Université Laval en 2006 et président du Conseil pour l’avancement de la Faculté des sciences de l’administration.
En décernant un doctorat honoris causa à Monsieur Yvon Charest, l’Université Laval reconnaît sa contribution exceptionnelle à l’industrie financière du Canada, à la communauté d’affaires et à son milieu.
Paul-Victor Charland
Religieux
, auteur et professeur
Doctorat honoris causa en lettres
Joseph-Antoine Charlebois
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
Jean-Alfred Charlebois
Notaire
Doctorat honoris causa en droit
Jacques Charpentier
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Fulgence Charpentier
Diplomate et journaliste
Doctorat honoris causa en droit
Alphonse-Télesphore Charron
Homme politique et président de l'Assemblée de la francophonie de l'Ontario (1914-1915)
Doctorat honoris causa en sciences agricoles
Paul-Émile Charron
Agronome et économiste
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Roger Chartier
Professeur au Collège de France et directeur de recherche à l’École des Hautes études en sciences sociales (EHESS, Paris)
Doctorat honoris causa ès lettres
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Monsieur Roger Chartier a franchi toutes les étapes du cursus universitaire français: agrégé d’histoire, puis assistant à l’Université Paris 1, directeur d’études à l’Écoles des hautes études en sciences sociales (EHESS) et finalement, depuis 2006, professeur au très prestigieux Collège de France.
Son œuvre d’historien est considérable: seul ou avec d’autres, M. Chartier a publié plus de 40 ouvrages et quelque 350 articles dans les revues les plus prestigieuses. Les titres les plus importants ont connu une traduction en plusieurs langues: italien, espagnol, anglais, allemand, japonais et portugais. M. Chartier a aussi été au cœur de vastes entreprises éditoriales qui ont marqué des moments décisifs dans l’historiographie française et internationale.
Monsieur Roger Chartier demeure l’un des principaux animateurs et théoriciens d’une nouvelle histoire culturelle qui émerge au cours des années 1980. S’intéressant d’abord à la reproduction sociale dans les systèmes éducatifs, il se concentre ensuite sur le livre qui devient l’objet central de son travail, interrogeant le mode de production, de diffusion et d’appropriation de la culture imprimée par les différents groupes sociaux. Président du Conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France, puis de l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, monsieur Chartier participe activement aux débats entourant l’avenir du livre et des bibliothèques et leur place dans la culture numérique dont on sait aujourd’hui combien elle est fondamentale pour l’avenir de nos sociétés.
C’est un privilège pour l’Université Laval de rendre hommage à M. Roger Chartier, qui a contribué de façon si remarquable à l’avancement de son champ d’études dans le monde.
Louis François Chartier
Chanoine et professeur
Doctorat honoris causa en théologie
Joseph-Adolphe Chauvet
Sénateur
Doctorat honoris causa en droit

Didier Cherpitel
Fondateur, président et membre du conseil d'administration de Managers sans frontières
Doctorat honoris causa en sciences de l’administration
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Monsieur Didier Cherpitel est fondateur de Managers sans frontières et a été président de son conseil d'administration de 2005 à l'automne 2009. Depuis, il en demeure un membre actif et passionné. Managers sans frontières est le fruit d'une vision: celle de marier les besoins croissants des organismes de développement international et d'action humanitaire avec les compétences, le dynamisme et l'expertise d'étudiants formés à cet effet dans une faculté de gestion. C'est le défi qu'il a relevé avec la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval.
Titulaire d'une maîtrise en politique et économique, monsieur Cherpitel a débuté sa carrière internationale en 1969. À cette époque, il occupait un poste au sein du gouvernement ivoirien et donnait aussi bénévolement des cours du soir en alphabétisation. C'est à ce moment qu'il a réalisé l'importance de l'éducation comme fondement du développement social et économique. La création de Managers sans frontières lui a permis de s'engager dans un projet de développement à la fois humanitaire et éducationnel; un objectif de vie qu'il voulait atteindre.
M. Didier Cherpitel a travaillé pendant la grande majorité de sa vie professionnelle pour J.P. Morgan, une importante banque mondiale; de banquier junior il a réussit à se hisser jusqu'au poste de directeur général des opérations pour la France et des activités bancaires privées en Europe. Ses fonctions l'ont amené un peu partout dans le monde: en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique du Nord. Ce fut cependant son passage à titre de secrétaire général de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève de, 1999 à 2003, qui a été déterminant pour lui.
Monsieur Cherpitel a défendu les principes humanitaires auprès de gouvernements et de différents organismes. Il a aussi réalisé son besoin de passer à l’action et de trouver des solutions aux situations sensibles et souvent urgentes, vécues par les populations éprouvées, dont celle du sida en Afrique. Il a développé des liens avec les gouvernements de tous les continents, ce qui lui a permis de bien diriger le vaste réseau sous sa gouvernance, que forment la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge, regroupant 97 millions de membres et volontaires et 170 sociétés nationales. Tout au long de sa carrière, il a fait preuve d'un leadership hors du commun.
Monsieur Cherpitel a siégé ou siège encore à de nombreux conseils d'administration, dont: Wendel, l’Association François-Xavier Bagnoud (Sion), la Fondation Philanthropique Suisse et Wise (Genève), Fidelity lnternational (Bermudes et Luxembourg), la Fondation Mérieux (Lyon), la Fondation Médecins sans frontières (Paris), ProLogis European Properties (Luxembourg) et IFFIm de GAVI Alliance (UK).
Chevalier de la Légion d'honneur française, monsieur Didier Cherpitel est riche d’une carrière remarquable de financier, de gestionnaire de l'action humanitaire et aujourd'hui de pédagogue. Ce grand ami de l'Université Laval, est un homme de réflexion, d'action, et de cœur qui mérite de recevoir les plus grands honneurs de l’Université par la remise de ce doctorat d’honneur en sciences de l’administration.
Lionel Chevrier
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit

Pierre-André Chiappori
Professeur au Département de science économique de l’Université Columbia
Doctorat honoris causa en sciences sociales
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Après une agrégation en mathématiques et un doctorat de sciences économiques de l’Université de Paris l, monsieur Pierre‐André Chiappori a été professeur‐chercheur en France dans plusieurs institutions prestigieuses, que ce soit à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, à l’École polytechnique et à l’ENSAE (École Nationale de la Statistique et de l’Administration). Très jeune en carrière, il a été nommé directeur de recherches au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et titulaire de la Chaire d’économie de l’assurance FFSA (Fédération Française des Sociétés d’Assurances). En 1997, sa vie professionnelle prenait un virage important, puisqu’il a été attiré aux États‐Unis comme professeur à l’University of Chicago, à l’invitation du prix Nobel Gary Becker. Durant son séjour dans cette université, il a entre autres été corédacteur durant cinq ans du Journal of Political Economy, une des cinq meilleures revues internationales d’économie. En 2005, il a accepté une offre de la prestigieuse Columbia University pour poursuivre sa carrière.
Ancien élève de l’École normale supérieure, M. Pierre‐André Chiappori a reçu plusieurs distinctions au cours de sa vie professionnelle. Il est entre autres fellow d’un nombre important de sociétés savantes, incluant la prestigieuse Econometric Society. Il a donné la conférence inaugurale («keynote lecture») de plus de 20 congrès scientifiques internationaux. Il a rédigé dans sa carrière une centaine d’articles dont plusieurs ont été publiés dans les meilleures revues de sa profession. Il est toujours très actif en recherche (sinon plus!), collaborant avec un grand nombre de chercheurs à la fois, incluant une pépinière d’anciens étudiants de doctorat.
Ses recherches s’articulent autour de trois grands champs: les comportements des ménages, la théorie des contrats et la théorie du risque et de l’assurance. Au sujet de l’économie des ménages, il a mis en œuvre un programme de recherche théorique et empirique très novateur sur «les modèles collectifs». Des centaines de chercheurs ont réalisé et continuent de réaliser des travaux scientifiques à l’aide de cette approche. Les recherches de M. Pierre‐André Chiappori sur les contrats et les marchés d’assurance ont aussi apporté une contribution profonde et originale à l’analyse microéconomique. Ils ont en particulier permis de mieux élucider théoriquement et empiriquement la nature des contrats lorsque les acteurs ne disposent pas de la même information sur le marché (asymétrie d’information).
Robert Chicoine
Spécialiste de la génétique animale et directeur général de L'Alliance Semex
Doctorat honoris causa en sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Maurice Chiray
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Philippe-Auguste Choquette
Juge, avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Honoré-Julien-Jean-Baptiste Chouinard
Avocat, homme politique et auteur
Doctorat honoris causa en lettres
Julien Chouinard
Juge à la Cour suprême du Canada
Doctorat honoris causa en droit
Georges Chresteil
Avocat
Doctorat honoris causa en droit

Le très honorable Jean Chrétien
Ancien premier ministre du Canada
Doctorat honoris causa d'université
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Jean Chrétien compte plus de quarante ans de vie publique dont la majeure partie aux plus hauts échelons du gouvernement canadien, notamment celui de premier ministre du Canada de novembre 1993 à décembre 2003.
Diplômé de l'Université Laval en 1958, où il a étudié le droit, Jean Chrétien est admis au Barreau du Québec la même année et ouvre son cabinet d'avocat dans le quartier ouvrier de Shawinigan-Nord. Il fait son entrée à la Chambre des communes en 1963 comme député du Parti libéral du Canada. De 1968 à 1986, il assume la responsabilité de douze portefeuilles ministériels, occupant entre autres les fonctions de vice-premier ministre, ministre des Finances, ministre de l'Industrie et du Commerce, ministre du Revenu national, ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien, président du Conseil du Trésor, ministre de la Justice et procureur général du Canada, ministre de l'Énergie, des Mines et des Ressources, ministre responsable de la Francophonie, secrétaire d'État des Affaires étrangères et ministre d'État chargé du Développement social.
Jean Chrétien agit à titre de chef de l'opposition de 1990 à 1993, avant de devenir le 20e premier ministre du Canada et de diriger pendant toute une décennie un gouvernement libéral majoritaire, dont les politiques et stratégies sont tout particulièrement axées sur l'équilibre budgétaire, l'unité nationale et la présence du Canada sur la scène internationale. Parmi ses réalisations et les legs de son gouvernement se distinguent plusieurs mesures sociales, humanitaires et environnementales, notamment la reconnaissance des unions de personnes de même sexe, la signature de la Convention sur l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction, la ratification par le Canada du Protocole de Kyoto sur les changements climatiques et la création de dix parcs nationaux.
En 2003, monsieur Chrétien quitte la vie politique et retourne à la pratique du droit. Il est également engagé dans plusieurs organisations internationales qui oeuvrent pour la paix, la démocratie et la recherche de solutions à d'autres enjeux mondiaux. Homme de convictions et faisant preuve d'un engagement politique et social remarquable, Jean Chrétien a reçu pas moins de 20 doctorats honorifiques et a mérité de nombreuses reconnaissances nationales et internationales, dont l'Ordre du Canada et l'Ordre du mérite décerné par Sa Majesté la Reine Elizabeth II.

Michel Chrétien
Endocrinologue et clinicien-chercheur
Doctorat honoris causa en médecine
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Chercheur prolifique, professeur émérite et gestionnaire, Michel Chrétien est une sommité dans le domaine des sciences biomédicales. Reconnu internationalement comme un pionnier de la théorie des prohormones et pour la découverte des proprotéines convertases, ses recherches ont permis d'apporter une lumière nouvelle sur les causes de certaines maladies métaboliques, cardiovasculaires et neurologiques, permettant des approches thérapeutiques novatrices. Il représente un modèle pour toute la communauté scientifique et notre relève en santé.
Michel Chrétien a également connu une brillante carrière universitaire. Ce professeur-chercheur a contribué à la formation d'une relève scientifique de haut niveau, dont plusieurs sont devenus des chefs de file du monde scientifique. Défenseur acharné de la liberté académique, il fut un promoteur têtu du financement de la recherche au Québec et au Canada. Ambassadeur de la science, il a joué un rôle déterminant dans la création et la consolidation de nombreux partenariats internationaux entre les instituts et les chercheurs. Membre "Fellow" de la prestigieuse Société royale de Londres, élu officier de l'Ordre du Québec et de l'Ordre du Canada, il a également été promu officier de l'Ordre national de la Légion d'honneur de la République française. S'ajoutent à ces honneurs de nombreux prix et distinctions, dont cinq doctorats honoris causa.

Raymond A. J. Chrétien
Ambassadeur du Canada en France
Doctorat honoris causa d'université
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Par ses qualités d'humaniste et son sens inné de la diplomatie, monsieur Raymond Chrétien est certes l'un des plus dignes représentants du Canada à travers le monde.
Diplômé de la Faculté de droit de l'Université Laval en 1965, Raymond Chrétien devient membre du Barreau dès l'année suivante et entre au Bureau des affaires juridiques du ministère des Affaires extérieures, aujourd'hui le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international. Après avoir occupé divers postes au sein de la fonction publique fédérale, notamment au bureau du Conseil privé, au Conseil du Trésor et à l'Agence canadienne de développement international, il entreprend une carrière à l'étranger; il est alors affecté à la Mission permanente du Canada auprès des Nations Unies à New York, puis aux ambassades de Beyrouth et de Paris. À partir de 1978, il devient ambassadeur du Canada, d'abord au Zaïre, puis au Mexique, en 1985, et en Belgique et au Luxembourg, de 1991 à 1994. Ces nombreux séjours à l'étranger seront entrecoupés de retours au Canada, pour exercer diverses fonctions au sein de la fonction publique fédérale, notamment à titre d'inspecteur général et de sous-secrétaire d'État associé aux Affaires extérieures.
En 1994, monsieur Chrétien est nommé ambassadeur du Canada auprès des États-Unis, poste qu'il occupera jusqu'en 1999. Au cours de son mandat à Washington, les échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis connaîtront une croissance appréciable et son action aura permis à plusieurs entreprises canadiennes et québécoises de pénétrer le marché américain. Sa réputation y est telle qu'en 1996, l'Organisation des Nations Unies le délègue comme envoyé spécial dans la région des Grands Lacs, en Afrique, pour évaluer la crise qui s'y déroule. Depuis 1999, monsieur Chrétien est ambassadeur du Canada à Paris.
Ce parcours d'un homme qui a toujours su promouvoir à l'étranger la diversité et la richesse de la culture canadienne a valu à Raymond Chrétien plusieurs honneurs. Il a notamment été décoré de l'Ordre de l'Aigle aztèque, la plus haute distinction remise à un Canadien par le gouvernement mexicain, en 1985, et nommé membre honoraire du barreau de la Cour d'appel des États-Unis pour les forces armées, en 1998. En 1999, monsieur Chrétien recevait un doctorat honoris causa de l'Université Brock.
Hector Cimon
Ingénieur
Doctorat honoris causa ès sciences
Adrienne Clarkson
Gouverneure générale du Canada
Doctorat honoris causa d'université
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Personnalité influente de la vie culturelle canadienne, Adrienne Clarkson a mené une carrière riche et exceptionnelle dans le domaine de la radiodiffusion, du journalisme, des arts et du service public. Officier de l'Ordre du Canada depuis 1992, Mme Clarkson est aujourd'hui gouverneure générale du Canada.
Née à Hong Kong, Adrienne Clarkson s'est réfugiée au Canada avec sa famille durant la dernière guerre. Après avoir amorcé sa formation à Ottawa, l'étudiante obtient un baccalauréat avec spécialisation et une maîtrise en littérature anglaise de l'Université de Toronto. Par la suite, elle mène des travaux de recherche à la Sorbonne, en France. Canadienne d'adoption, Mme Clarkson maîtrise les deux langues officielles.
Au fil des années, Mme Clarkson produit et anime plusieurs émissions importantes à la télévision de Radio-Canada, notamment Take Thirty, Adrienne at Large et The Fifth Estate. Écrivaine de renom, elle signe trois ouvrages et publie quantité d'articles dans les principaux journaux et magazines du Canada. Elle est également productrice et réalisatrice de nombreux films.
Première à occuper le poste de déléguée générale de l'Ontario à Paris, Adrienne Clarkson est responsable durant cinq ans de la promotion commerciale et culturelle de notre province voisine en France, en Italie et en Espagne. Par la suite, la future gouverneure générale agit comme présidente et éditrice de McLelland & Stewart pendant deux ans, après quoi elle revient à la télévision de Radio-Canada comme productrice déléguée, animatrice et scénariste.
Au moment de sa nomination comme gouverneure générale, Mme Clarkson était présidente du conseil d'administration du Musée canadien des civilisations à Hull, ainsi que présidente du conseil de direction d'IMZ, association audiovisuelle internationale des diffuseurs d'émissions musicales, culturelles et de danse dont le siège social se trouve à Vienne. Elle était également conseillère profane du Barreau du Haut-Canada et présidente d'honneur de nombreux organismes artistiques et caritatifs.
Adrienne Clarkson a reçu maints prix prestigieux au Canada comme à l'étranger qui soulignent sa contribution exceptionnelle dans divers secteurs, notamment des doctorats honorifiques de cinq universités canadiennes.
Paul Claudel
Écrivain
Doctorat honoris causa en droit
Antoine Clerc
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Louis Coderre
Industriel
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
James Bertram Collip
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Albert Constantineau
Juge
Doctorat honoris causa en droit
Joseph Contant
Doctorat honoris causa en pharmacie
William Cook
Biologiste
Doctorat honoris causa ès sciences

Paul B. Corkum
Professeur titulaire, Département de physique, Université d'Ottawa
Doctorat honoris causa ès sciences
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Après des études supérieures spécialisées en physique théorique à Lehigh University, Paul Corkum a entrepris une carrière de chercheur scientifique au Conseil National de Recherches du Canada (CNRC) à Ottawa. Guidé par une maîtrise totale des concepts fondamentaux de l'interaction laser-matière, il s'est révélé un expérimentateur remarquable.
En début de carrière, il a montré comment produire des impulsions très courtes dans l'infrarouge moyen à l'aide de lasers à CO2. Jusqu'à présent, personne n'a réussi à faire aussi bien dans cette plage spectrale (9-11 µm).
Il a, par la suite, éclairci la génération de lumière blanche par des impulsions laser de durée femtoseconde (10-15 s) interagissant avec des milieux solides ou des gaz.
Il a effectué les premières mesures démontrant le contrôle cohérent lors de la production de photocourants dans des semi-conducteurs. Ces mesures confirmaient la sensibilité de la réponse matérielle à la phase du signal laser.
Il a réalisé plusieurs travaux sur les plasmas et l'ionisation d'atomes ou de molécules par des impulsions laser brèves.
Il a entrepris, il y a environ 20 ans, des travaux sur les impulsions laser attosecondes qui ont eu un impact international majeur et ont mené à l'émergence de la science attoseconde comme discipline scientifique de pointe.
Le professeur Corkum, homme de grande culture, communique ses idées avec brio et est l'un des meilleurs porte-parole de la science au pays. On lui a même déjà demandé de commenter en public une pièce de théâtre portant sur les dilemmes moraux auxquels ont été confrontés certains scientifiques qui ont travaillé à l'élaboration de la bombe atomique pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Clément Cormier
Religieux
Doctorat honoris causa en sciences sociales
James A. Corry
Avocat
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Gerald Cosgrave
Orienteur
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation

Jean-Paul Costa
Président de l’Institut international des droits de l’Homme et ancien président de la Cour européenne des droits de l’homme
Doctorat honoris causa d'université
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Monsieur Jean-Paul Costa est une sommité mondialement reconnue dans le domaine du droit international des droits de la personne. Entre 1959 et 1966, il obtient tour à tour un certificat d’études littéraires générales classique, une licence en droit, un diplôme d’études approfondies de droit public de l’Université de Paris et, enfin, il poursuit des études à l’École nationale d’administration (ENA).
À sa sortie de l’ENA, il entre au Conseil d’État en qualité d’auditeur et il y travaille pendant 32 ans comme maître des requêtes, conseiller d’État et conseiller d’État honoraire. Juge de la prestigieuse Cour européenne des droits de l’homme – dont il a également été président du début de 2007 à la fin de 2011 –, il contribue de façon remarquable au développement et au renom de cette Cour dans le monde entier ainsi qu’à l’affirmation des droits et libertés de la personne au sein de l’Union européenne, élargie à la suite de l’adhésion de plusieurs nouvelles démocraties.
La carrière de M. Costa est jalonnée d’implications visant à partager et à mettre à profit sa remarquable expertise au service de la collectivité, dont ses nombreuses missions dans plusieurs pays pour le Centre des droits de l’homme des Nations Unies, le Programme des Nations unies pour le développement et le Conseil de l’Europe, ou encore ses implications comme consultant auprès de l’UNESCO et dans le cadre du Programme des Nations Unies pour l’environnement.
Depuis son départ de la Cour, M. Costa assume la présidence de l’Institut international des droits de l’homme, une association composée d’environ 300 membres du monde entier qui rassemble des universitaires, des chercheurs et des praticiens des droits de la personne et dont la mission est d’offrir de la formation et d’organiser des activités scientifiques.
Monsieur Costa est aussi l’auteur de nombreux livres et articles, en plus de donner de multiples cours et conférences à travers le monde et d’être professeur associé aux universités d’Orléans et de Paris 1. Son dernier ouvrage, publié en 2013 aux Éditions Dalloz, s’intitule: La Cour européenne des droits de l’homme. Des juges pour la liberté. Au cours de sa carrière, M. Costa a aussi mérité plusieurs distinctions: commandeur de la Légion d’honneur, commandeur de l’Ordre national du mérite, chevalier des Arts et des Lettres, chevalier des Palmes académiques et plusieurs hautes décorations décernées par la République de Saint-Marin, le Grand Duché du Luxembourg, le Royaume d’Espagne et la République d’Autriche.
Georges Côté
Arpenteur
Doctorat honoris causa en arpentage
Omer Côté
Avocat, juge
Doctorat honoris causa en droit
Georges Courchesne
Évêque
Doctorat honoris causa en lettres
Robert Courrier
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine

Valérie Courtois
Innue et professionnelle en foresterie
Doctorat honoris causa en sciences forestières
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Leader nord-américaine dans le mouvement de conservation et de protection des terres par les peuples autochtones, Valérie Courtois œuvre à renforcer le sentiment d'appartenance des Autochtones à leur nation et à créer un espace de réconciliation entre les peuples.
Détentrice d’un baccalauréat en sciences forestières de l’Université de Moncton, elle se spécialise dans les enjeux autochtones, l’écologie forestière ainsi que la gestion et la planification écosystémiques. Après ses études, elle s’est rapidement démarquée comme consultante en foresterie pour l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, puis comme responsable du programme des gardiens de l’environnement chez Innu Nation.
Fondatrice et directrice générale de l’Initiative de leadership autochtone (ILA), un organisme qui se consacre à faire progresser le rôle des nations autochtones dans la prise de décision pour l’avenir de leurs territoires, elle est reconnue comme une leader inspirante qui mise sur le partage des valeurs, des idées, des stratégies et des savoirs.
Fière membre de la communauté ilnue de Mashteuiatsh, elle est considérée par les instances gouvernementales comme une référence en matière de questions forestières autochtones. En collaboration avec d’autres expertes et experts de la gouvernance autochtone, elle a travaillé avec des dizaines de Premières Nations à travers le Canada pour faire progresser leur leadership sur le territoire, en plus de contribuer à l’obtention d’un financement fédéral pour les programmes de gardiens autochtones et les aires protégées et conservées.
En début de carrière, l’Institut forestier du Canada lui a décerné le prix James-M.-Kitz pour sa contribution de forestière professionnelle. Elle a aussi reçu le Bright Award for Environmental Sustainability de l’Université de Stanford de même qu’un doctorat honorifique en droit de l’Université de Guelph. Selon le Time Magazine, elle est l’une des 100 personnes les plus influentes dans la lutte contre les changements climatiques.
L’Université Laval décerne un doctorat honorifique en sciences forestières à Valérie Courtois, en reconnaissance de son rôle de gardienne du territoire et de ses contributions à la société.

Bibiane Courtois
Infirmière et militante
Doctorat honoris causa en sciences infirmières
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En 1967, une jeune femme de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh commence sa carrière à l'hôpital Ste-Élisabeth de Roberval. Première infirmière laïque de cet établissement psychiatrique, elle s'engage rapidement dans l'humanisation des soins dispensés aux personnes psychiatrisées. C'est cette humanité qui amènera Bibiane Courtois à devenir une infirmière remarquable ainsi qu'une grande défenseure des droits des femmes et de la culture des Premiers Peuples.
Femme de cœur, Bibiane Courtois développe dans les années 1980 un programme pour améliorer les soins offerts aux personnes âgées, inspiré du modèle infirmier de Virginia Henderson. Sensible à la dimension culturelle des soins, elle contribue également au développement d'approches adaptées à la culture des Premières Nations et implante plusieurs programmes de prévention en santé communautaire en milieu autochtone. Au cours de ses 31 années de service, elle est reconnue pour son expertise en soins psychiatriques et cardiovasculaires ainsi qu'en santé communautaire. Son souci constant d'offrir des soins de grande qualité a été récompensé par la prestigieuse Insigne du mérite de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec en 1998.
Parallèlement à sa carrière, Bibiane Courtois milite pour des causes sociales. À la fin des années 1960, elle n'accepte pas d'abandonner son statut d'Indienne, à la suite de son mariage avec un non-Indien, comme le prescrivait une clause discriminatoire de la Loi sur les Indiens de l'époque. Élue présidente de Femmes Autochtones du Québec en 1983, elle contribue à l'abolition de cette clause injuste pour les femmes autochtones, en 1985. Cet accomplissement lui vaut d'être la première femme autochtone nommée à la Commission des droits de la personne et au Conseil du statut de la femme du Québec.
Améliorer la condition de vie et la santé des gens ne cesse d'être au cœur de ses préoccupations. Dans les années 2000, devenue directrice du Musée amérindien de Mashteuiatsh, occupée à rapatrier des objets culturels de sa communauté, elle se voue toujours à la même cause. Selon elle, sauvegarder la culture d'un peuple, c'est une autre façon de se préoccuper de l'épanouissement de la santé de ses membres.
Crédit photo: Martin Gaudreault, artiste photographe professionnel SAC.

Brigitte Coutu
PDG de RICARDO Media inc.
Doctorat honoris causa en nutrition
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La Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation est fière d'honorer Brigitte Coutu, femme d'affaires diplômée en nutrition. Par son leadership, sa vision, sa rigueur scientifique et son sens des affaires, elle est un modèle inspirant de succès entrepreneurial et de réussite sociale en promotion de saines habitudes alimentaires.
Jean-Claude Dufour
Doyen de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Diplômée de l'Université de Montréal en nutrition, Brigitte Coutu devient femme d'affaires en 2002 en lançant, conjointement avec son époux Ricardo Larrivée, l'entreprise «RICARDO Media».
Depuis les tout débuts, elle apporte à cette aventure son sens des affaires et de la gestion, son professionnalisme, ses connaissances et sa rigueur scientifiques. Elle est celle qui fait en sorte que les idées visionnaires de Ricardo se transforment en réalisations à grand succès. Rigoureuse et passionnée, Mme Coutu a amené la marque Ricardo à un sommet enviable de notoriété.
Aujourd'hui, Brigitte Coutu est PDG de RICARDO Media inc. Elle dirige une équipe de plus de 150 personnes œuvrant dans les grands secteurs d'activités de l'entreprise: magazines, livres, boîte de production télévisuelle, site Web, accessoires de cuisine, collections de textiles pour la table, boutiques, restaurants, ligne de produits gourmands. C'est sous sa direction qu'est produit tout le support pédagogique des différentes plateformes de diffusion et que toutes les recettes sont rigoureusement testées, des éléments clés de leur très grand succès auprès du public.
Madame Coutu a constamment axé son entreprise sur l'importance de cuisiner et de manger ensemble. En cela, elle rejoint les valeurs de l'École de nutrition de l'Université Laval quant à promotion et la transmission de connaissances qui favorisent l'adoption de saines habitudes alimentaires, la découverte de nouveaux aliments, le plaisir de manger et la prévention par l'alimentation. Son engagement dans cette vision de la nutrition a généré des impacts exceptionnels partout au Canada.
«La nutrition a orienté ma vie d'une façon que je n'aurais jamais pu imaginer. Les trois années universitaires et les différents stages ayant mené à mon diplôme de nutritionniste ont grandement influencé la femme d'affaires que je suis devenue.
Bien que je ne sois plus nutritionniste, la nutrition m'habite et m'enthousiasme comme au premier jour. Qui plus est, j'ai la chance d'orienter la ligne éditoriale de mon entreprise en tenant compte de la nécessité d'informer, d'éduquer et de répondre aux questions des millions de consommateurs sur nos différentes plateformes numériques et papier.
Construire une entreprise dont le cœur est la famille et l'alimentation ne se fait pas seul. Ce grand honneur que l'Université Laval me fait, rejaillit sur tous les membres de mon équipe. Je travaille avec des gens de cœur pour qui la santé et l'alimentation sont une priorité, et je les en remercie. Je n'avais jamais imaginé recevoir un si grand honneur. Je remercie l'Université Laval. Cela me remplit de fierté et me stimule à poursuivre la mission que nous nous sommes donnés chez RICARDO Media: promouvoir l'importance de cuisiner et de manger ensemble.»
Brigitte Coutu
Jean Coutu
Homme d'affaires
Doctorat honoris causa d'université
Monseigneur Maurice Couture
Archevêque de Québec
Doctorat honoris causa en théologie
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Né à Saint-Pierre-de-Broughton dans la région de l'Amiante, Mgr Maurice Couture, religieux de Saint-Vincent-de-Paul, est bien connu dans nos milieux pour son engagement pastoral, sa solidarité avec les pauvres et les exclus de la société ainsi que pour ses appels au partage et à l'entraide sociale.
Ordonné prêtre en 1951, monseigneur Couture œuvre d'abord auprès des jeunes pendant de nombreuses années, comme animateur de pastorale dans divers terrains de jeux, responsable de colonie de vacances, professeur de langues anciennes au Séminaire Saint-Vincent et au Séminaire des Pères Maristes à Sillery. Il agit aussi comme conseiller moral de l'Association des religieux-enseignants, président du Centre d'animation, de développement et de recherche en éducation (CADRE) et premier président de l'Association des collèges du Québec. Il aura donc consacré une partie de sa carrière au monde de l'éducation au moment même où celui-ci connaît un essor sans précédent au Québec.
De 1963 à 1970, il s'investit comme recteur-fondateur du Séminaire intercommunautaire Saint-Augustin de Cap-Rouge. Après quoi, on le retrouve supérieur provincial puis supérieur général des religieux de Saint-Vincent-de-Paul. Il est nommé évêque auxiliaire à Québec en 1982, puis évêque de Baie-Comeau en 1988 et, en mars 1990, il devient 13e archevêque de Québec et primat du Canada.
Mgr Maurice Couture occupe donc sa fonction d'archevêque du diocèse de Québec depuis près de 12 ans. Tout au long de ces années, on l'a vu se faire le critique éclairé de nos pratiques sociales et des valeurs qui, selon ses convictions, doivent édifier la société d'aujourd'hui et de demain. La carrière de Mgr Maurice Couture aura été vouée toute entière au service des autres. Son engagement dans tout ce qui concerne la promotion de l'humain, la défense des droits de la personne, l'attention aux démunis et aux questions relatives à la pauvreté et à l'exclusion sociale n'est plus à démontrer.
Depuis ses études théologiques menées à l'Université Laval jusqu'au doctorat, l'archevêque de Québec, 22e successeur de Mgr François de Laval, a gardé de nombreux liens avec son alma mater, jouant un rôle actif dans l'évolution des relations entre l'Université et l'Église de Québec: soulignons, entre autres, que c'est grâce à l'appui du primat de l'Église canadienne que la Chaire Monseigneur-de-Laval pour l'enseignement et la recherche sur l'intelligence de la foi dans la modernité aura été récemment mise sur pied.
Gloire de l'Escolle en 1996, Mgr Maurice Couture a reçu plusieurs distinctions dont le prix Reconnaissance du Petit Séminaire de Québec et le prix Hommage de l'Ordre des infirmiers et infirmières du Québec; il fut tout récemment accueilli au sein de l'Académie des Grands Québécois. L'Université Laval est fière d'exprimer sa reconnaissance envers l'œuvre, la carrière et l'engagement de Mgr Maurice Couture, s.v., archevêque de Québec et primat du Canada.
Alain Cozzone
Biochimiste et chercheur de réputation internationale
Doctorat honoris causa d'université
Helen Creighton
Ethnologue
Doctorat honoris causa en lettres

Paul-André Crépeau
Juriste et professeur émérite de l'Université McGill
Doctorat honoris causa en droit
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Paul-André Crépeau a consacré sa vie professionnelle à l'étude du droit civil et, par son enseignement et ses publications, au rayonnement de la tradition civiliste d'inspiration française, tant au Canada qu'à l'étranger. Il a mené une carrière tout à fait exceptionnelle qui lui a valu une juste et enviable réputation.
Né en 1926, à Gravelbourg, en Saskatchewan, monsieur Crépeau poursuit ses études supérieures dans trois pays. Il obtient d'abord, en 1947, une licence en philosophie à l'Université d'Ottawa et, en 1950, une licence en droit de l'Université de Montréal. Puis, en Angleterre, grâce à la bourse Rhodes, il entreprend l'étude de la common law et y obtient, en 1952, le Bachelor of Civil Law. Ensuite, en France, sa thèse de doctorat sur la responsabilité civile du médecin et de l'établissement hospitalier en droit comparé, lui mérite, en 1955, le prix Robert-Dennery de la Faculté de droit de Paris. En 1959, il obtient le diplôme supérieur de droit comparé de la Faculté internationale de droit comparé (Strasbourg). Appelé à faire carrière à la Faculté de droit de l'Université McGill, il devient, au fil des ans, l'un des plus éminents civilistes de sa génération.
En 1965, monsieur Crépeau est chargé par le gouvernement du Québec de la réforme du Code civil. Conçu comme une oeuvre de réflexion collective, plus de 150 juristes participent à l'élaboration d'un Projet de Code civil qui constitue l'une des sources du Code civil adopté en 1991. En 1971, en collaboration avec F.R. Scott, son collègue de McGill, monsieur Crépeau prépare un projet de Charte des droits et libertés de la personne.
Titulaire de la chaire Arnold Wainwright de droit civil, directeur de l'Institut de droit comparé, monsieur Crépeau fonde, en 1975, le Centre de recherche en droit privé et comparé du Québec à l'Université McGill où il lance plusieurs projets de recherche et de publications destinés à promouvoir l'épanouissement et le rayonnement du droit civil canadien.
Professeur invité dans plusieurs universités canadiennes et étrangères, Paul-André Crépeau participe aux travaux de l'Académie internationale de droit comparé, dont il fut le président de 1990 à 1998 et, depuis, le président d'honneur. Il participe, depuis 1986, à l'oeuvre de l'Institut international pour l'unification du droit privé, à Rome, notamment dans l'élaboration des Principes relatifs aux contrats du commerce international, 1994, 2004.
Membre de la Société royale du Canada, monsieur Crépeau est Compagnon de l'Ordre du Canada, Officier de l'Ordre national du Québec et Chevalier de l'Ordre national du mérite de France.
En 2001, l'Association du Barreau canadien a créé le prix Paul-André Crépeau pour couronner des travaux de recherche relatifs au droit du commerce international.
Armand Crépeau
Arpenteur
Doctorat honoris causa en arpentage
Henry Duncan Crerar
Militaire, général
Doctorat honoris causa en droit

Richard L. Cruess
Médecin, administrateur universitaire
Doctorat honoris causa ès sciences
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Le nom de Richard L. Cruess est considéré avec le plus grand respect dans le monde de la recherche médicale. Né à London, en Ontario, formé dans les meilleurs établissements canadiens et américains, ce médecin spécialisé en orthopédie a fait carrière au Québec à titre d'administrateur universitaire et de praticien. La carrière de M. Cruess, dans les domaines de l'enseignement et de la recherche, est tout à fait exceptionnelle.
Depuis 1963, il se dévoue à la formation des étudiants en médecine et des résidents en chirurgie orthopédique, sans pour autant négliger ses activités de recherche. En effet, le nombre de ses publications scientifiques est fort impressionnant: quatre manuels de chirurgie orthopédique, 140 articles dans des revues avec comité de lecture ou chapitres de livres et 42 résumés de conférences. Au cours de cette même période, le docteur Cruess fait partie du comité éditorial de quatre revues prestigieuses, de même qu'il est membre du comité d'attribution des subventions de recherche clinique du Conseil de la recherche médicale du Canada.
Clinicien de haut niveau, le docteur Cruess occupe plusieurs postes de direction dans des établissements de santé, notamment à l'hôpital Royal Victoria et au Shriners Hospital, à Montréal. En outre, il préside, à divers moments de sa carrière, les principales organisations professionnelles qui regroupent les chirurgiens orthopédistes. Il a été ainsi le plus jeune président de l'Association canadienne d'orthopédie et le premier Canadien à présider l'American Orthopædic Research Society.
Outre ses succès remarquables à titre de praticien de la chirurgie orthopédique, Richard L. Cruess amorce, en 1981, une carrière d'administrateur universitaire comme doyen de la Faculté de médecine de l'Université McGill, fonction qu'il exercera durant 14 ans. Malgré cette lourde charge qu'il assume avec brio, le docteur Cruess continue de jouer un rôle de premier plan dans les organismes importants qui financent la recherche. Il préside, de plus, l'Association des facultés de médecine du Canada de 1987 à 1989.
Après ce long séjour à la barre de la Faculté de médecine de l'Université McGill, le docteur Cruess décide d'entreprendre une année sabbatique qui l'amène à étudier le professionnalisme à l'Université de Princeton ainsi qu'à l'Université d'Oxford, en Angleterre. Cette nouvelle aventure se fait en collaboration avec son épouse, la docteure Sylvia Cruess, qui l'accompagne depuis dans ses travaux. Fidèle à lui-même, il consacre ensuite son énergie à partager ses nouvelles connaissances avec les étudiants en médecine de l'Université McGill. C'est ainsi qu'il devient un conférencier invité très recherché, ce qui démontre l'importance du professionnalisme au sein de la profession médicale.
Officier de l'Ordre du Canada (2000) et de l'Ordre national du Québec (2003), Richard L. Cruess a reçu quantité d'autres signes tangibles de l'appréciation dont il est l'objet. Ce chirurgien exemplaire a su partager son savoir et sa vaste expérience avec plusieurs cohortes d'étudiants en médecine, ce qui lui vaut désormais la reconnaissance et l'admiration de nombreux orthopédistes qui ont pu mettre son enseignement à profit.
Norris Roy Crump
Ingénieur, Président du Chemin de fer Canadien Pacifique
Doctorat honoris causa ès sciences
Wendy Cukier
Professeure et Co-fondatrice de la Coalition pour le contrôle des armes
Doctorat honoris causa d'université

Ghislain Cyr
Capitaine-pêcheur
Doctorat honoris causa en médecine
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Pêcheur de poisson de fond et chasseur de phoque, Ghislain Cyr a consacré sa carrière et sa vie citoyenne à la santé et au mieux-être des communautés côtières ainsi qu’à la sécurité et à la souveraineté alimentaires au Québec.
Pour plusieurs chercheuses et chercheurs, Ghislain Cyr possède un doctorat de la mer. Au fil des ans, il a soutenu la recherche en faisant le lien entre les communautés et les scientifiques. Il a aussi contribué à améliorer les outils de collecte de données dans les domaines de la santé, des sciences sociales et des sciences de la mer.
Comme mentor, il a collaboré au démarrage d’une entreprise à vocation sociale aux Îles-de-la-Madeleine dont l’objectif était de valoriser des sous-produits de la chasse au phoque. En 2018, il a également inspiré la création du collectif Mange ton Saint-Laurent!
Considéré comme un érudit et un homme de cœur, il incarne l’approche de la santé planétaire. Il fait preuve d'une grande compréhension des océans et de leurs liens complexes avec la santé des communautés, et des effets que les communautés peuvent avoir sur la santé des océans. Il a observé les transformations écologiques du Saint-Laurent et mis en lumière l’importance de protéger cet écosystème.
Ghislain Cyr a toujours compris le langage de la nature et voulu en tirer profit sans la surexploiter. Son plaidoyer pour une pêche plus respectueuse de l’environnement, durable pour les générations futures et ancrée dans le milieu culturel, a joué un rôle central dans la sphère publique. Il a su sensibiliser les décideurs et le grand public aux répercussions environnementales et socio-économiques des changements climatiques en Atlantique et au sein des milieux côtiers.
Il est activement engagé dans un projet de recherche avec la Faculté de médecine, qui vise à documenter et à identifier des pistes de solution quant aux répercussions des changements climatiques sur la santé mentale des pêcheurs et pêcheuses en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine.
L’Université Laval décerne un doctorat honorifique en médecine à Ghislain Cyr, en reconnaissance de son soutien pour la sécurité et la souveraineté alimentaires des communautés côtières ainsi que pour sa vision en matière de santé planétaire.
François de Gaudart D'Allaines
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Martin C. D'Arcy
Universitaire, religieux
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Jules-François D'Argent
Doctorat honoris causa en chirurgie
Pierre D'Auteuil
Juge
Doctorat honoris causa en droit
Comte Robert D'Harcourt
Doctorat honoris causa en lettres
Félix D'Hérelle
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Xavier-Janne D'Othée
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Camille Dagenais
Ingénieur, Président de SNC
Doctorat honoris causa ès sciences

L'honorable Roméo A. Dallaire
Humanitaire et sénateur à la retraite
Doctorat honoris causa d’université
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Natif des Pays-Bas et ayant étudié au Collège militaire royale de Saint-Jean, il a par la suite eu une remarquable carrière dans l'armée canadienne, atteignant le grade de lieutenant-général et devenant sous-ministre adjoint, ressources humaines, au ministère de la Défense nationale en 1998. En 1994, il commande la Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda. Son courage et son leadership au cours de cette mission lui ont d'ailleurs valu la Croix du service méritoire, la Légion du mérite des États-Unis, le prix Aegis pour la prévention du génocide, de même que l'affection et l'admiration du monde entier.
Humanitaire dévoué, il est président de la Fondation Général Roméo Dallaire et fondateur de l'Initiative Enfants soldats, un projet qui vise à éliminer l'utilisation d'enfants soldats. Il est également un ardent défenseur des droits de la personne, plus particulièrement ceux des enfants touchés par la guerre, des femmes, des Premières nations du Canada et des anciens combattants.
Depuis sa retraite de l'armée, Roméo Dallaire a occupé diverses fonctions, dont celles de membre du Comité consultatif du Secrétaire général des Nations Unies sur la prévention du génocide, de conseiller spécial du ministre canadien des Anciens combattants et de conseiller spécial du ministre responsable de l'Agence canadienne de développement international sur les questions concernant les enfants touchés par la guerre. Il a travaillé à sensibiliser le public au syndrome de stress post-traumatique. Il a aussi fait des exposés dans plusieurs universités canadiennes et américaines et a rédigé plusieurs articles et chapitres dans des publications sur la résolution de conflits, sur l'aide humanitaire et les droits de la personne. Durant son séjour en tant que Fellow du Carr Center for Human Rights Policy (Kennedy School of Government de l'Université Harvard) il a poursuivi ses recherches sur le règlement des conflits et l'utilisation des enfants soldats.
Le lieutenant-général Dallaire est Officier de l'Ordre du Canada, Grand officier de l'Ordre national du Québec et Commandeur de l'Ordre du mérite militaire. Il est aussi lauréat de la Médaille Pearson pour la paix de l'Association canadienne pour les Nations Unies, du prix de l'éthique en affaires publiques du Arthur Kroeger College de l'Université Carleton, d'un prix d'excellence du Manitoba Health Sciences Centre et du prix d'humanisme de l'Université Harvard.
Il est l'auteur de deux grands succès de librairie: J'ai serré la main du diable: la faillite de l'humanité au Rwanda, qui a remporté en 2004 le Prix du Gouverneur général, catégorie études et essais de langue anglaise, de même que le prix Shaughnessy Cohen de la société d'encouragement aux écrivains du Canada. Son dernier ouvrage: Ils se battent comme des soldats, ils meurent comme des enfants – pour en finir avec le recours aux enfants soldats, décrit le phénomène des enfants soldats et propose des solutions pour l'éliminer. C'est la mission à laquelle il consacre maintenant sa vie.
Raoul Dandurand
Sénateur
Doctorat honoris causa en droit
Pierre Dansereau
Écologiste
Doctorat honoris causa ès sciences

Robert Darnton
Titulaire de la Chaire d’histoire moderne Carl H. Pforzheimer de l’Université Harvard et directeur général des Bibliothèques de l’Université Harvard
Doctorat honoris causa ès lettres
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Né en 1939, Robert Darnton est l’un des plus grands historiens de sa génération. Formé à Harvard et à Oxford dans les années 1960, d’abord journaliste au New York Times puis professeur à l’université de Princeton pendant presque 40 ans, il est aujourd’hui professeur à l’université Harvard et directeur général des bibliothèques de cette prestigieuse institution.
Tous les historiens de l’époque moderne, tous les historiens du livre, tous les chercheurs en histoire et en sociologie de la lecture – dans le monde anglophone, francophone et dans la dizaine de langues dans lesquelles ses recherches ont été traduites – connaissent les travaux du Professeur Darnton, s’en inspirent et les discutent. L’histoire culturelle qu’il a contribué à fonder et bâtir, non seulement dans le monde anglo-saxon mais aussi dans le monde francophone, est celle que les chercheurs de plusieurs générations ont depuis cherché à prolonger, dans le formidable carrefour des traditions méthodologiques et épistémologiques que cet historien américain, amoureux du fait français, a eu le courage et l’intelligence de tracer, croisant brillamment histoire du livre, histoire de la lecture et histoire des sensibilités. Avec Robert Darnton, c’est une nouvelle façon d’écrire l’histoire que nous avons apprise.
Directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences sociales (Paris), Fellow d’institutions universitaires prestigieuses (Stanford, Oxford), professeur invité au Collège de France, le professeur Darnton est membre de l’American Academy of Arts and Sciences et de l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique. Des doctorats honoris causa lui ont été conférés par les universités de Neuchâtel (1986), de Lafayette (1989), de Bristol (1991), de Warwick (2001), de Bordeaux (2005), de Versailles (2006) et par l’Université de Paris-Sorbonne en 2006. Récipiendaire de nombreux prix académiques et littéraires, dont les prix Chateaubriand (France, 1991) et Médicis (France, 1991), officier de l’Ordre des Arts et des lettres (France), Robert Darnton est également Chevalier de la Légion d’Honneur (France, 1999). Cette vaste reconnaissance internationale témoigne éloquemment de l’importance de son travail.
Le professeur Darnton est un intellectuel soucieux du bien commun: ses prises de position dans le New York Review of Books sur la défense du libre accès au savoir et du caractère inaliénable de la propriété intellectuelle dans un environnement numérique l’ont projeté à l’avant-scène de débats contemporains essentiels. L’importance de son œuvre, sa présence intellectuelle active dans l’espace public, sa générosité d’enseignant et de chercheur font de Robert Darnton un homme d’exception. L’Université Laval se réjouit d’être la première université francophone d’Amérique à l’honorer.
Richard E.G. Davis
Universitaire
Doctorat honoris causa en sciences sociales

Alain de Libera
Philosophe et directeur d’études à l’École pratique des hautes études, Section des sciences religieuses
Doctorat honoris causa en philosophie
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Tant par l’originalité et par l’importance de ses travaux scientifiques que par son rayonnement en France et à l’étranger, Monsieur Alain de Libera est sans conteste le plus grand philosophe médiéviste français depuis Étienne Gilson. Son œuvre, qui débute au milieu des années 70, a touché tous les aspects de la philosophie médiévale, mais aussi une bonne partie de l’Antiquité finissante et de la pensée moderne. Il a publié plus de deux cents articles savants et une quarantaine d’ouvrages qui font autorité. Plusieurs ont été l’objet de traductions, notamment allemandes, anglaises, espagnoles et italiennes. En mars 2013, Monsieur de Libera a d’ailleurs reçu la prestigieuse nomination de professeur au Collège de France (Chaire d’histoire de la philosophie médiévale) et, depuis juillet 2012, il agit à titre de Corresponding Fellow de la British Academy.
Sa manière de travailler a transformé les façons de voir et de faire dans l’ensemble de son large domaine disciplinaire. Il s’est fait le prêche de la pensée sous toutes ses formes, englobant la philosophie proprement dite et la théologie, voire les rationalismes religieux, traitant sur un pied d’égalité la philosophie à Byzance, l’Islam oriental, l’Islam occidental, la philosophie juive et la philosophie occidentale chrétienne. C’est dans cette approche pluraliste, que Monsieur de Libera a formé une série de jeunes chercheurs tout en s’imposant au public comme vulgarisateur, avec des ouvrages qui accordent une forme d’actualité à la pensée médiévale.

S.A.R. Jean de Luxembourg
Homme d'état à la retraite
Doctorat honoris causa d'université
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Son Altesse Royale le Grand-Duc Jean de Luxembourg est né au Château de Colmar-Berg (Luxembourg) le 5 janvier 1921. Il est le fils de la Grande-Duchesse Charlotte et du Prince Félix de Bourbon de Parme.
En tant qu'héritier au Trône, il fut appelé Grand-Duc Héritier le 5 février 1939. Il fait ses études primaires et secondaires à Luxembourg et les complète au Collège d'Ampleforth (Yorkshire) en Grande-Bretagne.
Lors de l'invasion des troupes allemandes le 10 mai 1940, Il quitte le territoire luxembourgeois avec la Famille Grand-Ducale, qui se réfugie d'abord en France, puis aux États-Unis d'Amérique, au Canada et en Grande-Bretagne.
Au Québec, le Grand-Duc suit les cours de droit et de sciences politiques à l'Université Laval.
En novembre 1942, Il entre comme volontaire aux Irish Guards. Il reçoit sa formation militaire au Royal Military College à Aldershot. Nommé Lieutenant des Irish Guards en mars 1944, Capitaine en 1945, Il est promu Colonel du Régiment des Irish Guards le 21 août 1984.
Débarqué le 11 juin 1944 près de Bayeux, il sert en Normandie à l'État-Major de la 32e Brigade de la Guards Armoured Division. Il prend part à la bataille de Caen et entre, le 3 septembre, à Bruxelles. Avec les premières troupes alliées qui libèrent le Grand-Duché, il entre aux côtés de Son Père, le Prince Félix, à Luxembourg le 10 septembre 1944. Le 13 septembre, Il rejoint son unité, participe aux opérations autour d'Arnhem ainsi qu'aux combats de l'offensive de Rundstedt. Fin janvier 1945, Il participe à la prise du Reichswald au nord-ouest de Wesel. Il continue la campagne avec les forces alliées en Allemagne jusqu'à la fin des hostilités.
Il succède, comme Grand-Duc de Luxembourg, à sa mère, la Grande-Duchesse Charlotte, le 12 novembre 1964. Le même jour, il est nommé Général de l'Armée luxembourgeoise. Le 9 avril 1953, Il épouse Son Altesse Royale la Princesse Joséphine-Charlotte de Belgique, décédée en janvier 2005. De cette union naissent cinq enfants.
Ami de la nature, le Grand-Duc s'intéresse particulièrement aux problèmes de l'environnement, de la protection de la faune et de la flore. Il aime les sports et pratique surtout le ski, le ski nautique et la natation, la chasse et la pêche. Il s'intéresse en outre à la photographie et à la musique.
En dehors d'un grand nombre de distinctions honorifiques luxembourgeoises et étrangères, le Grand-Duc est détenteur de plusieurs décorations militaires, dont la Médaille Militaire, la Croix de Guerre luxembourgeoise avec Palme, la Silver Star Medal (USA), la Croix de Guerre française, la Croix de Guerre belge 1940 avec Palme, la Orlogsherinneringskruis (Pays-Bas), 1939-1945 Star (GB), et les France and Germany Star (GB), Defence Medal (GB) et War Medal 1939-1945 (GB).
Le 7 octobre 2000, le Grand-Duc Jean abdique en faveur de son fils aîné, le Grand-Duc Henri.
Jacques de Monléon
Universitaire
Doctorat honoris causa d'université
James De Preist
Chef d'orchestre
Doctorat honoris causa en musique
Charles de Provenchères
Religieux, prélat
Doctorat honoris causa en lettres
Émile Bials De Sauzé
Éducateur
Doctorat honoris causa en lettres

Koen De Winter
Designer
Doctorat honoris causa en design
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Koen De Winter a su inspirer plusieurs générations de jeunes designers au cours d'une carrière marquée par de nombreuses distinctions nationales et internationales. Mais au-delà de ses très grandes qualités professionnelles, c'est d'abord un homme empreint d'un grand humanisme à qui nous rendons hommage en lui décernant cette distinction honorifique.
Alain Rochon
Doyen de la Faculté d'architecture, d'aménagement, d'art et de design
M. Koen De Winter a reçu de nombreuses distinctions nationales et internationales. Il a, entre autres, obtenu, en 2006, le prestigieux prix Henry van de Velde pour sa carrière exceptionnelle, le prix le plus important du design belge. En 2016, la communauté du design québécois l'a à son tour honoré en lui remettant le Grand prix du design. Monsieur De Winter a aussi l'honneur d'être le seul représentant du Québec dans la collection de design et d'architecture du Museum of Modern Art, à New York. Il a créé et développé au-delà de 400 produits de nature très diversifiée, dont plusieurs ont présenté de nombreux défis. De la recherche de nouvelles applications pour des plastiques innovateurs développés par Shell jusqu'à la création d'une prothèse de pied à faible coût en passant par une variété de produits pour la cuisine, sa polyvalence et son expertise en matériaux et en techniques de fabrication ont fait de lui une référence au Québec et dans le monde. Ses conférences sont d'ailleurs très courues. Il a signé de nombreux articles dans des revues spécialisées, et son travail a été couvert par plusieurs revues internationales. M. De Winter a transmis son savoir et sa passion en enseignant le design pendant plus de 18 ans. Ancien président de l'Association des designers industriels du Québec (ADIQ), il siège ou a siégé aux conseils d'administration de divers organismes, notamment le Conseil des métiers d'art du Québec, dont il est membre émérite et la SODEC.
«Au-delà de l'honneur qui dépasse largement ce que je mérite, ce doctorat honorifique me réjouit surtout parce que je le justifie comme un honneur fait à celles et ceux qui, dans l'ombre des lumières médiatiques, reconnaissent les urgences, résolvent des problèmes, créent des emplois, contribuent au développement de notre profession et en partagent généreusement les acquis et les défis avec une nouvelle génération prête à prendre la relève. Au nom de ces collègues, je ressens surtout de la gratitude.»
Koen De Winter
Mariano de Yturralde y Orbegoso
Diplomate
Doctorat honoris causa en droit
Arthur-R. Decary
Ingénieur
Doctorat honoris causa ès sciences
Fabien-Zoël Decelles
Évêque
Doctorat honoris causa en théologie

Odile Decq
Architecte
Doctorat honoris causa en architecture
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Madame Odile Decq a ouvert son agence d'architecture immédiatement après avoir été diplômée de La Villette en 1978, tout en débutant des études à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris au terme desquelles elle a été diplômée en urbanisme en 1979. La reconnaissance internationale arrive dès 1990, à l'occasion de la première grande commande: la Banque Populaire de l'Ouest à Rennes, dont la réalisation est accompagnée de nombreux prix et publications.
En mettant en question la commande, l'usage, la matière, le corps, la technique et le goût, l'architecture d'Odile Decq propose un regard paradoxal à la fois tendre et sévère sur notre monde. En 1996, le travail innovant de son agence a été couronné par le Lion d'Or à la 6e Mostra de Venise.
Aujourd'hui, madame Decq reste fidèle à sa position de résistante, tout en diversifiant et en radicalisant sa recherche. Elle a récemment livré le MACRO (Musée d'Art Contemporain de la Ville de Rome) en 2010, le restaurant de l'Opéra Garnier en 2011, le FRAC (Fond Régional d'Art Contemporain) de Bretagne à Rennes en 2012 et, très récemment, le Pavillon 8, siège social de GL Events à Lyon.
Mais ne voir madame Odile Decq que par la production de l'agence, c'est manquer la part éclairante du travail. L'oeuvre est bien plus qu'un style, une écriture, une attitude ou un processus de production; c'est un univers qui ne se limite pas aux réalisations architecturales, mais tend vers le design et l'art contemporain. Une pluridisciplinarité récompensée en 2013 par le titre de Créateur de l'année du salon Maison & Objet. Madame Decq a également reçu le prix Femme Architecte de l'année 2013.
Désiré Defaux
Musicien
Doctorat honoris causa en musique
Pierre Deffontaines
Géographe
Doctorat honoris causa en lettres
Cyrille Fraser Delâge
Doctorat honoris causa en lettres
Cyrille Fraser Delâge
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Émile Delâge
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Jean-Baptiste Delâge
Notaire
Doctorat honoris causa en droit
Edmond Delâge
Universitaire
Doctorat honoris causa en lettres
Raoul Delagrange
Universitaire
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Elzéar Delamarre
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
Eugène Delcourt-Haillot
Doctorat honoris causa en droit
Gaston Delepine
Doctorat honoris causa ès sciences
Joseph Delos
Universitaire, religieux
Doctorat honoris causa en sciences sociales

Jody Deming
Professeure à l'Université de Washington à Seattle et présidente de l'International Arctic Polynya Program de l'Arctic Ocean Sciences Board
Doctorat honoris causa ès sciences
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Née au Texas en 1952, madame Jody Deming est connue et admirée à l'échelle de la planète en tant que microbiologiste marin. Ses travaux dans l'océan profond et les mers polaires, passionnants et extraordinaires, ont un impact majeur sur le développement de la recherche arctique.
Après des études en sciences biologiques, Jody Deming travaille quelques années à la NASA, puis termine un doctorat en microbiologie à l'Université du Maryland. Depuis 1995, elle est professeure en océanographie biologique à l'Université de Washington à Seattle et, depuis 1998, elle y enseigne également la biologie spatiale.
Véritable mentor pour ses étudiants, elle mène parallèlement une impressionnante carrière de chercheuse. Par ses expéditions dans l'océan Arctique, elle a établi un lien fascinant avec les habitats potentiels que représentent la glace sur Mars et le mélange de glace et d'eau liquide sur Europa, un des satellites de Jupiter. Parmi ses multiples succès en recherche, on note la découverte de l'existence d'un genre complet de microbes (Colwellia), qui ne peuvent survivre qu'à des pressions élevées et à des températures froides.
En plus de ses responsabilités de pédagogue et de chercheuse, la professeure Jody Deming exerce un leadership mondial dans son domaine. Depuis 2000, elle préside l'International Arctic Polynya Program de l'Arctic Ocean Sciences Board. Grâce à sa capacité de créer la concertation, elle entretient d'importantes collaborations avec des spécialistes de divers pays.
Fidèle partenaire de l'Université Laval, elle coordonne notamment la participation américaine au regroupement stratégique Québec-Océan qui gère plusieurs programmes arctiques de calibre international, dont le Réseau de centres d'excellence ArcticNet. Elle a contribué entre autres à l'Étude internationale de la polynie des Eaux du Nord (NOW) et au projet du brise-glace de recherche de l'Université, l'Amundsen. Elle est un des pivots du réseau CASES (Canadian Arctic Shelf Exchange Study).
Cet engagement constant et l'excellence de ses travaux lui valent le respect et l'admiration de tous ses pairs. Les recherches de madame Jody Deming portent sur des questions fondamentales: l'origine de la vie terrestre et les possibilités de vie dans l'univers extraterrestre. L'envergure de cette expertise a été reconnue à maintes reprises. Elle siège à plusieurs comités nationaux et internationaux et, en 2003, elle a été nommée membre de l'Académie nationale des sciences, la plus prestigieuse société de scientifiques aux États-Unis.
C'est un privilège pour l'Université Laval de souligner l'exceptionnelle carrière scientifique de madame Jody Deming, qui représente un modèle de premier ordre pour les générations de chercheurs et de chercheuses qu'elle forme.
René Demogue
Doctorat honoris causa en droit
Théophile-Constant Denis
Doctorat honoris causa ès sciences
Omer-Jules Desaulniers
Fonctionnaire
Doctorat honoris causa en pédagogie

Guy Deschênes
Fondateur et président d'entreprises dans le secteur forestier
Doctorat honoris causa en sciences du bois et de la forêt
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En 1985, afin d'assurer la survie de l'usine de sciage de bois résineux de Sacré-Cœur, sur la Côte-Nord, Guy Deschênes propose un nouveau modèle d'affaires, fondé sur le coopératisme. Ainsi est née l'usine Boisaco – l'un des plus importants producteurs de bois d'œuvre au Québec –, dont la communauté et les travailleurs sont des actionnaires. Depuis la fondation de cette entreprise, monsieur Deschênes a su, de fil en aiguille, s'imposer comme l'une des figures les plus innovantes de l'industrie forestière canadienne.
En effet, se greffent aujourd'hui autour de l'usine de sciage quatre entreprises connexes, aussi basées sur le modèle coopératif. L'usine de panneaux de fibres Sacopan et l'entreprise de fabrication de litière équestre Ripco, ainsi que l'usine de granules énergétiques Granulco – dont le quart des actions est détenu par la Première Nation des Innus Essipit –, se consacrent toutes à la valorisation des résidus de sciage. L'entreprise Bersaco, quant à elle, transforme le bois de feuillus, ce qui permet à Boisaco de s'approvisionner également dans les forêts mixtes. Ce complexe industriel, entièrement créé à l'initiative de Guy Deschênes, représente un vertueux modèle de respect environnemental, de développement durable, de partenariat avec les Premières Nations, d'économie coopérative et de moteur régional au service de sa communauté.
Profondément engagé dans le développement du secteur forestier, notamment comme président de l'Association des manufacturiers de bois de sciage et comme cofondateur du Conseil de l'industrie forestière du Québec, monsieur Deschênes est devenu une référence dans son domaine et est fréquemment consulté par les instances gouvernementales sur les questions forestières. Se distinguant également par son désir de toujours concilier répartition des richesses et croissance sociale et économique, il a cofondé divers organismes, comme le Comité local de développement de la Haute-Côte-Nord et la Société d'aide au développement des collectivités.
Son esprit d'entrepreneuriat et son dévouement social ont été soulignés par plusieurs distinctions, dont le prix Henri-Gustave-Joly-de-Lotbinière de l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec et la Médaille commémorative du 125e anniversaire de la Confédération du Canada.
Pierre Deslongchamps
Chimiste
Doctorat honoris causa ès sciences
Aldée Desmarais
Religieux, prélat
Doctorat honoris causa en pédagogie
Ernest-Édouard Desmarais
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Paul Desmarais
Administrateur d'entreprises
Doctorat honoris causa en sciences sociales

Paul Desmarais, fils
Président du conseil d'administration et cochef de la direction de Power Corporation du Canada
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
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Homme d'affaires grandement respecté ici et à l'étranger, monsieur Paul Desmarais fils est également reconnu pour son engagement social exemplaire. Né à Sudbury en 1954, il a étudié à l'Université McGill, à Montréal, où il a obtenu un baccalauréat en commerce. Il a ensuite décroché une maîtrise en administration de l'Institut européen d'administration des affaires, à Fontainebleau, en France.
En 1984, après avoir travaillé à Londres et à New York, monsieur Desmarais fils est nommé vice-président de la Corporation financière Power. Il est ensuite élu président et chef de l'exploitation de cette entreprise, en 1986, puis président du conseil d'administration, en 1990. En 1991, il devient vice-président du conseil d'administration de Power Corporation du Canada et, en 1996, président du conseil et cochef de la direction.
Son apport au monde de l'administration et des affaires est remarquable. Grâce à ses grandes qualités de gestionnaire, il tient une place de premier ordre dans son domaine sur l'échiquier mondial et assure l'impressionnant succès de ses entreprises.
Cette expertise profite également à d'autres compagnies et organismes nationaux et internationaux. À titre d'administrateur et de membre du comité exécutif, Paul Desmarais fils contribue à l'essor de plusieurs sociétés au Canada, aux États-Unis et en Europe. Avec leadership, il siège au conseil d'administration ainsi qu'au conseil international de l'Institut européen d'administration des affaires et préside le Bureau des gouverneurs du Forum économique international des Amériques. Il a également fondé le conseil consultatif international de HEC Montréal, dont il est le président, et celui de la Faculté d'administration de l'Université McGill, dont il est membre.
En plus de toutes ces réalisations, monsieur Desmarais fils a toujours fortement encouragé différentes causes humanitaires. Ses multiples actions philanthropiques donnent la mesure de son engagement et de sa générosité. Parmi celles-ci, notons son appui exceptionnel à Centraide. Il a également fait preuve de vision en accordant une importante contribution à la Faculté de philosophie de l'Université Laval. Par ce choix de la chaire La Philosophie dans le monde actuel, il soutient l'idée que la philosophie joue un rôle clé dans la formation des futurs leaders internationaux.
En 2005, monsieur Paul Desmarais fils a été nommé officier de l'Ordre du Canada, Grand Montréalais et cadre de l'année de l'Academy of International Business. C'est un honneur pour l'Université Laval et la Faculté des sciences de l'administration de reconnaître l'œuvre et le grand mérite de cet ami, qui fait figure d'exemple pour tous ses étudiants et étudiantes.
Ernest Desormeaux
Fonctionnaire
Doctorat honoris causa en sciences sociales

Robert Després
Président du Conseil d'administration de Produits forestiers Alliance inc.
Doctorat honoris causa sciences de l'administration
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Figure de proue du monde des affaires et grand serviteur de l'État, Robert Després peut s'enorgueillir d'une carrière remarquable, vouée à l'avancement de la société et au bien-être de ses concitoyens.
À partir de 1947, année où il obtient un diplôme de maîtrise en administration de l'Université Laval, Robert Després ne cesse de cumuler des postes de prestige au sein de divers organismes gouvernementaux et privés. D'abord contrôleur et membre du comité exécutif de Québec Power, il devient par la suite gérant et membre du comité exécutif de la Société d'administration et de fiducie en 1963, sous-ministre du Revenu du Québec en 1965, président fondateur et directeur général de la Régie de l'assurance maladie du Québec en 1969, puis président de l'Université du Québec en 1973. Son expertise en matière de gestion d'entreprise l'amène aussi à occuper des postes clés dans le domaine privé, que ce soit à titre de président et chef de la direction de Câblevision nationale ltée, puis de Netcom inc., ou de membre des conseils d'administration d'au moins 18 entreprises et organismes.
Récemment, le journal Les Affaires inscrivait le nom de Robert Després à son palmarès des plus grands administrateurs du Québec, une reconnaissance méritée qui s'ajoute aux nombreux honneurs qu'il a récoltés tout au long de sa carrière: officier de l'Ordre du Canada (1978), fellow de la Société des comptables en management du Canada (1979) et de l'Association des comptables généraux licenciés du Canada (1981), récipiendaire de la Médaille Gloire de l'Escolle de l'Association des diplômés de l'Université Laval (1990) et du Prix d'excellence de l'administration publique québécoise (1991). Élu membre de l'Académie des grands Québécois en 1991, il a aussi reçu un doctorat honorifique de l'Université du Québec à Montréal, en 1986.
Très engagé dans les causes à caractère social, monsieur Després a oeuvré bénévolement au sein d'organismes professionnels et communautaires aussi divers que l'Institut de cardiologie de Québec, dont il a présidé le conseil pendant plus de dix ans, le Conseil central des oeuvres, dont il fut trésorier, Québec 2010 ainsi que l'Association de Québec pour le développement olympique.
Considéré comme un ami de longue date de l'Université Laval et de la Faculté des sciences de l'administration, son alma mater, où il a d'ailleurs enseigné à titre de chargé de cours aux premier et deuxième cycles, Robert Després a contribué à bâtir le Québec moderne.
Louis A. Desrochers
Universitaire
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation
Paul Desrochers
Homme d'affaires
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Jean Désy
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Pierre Devambez
Archéologue
Doctorat honoris causa en lettres
Charles Ramsay Devlin
Doctorat honoris causa en droit
Victor Christian William Cavendish Devonshire
Gouverneur général du Canada
Doctorat honoris causa en droit
John Diefenbaker
Homme politique, Premier Ministre du Canada
Doctorat honoris causa en droit
Henry George Dion
Universitaire
Doctorat honoris causa en sciences agronomiques

Céline Dion
Artiste de renommée mondiale et philanthrope
Doctorat honoris causa d'université
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Issue d'une famille modeste, Céline Dion a atteint les sommets les plus convoités par les artistes de la planète. Véritable superstar, elle a gagné tous les prix imaginables décernés par l'industrie de la musique dans le monde entier: les prix Félix et les Juno au Canada, les Grammy Awards aux Etats-Unis ainsi que de nombreux prix à travers le monde dont plusieurs World Music Awards en Europe.
Née à Charlemagne au Québec, Céline Dion est la cadette d'une famille mélomane de 14 enfants. À l'âge de 12 ans, elle compose, avec sa mère et un de ses frères, une chanson en français qui changera à jamais le cours de sa vie. Captivé par sa voix, René Angélil, gérant fort respecté, décide de faire de celle-ci une artiste mondialement reconnue. Cette reconnaissance débute en 1982, lorsqu'elle reçoit la médaille d'or du Festival Yamaha de la chanson internationale à Tokyo et le très convoité Musician's Award pour la meilleure interprète. En 1983, Céline Dion devient la première Canadienne à recevoir un disque d'or en France. En 1988, déjà récipiendaire de nombreux prix Félix et d'albums platine, elle remporte le prestigieux concours de l'Eurovision à Dublin, où elle chante devant 600 millions de téléspectateurs à travers le monde. En septembre 1990, Céline Dion lance Unison, son premier album en anglais, lui permettant ainsi de se faire connaître aux États-Unis et dans le monde anglophone. Depuis, elle alterne les albums en langue française et anglaise et s'impose comme l'une des plus grandes voix de la musique pop. En plus de 25 ans de carrière, Céline Dion a enregistré 18 albums francophones et 12 anglophones dont elle a vendu plus de 200 millions de copies. Au cours des cinq dernières années, Céline Dion a également conquis le monde du spectacle en offrant, au Colosseum du Caesars Palace de Las Vegas, plus de 700 représentations de A New Day, un spectacle unique conjuguant le chant, le théâtre et la danse, le tout sur un fond virtuel.
Céline Dion est engagée dans de nombreuses causes humanitaires: sa propre fondation, la Fondation Céline Dion, la Fondation canadienne contre la fibrose kystique, dont elle est marraine, ainsi que la fondation T.J. Martell. Elle a également collaboré à plusieurs campagnes philanthropiques dans les domaines de la santé et de l'éducation. De plus, elle est marraine à vie de la Fondation de l'Hôpital Sainte-Justine de Montréal où elle s'implique personnellement chaque année. En 2003, Céline Dion s'est jointe à plusieurs autres célébrités pour soutenir la campagne World Children's Day de McDonald's dont la collecte de fonds, menée dans plus de 100 pays, aide plusieurs orphelinats et organisations voués à la santé des enfants. Finalement, pour venir en aide aux victimes de catastrophes naturelles, Céline Dion a versé 1 000 000$ à la suite de l'ouragan Katrina survenu en 2005, et a soutenu le spectacle-bénéfice au lendemain du tsunami destructeur de 2004.
En reconnaissance de sa carrière exceptionnelle et de ses valeurs de dynamisme, de sensibilité et de persévérance, Céline Dion a reçu tour à tour les titres d'officier de l'Ordre national du Québec, de l'Ordre du Canada et, en 2008, celui de chevalier de l'Ordre de la Légion d'honneur de France. À son tour, l'Université Laval lui décerne un doctorat d'honneur, afin de souligner ses immenses qualités humaines et son indéniable talent artistique.
Photo: Gérard Schachmes
Charles-Eugène Dionne
Doctorat honoris causa ès sciences
Narcisse-Eutrope Dionne
Médecin
Doctorat honoris causa en lettres
Jacques Diouf
Directeur général FAO
Doctorat honoris causa ès sciences

Boucar Diouf
Biologiste, humoriste, auteur et animateur
Doctorat honoris causa d'université
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Titulaire d'une maîtrise en biologie de l'Université de Dakar, Boucar Diouf s'installe au Québec, en 1991, pour des études doctorales en océanographie à l'Université du Québec à Rimouski (UQAR). Ayant obtenu son doctorat en 1999, il enseigne à l'UQAR, jusqu'en 2006, dans des matières aussi variées que la physiologie humaine, la biologie adaptative et la biochimie structurale. Pour faciliter la compréhension de ses cours, il conçoit des capsules humoristiques intitulées Boucardises. Ébahis par son talent, ses étudiants l'inscrivent aux auditions du festival Juste pour rire. Ainsi débute, pour ce scientifique, une fructueuse carrière dans le monde de l'humour et des communications.
Depuis 2010, Boucar Diouf a présenté, au Québec et ailleurs dans la francophonie, trois spectacles d'humour, qui ont tous obtenu des nominations au gala Les Olivier. Son quatrième spectacle – qui expose avec beaucoup d'esprit son amour pour le fleuve Saint-Laurent – est tout à fait représentatif de son art, qui marie avec justesse et bonheur l'humour, la vulgarisation scientifique et les réflexions sociales. Animateur de nombreuses émissions de télévision à succès, il a aussi été chroniqueur pour des émissions d'affaires publiques et pour le quotidien La Presse. Auteur de dix livres, il a également animé plusieurs émissions radiophoniques, dont La nature selon Boucar sur les ondes de Radio-Canada.
Amoureux de la langue française, c'est par la poésie des mots que Boucar Diouf se plaît à raconter la science et à se faire le héraut de la protection de l'environnement, de la tolérance et du mieux-vivre ensemble. Portant un regard à la fois critique et bienveillant sur la collectivité, il éclaire avec à-propos les enjeux sociaux et incarne un modèle inspirant d'inclusion et d'engagement pour le bien commun. Ses valeurs humaines et sa rigueur scientifique ont été saluées par plusieurs honneurs, dont les prix Charles-Biddle, remis par le gouvernement du Québec pour souligner l'apport à la diversité culturelle, et Pierre-Dansereau, décerné par l'Association des biologistes du Québec.
James B. Dollard
Religieux
Doctorat honoris causa en lettres
Harold W. Doods
Universitaire
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Victor Doré
Diplomate
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Jules Dorion
Médecin
Doctorat honoris causa en lettres
Noël Dorion
Homme politique et avocat
Doctorat honoris causa en droit

Henri Dorion
Géographe
Doctorat honoris causa en sciences géographiques
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Henri Dorion a mené une carrière prolifique dans le domaine de la géographie. Ses compétences lui ont notamment permis d'être nommé président de la Commission d'étude sur l'intégrité du territoire du Québec. Au cours de son dernier mandat de président de la Commission de toponymie du Québec, il a dirigé la publication d'un dictionnaire illustré, Noms et lieux du Québec, lequel lui a valu une notoriété internationale. Il a également occupé les fonctions de directeur de la recherche et des collections au Musée de la civilisation et de sous-ministre adjoint au ministère des Relations internationales du Québec. Sur la scène internationale, il a été délégué général du Québec à Mexico ainsi que délégué non résident du Québec pour la Russie et l'Ukraine.
Tout au long de sa carrière, émaillée de nombreuses publications, monsieur Dorion est demeuré actif comme chercheur et enseignant dans les domaines de la toponymie, de la géopolitique des frontières – en particulier celles du Québec – et des études slaves. En fonction à l'Université Laval de 1964 à 2011, il était reconnu comme un professeur dévoué qui a motivé plusieurs générations d'étudiants, un administrateur universitaire entreprenant et un chercheur innovateur.
Plusieurs reconnaissances lui ont été attribuées comme la médaille Vincent-Massey décernée par la Société géographique royale du Canada et le prix Léon-Gérin, la plus haute distinction au Québec dans le domaine des sciences humaines et sociales. Tant par ses contributions à l'étude du territoire du Québec et de l'Europe de l'Est que par la solide réputation qu'il a donnée à la toponymie québécoise, Henri Dorion a contribué au rayonnement international de la géographie québécoise et de l'Université Laval.
Arthur Georges Doughty
Doctorat honoris causa en lettres
Joseph-Antoine-Irénée Douville
Évêque
Doctorat honoris causa en théologie
Roger Dozois
Clinicien chercheur et chirurgien à la Clinique Mayo
Doctorat honoris causa ès sciences
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Chirurgien de réputation internationale, Roger Dozois obtient son doctorat en médecine de l'Université Laval en 1965. Ses travaux sur les maladies inflammatoires et le cancer du côlon lui valent l'admiration de ses pairs, la reconnaissance de nombreux malades et le respect de la communauté scientifique de plusieurs pays.
Né à Montréal, Roger Dozois entame ses études universitaires à Québec et les poursuit à la Clinique Mayo, centre médical le plus réputé du monde, où il se spécialise en chirurgie colorectale. Sans tarder, on lui accorde le poste prestigieux de résident chef de chirurgie en 1971. Sa formation chirurgicale terminée, il s'intègre au Département de pharmacologie et de chirurgie clinique de l'Université d'Édimbourg, centre reconnu pour ses travaux scientifiques sur le tube digestif.
De retour à la Clinique Mayo en 1974, Roger Dozois amorce une carrière d'enseignement à la Faculté de médecine. Grâce à ses dons pédagogiques, il se voit décerner le titre de professeur de l'année à deux reprises, soit en 1978 et 1998. En 1986, il accède au rang de professeur titulaire et est nommé chef du service de chirurgie colorectale de la Clinique Mayo. C'est d'ailleurs à partir de cette période qu'il s'impose comme l'une des sommités mondiales en matière des maladies du côlon.
Sur le plan clinique, la virtuosité chirurgicale de Roger Dozois est reconnue à travers le monde, en particulier sa capacité d'éviter le recours à l'anus artificiel. Davantage même, il perfectionne une technique d'avant-garde qui a pour effet de respecter l'intégrité de la fonction rectale en créant un nouveau rectum, surtout chez les jeunes malades. Les plus prestigieuses revues chirurgicales lui ouvrent alors leurs pages et sa production scientifique se fait remarquable: 5 ouvrages, plus de 200 articles de revue, 36 chapitres de livre et 376 communications.
Ses mérites ne tardent pas à être soulignés, si bien qu'il devient membre de nombreuses associations de spécialistes de sa discipline. En 1984, il est nommé James IV Surgical Traveller, ce qui le conduit dans les grands centres chirurgicaux d'Europe où il fait état de ses travaux cliniques et scientifiques. En outre, il fait partie du comité de rédaction de plusieurs revues scientifiques des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l'Italie.
Gloire de l'Escolle en 1989, Roger Dozois garde des liens étroits avec l'Université Laval et ses hôpitaux, et il maintient le contact avec le milieu médical québécois. Chercheur enthousiaste et curieux, il est un véritable exemple pour les jeunes médecins désireux de s'engager dans la voie de la recherche clinique.
Le docteur Roger Dozois jouit aujourd'hui d'une très grande notoriété, amplement méritée par ses compétences chirurgicales, sa renommée scientifique et ses talents d'enseignant.
Jean Drapeau
Avocat, Maire de Montréal
Doctorat honoris causa en droit
F.-X. Drouin
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Mark Drouin
Avocat, sénateur
Doctorat honoris causa en droit

Claude Dubar
Sociologue et professeur à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation
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Professeur de sociologie, Claude Dubar s'intéresse à l'analyse des relations entre l'éducation, le travail et l'emploi, notamment dans ses recherches sur la construction des identités professionnelles, l'insertion des jeunes dans le marché du travail et la formation continue.
Lillois de naissance, le professeur Dubar s'est très vite intéressé, après son doctorat en sociologie, à un mouvement français appelé Actions collectives de formation en milieu ouvrier, d'abord auprès de salariés du textile, puis avec des mineurs du charbon. Par la suite et durant trois ans, il a piloté une grande enquête au Liban, portant sur les classes sociales de ce pays.
Préoccupé par l'insertion sociale et professionnelle des jeunes, Claude Dubar participe à des recherches, mène des enquêtes, lance un nouveau laboratoire reconnu par le Centre national de la recherche scientifique, avant de présider la Société française de sociologie.
Le nombre impressionnant d'écrits scientifiques dont le professeur Dubar est l'auteur témoigne de l'envergure et de la portée de ses recherches sur le plan international et de leur pertinence dans différents contextes culturels, ce qui a d'ailleurs justifié la traduction de plusieurs de ses publications. Ici même, les membres du Centre de recherche interuniversitaire sur l'éducation et la vie au travail (CRIEVAT) s'inspirent de ses multiples ouvrages et de sa contribution remarquable à l'avancement des connaissances. Claude Dubar, élu en 2001 «professeur de classe exceptionnelle» par le Conseil national des universités, allie son talent d'enseignant à son souci de sociologue pour les jeunes et leur avenir professionnel.
L'exclusion sociale, la jeunesse en difficulté, l'arrimage aléatoire entre l'éducation, la formation, qu'elle soit initiale ou continue, et l'insertion socioprofessionnelle, tous ces thèmes ont alimenté les recherches du professeur Dubar. De tous les sociologues francophones de l'éducation, il est sans doute celui qui a le mieux réussi le passage d'une sociologie cantonnée à l'étude des faits et des phénomènes sociaux à une sociologie des faits individuels dans une perspective sociologique.
Par-delà la compétence, le savoir et l'expérience, Claude Dubar a toujours fait montre d'un engagement social soutenu. Voilà sans doute le plus grand titre de gloire de cet éminent sociologue.
J.-J. Dubé
Chanoine
Doctorat honoris causa en pédagogie
Georges Dubuc
Religieux, prélat
Doctorat honoris causa en pédagogie
J.-E. Duchesne
Chanoine
Doctorat honoris causa en pédagogie
Henry Edmison Duckworth
Universitaire
Doctorat honoris causa ès sciences
Lyman P. Duff
Doctorat honoris causa en droit
Henry Thomas Duffy
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit

Diane Dufresne
Artiste de la culture québécoise
Doctorat honoris causa en musique
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Première rockeuse du monde francophone, Diane Dufresne a mené une carrière intense avec une trentaine de spectacles originaux et plus de 25 albums. Malgré ce rythme frénétique, l'authenticité et l'excellence ont toujours prévalu dans ses réalisations et dans sa démarche artistique unique.
À l'adolescence, Diane Dufresne a commencé à chanter à Montréal, recevant des cours de chant de Simone Quesnel. De 1965 à 1967, elle a étudié la voix avec Jean Lumière et l'art dramatique avec Françoise Rosay, à Paris. De retour au Québec, elle commence à collaborer avec le compositeur François Cousineau et le parolier Luc Plamondon, ce qui propulse sa carrière à l'international.
Dès les années 1970, parallèlement à sa carrière de chanteuse, elle s'est consacrée à la peinture et a fréquenté l'atelier du frère Jérôme. Cette rencontre s'est révélée déterminante dans son parcours d'artiste puisqu'elle lui a permis d'explorer d'autres facettes de la création. Depuis 1993, elle a présenté plus de 25 expositions solos au Québec, en France et aux États-Unis.
Diane Dufresne a reçu plusieurs distinctions prestigieuses au fil de sa carrière, dont trois Félix et, en 2006, le prix Hommage de l'ADISQ. La chanteuse est chevalière de plusieurs ordres, soit l'Ordre de la Pléiade, l'Ordre des arts et des lettres de la République française, l'Ordre national du Québec et l'ordre de la Légion d'honneur de la République française. Lauréate du Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle (PGGAS) de la réalisation artistique en 2001, elle vient d’être intronisée au Panthéon de la musique canadienne en mai 2023.
Toujours active sur la scène musicale, elle présentait encore récemment, en octobre 2022, un concert au Palais Montcalm. Tout au long de son parcours remarquable, elle a su conserver enthousiasme et sincérité, ainsi qu'un grand respect pour son entourage, qu'il s'agisse des musiciennes et musiciens qu'elle côtoie, ou de l'auditoire avec qui elle partage sa passion pour la musique.
L'Université Laval décerne un doctorat honorifique en musique à Diane Dufresne, figure importante de la culture québécoise, dont le talent artistique et le style vocal distinctif ont été étroitement identifiés à la Belle Province.
Photo: Philippe Evenou
William Mark Duke
Évêque
Doctorat honoris causa en théologie
Georges Dumont
Médecin
Doctorat honoris causa en sciences sociales
René Dumont
Agronome, professeur
Doctorat honoris causa en sciences agronomiques
Jacques Dumoulin
Avocat, juge
Doctorat honoris causa en droit
James Hamet Dunn
Industriel
Doctorat honoris causa ès sciences
N. Robert Dunsmore
Ingénieur
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Arnold Davidson Dunton
Journaliste
Doctorat honoris causa en sciences sociales

René Dupéré
Musicien et compositeur
Doctorat honoris causa en musique
En savoir plus
Né à Mont-Joli en 1945, René Dupéré est l'un des compositeurs de musique instrumentale les plus reconnus à l'échelle nationale et internationale. Ancien étudiant de l'École de musique de l'Université Laval, il commence, en 1968, une carrière de professeur au secondaire. Durant ces années, il consolide sa formation et écrit ses premiers arrangements.
Ce créateur dans l'âme ressent toutefois le besoin de consacrer ses énergies à la composition. Faisant preuve d'audace, il quitte l'enseignement en 1981 et devient membre de la Fanfafonie, un groupe de musiciens de la rue. Cette formation, qui regroupe six cuivres et deux percussionnistes, est l'occasion de nouvelles compositions, du mariage de divers styles musicaux, de la découverte des festivals et du monde du spectacle.
Cette première aventure mène à une rencontre déterminante, qui marquera le parcours de monsieur Dupéré et d'un nouveau cirque révolutionnaire, le Cirque du Soleil. Au premier grand spectacle du Cirque, à Gaspé, la Fanfafonie, avec René Dupéré comme directeur musical, assume le rôle d'orchestre.
Durant les années qui suivent, le talent et l'originalité de ce grand musicien contribuent au succès grandissant du Cirque. Son insatiable curiosité et son ouverture aux autres cultures conduisent à un fascinant métissage. Il donne naissance à une oeuvre universelle, qui transcende les frontières géographiques, historiques et stylistiques.
En 1986, il crée pour la première fois l'univers musical d'un spectacle complet. En tant que compositeur officiel du Cirque, il invente les inoubliables mélodies des spectacles Nouvelle expérience, Le cirque réinventé, Saltimbanco, Mystère et Alegria. En 1995, le Festival international de jazz de Montréal et 200 000 personnes rendent un hommage éblouissant à René Dupéré et au Cirque du Soleil.
Cette signature unique a fait de monsieur Dupéré un artiste très sollicité. Il a composé une partie de la musique du spectacle marquant la rétrocession de Hong Kong à la Chine et celle de la tournée mondiale de la troupe de ballet sur glace Holiday on Ice en 1997. Il est également l'auteur de la trame sonore de plusieurs films et téléséries. En 2004, il remet son imagination au service du Cirque du Soleil dans le cadre du spectacle KÂ, créé et mis en scène par Robert Lepage.
On lui a décerné plusieurs prix et distinctions, notamment deux prix Hagood Hardy remis par la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN) et le Golden Award de la meilleure musique originale pour sa pièce Ismya Vova. Il a en outre été récipiendaire de deux Félix et a été mis en nomination pour un Grammy Award.
L'Université Laval se réjouit de souligner à sa façon la contribution artistique exceptionnelle d'un de ses diplômés. La musique de monsieur René Dupéré, écoutée aujourd'hui par des millions de personnes, représente un véritable modèle de recherche et de création pour toutes les générations d'artistes qu'elle forme.

Jean-Pierre Duplantie
Directeur général - Centre jeunesse de Montréal
Doctorat honoris causa en sciences sociales
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Titulaire d'une maîtrise en service social de l'Université d'Ottawa et d'un doctorat en politique sociale et administration de l'Université de Chicago, monsieur Jean-Pierre Duplantie aurait pu mener une brillante carrière universitaire. C'est toutefois le chemin de l'administration publique qu'il a emprunté, ce qui lui permet de marquer l'évolution des services sociaux au Québec depuis plus de trois décennies.
En 1974, Jean-Pierre Duplantie embrasse la vocation de gestionnaire. Il est nommé directeur des services professionnels au Centre de services sociaux Richelieu, en Montérégie. Il travaille ensuite en Estrie durant plus de 20 ans, où il assume successivement les fonctions de directeur général du Centre de services sociaux, du Conseil régional et de la Régie régionale de la santé et des services sociaux.
Depuis juin 2001, il est directeur général du Centre jeunesse de Montréal. Marquée au sceau de l'interdisciplinarité, sa trajectoire comprend, parmi de multiples engagements, le rôle de commissaire à la Commission sur les services de santé et les services sociaux (commission Rochon).
Malgré le parcours choisi, Jean-Pierre Duplantie a conservé un intérêt certain pour la formation en service social. Sa participation régulière à différents comités témoigne d'une grande influence dans ce domaine.
À titre d'exemple, il a siégé au Comité sur la désignation d'instituts universitaires dans le secteur social (1993-1997) et il a présidé le Comité sur l'organisation universitaire des services sociaux (2004-2005). De 1988 à 1992, il a collaboré avec la Faculté des sciences sociales de l'Université Laval en tant que membre du comité de rédaction de la revue Service social.
Au fil des ans, son apport conceptuel a nourri la réflexion sur différents thèmes clés, notamment la formation du personnel, les styles de gestion et la socialité dans les services sociaux.
Cette expertise a fait de Jean-Pierre Duplantie un spécialiste très sollicité. Il a donné plusieurs conférences, à l'échelle locale, nationale et internationale.
Lors d'une mission d'étude au Tatarstan, en Russie, le gouvernement du Québec l'a invité à présenter le système québécois de santé et de services sociaux. Ce rayonnement, ainsi que la confiance qu'il inspire, lui a valu d'importantes nominations: représentant de la population choisi par le ministre de la Justice aux comités de sélection des candidats aptes à être nommés juges au tribunal de la jeunesse et à la chambre criminelle.
À titre de consultant, depuis 1989, il met ses connaissances au service de la Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik.
En accordant un doctorat honorifique à monsieur Jean-Pierre Duplantie, l'Université Laval a le privilège de reconnaître l'importance de sa contribution en matière d'administration publique et de service social. Elle a également l'occasion de présenter à ses étudiants un modèle de réussite sur tous les plans.
Maurice Duplessis
Premier ministre du Québec (1936-1939, 1944-1959)
Doctorat honoris causa en sciences forestières
Maurice Duplessis
Premier ministre du Québec (1936-1939, 1944-1959)
Doctorat honoris causa d'université
Maurice Duplessis
Premier ministre du Québec (1936-1939, 1944-1959)
Doctorat honoris causa en droit
Stefan Dupré
Président du Conseil des universités d'Ontario
Doctorat honoris causa en sciences sociales
René Dupuis
Ingénieur
Doctorat honoris causa ès sciences

Renée Dupuis
Avocate et essayiste
Doctorat honoris causa en droit
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Madame Renée Dupuis est une spécialiste du domaine des droits et libertés de la personne et du droit relatif aux autochtones. Dès le début de sa carrière, alors qu’elle venait d’accéder au barreau, elle a représenté des autochtones de diverses communautés. Cette pratique, qui attirait alors très peu d’avocats, l’a amenée à développer une expertise peu commune dans un champ de pratique encore marginal.
La connaissance approfondie de la réalité autochtone explique que madame Dupuis se soit vu confier d’importantes responsabilités, dont la présidence de la Commission des revendications particulières des Indiens. Elle est fréquemment invitée à titre de conférencière au Canada et à l’étranger. Deux de ses ouvrages ont été couronnés de prix prestigieux. En 2001, le Barreau du Québec lui a accordé le Prix du concours juridique pour sa monographie intitulée: Le statut juridique des peuples autochtones en droit canadien. La même année, elle se voyait attribuer le Prix du Gouverneur général, dans la catégorie «études et essais», pour un ouvrage ayant pour titre: Quel Canada pour les Autochtones? La fin de l’exclusion. La candidate a reçu des distinctions marquantes au cours de sa carrière. Madame Dupuis s’est vu décerner, en 2002, le Prix de la YMCA dans la catégorie «femmes de profession», en 2004, le Prix Christine-Tourigny du Barreau du Québec et, en 2005, elle a été nommée membre de l’Ordre du Canada. Le Barreau du Québec lui a accordé la distinction Advocatus emeritus, en 2007. Elle a aussi été nommée, par un vote unanime des membres de l’Assemblée nationale du Québec, au poste de vice-présidente de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Au printemps 2012, «en hommage à son engagement infatigable en matière de droits de la personne», madame Dupuis s’est vue décerner la Médaille du Barreau, attribuée depuis 30 ans à un juriste québécois pour souligner sa contribution remarquable à l’avancement et à l’exercice du droit.
L'Université Laval est fière et heureuse de souligner la brillante carrière de madame Renée Dupuis par la remise de ce doctorat honorifique.
Pierre Dupuy
Diplomate
Doctorat honoris causa en droit
Eugène Duthoit
Doctorat honoris causa en droit
Charles Dutoit
Chef d'orchestre (OSM)
Doctorat honoris causa en musique

Samuel Franklin Dworkin
Psychologue, orthodontiste et clinicien chercheur
Doctorat honoris causa ès sciences
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Professeur émérite du Département de médecine buccale et du Département de psychiatrie et des sciences behaviorales de l'Université de Washington, monsieur Samuel Franklin Dworkin est un chercheur américain de réputation internationale. À la croisée de la médecine dentaire et de la psychologie, ses travaux ont profondément changé l'approche des douleurs orofaciales chroniques.
Le parcours professionnel de ce scientifique prend un tournant décisif et original lorsqu'il obtient un doctorat en psychologie, alors qu'il est déjà diplômé en orthodontie. Dès sa formation clinique en médecine dentaire, le docteur Dworkin avait constaté des problèmes importants dans la pratique: effets de l'anxiété du patient, lacunes dans la communication entre le patient et le clinicien, savoir insuffisant en ce qui a trait aux nombreuses facettes de la douleur. En 1969, il est nommé professeur à l'Université de New York puis, un an plus tard, à l'Université Columbia. En 1974, l'Université de Washington lui propose le poste de vice-doyen aux affaires académiques à la Faculté de médecine dentaire. À compter de 1981, dans cette même université, il travaille tant à la Faculté de médecine qu'à celle de médecine dentaire.
Par sa passion et son ouverture à l'interdisciplinarité, le professeur Dworkin contribue grandement à l'avancement des connaissances sur le diagnostic, le traitement et les indicateurs de chronicité des douleurs temporo-mandibulaires. En utilisant des notions de psychologie et des sciences du comportement, il étudie de façon méthodique et systématique les multiples aspects cliniques de cette question complexe. Avec son équipe de chercheurs, il élabore ainsi un cadre conceptuel et publie, en 1992, des critères diagnostiques de recherche qui feront école. Grâce à sa méthode, plusieurs spécialistes de ce domaine insistent aujourd'hui sur l'importance de conjuguer les dimensions physique, émotive, cognitive et psychosociale.
En plus de cette importante réalisation, monsieur Samuel Franklin Dworkin consacre beaucoup d'énergie à la création d'un consortium international de recherche sur les douleurs causées par les désordres temporo-mandibulaires. Il est le concepteur d'une plate-forme Internet qui donne accès à un protocole traduit dans une quinzaine de langues. Ce projet d'envergure, véritable point culminant d'une carrière remarquable, lègue un outil précieux à la relève. Le docteur Dworkin trouve également le temps d'être très productif comme auteur, éditeur et conférencier et, fait notable, de s'engager au sein de sa communauté.
Lauréat de plusieurs prix, monsieur Samuel Franklin Dworkin jouit du respect et de l'admiration de toute la communauté scientifique. Il mérite assurément les plus hautes distinctions, et l'Université Laval lui accorde un doctorat honorifique avec enthousiasme et gratitude.

Jacquelynne Eccles
Professeure à l’Institut de Social Research de l’Université du Michigan
Doctorat honoris causa en sciences de l’éducation
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Madame Jacquelynne Eccles a profondément marqué la recherche et l’intervention en éducation. Elle a, dans ses écrits, prouvé le rôle prépondérant de l’environnement scolaire et familial pour expliquer les difficultés que vivent certains enfants et adolescents. Ses recherches montrent aussi que le fait que les filles soient peu portées à entreprendre des études en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) ne s’explique pas par leur manque d’habilité dans ces domaines, mais plutôt par des facteurs de socialisation, d’attentes du succès et de valeurs.
Loin de se limiter aux États-Unis, l’influence des théories que madame Eccles a développées se fait sentir dans plusieurs pays (Belgique, Australie, Royaume-Uni, Canada, Allemagne). Que ce soit à titre de conférencière, de chercheuse, de membre de jurys internationaux ou de directrice de thèse, elle contribue à renouveler, voire révolutionner, certaines façons de concevoir l’apprentissage des élèves.
En décernant sa plus haute distinction à madame Jacquelynne Eccles, l’Université Laval salue une femme engagée dans la recherche de solutions concrètes pour réduire les inégalités entre les hommes et les femmes et favoriser la réussite scolaire de tous les élèves.

Odile Eisenstein
Directeur de recherche classe exceptionnelle du CNRS
Doctorat honoris causa ès sciences
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Comme le dit si bien Roald Hoffmann, prix de Nobel de chimie pour ses travaux en chimie computationnelle: «Odile Eisenstein est tout simplement la meilleure dans sa spécialité, soit l’utilisation de la chimie théorique pour l’explication de systèmes organométalliques». Ses capacités de prédiction et de compréhension des mécanismes réactionnels sont uniques dans son domaine et ont permis des réalisations phénoménales dans le domaine de la catalyse et de la chimie organométallique qui ont orienté les travaux, directement ou indirectement, de dizaines de groupes de recherche dans le monde.
Parmi les accomplissements de madame Eisenstein, notons: ses travaux de doctorat qui ont expliqué les causes derrière la sélectivité dans l’espace de plusieurs réactions organiques, règles essentielles à la construction de médicaments par l’industrie pharmaceutique; la prédiction de la géométrie inédite de certaines classes de composés organométalliques avant les évidences expérimentales; des propositions pour un nouveau type d’interaction chimique qui explique l’activité de matériaux en vogue pour l’entreposage de l’hydrogène comme source d’énergie alternative; ou encore le mécanisme de dissociation de l’eau en oxygène et hydrogène par une série de complexes métalliques qui miment la photosynthèse pour convertir l’énergie solaire en carburant.
L’Université Laval est fière de remettre un doctorat d’honneur à madame Odile Eisenstein afin de couronner sa carrière exceptionnelle.
Hosny El-Lakany
Sous-directeur général responsable du Département des forêts à l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
Doctorat honoris causa ès sciences
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Hosny El-Lakany occupe aujourd'hui une place prépondérante sur la scène mondiale, grâce notamment à ses vastes connaissances des forêts et à son engagement personnel au sein d'un organisme international consacré à la protection des ressources alimentaires de la planète.
Égyptien de naissance, M. El-Lakany obtient d'abord un baccalauréat et une maîtrise en sciences de l'Université d'Alexandrie, avant de poursuivre ses études de doctorat à l'Université de la Colombie-Britannique où il se spécialise en génétique forestière. Au début des années 1970, il entreprend une longue carrière vouée à l'enseignement et à la recherche, notamment à l'Université d'Alexandrie et à l'Université américaine du Caire.
En joignant les rangs de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, en 1992, Hosny El-Lakany devient d'abord fonctionnaire forestier régional en poste au Caire. À ce titre, il acquiert une influence notable en matière d'aménagement durable des forêts, surtout en raison de sa participation active au dialogue international amorcé au Sommet de Rio sur la protection des forêts et de l'environnement.
Fortement préoccupé par les risques qui menacent les ressources de la planète, M. El-Lakany s'engage ensuite auprès du Groupe intergouvernemental sur les forêts et du Forum des Nations Unies sur les forêts, où il met à profit sa vaste expérience de domaines tels que la gestion intégrée des ressources naturelles, la protection de l'environnement et la lutte contre la désertification.
Au fil des ans, Hosny El-Lakany fait appel à ses talents pour diriger l'Équipe de travail interorganisations sur les forêts, chargée de la coordination de certains groupes des Nations Unies exerçant une influence sur le secteur forestier international. En outre, il accepte de jouer un rôle de chef de file au sein du Partenariat de collaboration sur les forêts, qui regroupe une douzaine d'autres organismes internationaux d'importance dont l'objectif est la gestion durable des forêts mondiales.
Le cheminement de ce chercheur conscient de la fragilité des ressources forestières reflète ses dons personnels de meneur d'hommes et de gestionnaire d'avant-garde. La contribution de M. El-Lakany à l'avancement de la foresterie, sous toutes ses formes, est exceptionnelle et tout à fait digne de mention. En agissant depuis maintenant plusieurs années au sein d'un organisme international, Hosny El-Lakany occupe une tribune de choix pour influer sur les décisions qui seront prises, à l'échelle du monde, en vue de sauvegarder une ressource essentielle, la forêt.

Virgil P. Elizondo
Théologien et fondateur du Mexican American Cultural Center
Doctorat honoris causa en théologie
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Né à San Antonio au Texas en 1935, monsieur Virgil Elizondo est considéré comme le père de la théologie du métissage. Théologie qui se caractérise par une présence constante auprès des plus démunis, un souci du respect des minorités culturelles et une volonté de promouvoir la dignité humaine de toute personne, quels que soient son origine, son statut, sa richesse et sa religion.
Ordonné prêtre en 1963, monsieur Elizondo obtient un doctorat de l'Institut catholique de Paris en 1978, après avoir fait des études supérieures aux Philippines. En 1972, il fonde dans sa ville natale le Mexican American Cultural Center, qu'il préside jusqu'en 1987 et dont la réputation est aujourd'hui internationale. En 1983, il est nommé recteur de la Cathédrale de San Fernando, poste qu'il occupe jusqu'en 1995. Monsieur Elizondo a également fondé la Catholic Television of San Antonio (CTSA) et en est toujours le directeur de la programmation.
Actuellement, il occupe un poste de professeur en théologie pastorale et hispanique à l'University of Notre Dame dans l'État de l'Indiana.
Titulaire de sept doctorats d'honneur, monsieur Elizondo a publié de nombreux ouvrages, dont plusieurs ont été traduits en français, en espagnol et en allemand. Parmi les plus récents prix et distinctions qu'il a reçus au cours de sa carrière, notons: la Cardinal Cushing Medal for Advancement of Church Research (2006), le Latino Leadership Award (2006), le Hispanic Heritage Awards Honoree for Education (2002) et la Laetare Medal (1997), soit la plus haute distinction de l'University of Notre Dame.
Le rayonnement de l'oeuvre de monsieur Elizondo dépasse même les frontières du monde de l'éducation, puisqu'en l'an 2000, le Time Magazine l'a reconnu comme l'un des innovateurs spirituels les plus influents de sa génération, au même titre que le Pape Jean XXIII et le Dalaï Lama. Pour couronner le tout, la ville de San Antonio a voulu souligner l'importance du travail de monsieur Virgil P. Elizondo, en baptisant l'une de ses places publiques à son nom: The Father Elizondo Plaza.
En rendant hommage à cet éminent professeur, doublé d'un acteur social de premier plan, l'Université Laval unit sa voix au concert de nombreuses autres institutions universitaires ayant voulu souligner sa carrière exemplaire, passée au service de ses concitoyens et des citoyens du monde, et plus particulièrement, auprès des plus démunis et des laissés-pour-compte.
Gilbert John Elliot-Murray-Kynynmound, 4e comte de Minto
Gouverneur général du Canada (1898-1904)
Doctorat honoris causa en droit

Bernard Émond
Anthropologue, cinéaste et auteur
Doctorat honoris causa en anthropologie
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Bernard Émond a admirablement su tisser des liens fructueux entre sa formation en anthropologie et son œuvre artistique. Reconnu pour ses huit longs métrages, salués par la critique et qui ont été maintes fois primés ou sélectionnés par les grands festivals internationaux, il s'est aussi illustré par ses écrits littéraires et de critique sociale.
Dans les années 1970, Bernard Émond réalise ses premiers documentaires au Vidéographe et au Groupe d'intervention vidéo, dont il est un des membres fondateurs. Au même moment, il rédige un mémoire de maîtrise sur le cinéma ethnographique, puis enseigne l'anthropologie au cégep et comme chargé de cours à l'Université de Montréal. Attiré par la culture inuite, il travaille à partir des années 1980 dans le Grand Nord à la formation d'équipes de production vidéo pour Taqramiut Nipingat au Nunavik et, plus tard, pour l'Inuit Broadcasting Corporation au Nunavut. Son contact avec le Nord affine sa perception de la fragilité des cultures, qui deviendra un véritable fil conducteur de son œuvre. À cette époque, il publie aussi des textes d'idées, notamment dans Recherches amérindiennes au Québec et Le temps fou.
À partir des années 1990, il se consacre principalement au cinéma. Il signe cinq documentaires, puis entreprend son premier long métrage de fiction, La femme qui boit, en nomination pour cinq prix Jutra et autant de prix Génie. Suivent 20h17, rue Darling et La neuvaine, qui le consacrent en tant que cinéaste de premier plan. Il est aussi l'auteur du scénario de Ce qu'il faut pour vivre, qui a obtenu les prix Jutra et Génie du meilleur scénario en 2009. Autant dans son œuvre cinématographique que littéraire – qui comprend essais, nouvelles, roman et livre pour enfants –, cet anthropologue a posé un regard critique sur le monde contemporain, s'intéressant notamment au rôle de l'image, à la perte de repères et au délitement des liens sociaux.
Crédit photo: Hélène Bouffard

Janice J. Eng
Professeure à la University of British Columbia (UBC)
Doctorat honoris causa en sciences de la réadaptation
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Scientifique de renommée mondiale, Janice J. Eng a créé des programmes novateurs qui ont changé les pratiques dans le domaine de la réadaptation neurologique, ce qui a permis d'améliorer ainsi la mobilité et la qualité de vie de nombreuses personnes.
Le parcours de Janice J. Eng s'avère impressionnant. Sa formation multidisciplinaire réunit les disciplines suivantes: physiothérapie, ergothérapie, génie biomédical et kinésiologie. Professeure à l'Université de la Colombie-Britannique depuis 1997, Janice J. Eng a formé une relève scientifique de grande envergure, a publié plus de 250 articles scientifiques et a obtenu 40 millions de dollars en fonds de recherche, dont 16 millions à titre de chercheuse principale.
Les programmes d'exercices de physiothérapie et d'ergothérapie que Janice J. Eng propose aux patients suivis en neurologie sont reproduits partout au monde. Elle exerce de ce fait un leadership scientifique d'influence indéniablement reconnu. Janice J. Eng élabore, en compagnie de collègues, les lignes directrices internationales pour les personnes victimes d'un accident vasculaire cérébral ou d'une lésion de la moelle épinière.
Depuis le début de sa carrière, Janice J. Eng s'est distinguée par sa capacité à générer des connaissances accessibles, pertinentes et facilement utilisables, que ce soit dans le milieu clinique ou de l'intervention communautaire ou encore par les patients et les patientes de même que leur famille.
Précieuse collaboratrice de la Faculté de médecine de l'Université Laval, Janice J. Eng est généreuse de son temps. Cette mentore hors pair entretient des liens étroits avec plusieurs spécialistes de la recherche et de la médecine clinique de la région de Québec. Cette femme humble, qui se soucie de maintenir un sain équilibre de vie, est assurément un modèle inspirant pour la relève des sciences de la santé.
Wilfrid Éthier
Universitaire
Doctorat honoris causa en orientation

Anne Fagot-Largeault
Professeure émérite au Collège de France
Doctorat honoris causa en philosophie
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Anne Fagot-Largeault est professeur émérite au Collège de France (Chaire de philosophie des sciences biologiques et médicales), membre de l'Institut de France (Académie des sciences), membre associé de l'Académie royale de Belgique (section des humanités), membre de l'Académie internationale de philosophie des sciences, présidente honoraire de l'Institut International de Philosophie (IIP).
Elle a enseigné la philosophie au lycée, puis aux universités Paris-XII, Paris-X-Nanterre et Paris-I, en ayant parallèlement une activité hospitalière à l'Assistance publique de Paris. Elle a été membre de l'Institut Universitaire de France et professeure invitée à l'Université de Stanford, à l'Université Laval et à l'Université libre de Bruxelles.
Ses travaux portent sur des thèmes d'histoire et de philosophie des sciences du vivant, abordés sous l'angle théorique (épistémologie, ontologie biologique) ou pratique (éthique). Ils ont suivi trois directions principales: raisonnement diagnostique; investigation des liens de causalité et éthique et méthodologie de la recherche clinique. Les recherches sur la logique des raisonnements médicaux et sur la nature des explications causales ont pris naissance en relation avec le programme de logique et philosophie des sciences de l'Université de Stanford, et se sont développées grâce à des contacts en France avec la recherche clinique et épidémiologique. La réflexion morale a été enrichie et mise à l'épreuve par l'expérience de divers Data and Safety Monitoring Committees qui veillaient sur les essais cliniques internationaux effectués avec les malades du sida et du cancer, et par une participation de huit années (1990-1998) aux travaux du Comité Consultatif National d'Éthique français.
Robert Alexander Falconer
Doctorat honoris causa en lettres
Marcel Faribeault
Notaire, conseiller législatif
Doctorat honoris causa en droit
Ray Fletcher Farquharson
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine

Jean Faubert
Consultant en botanique, spécialisé en bryologie
Doctorat honoris causa en biologie végétale
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L'élément majeur de la carrière de Jean Faubert est sans conteste son engagement dans l'étude des bryophytes du Québec et du Labrador, alors qu'il agit en dehors de tout rattachement officiel à une université. Cet engagement débute par le Catalogue des bryophytes du Québec-Labrador suivi de travaux sur les bryophytes nouvelles et rares de ce territoire. C'est toutefois la rédaction de sa Flore des bryophytes du Québec-Labrador qui constitue l'oeuvre majeure de sa carrière, un ouvrage monumental de plus de 1 200 pages qui est devenu l'équivalent de la Flore laurentienne du frère Marie-Victorin. À ce jour, cet ouvrage rédigé en français s'est vendu surtout au Canada et aux États-Unis, de même que dans une dizaine de pays étrangers.
Jean Faubert fonde la Société québécoise de bryologie et crée une revue scientifique en ligne, les Carnets de bryologie qui, grâce au site Web de la Société québécoise de bryologie, diffuse dans le monde les nouvelles connaissances acquises sur les bryophytes du Québec et du Labrador.
Il met sur pied la Base de données sur des bryophytes du Québec-Labrador (BRYOQUEL), répertoriée par les plus prestigieux sites Web mondiaux de biodiversité.
Avec des collègues bryologues, il organise annuellement depuis plus de 10 ans des activités d'initiation et de formation à la bryologie, auxquelles s'inscrivent entre autres des biologistes et des étudiants de niveau collégial et universitaire.
Gaspard Fauteaux
Lieutenant-gouverneur du Québec
Doctorat honoris causa en droit
Gérald Fauteaux
Avocat, juge
Doctorat honoris causa en droit

Jacqueline Fawcett
Professeure titulaire au College of Nursing and Health Sciences à l’Université du Massachusetts
Doctorat honoris causa ès sciences
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Considérée par plusieurs chefs de file en sciences infirmières comme un maître, madame Jacqueline Fawcett est l’une des plus prolifiques métathéoriciennes de sa génération. La production scientifique de madame Fawcett est impressionnante, soit: plus de 300 conférences, 175 articles scientifiques, 80 chapitres de livres et une dizaine de livres traduits dans plusieurs langues. Plusieurs de ses parutions ont reçu des prix et ont eu une influence marquante sur le développement des connaissances en sciences infirmières au cours des 30 dernières années; son œuvre rayonnant dans le monde entier.
Ses travaux de recherche ont, entre autres, porté sur l’avancement de connaissances à l’aide d’approches conceptuelles particulières aux sciences infirmières, dont le modèle d’adaptation de Callista Roy. Elle a dirigé plus d’une trentaine d’étudiants au doctorat et à son pouvoir d’influence intellectuel s’ajoutent des qualités de pédagogue hors du commun qui ont été grandement appréciées par la clientèle étudiante.
Tout au long de sa prolifique carrière, madame Fawcett a été très sollicitée pour l’offre de conférences ou de sessions de consultation, dont une à l’Université Laval en 1995. Plusieurs qualités personnelles expliquent cette forte demande, incluant ses dons exceptionnels d’oratrice, sa rigueur intellectuelle et sa pensée critique.
Bref, le parcours de madame Jacqueline Fawcett est remarquable et elle représente un véritable modèle et une source d’inspiration pour tout le personnel infirmier. C’est pour cette raison que l’Université Laval est fière de lui décerner ce doctorat honoris causa.

Jocelyne Sheila Feine
Professeure à la Faculté de médecine dentaire de l'Université McGill
Doctorat honoris causa en médecine dentaire
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Convaincue que la recherche devrait s'arrimer aux besoins de la population, la professeure Jocelyne Feine a mené en ce sens une carrière prolifique dans le domaine de la médecine dentaire. Elle a également contribué à la formation de très nombreux étudiants qui sont devenus des leaders en recherche et en enseignement tant à l'échelle nationale qu'internationale. Titulaire d'un doctorat en chirurgie dentaire (D.D.S.) de l'Université du Texas, la Dre Feine a fait son fellowship postdoctoral à la Faculté de médecine dentaire de l'Université de Montréal, avant d'y devenir professeure associée. Elle a ensuite été promue au titre de professeure à la Faculté de médecine dentaire de l'Université McGill.
Chef de file dans les études cliniques visant l'amélioration de la qualité de vie en santé buccodentaire pour les patients édentés, les travaux de recherche en prosthodontie de la Dre Feine ont eu une forte incidence sur les avancées thérapeutiques dans le domaine des prothèses mandibulaires implanto-portées. Les résultats de ses recherches, dont la portée a été internationale, ont contribué à améliorer l'accessibilité à ce traitement pour les personnes édentées qui souhaitent améliorer leur fonction masticatoire. La professeure Feine s'est également illustrée par ses travaux portant sur l'évaluation et la perception de la douleur chronique, particulièrement celle reliée aux troubles temporo-mandibulaires, et sur l'efficacité des approches thérapeutiques. On la reconnaît comme une pionnière dans l'étude de la perception de la douleur chez les personnes atteintes du syndrome de Down.
La professeure Jocelyne Feine a contribué à l'avancement des connaissances et à la diffusion du savoir dans le domaine de la santé buccodentaire, notamment à titre de rédactrice en chef du Journal of Dental Research. Elle a concouru à l'évolution de sa profession au Québec, au Canada et à l'étranger et constitue indéniablement un modèle pour la future génération de cliniciens-chercheurs en médecine dentaire.

Isabelle Ferreras
Professeure et chercheuse en sciences du travail et de l'emploi
Doctorat honoris causa en relations industrielles
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Reconnue pour son excellence dans le milieu universitaire, Isabelle Ferreras a exercé une influence notable au sein de la communauté scientifique. La portée sociale de ses travaux lui a conféré une réputation remarquable dans le domaine des relations industrielles.
Détentrice d’un doctorat en sociologie de l’Université catholique de Louvain, où elle est professeure, diplômée du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’Université Harvard, Mme Ferreras figure parmi les chercheuses les plus influentes en sciences du travail et de l’emploi.
Ses travaux ont démontré combien l’entreprise est mieux comprise comme une entité politique dont la place dans l’histoire démocratique reste à résoudre. Elle a identifié un chemin pour y parvenir avec la proposition du bicamérisme économique. Ses travaux éclairent le lien entre la transition démocratique dans l’entreprise, le respect des limites planétaires et le futur de la démocratie politique.
Au cours de sa carrière, la professeure Ferreras a prôné l’inclusion des travailleuses et des travailleurs dans le gouvernement de l’entreprise. Ses interventions auprès des gouvernements, des organisations internationales et des centrales syndicales ont eu des retombées importantes. Elle a récemment été nommée par le gouvernement belge au Haut comité scientifique pour une transition juste, dont le rapport a eu des échos au sein de l’Union européenne.
Ayant à cœur la diffusion des connaissances, Isabelle Ferreras a porté de nombreuses initiatives visant à promouvoir la démocratie au travail, en particulier Endicott et Democratizing Work, dont l’appel du 16 mai 2020 a réuni plus de 6000 chercheurs, a été publié dans 43 journaux et traduit dans 27 langues.
Élue membre titulaire de l’Académie royale de Belgique en 2017, Mme Ferreras est maître de recherches du Fonds de la recherche scientifique, en Belgique, associée de recherche senior au Center for Labor and a Just Economy de l’Université Harvard et chercheuse invitée à l’Institute for Ethics in Artificial Intelligence de l’Université d’Oxford.
À travers ses contributions, elle pave la voie pour une nouvelle génération de chercheuses et chercheurs qui pourront aller au-delà de la recherche en proposant des solutions novatrices applicables pour aider au développement durable des sociétés.
L’Université Laval décerne un doctorat honorifique en relations industrielles à Isabelle Ferreras, en reconnaissance de ses travaux et de son influence sur le milieu du travail.
Paul-Émile Filion
Religieux
Doctorat honoris causa d'université
Bernard-Oscar Filteau
Doctorat honoris causa en pédagogie
Georges Filteau
Doctorat honoris causa en sciences sociales
John N. Finlayson
Ingénieur
Doctorat honoris causa ès sciences
Eugène Fiset
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Charles B. Fisher
Ingénieur
Doctorat honoris causa ès sciences
Charles Fitzpatrick
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Georges Flahiff
Archevêque de Winnipeg
Doctorat honoris causa en théologie
Howard Walter Florey
Pathologiste
Doctorat honoris causa ès sciences
Ferdinand Foch
Militaire, maréchal
Doctorat honoris causa en droit
Guillaume Forbes
Évêque
Doctorat honoris causa en théologie
Frank Ford
Juge
Doctorat honoris causa en droit
Francis M. Forde
Diplomate
Doctorat honoris causa en droit

Denis Forest
Professeur émérite de médecine dentaire et médecine buccale de la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Montréal
Doctorat honoris causa en médecine dentaire
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Professeur émérite retraité de la Faculté de médecine dentaire de l'Université de Montréal, le docteur Denis Forest est dentiste spécialiste en médecine buccale. Premier dentiste québécois à obtenir cette spécialité, qui à l'époque n'était pas reconnue au Québec ni au Canada, il réussit par ses efforts à la faire reconnaître par les organismes de certification, permettant ainsi à la population canadienne d'avoir accès à des soins de meilleure qualité. Auteur d'un volume qui est encore aujourd'hui utilisé dans l'enseignement de plusieurs facultés dentaires francophones et conférencier reconnu par ses nombreuses présentations offertes tout autour du globe, monsieur Forest a favorisé l'élévation de la qualité de la médecine dentaire québécoise qui est maintenant reconnue mondialement. Par son implication à l'Ordre des Dentistes du Québec, notamment par l'organisation de congrès annuels (Journées dentaires internationales du Québec) et la rédaction du journal de l'Ordre (le Journal Dentaire du Québec), le docteur Forest a grandement favorisé la structuration de la profession et le rehaussement des standards de pratique de la médecine dentaire. Les Journées dentaires internationales du Québec constituent l'un des congrès dentaires les plus importants dans le domaine, attirant annuellement au-delà de 12 000 participants. Quant au journal, qui a fêté ses 50 ans à l'automne 2013, le docteur Forest l'a élevé au rang des publications les plus lues dans le domaine. Les articles qui y sont publiés sont révisés par des pairs et sa diffusion déborde les frontières du Québec.
Maureen Forrester
Artiste lyrique
Doctorat honoris causa en musique
Alcée Fortier
Doctorat honoris causa en lettres
Guy Fortier
Administrateur, religieux
Doctorat honoris causa d'université
J.-Émile Fortier
Universitaire, médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Jean-Marie Fortier
Archevêque de Sherbrooke
Doctorat honoris causa en théologie

L. Yves Fortier
Président et associé principal chez Ogilvy Renault
Doctorat honoris causa en études internationales
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Reconnu comme le meilleur arbitre du monde par la publication The American Lawyer/Focus Europe, à la suite de sondages menés à l'échelle mondiale auprès d'une grande variété de cabinets d'avocats, monsieur Yves Fortier occupe actuellement le poste de président et associé principal chez Ogilvy Renault à Montréal. Ancien gouverneur de la Compagnie de la Baie d'Hudson, il a été président du Conseil de l'Alcan et siège, depuis novembre dernier, au Conseil d'administration de Rio Tinto.
Né à Québec en 1935, monsieur Fortier a complété un baccalauréat ès arts (BA) et un diplôme en droit (BCL) à Montréal et une maîtrise en droit (boursier Rhodes) à l'Université d'Oxford. Admis au barreau du Québec en 1961, il a plaidé depuis ce temps des affaires importantes devant des tribunaux canadiens et étrangers, ainsi que devant la Cour internationale de justice de La Haye. Monsieur Fortier consacre aujourd'hui la majorité de son temps à l'arbitrage international et siège comme arbitre à Londres, Genève, Paris, Washington, et ailleurs dans le monde, et est également juge ad hoc à la Cour internationale de justice.
Les réalisations professionnelles de monsieur Fortier lui ont valu sa nomination comme Conseil de la reine en 1976 et son élection à la présidence nationale de l'Association du Barreau canadien en 1982. Ambassadeur et représentant permanent du Canada auprès des Nations Unies à New York (1988 à 1992), monsieur Fortier a représenté le Canada au Conseil de sécurité des Nations Unies entre 1989 et 1990 et, en octobre 1989, il a été élu président du Conseil de sécurité. En outre, il a été membre de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye, y a représenté le Canada dans des différends sur ses frontières maritimes avec les États-Unis et avec la France et a agi en tant qu'avocat de nombreuses commissions royales et commissions d'enquête au Canada.
Compagnon de l'Ordre du Canada depuis 1991, soit le rang le plus élevé de cet ordre, monsieur Fortier a aussi été fait officier de l'Ordre national du Québec en 2006, a agi comme conseiller juridique auprès de la Commission de gouvernance globale à Genève entre 1992 et 1995, et depuis 1993, il est membre de la Commission trilatérale (membre du Comité exécutif Nord américain). Finalement, de 1998 à 2001, monsieur Fortier a présidé la London Court of International Arbitration.
En conjuguant de brillante façon une carrière juridique, politique et d'affaires, monsieur Yves Fortier incarne la multidisciplinarité. Membre de nombreux organismes d'arbitrage international, dont le CPR International Panel of Distinguished Neutrals de New York, le Tribunal arbitral du sport à Lausanne et The International Arbitration Club de Londres, monsieur Fortier fait aussi partie du Panel du président du Centre International pour le règlement des différends relatifs aux investissements à la Banque Mondiale de Washington.
Pour couronner le tout, altruiste dans l'âme, monsieur Yves Fortier a été bénévole pour de nombreuses oeuvres de bienfaisance associées à sa profession, à sa communauté, à son pays et au reste du monde. L'Université Laval est fière et heureuse de souligner sa brillante carrière par la remise de ce doctorat honorifique.
Alphonse Fortin
Éducateur, chanoine
Doctorat honoris causa en lettres
Thomas Fortin
Juge
Doctorat honoris causa en droit
John Frederic Foster
Doctorat honoris causa en droit
Rodulfo-Brito Foucher
Doctorat honoris causa en droit
Percy Fox
Homme d'affaires
Doctorat honoris causa en sciences forestières
William S. Fox
Universitaire
Doctorat honoris causa en lettres
Félix Franchette
Doctorat honoris causa en Chirurgie dentaire
Alfred-Émile Francoeur
Doctorat honoris causa en pharmacie
Armand Frappier
Universitaire
Doctorat honoris causa en sciences de la santé

Graham Fraser
Commissaire aux langues officielles
Doctorat honoris causa d'université
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Graham Fraser est un journaliste dans l'âme. Passionné de politique, il débute sa carrière en 1968 et aura l'occasion de couvrir d'importants pans de l'histoire de notre pays, tant au niveau provincial que fédéral. Au cours de sa longue et fructueuse carrière de journaliste, il écrit dans les deux langues officielles sur des questions touchant le Canada et la population canadienne, notamment sur les politiques étrangères et culturelles, les débats et les pourparlers constitutionnels de même que sur la politique provinciale, nationale et internationale.
Commissaire aux langues officielles depuis 2006, c'est sous sa gouverne que le Commissariat aux langues officielles du Canada a publié de nombreux rapports et études. Ces derniers ont permis aux Canadiens et aux fonctionnaires fédéraux de mieux comprendre la place qu'occupe la dualité linguistique au coeur de l'identité canadienne et les enjeux qui en découlent. Du nombre, on trouve trois études sur la vitalité des communautés de langue officielle, une sur les possibilités d'apprentissage en langue seconde dans les universités canadiennes et deux sur les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 à Vancouver. Le Commissariat s'est aussi penché sur le système sportif canadien, sur le leadership au sein d'une fonction publique bilingue et sur la dualité linguistique dans les relations internationales du Canada.
Toujours dans le cadre de ses fonctions comme commissaire aux langues officielles, Graham Fraser a souvent été invité à s'exprimer sur des questions concernant les langues officielles, tant au Québec qu'à l'international. Il a aussi donné des conférences sur les politiques linguistiques dans plusieurs universités canadiennes. Il est l'auteur de cinq ouvrages.
Louise Fréchette
Vice-secrétaire générale de l'Organisation des Nations Unies
Doctorat honoris causa en droit
Georges Frecker
Homme politique
Doctorat honoris causa en pédagogie
Freeman Freeman-Thomas, vicomte Willingdon
Gouverneur général du Canada (1926-1931)
Doctorat honoris causa en droit
Cyro de Freitas-Valle
Avocat, diplomate et ambassadeur du Brésil au Canada (1944-1946)
Doctorat honoris causa en droit
Baron Albert Frère
Industriel et financier, président du Conseil d'administration du Groupe Bruxelles-Lambert
Doctorat honoris causa d'université

Henry George Friesen
Endocrinologue, administrateur universitaire, président du Conseil d'administration de Génome Canada
Doctorat honoris causa ès sciences
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Scientifique, médecin et éducateur de réputation internationale, Henry Friesen a manifesté tout au long de sa carrière un engagement indéfectible dans le développement de la recherche biomédicale. Ses travaux en endocrinologie ont fait école et ont su influencer bon nombre d'étudiants et de chercheurs au Canada et dans le monde entier, notamment aux États-Unis, au Japon, en Australie et en Europe.
Originaire de l'Ouest canadien, Henry Friesen a fait ses études de médecine à l'Université du Manitoba et a poursuivi ensuite sa formation scientifique au New England Center Hospital, à Boston. Au milieu des années 1960, il a entrepris une longue carrière dans l'enseignement, d'abord à l'Université McGill comme professeur de médecine expérimentale (1965-1973), puis à l'Université du Manitoba où il a été professeur de physiologie et de médecine ainsi que directeur du Département de physiologie (1973-1992).
Spécialiste en endocrinologie, le professeur Friesen s'est fait connaître en dirigeant des recherches et des essais cliniques sur l'efficacité de l'hormone de croissance humaine pour stimuler la croissance des enfants atteints de nanisme. Parmi ses nombreuses réalisations, la plus importante est sans doute la découverte de la prolactine et la mise au point d'un test sanguin simple pour reconnaître, chez les malades présentant des tumeurs, ceux qui sécrètent cette hormone en trop grande quantité. Ainsi, les troubles de la reproduction liés à la prolactine ont pu être traités avec succès chez des milliers de femmes et d'hommes.
Au cours de sa carrière, le docteur Friesen a occupé divers postes universitaires tout en prenant part à des comités et à des groupes de travail nationaux et internationaux dans le domaine de la recherche. Il a assumé notamment la présidence de la Canadian Society of Endocrinology and Metabolism (1974), de la Société canadienne de recherches cliniques (1978) et de l'Institut national du cancer du Canada (1990-1992). En 1991, il a été nommé président du Conseil de recherches médicales du Canada, fonction qu'il occupe encore aujourd'hui. Sous son impulsion, le Conseil a connu une profonde transformation. Ses idées visionnaires ont permis de concevoir des stratégies, d'établir des partenariats, de rehausser la réputation de l'organisme et d'accroître considérablement ses ressources. Elles ont aussi mené à la création des Instituts de recherche en santé du Canada, lesquels devraient succéder sous peu au Conseil de recherches médicales.
Chercheur prolifique, le professeur Friesen a publié plus de 460 articles, seul ou en collaboration, et a donné près de mille communications. Sa contribution exceptionnelle dans le domaine des sciences biomédicales lui a valu de nombreux honneurs et distinctions. Mentionnons, entre autres, les prix Eli Lilly (1974) et Conrad Koch (1987) de l'Endocrine Society, le prix de la Fondation Gairdner (1977), la bourse d'études Killam (1979-1980), la médaille McLaughlin (1987) de la Société royale du Canada, le prix et la médaille R.M. Taylor (1998) de la Société canadienne du cancer et de l'Institut national du cancer du Canada. Il a en outre été reçu officier de l'Ordre du Canada (1987) et élu membre de l'Académie nationale des sciences des États-Unis (1993). On lui a également décerné deux doctorats d'honneur, l'un de l'Université Western Ontario (1994) et l'autre de l'Université du Manitoba (1998).
Pierre Fugère
Homme d'affaires
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
William Fyfe
Doctorat honoris causa en lettres
Dom Pacôme Gaboury
Religieux
Doctorat honoris causa en sciences agronomiques
Jean-Baptiste-Alfred Gagné
Doctorat honoris causa en Droit
Marie-Flore Gagné
Radiothérapeute, religieuse
Doctorat honoris causa d'université
Alphonse Osias Gagnon
Évêque
Doctorat honoris causa en Théologie
Antoine Gagnon
Éducateur
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Frédéric Ernest Amédée Gagnon
Doctorat honoris causa en lettres
Henri Gagnon
Doctorat honoris causa en droit
Jean-Louis Gagnon
Journaliste
Doctorat honoris causa ès arts
Onésime Gagnon
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Paul-Émile Gagnon
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Roméo Gagnon
Évêque
Doctorat honoris causa en théologie
Antonin Galipeault
Avocat, juge
Doctorat honoris causa en droit
Jean-Paul Galipeault
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Samuel Gill Gamble
Doctorat honoris causa en sciences géodésiques

Barry Gardiner
Physicien-chercheur
Doctorat honoris causa en sciences forestières
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L'ampleur et la nature exceptionnelle de la contribution de Barry Gardiner au développement des sciences forestières justifient largement son doctorat d'honneur. Étant l'un des rares physiciens à avoir fait carrière dans le domaine des sciences forestières, il a créé une approche de recherche nouvelle sur le chablis, une problématique importante qui n'avait jusque-là pas fait l'objet de recherches poussées.
À l'échelle mondiale, le chablis représente l'une des principales perturbations naturelles infligées aux forêts, avec les épidémies d'insectes, les maladies et les feux. Pourtant, les fonds de recherche consacrés au chablis à l'échelle mondiale sont très nettement en deçà de ceux accordés aux autres types de perturbations. Barry Gardiner a fait preuve d'un grand leadership en mettant sur pied un programme de recherche unique dans lequel ce processus complexe fut d'abord observé dans son expression physique. ForestGALES, son simulateur du risque de chablis, a été adapté aux conditions de nombreux pays, dont le Canada, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la France, le Brésil. Il a ainsi été un catalyseur pour le développement de ce créneau de recherche dans de nombreux instituts du monde, incluant l'Université Laval.
Il y a une quinzaine d'années, il a ajouté une dimension biologique au problème et a su faire sa marque dans ce domaine également. La diversité de ses écrits scientifiques est remarquable et sa productivité continue d'augmenter. Ses travaux ont aussi eu une très grande influence sur la pratique. Par exemple, les pratiques forestières britanniques ont été bouleversées lorsque ForestGALES a démontré que le risque de chablis était, dans les faits, bien inférieur à celui perçu par les forestiers. Depuis, on laisse croître les forêts jusqu'à leur maturité financière, ce qui a eu de profondes répercussions sur la filière bois dans ce pays.
Barry Gardiner jouit donc d'une grande notoriété internationale, associée non seulement à ses réalisations scientifiques, mais aussi à sa sensibilité, son humilité et sa grande ouverture sur le monde.
Raymond Garneau
Administrateur et président du Conseil d'administration de l'Industrielle-Alliance
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
Marc Garneau
Astronaute canadien
Doctorat honoris causa ès sciences
Philippe-Benoît Garneau
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
Henri Gaudefroy
Ingénieur
Doctorat honoris causa ès sciences
Pierre-Célestin Gauthier
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
Robert Gauthier
Universitaire
Doctorat honoris causa en pédagogie
Maurice Geerard
Théologien
Doctorat honoris causa en théologie

Claude Geffré
Théologien, professeur
Doctorat honoris causa en théologie
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Natif de Niort, en France, Claude Geffré entre au noviciat des dominicains de la province de France en 1948. Après des études de philosophie, il obtient son doctorat en théologie à Rome. Il entame alors une carrière pédagogique qui le mènera dans les universités de plusieurs pays, en Afrique, aux États-Unis, au Japon, en Europe et au Canada, notamment à l'Université Laval. En outre, pendant trois ans, il préside aux destinées de l'École biblique de Jérusalem.
Au cours des 30 dernières années, monsieur Geffré a dirigé des étudiants qui occupent des postes de professeur dans les plus importantes facultés théologiques du monde, si bien que l'on peut dire que ce célèbre dominicain a fait école. Recteur durant trois ans des Facultés dominicaines du Saulchoir, Claude Geffré enseigne longtemps la théologie fondamentale, l'herméneutique théologique et la théologie des religions à l'Institut catholique de Paris.
L'oeuvre du professeur Geffré constitue la preuve éloquente que la science théologique occupe une place justifiée au sein de la vie intellectuelle universitaire de même que dans les débats les plus importants de notre société. En effet, monsieur Geffré est un chercheur reconnu et écouté, ce qui donne un rayonnement social d'envergure à son travail théologique.
La production écrite de Claude Geffré comporte notamment certains titres qui illustrent fort bien les préoccupations de l'auteur. Ainsi, il a publié Le nouvel âge de la théologie, Le christianisme au risque de l'interprétation, Passion de l'homme et passion de Dieu, de même que Profession théologien, Quelle pensée chrétienne pour le XXIe siècle? Entretiens avec Gwendoline Jarczyk, Croire et interpréter : le tournant herméneutique de la théologie. Grâce à ses ouvrages et à son engagement au sein de diverses maisons d'édition, il a grandement contribué à l'essor de la théologie sur le plan international.
L'ouverture d'esprit de monsieur Geffré trouve également son expression dans les champs d'intérêt qu'il affectionne particulièrement. D'abord désireux de présenter la science théologique comme une relecture des Écritures et de la tradition, il travaille sans relâche au dialogue constructif entre les diverses religions, notamment le christianisme, le judaïsme et l'islam. Auteur de nombreux livres, articles de dictionnaires et de revues, de chapitres d'ouvrages collectifs, Claude Geffré prend place au coeur d'entreprises d'édition qui participent à la diffusion de la théologie. Membre de comités de rédaction de plusieurs périodiques scientifiques, en Europe et au Canada, en particulier la revue Concilium, éditée en sept langues, il dirige aussi la collection «Cogitatio fidei», aux Éditions du Cerf, certainement la plus prestigieuse collection d'ouvrages théologiques en langue française.
Parmi les théologiens occidentaux qui ont entrepris leur carrière après le concile Vatican II, Claude Geffré s'est surtout distingué en développant le champ de la théologie des religions. C'est ainsi que la contribution du père Geffré est exceptionnelle en ce qui a trait au renouvellement de la théologie contemporaine qui doit désormais prendre en compte le pluralisme religieux et la mondialisation.
Le professeur Geffré occupe une place prépondérante, à l'échelle internationale, dans le champ très vaste de la discipline théologique. À ce titre, la France l'a fait chevalier, tant de la Légion d'honneur que de l'Ordre national du mérite.
Yves Gélinas
Artiste dramatique, navigateur
Doctorat honoris causa d'université
Émile Gelly
Juge
Doctorat honoris causa en droit
Augustin Gemelli
Universitaire, religieux
Doctorat honoris causa ès sciences

Michèle Gendreau-Massaloux
Spécialiste des études hispaniques et rectrice de l'Agence universitaire de la francophonie
Doctorat honoris causa ès lettres
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Titulaire d'un doctorat d'État ès lettres de la Sorbonne, d'un diplôme d'études supérieures en espagnol et d'un diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris, Michèle Gendreau-Massaloux a consacré plus de 30 années d'une carrière fructueuse à d'intenses activités de recherche, de traduction et d'édition critique dans le domaine des études hispaniques. Autrice d'une quarantaine d'articles scientifiques et de quatre ouvrages, dont une traduction et une édition critique parue dans la collection «La Pléiade», elle a grandement contribué à une connaissance critique de l'humanisme du monde ibérique et de sa littérature et s'est acquis de la sorte une réputation qui l'a menée à exercer les plus hautes fonctions de gestion au sein du système universitaire français. Elle fut ainsi nommée successivement vice-présidente de l'Université de Limoges, sa ville natale, puis rectrice de l'Académie d'Orléans-Tours et, enfin, rectrice de l'une des plus prestigieuses institutions de France, l'Académie de Paris.
L'engagement, la valeur et la renommée internationale de Michèle Gendreau-Massaloux lui ont valu de multiples honneurs, dont les titres d'officier de la Légion d'honneur, de chevalier de l'Ordre des Palmes académiques et de docteur honoris causa des universités de Toronto, New York et Aberdeen ainsi que de l'Université du Chili. Fait pour le moins impressionnant, elle a été décorée de l'Ordre du mérite par près d'une vingtaine de pays à travers le monde.
Parallèlement à sa carrière universitaire, madame Gendreau-Massaloux a joué un rôle de premier plan au sein de l'administration publique française. Elle a ainsi occupé la fonction de secrétaire générale adjointe, puis de porte-parole de la présidence de la République française et, enfin, de conseillère d'État, fonction qu'elle exerce depuis 1998. En 1999, elle acceptait le poste de rectrice de l'Agence universitaire de la francophonie, un rôle clé au sein du monde universitaire francophone, qu'elle remplit, fidèle à ses principes, avec le plus haut degré d'humanisme et d'ouverture sur le monde.
Jacques Genest
Médecin
Doctorat honoris causa en sciences de la santé
Pierre-Gilles de Gennes
Professeur, prix Nobel
Doctorat honoris causa ès sciences
Louis-Philippe Geoffrion
Doctorat honoris causa en lettres
Léon Gérin
Doctorat honoris causa en lettres
Léon Gérin-Lajoie
Doctorat honoris causa en médecine
Paul Gérin-Lajoie
Avocat, homme politique
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation
Pierre-Marie Gerlier
Archevêque de Lyon, cardinal
Doctorat honoris causa en lettres
José Germain
Médecin orienteur
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation

Christiane Germain
Cofondatrice et coprésidente de Germain Hôtels
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
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Issue d'une famille qui œuvrait dans le monde de l'hôtellerie, de la restauration et de l'immobilier, Christiane Germain souhaite poursuivre le rêve familial. En 1973, elle s'inscrit donc en administration hôtelière au Humber College, à Toronto, puis elle fonde, en 1988, avec son frère Jean-Yves Germain, l'hôtel Germain-des-prés, à Sainte-Foy. De ce premier établissement est née l'impressionnante entreprise Germain Hôtels, qui compte aujourd'hui 18 établissements dans sept provinces canadiennes et plus de 1500 employés.
Parmi les 50 sociétés les mieux gérées au pays, Germain Hôtels dirige des établissements hôteliers de classe mondiale au style unique et au service à la clientèle hors pair. L'entreprise se fait un devoir d'appliquer une politique d'approvisionnement local et d'offrir à son personnel un environnement de travail stimulant.
Femme d'affaires remarquable, Christiane Germain a siégé à de nombreux conseils d'administration, dont ceux du Massif de Petite-Rivière-Saint-François, de la Fondation de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec et de Loblaw. Elle est présidente du conseil d'administration du Musée national des beaux-arts du Québec et a joint le conseil d'administration d'Entrepreneuriat Laval en 2021. Conférencière très sollicitée, madame Germain est aussi un magnifique exemple d'engagement social auprès des entrepreneurs, débutants ou aguerris. Avec générosité, elle a notamment conseillé et épaulé de nouveaux entrepreneurs à titre de « dragonne » à l'émission Dans l'œil du dragon en 2017, 2018 et 2021.
Grand modèle féminin de leadership, Christiane Germain a ouvert la voie aux femmes dans le monde de l'entrepreneuriat et dans celui des conseils d'administration. Nommée pendant quatre années consécutives parmi les 100 femmes les plus influentes du Canada selon le Réseau des femmes exécutives, cette personnalité très respectée du monde des affaires a reçu maintes distinctions, dont les titres de chevalière de l'Ordre national du Québec en 2009 et d'officière de l'Ordre du Canada en 2015. En 2019, son frère et elle ont été nommés Grands Québécois – secteur économique par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec et, en 2020, ils sont entrés dans le Cercle des Grands entrepreneurs du Québec, une initiative de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Desjardins et la Banque Nationale.
Henri Gervais
Doctorat honoris causa en théologie
Henri Ghéon
Écrivain
Doctorat honoris causa en lettres
John Miles Gibson
Ingénieur
Doctorat honoris causa en sciences forestières
D.-F. Gibsone
Juge
Doctorat honoris causa en droit

Elisabeth Gidengil
Politicologue canadienne
Doctorat honoris causa en sciences politiques
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Madame Elisabeth Gidengil a reçu de nombreuses subventions importantes pour produire des recherches de qualité exceptionnelle. Elle a publié dix ouvrages en collaboration chez des éditeurs de grand renom auxquels s'ajoutent 90 articles scientifiques et chapitres d'ouvrages collectifs. Ses publications sont étudiées au Canada et à l'étranger dans de nombreux cours et séminaires sur les comportements électoraux. Elle est incontestablement la figure de proue au Canada dans les recherches empiriques sur le désengagement politique des femmes et, plus généralement, des citoyens moins nantis. Madame Gidengil est une chercheuse reconnue sur la scène internationale. Plusieurs distinctions prestigieuses, y compris son intronisation à la Société royale du Canada, en témoignent. Madame Elisabeth Gidengil est une enseignante exceptionnelle, capable de captiver ses étudiants. Comme le souligne la professeure Harell dans sa lettre d'appui, elle encadre ses étudiants aux cycles supérieurs de manière exemplaire et les prépare avec grand soin à la profession de chercheur. Enfin, comme le soulignent les professeurs Blais et Gélineau dans leurs lettres d'appui, Elisabeth Gidengil est une gestionnaire exemplaire, qui a su créer un élan de dynamisme remarquable dans la recherche empirique sur le fonctionnement de la démocratie. Par ses recherches, par son enseignement hautement apprécié, et par son talent de gestionnaire, Elisabeth Gidengil a joué et continue de jouer un rôle de tout premier plan dans le développement de l'étude des comportements électoraux au Canada.

Kenneth Gilbert
Claveciniste, organiste, musicologue
Doctorat honoris causa en musique
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Né à Montréal, monsieur Kenneth Gilbert fait ses études musicales au Conservatoire de musique et d’art dramatique de Montréal. Dès 1953, à 21 ans, il remporte le Prix d’Europe comme organiste et poursuit ses études musicales en France et en Italie.
Il mène ensuite une carrière d’enseignant bien remplie: Conservatoire de Montréal, Faculté de musique de l’Université McGill, École de musique de l’Université Laval, Conservatoire Royal d’Anvers, Musikhochschule de Stuttgart, responsable du Département de musique ancienne du Conservatoire de Strasbourg et Mozarteum de Salzbourg. Durant cette période, il mettra sur pied la classe de clavecin du Conservatoire de musique de Montréal et concevra le premier orgue moderne à traction mécanique au Canada et en supervisera son installation à l’église Queen Mary Road de Montréal.
Sa discographie est des plus impressionnantes et plusieurs de ses nombreux enregistrements lui ont mérité des prix de la critique dont, à deux reprises, le prestigieux Diapason d’Or pour l’intégrale Rameau et le prix Caecilia pour les suites de Handel.
En 1988, monsieur Gilbert se fait connaître en donnant son premier récital à Londres avec un programme entièrement consacré à Couperin. Par la suite, il jouera comme soliste avec des ensembles réputés, et sous la direction de chefs reconnus, et sera acclamé au Canada et partout dans le monde. Cette même année, il entreprendra la première d’une série d’éditions musicologiques consacrées aux grands maîtres du clavecin, parmi lesquelles figurent les intégrales de Rameau, d’Anglebert et de Scarlatti.
En 1981, il devient le premier professeur canadien au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Fait unique, le nom de M. Gilbert figure chaque année dans le dictionnaire Petit Larousse illustré, où l’on peut lire: «Claveciniste et organiste canadien. Spécialiste du répertoire de clavecin français (Couperin, Rameau). Il a contribué à la diffusion de la musique baroque.»
Ses mérites et réalisations le placent aux tout premiers rangs des spécialistes mondiaux de l’orgue et du clavecin, et lui méritent de nombreux prix et distinctions: 2 doctorats honorifiques lui sont décernés respectivement par l’Université McGill et par l’Université de Melbourne, il est nommé membre de la Société royale du Canada, officier de l’Ordre du Canada, officier de l’Ordre des arts et des lettres de la France, membre honoraire de la Royal Academy of Music de Londres, Croix d’honneur 1re classe de la République d’Autriche, Fellow du Royal College of Music de Londres, Fellow honoraire du Royal Canadian College of Organists; en 2006 il reçoit le Prix Opus Hommage du Conseil québécois de la musique pour l’ensemble de sa carrière.
En 1998, monsieur Gilbert instaure un comité chargé de faire revivre l’orgue français de 1753 de la cathédrale de Québec, détruit il y a 250 ans. Il propose alors la reconstruction exacte de l’instrument d’origine, grâce aux documents conservés à Québec, dans la grande tradition française des orgues des 17e et 18e siècles. Avec ce projet, réalisé avec éclat en 2009, il laisse un objet patrimonial important à la ville de Québec.
Il est actuellement professeur adjoint de musique à l’Université McGill, professeur invité au Royal Academy of Music de Londres et au Royal College of Music de Londres et professeur émérite de l’Université de Salzburg (Mozarteum).
L’Université Laval est fière de remettre un doctorat d’honneur à monsieur Kenneth Gilbert, artiste de renommée internationale qui a su mener sa carrière d’une main de maître.
Joseph-Oscar Gilbert
Homme d'affaires
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Stanislas-Martin Gillet
Religieux
Doctorat honoris causa en philosophie
George Peel Gilmour
Universitaire
Doctorat honoris causa en droit
Étienne Gilson
Universitaire
Doctorat honoris causa en lettres
René Ginouvès
Archéologue
Doctorat honoris causa en lettres
Wilfrid Girouard
Homme d'affaires
Doctorat honoris causa en sciences commerciales

André Gladu
Cinéaste et réalisateur
Doctorat honoris causa en ethnologie et patrimoine
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Le cinéaste André Gladu a mené une carrière remarquable dans le domaine de la valorisation du patrimoine oral du Québec et des francophones d’Amérique. Passionné d’ethnologie, il a utilisé le cinéma documentaire comme outil d’analyse et de compréhension du monde.
Après des études à l’École des beaux-arts de Montréal, en design au London College of Printing et en cinéma à l’Université Columbia, à New York, il a réalisé un nombre impressionnant de films ethnographiques, dont plusieurs ont remporté des prix lors de festivals nationaux et internationaux.
Son œuvre phare, Le son des Français d’Amérique, coréalisé avec Michel Brault, a été inscrite au registre international Mémoire du monde de l’UNESCO en 2017. Une œuvre ethnographique à la fois engagée, humaniste et emplie de joie de vivre qui fait entendre la voix, les accents, la musique des porteurs de traditions québécois, acadiens, louisianais, franco-américains, créoles, métis, et qui fait résonner le témoignage de leur mémoire vivante et de leur présence sur le continent.
Sa carrière a été reconnue à maintes reprises. En 2009, il a été récipiendaire de l’Ordre des francophones d’Amérique. Il a également reçu la médaille du 70e anniversaire de l’UNESCO et le prix Albert-Tessier du Québec en 2018. Ces distinctions honorent sa contribution à la production cinématographique québécoise.
Ses réalisations représentent un legs unique pour les générations futures. Il a notamment mis sur pied, avec l’Université du Québec à Montréal, les premiers festivals de musique traditionnelle, encourageant toute une génération de jeunes citadins à se réapproprier leur culture.
Au cours de sa longue carrière, André Gladu a tissé de nombreux liens avec les établissements d’enseignement et de recherche. Il est intervenu dans de nombreux colloques internationaux ici et ailleurs. Le cinéaste a aussi collaboré étroitement, depuis les années 1970, avec plusieurs chercheuses et chercheurs des Archives de folklore et d’ethnologie et du Centre de recherche Cultures – Arts – Sociétés (CELAT) de la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Laval. Ses œuvres, souvent inspirées par des travaux ethnologiques, contribuent au rayonnement de l’Université dans ce domaine.
L’Université Laval décerne un doctorat honorifique en ethnologie et patrimoine à André Gladu, en reconnaissance de sa carrière exceptionnelle et de sa contribution singulière à la francophonie nord-américaine.
Adélard Godbout
Premier Ministre du Québec (1939 -1944)
Doctorat honoris causa en sciences agricoles

Serge Godin
Président du conseil et chef de la direction du Groupe CGI inc.
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
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Serge Godin dirige de main de maître CGI, l'entreprise qu'il a lui-même fondée à l'âge de 26 ans. Très engagé sur le plan social, déterminé et efficace comme gestionnaire, conscient des devoirs qu'engendre la réussite, cet éminent homme d'affaires allie son souci de la qualité absolue à une créativité débordante et souvent prémonitoire.
Né au Saguenay, M. Godin fait ses études au Collège de Jonquière où il obtient l'un des premiers diplômes d'études collégiales en informatique décerné au Québec. Il possède aussi une formation en administration, acquise notamment à l'Université Laval. En 1976, il donne naissance à CGI, une société de services-conseils et de gestion en informatique. Sous son impulsion, cette entreprise de deux personnes est devenue en quelques décennies la plus importante société indépendante de services en technologies de l'information au Canada et la quatrième en Amérique du Nord.
L'immense succès de l'entreprise ne doit cependant rien au hasard. En effet, Serge Godin s'entoure de collaborateurs et de gestionnaires chevronnés, mise sur l'esprit d'équipe, le souci de la clientèle et la qualité des services. D'ailleurs, CGI a été la première entreprise nord-américaine de sa catégorie à recevoir la certification ISO 9001 pour son cadre de gestion des mandats. Au fil des ans, elle s'est également démarquée en obtenant plusieurs prix prestigieux du monde des affaires, entre autres le trophée Mercure Entreprise de l'année 1992, la plus haute distinction attribuée à une société québécoise. Plus récemment, elle a été couronnée «Entreprise de l'année» au gala des prix Branham 2002, qui soulignent l'excellence des entreprises canadiennes en technologies de l'information.
Au cours de sa carrière, Serge Godin a reçu de nombreux honneurs qui témoignent de ses qualités exceptionnelles d'entrepreneur et de son leadership hors du commun. Fellow de la Corporation professionnelle des administrateurs agréés du Québec, il est membre du Cercle des présidents du Québec et siège au conseil d'administration du Conseil canadien des chefs d'entreprise. Lauréat du prix Dimensions de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec en 1997, il a été intronisé, en 2000, au Temple de la renommée de la Canadian Information Productivity Awards. En 1996, il a reçu la médaille de l'Université du Québec à Chicoutimi en reconnaissance de ses réalisations professionnelles et de son profond engagement social. En juin 2000, l'Université Concordia lui a décerné un doctorat honorifique en droit.
Resté humble malgré sa réussite remarquable, M. Godin s'est toujours montré un citoyen exemplaire, désireux de redonner à la société une partie de ce qu'il avait reçu. Généreux à tous égards, il soutient ainsi plusieurs organismes caritatifs et investis d'une mission sociale. En 2000, par exemple, il a créé la fondation Jeunesse-Vie qui vient en aide aux jeunes en difficulté. Il a aussi présidé ou coprésidé maintes campagnes de financement, dont celle du Centre hospitalier universitaire de Québec. Enfin, reconnaissant envers son alma mater, il apporte un appui indéfectible à l'Université Laval depuis nombre d'années.
Considéré comme une personne d'influence au Québec par la revue Commerce, Serge Godin continue de faire preuve d'une constance exceptionnelle pour maintenir la renommée d'une entreprise québécoise de haute technologie, qui évolue magnifiquement sur la scène internationale. CGI ne peut d'ailleurs qu'aller de l'avant, puisqu'elle repose sur les valeurs humanitaires essentielles que lui imprime son président.
Charles Godon
Dentiste, professeur
Doctorat honoris causa en chirurgie dentaire
Joseph Henri Goguen
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Michael F. Goodchild
Géomaticien et directeur du Département de géographie de l'Université de Californie à Santa Barbara
Doctorat honoris causa en foresterie
Norman Howard Gosse
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
David Gosselin
Chanoine
Doctorat honoris causa en lettres

Laurie Gottlieb
Professeure, École de sciences infirmières Ingram, Université McGill
Doctorat honoris causa en sciences infirmières
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Laurie Gottlieb s'est engagée dans un projet de recherche qui l'a conduite, avec une collègue, à proposer une nouvelle vision des soins infirmiers: le modèle des soins de l'Université McGill. Par la suite, ses travaux pratiques et théoriques ont visé, d'une part, à définir certains éléments de ce modèle, dont le partenariat entre l'infirmière et le patient, et, d'autre part, à établir un cadre de référence relativement aux modalités par lesquelles la maîtrise des processus, principes et mécanismes biologiques et développementaux, combinée aux savoirs de la discipline infirmière, aboutit à la conception de soins misant sur les forces d'une personne ou d'une famille pour lui rendre la santé ou la promouvoir. Ces dernières années, poussant toujours plus loin sa réflexion, elle a traduit ses idées dans un modèle basé sur les forces (Strengths-Based Nursing) qui, par sa portée philosophique, propose une vision intégrée tout en suggérant une approche pragmatique des sciences infirmières du point de vue de la prestation de soins, de l'engagement et de l'éducation.
En 1992, elle a pris la direction du Canadian Journal of Nursing Research, qu'elle a conservée durant 22 ans. Sous sa gouverne, le périodique est devenu la principale tribune de la recherche en sciences infirmières au Canada, et il compte aujourd'hui parmi les publications les plus téléchargées du site ingentaconnect.com.
Les travaux de Laurie Gottlieb ont été traduits dans de nombreuses langues. Aux quatre coins du monde, les programmes d'enseignement et les milieux cliniques s'inspirent largement de sa vision des soins infirmiers.
Photo: Mat Smith
André Gouazé
Professeur
Doctorat honoris causa ès sciences
Sir Lomer Gouin
Premier Ministre du Québec (1905-1920)
Doctorat honoris causa en droit
Paul Gouin
Historien
Doctorat honoris causa en lettres
André Gounelle
Professeur titulaire à la Faculté de théologie protestante de Montpellier
Doctorat honoris causa en théologie
Duc Armand de Gramont
Doctorat honoris causa ès sciences

Paul Grand'Maison
Professeur titulaire au Département de médecine de famille et de médecine d'urgence à l'Université de Sherbrooke
Doctorat honoris causa en médecine
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Paul Grand'Maison est un professionnel engagé et un modèle, tant comme médecin que comme enseignant, éducateur, scientifique et gestionnaire académique. Il occupe depuis plus de 30 ans différents postes stratégiques au sein de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke, notamment celle de vice-doyen aux études médicales prédoctorales de 2002 à 2011. Son parcours exceptionnel fait de lui un exemple très inspirant pour l'ensemble des finissants dans le domaine de la santé, particulièrement pour son rôle actif de promoteur de la qualité de la formation et d'agent de changement.
Ardent promoteur de la responsabilité sociale des facultés de médecine, Paul Grand'Maison a contribué, par ses initiatives, de façon significative à l'évolution de la médecine, à l'amélioration de la formation et de la pratique médicale au Québec et au Canada afin de mieux répondre aux besoins des populations à servir.
En plus d'entretenir de nombreux liens à l'étranger, il a obtenu plusieurs prix prestigieux d'organismes québécois et nationaux. Il a notamment été nommé chevalier de l'Ordre national du Québec en juin 2015.
Jacques Grand'Maison
Théologien, sociologue et professeur, Université de Montréal
Doctorat honoris causa en théologie
Alain Grandbois
Écrivain
Doctorat honoris causa en lettres

Temple Grandin
Professeure en sciences animales à la Colorado State University (CSU)
Doctorat honoris causa en sciences animales
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Temple Grandin a fait évoluer de manière exceptionnelle les connaissances sur le bien-être animal. Ses travaux de recherche d'envergure internationale ont permis de minimiser le stress des bovins et des porcs au moment des opérations de transport et d'abattage.
Née à Boston, aux États-Unis, Temple Grandin est autiste. N'ayant prononcé aucun mot jusqu'à l'âge de 2 ans, elle suivra des cours intensifs de langage. Motivée par un enseignant de sciences à l'école secondaire, Temple Grandin persévère dans ses études jusqu'à obtenir un doctorat en sciences animales et à devenir la scientifique de renom que l'on connaît aujourd'hui.
Professeure de santé animale à l'Université d'État du Colorado, Temple Grandin devient au fil du temps experte en design de bâtiments agricoles. De nos jours, la moitié des abattoirs de bovins au Canada et aux États-Unis utilisent de l'équipement à la fine pointe de la technologie qu'elle a conçu. Sa liste de critères objectifs pour évaluer le stress animalier est aussi largement répandue et utilisée.
Personnalité publique reconnue mondialement, Temple Grandin articule son plaidoyer autour du concept de neurodiversité. Elle explique dans son ouvrage à succès Animals in Translation (2005) que son autisme lui permet de mieux comprendre les réactions sensorielles des bêtes. En 2010, elle fait l'objet d'un film biographique et, la même année, elle figure parmi les 100 personnes les plus influentes au monde selon le Time Magazine.
Lauréate de plus de 80 prix et distinctions, Temple Grandin a toujours repoussé avec courage et détermination ses propres limites. Sa démarche démontre que l'accès aux études supérieures est possible malgré des défis sur le plan personnel.
Photo: Rosalie Winard
Leroy Fraser Grant
Ingénieur, militaire
Doctorat honoris causa ès sciences
J.P.A. Gravel
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Joseph-Ernest Grégoire
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Jean Grégoire
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Raymond Grégoire
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Charles Grenier
Notaire
Doctorat honoris causa en droit
Léon Grenier
Doctorat honoris causa en lettres
Lord Albert Henry George Grey
Gouverneur général du Canada
Doctorat honoris causa en droit
Joseph Hiram Grisdale
Doctorat honoris causa en sciences agricoles
Lionel Groulx
Historien, chanoine
Doctorat honoris causa en lettres
Hubert Guérin
Diplomate
Doctorat honoris causa en droit
James John Guérin
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Albert Guertin
Évêque de Manchester (New Hampshire)
Doctorat honoris causa en théologie
Germaine Guèvremont
Écrivaine
Doctorat honoris causa en lettres
Roger Guillemin
Prix Nobel de médecine, 1977
Doctorat honoris causa ès sciences
Jeannine Guillevin Woods
Femme d'affaires
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
Paul-Henri Guimont
Homme d'affaires
Doctorat honoris causa en sciences économiques
Roger Guindon
Ex-recteur de l'Université d'Ottawa, religieux
Doctorat honoris causa d'université
Pierre Hadot
Philosophe et professeur honoraire au Collège de France
Doctorat honoris causa en philosophie
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Grand Prix de philosophie de l'Académie française, Pierre Hadot a été et demeure encore aujourd'hui le plus éminent spécialiste de la philosophie antique, toutes langues et cultures confondues.
Né à Paris en 1922, Pierre Hadot est titulaire d'un diplôme d'études supérieures de philosophie, d'un diplôme de bibliothécaire et d'un doctorat en lettres. D'abord associé au Centre national de la recherche scientifique comme attaché puis chargé de recherche, il assume par la suite la fonction de directeur d'études à l'École pratique des hautes études. En 1982, le professeur Hadot entre au Collège de France où on lui confie la chaire d'histoire de la pensée hellénistique et romaine, qu'il occupera jusqu'en 1990. L'année suivante, il est nommé professeur honoraire.
L'apport fondamental de Pierre Hadot à la compréhension de la philosophie est d'en avoir exhumé le côté pratique, par opposition à l'approche exclusivement intellectuelle des modernes. C'est ainsi que cet érudit définit la philosophie antique comme un entraînement pratique, quotidien et multiforme, qui permet d'avancer vers l'inaccessible idéal de perfection constitué par la figure du sage. Selon lui, il faut vivre aujourd'hui comme si l'on allait mourir demain, empreint de la plénitude émerveillée face à l'infinie profondeur de l'instant.
Le professeur Hadot est notamment l'auteur d'un ouvrage intitulé Porphyre et Victorinus, auquel il a consacré une longue période de sa vie. Ce volume d'une importance capitale pour l'histoire de la philosophie antique tardive est reconnu aujourd'hui comme l'une des contributions les plus importantes des cinquante dernières années dans ce domaine. En outre, l'ensemble de son œuvre inspire un respect unanime à tous ceux qui se penchent sur l'histoire de la philosophie grecque.
Pierre Hadot démontre une rigueur philologique insurpassable et une profondeur dans l'interprétation de la tradition néoplatonicienne sans équivalent dans le commentaire de notre temps. Enseignant généreux et interlocuteur toujours ouvert et disponible, il s'est acquis l'admiration et l'estime de nombre d'étudiants qui ont eu la chance d'avoir accès à cet homme de parole et de dialogue.
Auteur de nombreux ouvrages et de plusieurs articles à présent publiés en recueil, Pierre Hadot offre au monde moderne le résultat de sa relecture spirituelle de la philosophie grecque. En se portant à la rencontre des intentions les plus authentiques des penseurs de l'Antiquité, le professeur Hadot a réaffirmé que vivre philosophiquement, c'est reconnaître qu'il n'y a qu'un seul vrai plaisir, celui d'exister.
Ce doctorat honoris causa a été décerné par l'Université Laval au Professeur Hadot dans le Grand Amphithéâtre de La Sorbonne à Paris, dans le cadre des Grandes Fêtes 2002-2003 de l'Université Laval commémorant le 150e anniversaire de la Charte universitaire royale de 1852, et le 340e anniversaire de la Fondation en 1663 du Séminaire de Québec, institution d'origine de l'Université Laval.
Sa Béatitude Maximos V Hakim
Patriarche
Doctorat honoris causa d'université
Edward G. Hall
Médecin
Doctorat honoris causa ès sciences
Francess Halpenny
Biographe, rédactrice
Doctorat honoris causa en lettres
Charles-Narcisse Hamel
Doctorat honoris causa en droit
Wilfrid Hamel
Homme politique
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Marc-André Hamelin
Pianiste soliste et chambriste de réputation internationale
Doctorat honoris causa en musique

Ian Robert Hamilton
Microbiologiste et professeur à l'Université du Manitoba
Doctorat honoris causa ès sciences
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Spécialiste en microbiologie buccale, Ian Robert Hamilton s'est illustré par son apport exceptionnel à l'avancement des connaissances sur la microbiologie de la carie dentaire.
Ontarien de naissance, le professeur Hamilton a travaillé à maintes reprises en collaboration avec les chercheurs du Groupe de recherche en écologie buccale (GREB) de l'Université Laval. Lors de ses séjours à titre de professeur invité, les étudiantes et étudiants des deuxième et troisième cycles ont pu participer à de nombreuses discussions scientifiques avec ce microbiologiste d'envergure. D'approche facile et de nature joviale, M. Hamilton a toujours accepté avec enthousiasme de partager avec eux sa vaste expérience de recherche.
Premier scientifique à s'intéresser au système de transport des sucres chez les streptocoques buccaux, le professeur Hamilton a ainsi ouvert de nouvelles avenues de recherche dans le domaine de la médecine dentaire. Il a aussi mené d'importantes recherches sur les mécanismes par lesquels la bactérie principalement responsable de la carie dentaire s'adapte aux milieux acides qu'elle crée en métabolisant les sucres présents dans l'alimentation. Sa précieuse découverte l'a naturellement incité à se pencher sur les mécanismes d'action du fluor, agent de prévention de la carie largement répandu.
Outre sa participation remarquée à la lutte contre la carie dentaire, le professeur Hamilton a su partager ses connaissances en publiant un grand nombre d'articles scientifiques et de chapitres de livre, tant au Canada et aux États-Unis qu'en Europe. De plus, ce communicateur enthousiaste a présenté ses résultats de recherche dans près de soixante congrès nationaux et internationaux. L'Université de Lund, en Suède, lui a décerné un doctorat honoris causa en 1995.
La fructueuse collaboration entre ce microbiologiste de renom et les chercheurs du GREB date déjà de plusieurs années. Elle a d'ailleurs donné lieu à deux subventions accordées conjointement à l'Université Laval et à l'Université du Manitoba par les Instituts de recherche en santé du Canada, sans parler de plusieurs publications, également conjointes, dans des revues scientifiques de premier plan.
Après une quarantaine d'années consacrées à la recherche fondamentale en microbiologie de la carie dentaire, Ian Robert Hamilton est désormais considéré comme une figure de proue dans le monde de la microbiologie buccale. Par son dynamisme et son envergure scientifique, il a grandement contribué à créer un terrain propice à la recherche dans son domaine et il a su associer l'Université Laval à son expérience remarquable.

Dan S. Hanganu
Architecte
Doctorat honoris causa en architecture
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Roumain d'origine, Québécois d'adoption et citoyen du monde depuis qu'il a embrassé la carrière d'architecte, Dan S. Hanganu allie superbement la créativité et la sensibilité qui servent d'assise à son approche personnelle. Qu'il travaille à la conception d'un immeuble de prestige ou à la réfection d'un bâtiment existant, ce dessinateur d'édifices imprime à son travail toute son originalité et son amour de la lumière.
Après une décennie consacrée au design dans divers bureaux de Montréal et de Toronto, monsieur Hanganu ouvre son propre cabinet à Montréal en 1980. Dès lors, il s'affirme comme l'une des figures de proue du milieu de l'architecture, d'abord au Québec, puis sur la scène internationale. Aux yeux de Dan S. Hanganu, l'habitation représente la base de l'architecture. La maison constitue en quelque sorte le berceau de l'architecture, sa principale raison d'être. En conséquence, ses premiers travaux prennent la forme de projets résidentiels remarqués: des maisons en rangée à l'Île-des-Sœurs, Le Village à Mont-Tremblant et les habitations Crémazie à Montréal.
L'œuvre de Dan S. Hanganu fait l'objet de plus d'une centaine de publications dans des revues réputées et dans plusieurs pays. En outre, fait exceptionnel, ses réalisations donnent lieu à 13 expositions tenues au Canada, en France et aux États-Unis. Par ailleurs, cet architecte de renom est régulièrement invité à prononcer des conférences très appréciées dans plusieurs universités canadiennes et étrangères. Enfin, monsieur Hanganu fait partie de nombreux comités et jurys de recherche, ayant à cœur de participer activement à la formation des jeunes architectes.
Parmi les œuvres qu'il a signées, plusieurs se trouvent au cœur de villes et de villages québécois comme autant d'hommages rendus à la beauté. Citons entre autres le musée d'archéologie et d'histoire de Pointe-à-Callière, le pavillon de design de l'UQAM, l'École des hautes études commerciales, tous trois situés à Montréal. Signalons encore une réussite architecturale récente, mais déjà reconnue, la rénovation de L'Anglicane, à Lévis.
Bien entendu, les honneurs mérités par monsieur Hanganu s'amoncellent. Entre 1980 et 1996, l'Ordre des architectes lui décerne six prix ou mentions d'excellence, tandis que le gouvernement du Québec, le Conseil canadien du bois et l'organisme Sauvons Montréal soulignent également le brio de son travail. En 1992, il devient récipiendaire du prix Paul-Émile-Borduas qui récompense l'ensemble de son œuvre. Enfin, en 1995, l'Institut royal d'architecture du Canada lui décerne sa plus haute distinction, la médaille du gouverneur général.
Chaque matériau qu'il choisit, où que ce soit, suscite l'admiration tant de ses pairs que des simples amateurs de beauté. N'est-ce pas là le plus grand triomphe que peut connaître un dessinateur de structures? Le travail de Dan S. Hanganu est reconnu depuis déjà longtemps; son nom restera à coup sûr associé à notre patrimoine visuel. Sa signature de pierre et de bois émaille désormais plusieurs lieux de vie, pour la plus grande joie des citoyens des villes où il a édifié le résultat de ses rêves.
Par sa personnalité, par la qualité de ses réalisations et par son rayonnement international, Dan S. Hanganu exerce une grande influence sur les jeunes architectes ainsi que sur toute la communauté culturelle, qui voient en lui un modèle d'excellence et de créativité.
Thomas Hanrahan
Doctorat honoris causa en lettres

Rick M. Hansen
Athlète et président et chef de la direction de la Fondation Rick Hansen
Doctorat honoris causa d'université
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Monsieur Rick Hansen est né le 26 août 1957. Dès l'âge de 15 ans, à la suite d'un accident de voiture, il subit une lésion de la moelle épinière qui le laisse paralysé de la taille aux pieds. Dès lors, il n'hésite pas à défier les préjugés de la société au sujet des possibilités offertes à quiconque entretient de grands rêves et est fermement décidé à les réaliser. Il devient d'ailleurs le premier étudiant atteint d'un handicap physique à obtenir un diplôme en éducation physique de l'Université de Colombie-Britannique. Par la suite, il devient un athlète de classe mondiale, remportant 19 marathons internationaux en fauteuil roulant, y compris trois championnats mondiaux, en plus de représenter le Canada aux Jeux olympiques de 1984.
En 1985, monsieur Hansen quitte Vancouver en fauteuil roulant pour entreprendre un voyage historique: une tournée mondiale légendaire qui lui fait parcourir plus de 40 000 km à travers 34 pays. Ce voyage durera plus de deux ans et lui permettra de récolter 26 millions de dollars pour la cause des lésions médullaires. Son courage et sa détermination ont permis d'entrevoir la possibilité d'une société plus accessible et peut-être d’espérer la découverte d'un traitement de ces lésions.
En 1987, M. Hansen est nommé compagnon de l'Ordre du Canada et reçoit plusieurs doctorats honorifiques de diverses organisations. Ces honneurs sont un hommage à sa capacité remarquable de motiver les jeunes et de les inciter à participer. Il communique d'ailleurs régulièrement avec les jeunes du Canada son message d'espoir en imprimant des changements positifs dans la vie des gens.
Aujourd'hui, à titre de président et chef de la direction de la Fondation Rick Hansen, il demeure déterminé à rendre les collectivités plus accessibles et intégratrices pour les personnes atteintes d'une lésion de la moelle épinière et à faire avancer la recherche sur ces lésions médullaires. C'est grâce à lui si la Fondation a généré plus de 200 millions de dollars pour des programmes et des initiatives liés à ce handicap. En 2010, pour les 25 ans d’existence de sa Fondation, il a annoncé la création de l'Institut Rick Hansen en lançant une campagne de financement de 200 millions de dollars au profit de cet Institut.
Entre 1973 et 2009, M. Hansen mérite plusieurs distinctions et prix prestigieux, dont entre autres la Médaille commémorative du jubilé d'or de Sa Majesté la reine Élizabeth II, en plus d'être intronisé au British Columbia Sports Hall of Fame.
Par la remise de ce doctorat d’honneur, l’Université Laval reconnaît que M. Rick Hansen a toujours performé peu importe les domaines où il s'est impliqué, et ce, que ce soit comme athlète ou à la tête de la Fondation Rick Hansen. Il a toujours et avant tout agi en grand humaniste servant de modèle, tant pour les jeunes que pour la société en général.
W. R. Harris
Religieux
Doctorat honoris causa en lettres
Frederic A. Harrison
Ingénieur
Doctorat honoris causa en sciences forestières
Comte Jean de Hauteclocque
Doctorat honoris causa ès sciences
Anne Hébert
Romancière et poète
Doctorat honoris causa en lettres
Joseph Hébert
Religieux
Doctorat honoris causa en droit
Maurice Hébert
Doctorat honoris causa en lettres
Paul Hébert
Homme de théâtre, comédien
Doctorat honoris causa ès lettres
Henri Hermann
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Omer Héroux
Journaliste
Doctorat honoris causa en lettres

Bertrand Hervieu
Président de l'Institut national de la recherche agronomique
Doctorat honoris causa en sciences de l'agriculture et de l'alimentation
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Né dans une ferme normande, Bertrand Hervieu est resté, sa vie durant, profondément attaché à la terre qu'il a placée au centre de ses préoccupations et dont il a fait le thème d'une carrière remarquable.
La curiosité naturelle de ce spécialiste des questions agricoles et rurales lui fait jouer plusieurs rôles, tous assumés avec le même bonheur. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et docteur en sociologie, Bertrand Hervieu réalise l'essentiel de sa carrière de chercheur au Centre national de la recherche scientifique, en particulier au Centre d'étude de la vie politique française. Très tôt, il se fait connaître comme un chercheur de premier plan doué d'une grande sensibilité sociale et politique.
Désireux d'influencer l'évolution de la politique agricole française, M. Hervieu se met ensuite au service de l'Administration publique, qui voit en lui un conseiller éclairé. Au fil des ans, il exerce de hautes fonctions au ministère de l'Agriculture et dans divers cabinets, faisant ainsi profiter les décideurs de sa compétence. À ce titre, son nom est étroitement associé à l'élaboration et à la mise en oeuvre de la Loi d'orientation agricole de 1998, qui consacre notamment la reconnaissance du caractère multifonctionnel de l'agriculture.
Le décompte des publications de Bertrand Hervieu est éloquent: près de deux cents articles et une douzaine d'ouvrages qu'il publie seul ou avec des collaborateurs. Ses travaux et contributions traitent des sujets les plus divers, notamment le passage du monde rural au monde industriel, la vie des communautés rurales, le comportement politique de la paysannerie, la formation des agriculteurs et des ruraux, et la gestion des espaces naturels, autant de thèmes qui révèlent l'éventail de ses préoccupations.
Président de l'Institut national de la recherche agronomique depuis 1999, le professeur Hervieu insuffle à ce prestigieux organisme son enthousiasme et sa compétence hors pair. Sous son règne, la collaboration scientifique entre la France et le Canada en matière de recherche agronomique a atteint des sommets inégalés. Ainsi, convaincu des bénéfices qu'apportent l'influence réciproque et l'échange d'idées neuves, il s'est fait l'artisan d'une entente de coopération avec l'Université Laval. Ce partenariat s'est d'ailleurs concrétisé en 2001 par la signature d'un accord-cadre entre les dirigeants des deux établissements.
Membre titulaire de l'Académie d'agriculture de France, Bertrand Hervieu s'est imposé comme l'un des meilleurs spécialistes du monde rural et l'un des observateurs les plus pénétrants des grandes mutations qu'il a connues au cours des trois dernières décennies. Le milieu agricole lui doit beaucoup, et l'Université Laval, par l'entremise de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation, s'enorgueillit de le compter parmi ses collaborateurs les plus éminents.
Gerhard Herzberg
Homme de science
Doctorat honoris causa ès sciences
Theodore Martin Hesburgh
Président de l'Université Notre-Dame-du-Lac, religieux.
Doctorat honoris causa d'université
Hector Hetherington
Universitaire
Doctorat honoris causa en lettres
Theodor Heuss
Homme politique allemand, président de la République fédérale d'Allemagne
Doctorat honoris causa en droit
James Hill
Religieux
Doctorat honoris causa en droit
Dominique Hippolyte
Doctorat honoris causa en lettres
Campbell Blackshear Hodges
Militaire, général
Doctorat honoris causa en droit

Larry Hodgson
Journaliste horticole, écrivain et chroniqueur
Doctorat honoris causa en horticulture à titre posthume
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Reconnu mondialement comme un grand communicateur et vulgarisateur, Larry Hodgson a marqué le monde de l'horticulture par son professionnalisme, sa rigueur et la justesse de ses propos. Ses connaissances infinies sur les végétaux et sa passion pour le jardinage sont les précieux atouts à l'origine de son parcours singulier et de sa renommée.
Diplômé de l'Université de Toronto en études françaises et allemandes en 1974, Larry Hodgson a réalisé un baccalauréat à l'Université Laval avec une concentration en didactique des langues, achevé en 1978. Jardinier autodidacte, il a appris à jardiner avec son père, à Scarborough, en banlieue de Toronto.
D'abord président et rédacteur principal de HortiCom, il a ensuite occupé de nombreux postes, comme celui de rédacteur en chef de magazines horticoles, d'animateur et de chroniqueur dans divers médias. Il a également travaillé comme journaliste indépendant et conférencier, en plus de s'investir bénévolement dans des organisations à vocation horticole. Son blogue «Le jardinier paresseux» a permis à des milliers de personnes d'obtenir des conseils et des astuces de jardinage. Auteur de plus de 60 livres sur l'horticulture, il laisse un immense legs, riche en écrits et en enseignements.
Gagnant du prix Florida Foliage Expert of the Year en 1990, récipiendaire d'un certificat d'appréciation pour son apport au développement de l'horticulture au Québec décerné par Regroupement Expo-Plantes en 1993, il est aussi lauréat du titre de communicateur horticole de l'année en 1994 de la Fédération des sociétés d'horticulture et d'écologie du Québec. Il a remporté le prix Garden Media Promoter en 2006 décerné par la Perennial Plant Association ainsi que la médaille d'or pour le meilleur blogue sur le jardinage attribué en 2022 par Garden Communicators International.
Afin de garder son héritage en mémoire, Québec Vert a créé le prix Larry-Hodgson de communication en horticulture ornementale, environnementale et nourricière en 2022. Il en a été le premier récipiendaire. Ce prix sera remis chaque année au meilleur communicateur horticole.
Décédé en octobre 2022, Larry Hodgson restera le journaliste horticole le plus lu au Québec. L'Université Laval est fière d'honorer sa mémoire en lui décernant un diplôme honorifique en horticulture à titre posthume, soulignant ainsi sa contribution exceptionnelle à l'explosion de la popularité de l'horticulture au sein de la communauté québécoise.
Photo: France Bouchard
Frank J. Hogan
Doctorat honoris causa en droit
Clarence Decatur Howe
Homme politique
Doctorat honoris causa ès sciences
E. A. Howes
Doctorat honoris causa en sciences agricoles
Victor-Alphonse Huard
Religieux
Doctorat honoris causa ès sciences
Everett Hughes
Professeur de sociologie
Doctorat honoris causa en sciences sociales

John Humbley
Professeur émérite de l'Université de Paris et professeur invité à l'Université de Vérone
Doctorat honoris causa en linguistique
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D'abord formé à la phonétique en Australie, John Humbley fait la rencontre, en 1968, de l'un des plus grands lexicographes de son temps, Bernard Quemada, qui le dirige vers l'étude du lexique. Le polyglotte devient alors l'un des tout premiers linguistes spécialisés dans l'étude empirique des emprunts, notamment des anglicismes, dans plusieurs langues indo-européennes (scandinaves, germaniques et romanes). Ses nombreuses contributions aux domaines de la terminologie et de la néologie en font aujourd'hui l'un des linguistes les plus reconnus non seulement dans la francophonie, mais sur toute la scène internationale.
Titulaire d'un doctorat d'État de l'Université Paris 13, le professeur Humbley a œuvré, pendant toute sa carrière, à encadrer les pratiques de renouvellement des vocabulaires. Avec plus de 400 publications scientifiques, dont une quinzaine d'ouvrages, le parcours universitaire de ce grand érudit est exemplaire. Directeur du Centre de terminologie et de néologie de 1989 à 1993 et cofondateur de la première revue spécialisée en néologie (Neologica), il a été un collaborateur très actif dans le réseau Global Anglicism Database, qui s'intéresse à l'anglicisation culturelle et linguistique, et a participé à divers programmes de repérage et d'analyse des néologismes, dont Néoveille, un observatoire de veille plurilingue.
Acteur de premier plan dans la production de connaissances à même d'orienter les modes d'aménagement linguistique dans de nombreux champs de savoir en expansion, John Humbley peut s'enorgueillir de contributions qui dépassent largement les cercles universitaires. De ses travaux résultent, en effet, des apports concrets dans la création et la normalisation de vocabulaires techniques utilisés par maintes entreprises et institutions, notamment dans la terminologie du commerce électronique et du monde informatique en usage aujourd'hui dans une multitude de langues.
Sa renommée est telle que son accession à l'éméritat, en 2015, a donné lieu à un éminent colloque international pour lui rendre hommage. Honneur bien mérité puisque cet officier de l'ordre des Arts et des Lettres de la France a été le lauréat de prestigieuses reconnaissances nationales et internationales, dont les prix Émile-Benveniste (Académie des inscriptions et belles-lettres) et Eugen-Wüster.
Joseph-Raoul Hurtubise
Doctorat honoris causa en lettres
Vladimir Ignatieff
Agronome
Doctorat honoris causa en agriculture et alimentation
Daisaku Ikeda
Philosophe bouddhiste japonais, artisan de la paix, auteur et poète
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation
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Daisaku Ikeda est un philosophe bouddhiste japonais, un artisan de la paix, un auteur et un poète. Il est le troisième président de la Soka Gakkai et fondateur de la Soka Gakkai Internationale, ou Société pour une éducation créatrice de valeurs, une organisation regroupant douze millions de bouddhistes laïcs aujourd’hui présents dans 190 pays. Cette organisation prône une philosophie de croissance personnelle et d’engagement social en faveur de la paix.
Sur la base de la philosophie de l’éducation de Tsunesaburo Makiguchi, dite «philosophie de création de valeurs», Ikeda a fondé les écoles Soka, un système éducatif allant de la maternelle aux études universitaires de troisième cycle. Cette réalisation témoigne de sa conviction que l’éducation est l’entreprise la plus importante de l’humanité.
L’éducation Soka est fondée sur le respect de la dignité humaine. Elle vise à former des personnes sages et profondément humaines en mesure de contribuer à l’édification d’un monde pacifique. Dans ce système éducatif, les classes comptent généralement un nombre restreint d’étudiants, et les écoles insistent sur l’interaction et le dialogue entre les étudiants et les enseignants. Une attention particulière est accordée aux différentes cultures et traditions.
Ikeda exprime l’essence de sa vision de l’éducation dans les termes suivants:
«L’éducation est un privilège exclusivement humain. Elle est la source d’inspiration qui nous permet de devenir pleinement et vraiment humain et d’accomplir une mission constructive dans la vie, avec confiance et maîtrise de soi. La tâche fondamentale de l’éducation doit être de veiller à ce que la connaissance soit au service du bonheur et de la paix de l’humanité. L’éducation doit être la force de propulsion d’une quête humanitaire éternelle et sans cesse plus élaborée. Voilà pourquoi je considère l’éducation comme l’entreprise décisive et la plus importante de ma vie.»
Son action dans le domaine de l’éducation lui a valu jusqu’à ce jour la remise de 225 distinctions, la plupart de celles-ci étant des doctorats honorifiques provenant d’un grand nombre de pays.
De surcroît, de nombreuses invitations à donner des conférences dans les établissements d’enseignement parmi les plus prestigieux lui ont été adressées. Parmi ceux-ci, on peut citer Harvard, Oxford ou encore le Collège de France.
Daisaku Ikeda entretient un réseau de relations avec plusieurs grandes personnalités. Ces relations visent à favoriser la compréhension et le dialogue entre les peuples. Parmi celles-ci, on compte: Nelson Mandela, Mikhail Gorbatchev, Hu Jintao, Fidel Castro, Juan Carlos, Hosni Mubarak et Henry Kissinger.
En décernant sa plus haute distinction à Daisaku Ikeda, l’Université Laval se joint au rang des quelque 200 établissements d’enseignement situés de par le monde qui ont reconnu en Daisaku Ikeda un humaniste et un éducateur exceptionnel.
Harold A. Innis
Doctorat honoris causa en sciences économiques
Eugène Jalbert
Doctorat honoris causa en droit
Cyril F. James
Universitaire
Doctorat honoris causa en sciences économiques
Robert Janes
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine

Stephen A. Jarislowsky
Homme d'affaires et administrateur
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
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Homme d'affaires reconnu pour sa franchise et son intégrité, Stephen A. Jarislowsky est une véritable référence éthique dans le monde des affaires. Né en Allemagne, ce financier hors pair se montre très attaché à son nouveau pays et il donne beaucoup à sa société d'adoption.
Arrivé aux États-Unis à l'âge de 16 ans, Stephen Jarislowsky étudie d'abord le génie mécanique à l'Université Cornell avant de s'engager dans l'armée américaine. Il obtient ensuite une maîtrise en cultures orientales de l'Université de Chicago, puis une maîtrise en administration des affaires de la Harvard Business School. En 1955, il fonde avec Scott Fraser une firme de gestion de fonds qui porte leur nom. Au milieu des années 1970, il devient seul maître à bord et propulse l'entreprise vers les plus hauts sommets.
Au fil des ans, il a fait de Jarislowsky, Fraser ltée une grande entreprise de services, performante et respectée, considérée comme une référence dans le monde financier. Aujourd'hui, avec 27 milliards de dollars américains d'actifs sous gestion, sa firme se classe deuxième au Canada en gestion privée de fonds, et nombreuses sont les sociétés qui lui confient leur caisse de retraite.
Le soutien de ce grand philanthrope aux universités et au développement est unique au pays. Grâce à sa fondation, monsieur Jarislowsky a appuyé la création de plus de 10 chaires universitaires au Canada, dont quatre dans des établissements québécois. Pour sa part, l'Université Laval accueille, depuis mai 2000, la Chaire Stephen-Jarislowsky en gestion des affaires internationales. Non seulement monsieur Jarislowsky est-il un membre actif de la chaire, mais il a aussi participé à toutes les réunions du comité directeur depuis sa fondation.
Les qualités exceptionnelles de monsieur Jarislowsky lui ont valu respect et admiration, et certains l'ont même surnommé «l'incorruptible». Cet homme de principe se révèle également homme de culture, car il parle cinq langues: le français, l'anglais, le néerlandais, l'allemand et le japonais. Pendant nombre d'années, il a siégé au conseil de la Régie des rentes du Québec à titre de vice-président ainsi qu'aux conseils de nombreuses sociétés et corporations publiques.
Plusieurs prix et honneurs ont déjà souligné l'apport de Stephen Jarislowsky à la société et à la communauté universitaire. Officier de l'Ordre du Canada, chevalier de l'Ordre national du Québec, monsieur Jarislowsky a aussi reçu des doctorats honorifiques de l'Université Queens, de l'Université de l'Alberta, de l'Université McMaster, de l'Université de Montréal, de l'Université Concordia et de l'Université Assumption.
Cet administrateur de haut vol peut être présenté à la jeunesse comme un modèle d'intégrité, de franchise et de persévérance. L'entreprise qu'il a mise sur pied a déjà plus que surmonté l'épreuve du temps.
André Jaumotte
Ex-président de l'Association des universités partiellement ou entièrement de langue française (AUPELF) et ingénieur
Doctorat honoris causa d'université
François-Xavier Jean
Universitaire, chanoine
Doctorat honoris causa en sciences agronomiques

Michaëlle Jean
Gouverneure générale du Canada
Doctorat honoris causa d'université
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Née à Port-au-Prince, en Haïti, elle fuit son pays avec sa famille en 1968; l’exil les conduit au Canada. Cette expérience stimulera plus tard son engagement social et sa sensibilité aux réalités nationales et internationales. Ils feront aussi de Michaëlle Jean une journaliste et une animatrice fort appréciée, ce qui lui vaudra de nombreuses distinctions et, finalement, sa nomination au titre de gouverneure générale et de commandante en chef du Canada.
Titulaire d’un baccalauréat ès arts en langues et en littératures italiennes et hispaniques, elle obtient une maîtrise en littérature comparée à l’Université de Montréal, où elle enseigne en études italiennes de 1984 à 1986. Pendant les années 1980, elle fait des séjours de perfectionnement en linguistique et en littérature à l’Université de Pérouse, à l’Université de Florence et à l’Université catholique de Milan, où elle obtient partout des mentions d’excellence. Michaëlle Jean parle couramment cinq langues: le français, l’anglais, l’italien, l’espagnol et le créole.
De 1979 à 1987, madame Jean œuvre auprès de maisons d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale au Québec. On la retrouve également au sein d’organismes venant en aide aux femmes et aux familles immigrantes, puis à Emploi et Immigration Canada et au Conseil des communautés culturelles du Québec.
Michaëlle Jean se tourne ensuite vers le journalisme, fonction qu’elle occupe pendant 18 ans à titre de présentatrice et d’animatrice d’émissions d’information. C’est en 1988 qu’elle fait ses débuts à Radio-Canada où elle gravit plusieurs échelons, incluant le lancement de sa propre émission, Michaëlle, une série d’entretiens avec des experts, des passionnés et des visionnaires diffusée sur les deux chaînes de télévision publique de langue française. Au milieu des années 1990, elle participe à plusieurs films documentaires signés par son mari, le cinéaste Jean-Daniel Lafond. Ces films, très bien accueillis par la critique et le public, ont tous été primés au Canada et sur la scène internationale.
Les réalisations professionnelles de Michaëlle Jean lui ont valu de nombreuses distinctions parmi lesquelles le Prix-Média 1989 de la Ligue des droits de la personne du Canada, le prix Mireille-Lanctôt pour son reportage sur la violence conjugale, le prix Anik du meilleur reportage d’information, le premier Prix de journalisme d’Amnistie internationale Canada, le Prix Galaxie de l’Association canadienne de télévision par câble, le prix Gémeaux 2001, le prix Raymond-Charrette du Conseil supérieur de la langue française du Québec, en plus de nombreuses nominations prestigieuses au sein de divers ordres.
En lui décernant un doctorat honorifique, l’Université Laval reconnaît sa grande humanité, ses compétences intellectuelles, ainsi que la prestance et l’aplomb avec lesquels elle exerce les plus hautes fonctions au Canada.
François Charles Archille Jeanneret
Doctorat honoris causa en lettres
Marsh Jeanneret
Éditeur et écrivain
Doctorat honoris causa d'université
Cyrille Jeannin
Doctorat honoris causa en lettres
H. E. Jenkin
Doctorat honoris causa d'université
J.H. Jenkins
Ingénieur et militaire
Doctorat honoris causa en sciences forestières
Jean-Baptiste Jobin
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Raoul Jobin
Chanteur lyrique
Doctorat honoris causa en musique
Walter Hugh Johns
Homme de lettres
Doctorat honoris causa en lettres
Vernon Johnson
Homme d'affaires
Doctorat honoris causa en sciences forestières

Philippe Joutard
Historien et chercheur
Doctorat honoris causa ès lettres
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Chercheur de grand renom, Philippe Joutard occupe, depuis plus de 20 ans, une place privilégiée dans les échanges franco-québécois qui ont trait à l'histoire, à la mémoire collective et à la tradition orale. Ses champs d'intérêt et d'action sont si vastes qu'il semble avoir déjà plusieurs vies à son actif.
Auteur d'une dizaine de livres et de plus de cent articles scientifiques, cet infatigable travailleur a également contribué à de nombreux ouvrages collectifs, dont certains ont marqué la recherche historique en Occident: Les lieux de mémoire, Histoire de la France et Dictionnaire des sciences historiques. Pédagogue averti, il a aussi joué un rôle de premier plan dans la réforme du système d'enseignement en France, en particulier de l'enseignement de l'histoire, du primaire à l'université. Philippe Joutard adhère volontiers aux projets d'envergure. Ainsi, il a participé, en 1978, à la création de la revue L'Histoire, dont il est toujours membre du comité de rédaction. De même, il suit de très près les travaux préparatoires à l'ouvrage intitulé L'héritage de Champlain. Dictionnaire raisonné du patrimoine de l'Amérique française. Son livre Ces voix qui nous viennent du passé, devenu un classique, a été traduit en plusieurs langues.
Convaincu que l'imaginaire est créateur d'histoire, Philippe Joutard se fait influencer, tout comme plusieurs historiens de sa génération, par la recherche anthropologique. Ses travaux portent d'abord sur le protestantisme cévenol dans sa période la plus difficile, celle du XVIIIe siècle et de la révolte des camisards. Par la suite, seul ou en collaboration, il abordera l'histoire des Cévennes et des Alpes, celle de Marseille et celle de la France religieuse.
En France, ses travaux ont été largement reconnus. De 1989 à 1997, M. Joutard agit comme recteur de l'Académie de Besançon, puis de l'Académie de Toulouse, soit le poste de direction le plus élevé dans la hiérarchie universitaire française. Par ailleurs, il a animé de nombreuses sociétés savantes, comme la Société d'histoire moderne et contemporaine et le Centre Rhodanien et Alpin d'Ethnologie.
Philippe Joutard se révèle un partenaire scientifique de toute première importance de notre université, promoteur en France d'abord du Département d'histoire et de la Faculté des lettres, puis du Centre interuniversitaire d'études sur les lettres, les arts et les traditions (CELAT) et, enfin, de la Chaire de recherche du Canada en histoire comparée de la mémoire.
Ce chercheur d'envergure internationale s'est particulièrement investi dans deux aires culturelles, le monde méditerranéen et le Québec. Philippe Joutard semble tout désigné pour recevoir un doctorat honorifique de l'Université Laval, lui dont la participation aux échanges franco-québécois, entre autres à la Commission franco-québécoise des lieux de mémoire communs, a permis de jouer un rôle prépondérant dans le rayonnement de la recherche historique.
Léon Francis Julliot de La Morandière
Universitaire
Doctorat honoris causa en lettres
Léon Francis Julliot de La Morandière
Universitaire
Doctorat honoris causa en droit
Jean-Daniel Jurgensen
Diplomate
Doctorat honoris causa en lettres

André Kabasele Mukenge
Recteur, Université Notre-Dame du Kasayi, République démocratique du Congo
Doctorat honoris causa en théologie
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Recteur d'une université encore toute jeune, la carrière professorale d'André Kabasele est doublée d'un engagement exceptionnel en faveur de la formation universitaire dans un pays où l'éducation ne fait pas toujours partie des priorités gouvernementales. Sa conviction est que même une marche de mille pas commence toujours par un premier pas.
Gilles Routhier
Doyen de la Faculté de théologie et des sciences religieuses
Le caractère remarquable du travail scientifique de M. André Kabasele Mukenge, prêtre de l'Archidiocèse de Kananga, est déjà reconnu tant par les universités d'Europe et d'Afrique, où il est souvent invité, que par le rayonnement de ses publications scientifiques en langues allemande et française. Se distinguant par l'originalité de sa pensée, l'ampleur et la qualité de sa production ainsi que par la reconnaissance internationale dont il bénéficie, M. Kabasele est aujourd'hui un éminent représentant de la théologie africaine émergente.
Son engagement comme doyen de la Faculté de théologie de Kinshasa au moment où son pays était en proie à une grave crise sociale et politique, et ensuite comme recteur d'une jeune université dans une région ravagée par les violences témoigne de sa profonde conviction que la formation est un levier important pour l'émancipation et la libération des communautés et des personnes. Le professeur Kabasele a toujours lié son activité scientifique au contexte social et culturel, ne détachant jamais sa pratique théologique de la promotion sociale et de la promotion d'un dialogue fécond entre la tradition chrétienne et la culture africaine. Sa recherche demeure enracinée dans sa terre africaine tout en étant enrichie par ses contacts internationaux, en particulier avec l'Europe.
La carrière universitaire d'André Kabasele associe enseignement, recherche et gouvernance d'une faculté et d'une université. Intégré dans des réseaux nationaux et internationaux, André Kabasele est membre de comités scientifiques et de rédaction de revues savantes. Sa carrière professorale remarquable est doublée d'un engagement exceptionnel en faveur de la formation universitaire dans un pays où l'éducation ne fait pas toujours partie des priorités gouvernementales. Il a l'inébranlable conviction que même une marche de mille pas commence toujours par un premier pas. C'est ce qui le fait espérer.
«Après l'agréable surprise de l'annonce, j'ai eu le sentiment apaisant et réconfortant d'avoir été écouté et compris. Pour un intellectuel, un tel sentiment se situe au-delà des honneurs et de la simple fierté. Il donne la satisfaction d'un but atteint, d'une tâche accomplie.»
André Kabasele Mukenge
Jean-Pierre Kahane
Mathématicien
Doctorat honoris causa ès sciences
Lilly Kahil
Archéologue
Doctorat honoris causa en lettres
Axel Kahn
Bioéthicien et directeur de l'Institut Cochin de génétique moléculaire
Doctorat honoris causa ès sciences
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Docteur en médecine et docteur ès sciences, Axel Kahn est non seulement un grand généticien, mais aussi l'une des autorités les plus crédibles en matière de bioéthique. Sa pensée se caractérise par la recherche du juste milieu, puisqu'il se fait défenseur du progrès scientifique comme de la dignité humaine. En effet, suivant une vision du monde tout à fait de son temps, il appelle au respect de la vie, tout en se méfiant des idéologies, quelles qu'elles soient, en particulier de la dérive eugénique.
Le professeur Kahn, médecin et biologiste de renom, outre qu'il dirige l'Institut Cochin de génétique moléculaire, a l'immense mérite de s'être imposé comme pédagogue et vulgarisateur de la science auprès de ses contemporains. Auteur de plus de 400 articles scientifiques parus dans des revues internationales prestigieuses comme Cell et Nature, il n'hésite pas pour autant à prendre position sur des sujets éthiques dans les grands journaux, quotidiens ou hebdomadaires, ou encore dans les médias électroniques. Au-delà de ses propres convictions, il cherche à informer correctement le public sur les enjeux réels du génie génétique et de ses applications. Car, à la fois scientifique et philosophe, le docteur Kahn accepte de s'interroger sur les conséquences de toute avancée technologique.
Membre actif des meilleures associations scientifiques dans son domaine et membre titulaire de l'Académie européenne des sciences, des arts et des lettres, Axel Kahn a obtenu des distinctions et des récompenses parmi les plus prestigieuses. Ainsi, il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur, chevalier des Arts et des Lettres et officier de l'Ordre national du mérite. Il a reçu la Grande Médaille de la Francophonie de l'Académie française, les prix Jean-Bernard et Benjamin-Delessert, ainsi que le prix de l'Association française pour la recherche thérapeutique. En outre, l'Université catholique de Louvain lui a décerné un doctorat d'honneur en 1994, de même que l'Université de Montréal en 1998. M. Kahn a participé également à une vingtaine de comités d'experts, de commissions et de conseils scientifiques, notamment le Comité consultatif national d'éthique et le Groupe des experts de haut niveau sur les sciences de la vie auprès de la Commission européenne, dont il assume encore aujourd'hui la présidence.
Outre ses réalisations scientifiques, le professeur Kahn s'illustre par son travail d'éducation et par son engagement dans les débats qui secouent actuellement le monde des biotechnologies. À l'heure où le clonage thérapeutique suscite les plus grands espoirs de guérison tout en ravivant les craintes de l'eugénisme, plus que jamais le scientifique se trouve au cœur des enjeux moraux, éthiques et sociaux. Axel Kahn est de ceux qui forcent les tenants de la «science à tout prix» à mesurer quel est le tribut réel qu'il faudra peut-être lui payer.
Maud Karpeles
Folkloriste
Doctorat honoris causa en lettres
Monsieur le Cardinal Walter Kasper
Théologien et président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens
Doctorat honoris causa en théologie
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Le cardinal Walter Kasper est né à Heidenheim, en Allemagne, en 1933. Après des études de philosophie et de théologie à Tübingen et à Munich, il est ordonné prêtre en 1957. Par la suite, il obtient un doctorat en théologie ainsi qu'un doctorat d'habilitation à l'enseignement universitaire.
Walter Kasper joue un rôle éminent dans le monde universitaire, d'abord comme professeur de théologie et doyen des facultés de théologie de Münster et de Tübingen, puis comme participant à la recherche théologique au Conseil œcuménique des Églises, avant d'être nommé évêque de Rottenburg-Stuttgart en 1989.
Outre le rayonnement de sa carrière universitaire, il faut souligner la contribution exceptionnelle du cardinal Kasper à la rencontre des cultures grâce à l'œcuménisme. En effet, en tant que président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, il est le premier responsable, à l'échelle internationale, du dialogue entre les diverses confessions chrétiennes ainsi qu'entre les catholiques et les juifs. Le cardinal Kasper inclut dans ses priorités actuelles le dialogue entre l'Église catholique et la communauté anglicane, qu'il considère comme un enjeu primordial pour les Églises chrétiennes au Canada. Plus encore, à titre de consulteur de la Congrégation pour les Églises orientales, il est aujourd'hui au cœur des entretiens entre l'Orient et l'Occident. Outre les dimensions théologiques de ces échanges, il s'agit d'un véritable dialogue des cultures.
Nommé consulteur du Conseil pontifical pour la culture en 1998, le cardinal Kasper apporte sa contribution essentielle aux échanges de vues entre les différents groupes religieux et les diverses cultures, dans un monde de plus en plus marqué par la mobilité, la rencontre des cultures et les affirmations identitaires.
Le cardinal Kasper est, pour une large part, l'artisan de l'accord historique entre luthériens et catholiques en 1999. Cet accord – qui permet à ces deux confessions chrétiennes de parvenir à une position commune sur les questions qui ont divisé l'Europe au moment de la Réforme – est considéré par les observateurs comme un moment important dans l'actuelle construction de l'Europe.
Parmi les théologiens occidentaux ayant entrepris leur carrière après le concile Vatican II, Walter Kasper est sans doute celui qui s'est le plus distingué. Ses œuvres sont traduites en anglais, en français et en espagnol. Titulaire de quatre doctorats honoris causa, membre de l'Académie des sciences de Heidelberg et de l'Académie européenne des sciences et des arts, le cardinal Kasper poursuit une activité intellectuelle de premier plan, notamment en prononçant des conférences remarquées dans plusieurs universités du monde. De plus, il dirige actuellement la nouvelle édition du Lexikon für Theologie und Kirche, l'encyclopédie de langue allemande la plus réputée dans le domaine de la théologie.
Alfred Kastler
Universitaire
Doctorat honoris causa ès sciences

Gilles Kègle
Infirmier auxiliaire et fondateur de la Fondation Gilles Kègle
Doctorat honoris causa en psychologie
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Monsieur Gilles Kègle est né à Trois-Rivières en 1942. Très tôt, il se donne comme objectif d’aider les plus démunis de notre société. Après avoir obtenu un diplôme d’infirmier auxiliaire, il consacrera toutes ses énergies à apporter des soins, du soutien et du réconfort aux personnes vivant dans la solitude et la pauvreté.
Né dans une famille modeste, monsieur Kègle connaît lui-même des moments difficiles marqués par la solitude, les états dépressifs et la quête de sens. Muni d’un diplôme d’infirmier auxiliaire et possédant la ferme conviction qu’il a le pouvoir d’aider autrui, il va à la rencontre de ses premiers patients dans un quartier défavorisé de Québec. C’est le début d’un long parcours qui l’amènera à se mettre au service de toutes les personnes sans ressource placées sur sa route, qui vivent dans des conditions difficiles liées à la pauvreté, la maladie chronique, la solitude, la dépression, l’alcoolisme et d’autres problèmes de santé mentale.
Porté par une détermination sans faille et une foi inébranlable, il poursuit son œuvre sans relâche ni congé, jour après jour, 365 jours par année. En 1996, la création de la Fondation Gilles Kègle devient un tremplin pour élargir son action sociale et communautaire. Aujourd’hui, cette fondation peut compter sur plus de 70 bénévoles pour qui monsieur Kègle est plus qu’un modèle; il représente l’espoir que notre société peut agir pour contrecarrer les problèmes psychosociaux liés à la pauvreté.
Même si Gilles Kègle préfère travailler dans l’ombre, son action communautaire exceptionnelle finit par être remarquée partout dans la ville de Québec, dans le Québec tout entier et ailleurs dans le monde. En 1995, il reçoit le prix Charlotte-Tassé de l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires. En 1999, il est décoré de l’Ordre du Canada dont la devise est «Désireux d’une patrie meilleure». Récipiendaire du Prix de l’Ordre des psychologues du Québec en 2000, il reçoit également le prix Humanisme 2001 de l’Association des médecins psychiatres du Québec. Au cours de cette même année, il est aussi nommé chevalier de l’Ordre de la Pléiade. Finalement, à l’été 2010, il reçoit un certificat d’honneur ainsi que la médaille de la Ville de Québec. En 2005, le gouvernement du Québec lui offre d’aller à Rome afin d’assister aux obsèques du pape Jean-Paul II; Gilles Kègle décline l’invitation pour ne pas avoir à délaisser ses patients, ne serait-ce que pour quelques jours. Déjà, deux livres relatant sa vie et surtout son action sociale ont été publiés, soit en 2005 et 2009. Malgré toutes ces reconnaissances, Gilles Kègle demeure un homme d’une grande humilité qui continue, à pied, à bicyclette ou en autobus, à visiter et réconforter ses patients tous les jours.
En décernant sa plus haute distinction à monsieur Gilles Kègle, l’Université Laval salue un homme exceptionnel, entièrement engagé dans l’action sociale et communautaire, et qui, par son dévouement exceptionnel, son humanisme et son absence de préjugé, contribue quotidiennement au mieux-être de notre société.
Edward Kelly
Religieux
Doctorat honoris causa en lettres
François-Clément Kelly
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
Murray Kemp
Économiste et professeur
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Rodolphe Kern
Médecin dentiste
Doctorat honoris causa en chirurgie dentaire
Henri Kieffer
Doctorat honoris causa en sciences forestières

June F. Kikuchi
Infirmière et professeure
Doctorat honoris causa en sciences infirmières
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June F. Kikuchi est une spécialiste des sciences infirmières que sa génération et les suivantes auront tout lieu d'admirer et d'adopter pour modèle. Toute sa carrière, tissée de dévouement et d'inventivité, constitue un héritage professionnel tout à fait remarquable. Madame Kikuchi occupe une place incontournable au sein de la discipline infirmière, puisqu'elle a su imprimer en quelque sorte un virage à la profession.
Titulaire d'un doctorat en sciences infirmières de l'Université de Pittsburgh, June F. Kikuchi poursuit des études postdoctorales en philosophie à l'Université de Toronto. Cette combinaison de savoirs, qui emprunte à l'interdisciplinarité, sera à l'origine de son immense contribution au développement théorique de la discipline.
Avec une collègue, Helen Simmons, madame Kikuchi fonde en 1988 l'Institute for Philosophical Nursing Research, à l'Université de l'Alberta, dont elle assume la direction jusqu'en 1997. Cet institut philosophique sur le nursing est, encore aujourd'hui, unique au monde. Désormais, l'influence de June F. Kikuchi est telle qu'elle parvient à réunir des collègues venant de partout, créant de la sorte un groupe voué à la philosophie des soins infirmiers et au questionnement philosophique en tant que mode d'investigation et de réflexion.
Considérée comme une figure de proue, June F. Kikuchi supervise des étudiantes et étudiants, dirige des groupes de discussion et anime une école de pensée qui rassemble de plus en plus d'adeptes. Toute une génération d'infirmières reconnaît d'ailleurs l'influence qu'elle a exercée grâce à l'enseignement et à la recherche. Son travail novateur fait naître des collaborations et des liens avec les membres du corps professoral de divers établissements d'enseignement, notamment celui de l'Université Laval.
La professeure Kikuchi a mené une carrière tout à fait originale en alliant la philosophie aux sciences infirmières et en suscitant un mouvement de renouveau au sein de la profession. Cette fenêtre qu'elle a su ouvrir amène désormais le nursing à s'appuyer sur la philosophie et à s'en nourrir pour mieux s'adapter aux changements sociaux et technologiques.
June F. Kikuchi a enrichi la formation des infirmières grâce à son enseignement et à sa recherche. Outre ses écrits, ses nombreuses communications et conférences l'ont hissée au rang de mentor dans l'univers des sciences infirmières. Son oeuvre la désigne comme une femme dont les nombreux mérites ne seront jamais assez soulignés et dont l'exemple doit être suivi.
Watson Kirkconnell
Homme de lettres
Doctorat honoris causa en lettres
Conrad Kirouac, dit frère Marie-Victorin
Biologiste
Doctorat honoris causa ès sciences
Adelcie Kirouac, dite mère Marie des Anges
Éducatrice
Doctorat honoris causa en pédagogie

Maria Klawe
Présidente du Harvey Mudd College (HMC)
Doctorat honoris causa en informatique
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Informaticienne et mathématicienne de renom, Maria Klawe cherche à transformer le monde scientifique afin qu'il soit plus équitable, diversifié et inclusif.
Originaire de l'Alberta, Maria Klawe a étudié en mathématiques et a travaillé chez IBM Research en Californie avant d'entreprendre sa carrière de professeure. Elle n'a pas hésité à occuper des postes de leadership dans un univers très masculin. Elle a été la première femme à diriger le Département d'informatique à l'Université de la Colombie-Britannique, la première à être nommée doyenne de la Faculté de génie à l'Université de Princeton et, en 2006, la première à devenir présidente du Harvey Mudd College, poste qu'elle occupe toujours.
L'un des objectifs de vie de Maria Klawe est que toute personne se sente à l'aise d'envisager des études d'informatique, de sciences et technologie, d'ingénierie ou de mathématiques et de faire carrière dans l'un de ces domaines, peu importe son identité de genre, son origine ou son orientation sexuelle.
La notoriété et le leadership de Maria Klawe ont clairement démontré qu'il était possible d'agir pour favoriser l'équité, la diversité et l'inclusion. Sous sa gouverne, le taux d'étudiantes en informatique au Harvey Mudd College est passé de 10 à 50 p. 100. Lorsqu'elle était doyenne à la Faculté des sciences de l'Université de la Colombie-Britannique, le nombre de professeures de sciences a doublé sous son impulsion.
Passionnée d'arts visuels, Maria Klawe estime que le monde des sciences est un milieu créatif qui permet d'influencer les tendances sociétales. La vision et l'engagement de cette conférencière très sollicitée lui ont valu de nombreux prix et distinctions, dont des doctorats honorifiques décernés par 17 universités.
Alfred Kleczkowski
Consul de France
Doctorat honoris causa en lettres
Johannes Kors
Religieux
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Raoul Kourilsky
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine

Joseph Kruger II
Président du conseil d'administration et chef de la direction de l'entreprise Kruger
Doctorat honoris causa en sciences forestières
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Originaire de Montréal, monsieur Joseph Kruger II a obtenu, en 1967, un baccalauréat en génie mécanique de l'Université Clarkson de New York. Fils de Gene H. Kruger, il prend la barre de l'entreprise familiale en 1988, à titre de président du conseil d'administration et de chef de la direction.
Grâce à ses talents de gestionnaire et à son esprit d'innovation, Joseph Kruger II est devenu un leader mondial de l'industrie des pâtes et papiers. Par l'instauration d'une politique dynamique d'investissement dans l'innovation technologique, il a assuré la modernisation et l'expansion continue de la société Kruger.
Cette dernière, fondée en 1904 par son grand-père, Joseph Kruger, a connu un essor fulgurant. Elle est aujourd'hui une entreprise de calibre international, parmi les plus importantes en Amérique du Nord. Son chiffre d'affaires s'élève à 2,7 milliards de dollars et elle compte plus de 10 000 employés.
Ce grand succès a rejailli sur l'ensemble du milieu québécois et canadien de la foresterie. Afin de contribuer à la croissance et à la compétitivité de cette industrie, monsieur Kruger II a toujours investi dans l'avancement des connaissances.
Cet appui indéfectible s'est manifesté par différents partenariats, notamment avec l'Université Laval et la Faculté de foresterie et de géomatique: participation annuelle de la société Kruger à la semaine des sciences forestières; engagement dans la recherche sur les ressources de territoires forestiers; participation à l'édification d'un nouveau pavillon d'enseignement et de recherche dédié au génie du bois, nommé à la mémoire de son père; collaborations avec la Chaire industrielle sur les bois d'ingénierie structuraux et d'apparence, la Chaire de recherche industrielle CRSNG-Université Laval en sylviculture et faune et le consortium FOR@C.
Parallèlement à toutes ces activités, monsieur Kruger II soutient généreusement différentes causes, qu'il s'agisse de projets en médecine, en éducation, en sciences ou en technologie. Depuis plusieurs années, il encourage notamment un programme lancé par un groupe d'éditeurs nord-américains, Papers and Education, lequel a pour objectif d'inciter les jeunes à la lecture. Ce grand visionnaire a reçu plusieurs distinctions, dont cinq doctorats honorifiques. Il a également été nommé chevalier de l'Ordre national du Québec, en 1994, et membre de l'Ordre du Canada, en 1998.
Monsieur Joseph Kruger II est un exemple de réussite sur tous les plans. L'Université Laval est fière de lui exprimer sa reconnaissance pour son engagement exemplaire et son apport remarquable au développement économique du Québec.
Bertel Eric Kuniholm
Doctorat honoris causa en lettres
Claire L'Heureux-Dubé
Avocate, juge à la Cour suprême du Canada
Doctorat honoris causa en droit

Bernard Labadie
Directeur musical des Violons du Roy
Doctorat honoris causa en musique
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Monsieur Bernard Labadie est l'une des figures les plus en vue de la scène musicale québécoise et canadienne. Né à Québec, il reçoit l'essentiel de sa formation à l'Université Laval (Musique, 1986). Pendant ses études, sur les bancs de ce qui était encore à l'époque l'École de musique de l'Université Laval et qui devint plus tard la Chapelle de Québec, monsieur Labadie fonde les Violons du Roy et l'Ensemble vocal Bernard Labadie.
Ces ensembles, formés de jeunes musiciens enthousiastes, acquièrent rapidement une solide réputation au fil des tournées internationales. Les Violons du Roy jouent sur les scènes les plus prestigieuses et accompagnent les plus grands solistes. Sous la direction de monsieur Labadie, ils prennent part à une quinzaine d'enregistrements pour des étiquettes réputées et sont couronnés de nombreux prix, dont trois Juno.
Musicien des plus polyvalents, monsieur Labadie dirige avec un égal succès les ensembles d'instruments anciens, le répertoire symphonique et l'opéra. Parallèlement aux activités des ensembles qu'il a fondés, monsieur Labadie poursuit sa carrière de chef d'orchestre et de choeur. Il est nommé directeur artistique du Choeur de l'Orchestre symphonique de Québec en 1989, de l'Opéra de Québec en 1994 et de l'Opéra de Montréal en 2002.
À titre de chef invité, monsieur Labadie dirige tous les principaux orchestres symphoniques au Canada, et sa carrière prend une expansion considérable aux États-Unis, dirigeant entre autres les orchestres de New York, Philadelphie et Los Angeles. Plus récemment, il a aussi été invité à diriger les orchestres de Hanovre, Barcelone et Melbourne.
Instigateur principal de la transformation du Palais Montcalm en salle de concert, projet qui prend naissance en 1990 et qui se concrétise en 2007, monsieur Labadie permet aujourd'hui à la ville de Québec de s'enorgueillir de posséder une des meilleures salles de concert au pays. Sa contribution remarquable à la vie musicale québécoise a d'ailleurs été reconnue à plusieurs reprises par diverses instances.
À cet effet, monsieur Labadie est récipiendaire de nombreux prix Opus décernés par le Conseil québécois de la musique: Personnalité de l'année en 1998, Directeur artistique en 2006, Prix des auditeurs de la Chaîne culturelle de Radio-Canada en 2000-2001 et en 2001-2002 et, à neuf reprises, il reçoit le prix Concert de l'année. De même, l'Université Laval lui décerne en 1992 la médaille Raymond-Blais et, en 2006, la médaille Gloire de l'Escolle. Finalement, monsieur Labadie est fait membre de l'Ordre du Canada en 2005 et chevalier de l'Ordre national du Québec en 2006.
En décernant sa plus haute distinction à monsieur Bernard Labadie, l'Université Laval est fière de souligner le parcours exceptionnel d'un artiste, bâtisseur et ambassadeur, qui apporte une contribution remarquable à la vie musicale québécoise.
Luigi Labruna
Doyen de la Faculté de droit de l'Université Federico II de Naples
Doctorat honoris causa en droit
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La réputation de Luigi Labruna, comme chercheur, professeur et juriste, a franchi les frontières de l'Italie et de l'Europe, grâce à ses nombreuses publications scientifiques de qualité. Hors de sa discipline principale, le droit, M. Labruna est également célèbre pour sa connaissance intime des sciences historiques, spécialement l'antiquité gréco-romaine.
Né en Italie, M. Labruna est d'abord un juriste issu de l'école romanistique napolitaine, qui a par la suite fréquenté un prestigieux établissement européen de tradition humaniste, le Séminaire de droit romain de l'Université de Hambourg, en Allemagne. Professeur titulaire depuis 1971, Luigi Labruna s'est appliqué à former de jeunes chercheurs devenus depuis des professeurs reconnus dans plusieurs universités italiennes.
Auteur prolifique, Luigi Labruna a publié 24 ouvrages et plus de 200 articles dans les domaines les plus variés: droit romain, antiquité gréco-romaine, rôle social des universités, droit comparé et droit italien. D'ailleurs, plusieurs de ses livres sont devenus des classiques pour des générations d'étudiants. De plus, sa thèse sur l'idéologie de la violence fait école dans le milieu des juristes et des historiens de la Rome antique. Enfin, M. Labruna est l'un des spécialistes incontestés de l'histoire de la République romaine.
La contribution du professeur Labruna aux sciences historiques trouve sa plus belle illustration dans un prestigieux périodique multilingue qu'il a fondé et qu'il dirige, Index. International Survey of Roman Law. Luigi Labruna est également président fondateur du prix romanistique international Gérard-Boulvert, ayant pour objet de promouvoir le travail de jeunes chercheurs originaires de divers pays et intéressés à des domaines différents. Tel est l'engagement de cet humaniste ouvert au monde, bel exemple de dynamisme, d'innovation et de coopération interuniversitaire.
Nombreux sont les hommages rendus à Luigi Labruna pour marquer son apport à la recherche internationale, notamment la Médaille d'or pour la culture et la science que l'Italie lui a remise ainsi que la Médaille de mérite de la Faculté de droit de l'Université de Göttingen, en Allemagne. En outre, deux universités polonaises et l'Université de Besançon, en France, lui ont décerné un doctorat d'honneur.
Par l'intermédiaire du professeur Labruna, les facultés de droit de l'Université Laval et de l'Université Federico II de Naples travaillent en collaboration à une recherche subventionnée portant sur la présence du droit romain dans la culture juridique québécoise. Les étudiants de ces deux facultés peuvent d'ailleurs bénéficier des instruments bibliographiques mis au point par Luigi Labruna.
En résumé, la carrière de M. Labruna est marquée par une réussite exceptionnelle dans tous les aspects de la vie universitaire et par un profond engagement dans la promotion de la coopération entre diverses universités d'Europe, d'Afrique, d'Asie et des deux Amériques.
Arthur Lacasse
Religieux
Doctorat honoris causa en lettres
Joseph-Télesphore Lachance
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
Jean-Baptiste Lachapelle
Religieux
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Gaston Lacoin
Doctorat honoris causa en droit
Francis Lacoste
Diplomate
Doctorat honoris causa en droit
Paul Lacoste
Avocat et ex-président de l'AUPELF
Doctorat honoris causa d'université
Jean Lacour
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Gérard Lacroix
Avocat, juge
Doctorat honoris causa en droit

Branko Ladanyi
Professeur émérite, École polytechnique de Montréal
Doctorat honoris causa ès sciences
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Monsieur Branko Ladanyi est ingénieur civil de formation. Diplômé en 1947 de l’Université de Zagreb en Croatie, il a terminé des études de doctorat en 1959 à l’Université Catholique de Louvain en Belgique. Il a été ingénieur chargé de projets à Zagreb de 1947 à 1952 et à Gand en Belgique de 1958 à 1962. M. Ladanyi a enseigné dans trois universités, et ce, dans les domaines de l’ingénierie nordique, la conception des fondations et la mécanique des roches (soit de 1952 à 1958 à l’Université de Zagreb en Croatie, de 1962 à 1967 à l’Université Laval et à l’École Polytechnique de Montréal de 1967 à 1994). Depuis 1994, il est professeur émérite à l’École Polytechnique de Montréal.
Durant sa longue carrière de professeur, M. Ladanyi a formé douze étudiants au doctorat (parmi ces étudiants, deux sont professeurs à l’Université Laval, un à l’École Polytechnique de Montréal, un à l'École de technologie supérieure, un à l'UQAC, un autre à l’Université de Sherbrooke et un à l'université de Patras (Grèce)), vingt étudiants à la maîtrise et de nombreux étudiants au baccalauréat en génie civil. Depuis 1975, il a publié plus de 240 articles scientifiques, a été coauteur d’un livre sur la géotechnique des sols gelés et a rédigé des chapitres de trois autres livres. Cela ne tient pas compte des nombreux rapports professionnels qu’il a produits dans le cadre d’activités de consultation en ingénierie civile ou de participation à des comités scientifiques. En effet, M. Ladanyi a agi en tant que membre, directeur ou président de 14 comités scientifiques depuis 1971 et a été impliqué dans des travaux de consultation de 20 projets depuis 1975, notamment pour la conception de fondations sur pergélisol. Il possède des brevets américain et canadien sur un système de mesure du comportement rhéologique des matériaux géologiques appelé «cône effilé». Il est l’un des fondateurs du Centre d’ingénierie nordique de l’École Polytechnique de Montréal (CINEP) dont le rayonnement international est reconnu et dont il est le directeur depuis 1972. De 1977 à 1982, Monsieur Ladanyi a été chef de la section de géotechnique du département de génie civil de l’École Polytechnique de Montréal.
L’excellence en recherche de Monsieur Branko Ladanyi et son implication en ingénierie civile et nordique ont été soulignées par l’entremise de différents honneurs qu’il a reçus durant sa carrière, dont les prix prestigieux de l’Institut canadien des ingénieurs (ICI), de l’Académie canadienne du génie (ACG), de la Société canadienne de génie civil (SCGC) et de la Société royale du Canada. L’Université Laval est heureuse d’ajouter à ces récompenses, ce doctorat d’honneur.
André Lafargue
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Hector Laferté
Avocat, juge
Doctorat honoris causa en droit
Jean-Charles Laframboise
Religieux
Doctorat honoris causa en droit
Madeleine Lainé
Religieuse
Doctorat honoris causa en lettres
Wilfrid Laliberté
Juge
Doctorat honoris causa en droit

Guy Laliberté
Fondateur du Cirque du Soleil
Doctorat honoris causa d'université
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Né à Québec, accordéoniste, échassier et cracheur de feu, Guy Laliberté sait reconnaître et cultiver le talent des amuseurs publics de la Fête foraine de Baie-Saint-Paul. En 1984, pour le 450e anniversaire de la découverte du Canada par Jacques Cartier, il pousse la troupe un peu plus loin et propose le concept du Cirque du Soleil aux organisateurs de cet événement. Le concept fait fureur. Depuis, le Cirque n'a jamais cessé de grandir et est devenu le premier cirque québécois de réputation internationale. Artisan du métissage des cultures et des disciplines artistiques et acrobatiques, Guy Laliberté a toujours guidé les concepteurs des spectacles.
En 1985, le Cirque du Soleil part à la conquête du monde: il s'impose d'abord au pays et gagne plusieurs prix. En 1987, il entre aux États-Unis avec le spectacle Cirque réinventé. En 1990, c'est la première mondiale de Nouvelle Expérience à Montréal et la conquête de l'Europe. En 1992, le Japon succombe avec Fascination et le Cirque fait son entrée à Las Vegas. C'est également à ce moment qu'est créé Saltimbanco. En 1993, le Cirque signe un contrat de dix ans au nouvel hôtel Treasure Island de Las Vegas pour y présenter Mystère. En 1994, coïncidant avec le 10e anniversaire du Cirque, Alegría voit le jour. Puis, le Cirque part en tournée mondiale avec Quidam. En 1998, O prend l'affiche à Las Vegas. Aujourd'hui, l'entreprise emploie plus de 4 000 personnes et présente des spectacles à travers les cinq continents. Son équipe d'artistes a ébloui à ce jour plus de 80 millions de spectateurs dans plus de 200 villes du monde.
En 2007, Guy Laliberté réalise un second rêve, celui-là philanthropique: il crée la Fondation One drop/Goutte de vie visant à contrer la pauvreté en favorisant l'accès durable à l'eau potable. Ce projet est inspiré des mêmes valeurs qui l'animent depuis les débuts du Cirque du Soleil: la conviction que ce que l'on donne à la vie nous revient et que chaque geste individuel peut faire toute la différence. Depuis toujours, l'action sociale est au coeur des préoccupations de Guy Laliberté. Cette action sociale fait partie intégrante du code génétique de l'entreprise qu'il a fondée. Les nombreux programmes mis sur pied visent à aider les jeunes défavorisés, dont notamment Cirque du Monde qui existe depuis bientôt 15 ans.
En 2007, l'Association des Nations unies de New York a honoré Guy Laliberté pour son «engagement profond envers la mise en oeuvre de projets durables d'accès à l'eau». La même année, Guy Laliberté est le premier Canadien à remporter le prestigieux prix de l'Entrepreneur mondial de l'année d'Ernst & Young. Entre autres distinctions qui lui ont été décernées, monsieur Laliberté est aussi membre de l'Ordre national du Québec et de l'Ordre du Canada. Il figure également au palmarès des cent personnes les plus influentes de Time Magazine, a été nommé Personnalité de l'année en 1998 par le journal La Presse et a été honoré par le groupe Condé Nast en 2003, dans le cadre du Never Follow Program, un hommage aux créateurs et aux innovateurs. L'Université Laval est fière à son tour d'honorer monsieur Guy Laliberté pour son parcours professionnel plus que méritoire, de même que pour sa grande implication sociale.
Photo: Edward Gajdel

Christian Lalive d'Épinay
Sociologue et directeur de recherche du Centre interfacultaire de gérontologie de l'Université de Genève
Doctorat honoris causa en sciences sociales
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Après des études de sociologie et de théologie protestante qui le mènent au doctorat en sociologie, Christian Lalive d'Épinay (qui est né à Lausanne en Suisse), entame sa carrière scientifique par un séjour de plus de cinq ans en Amérique du Sud, qu'il consacre à l'étude des mouvements religieux et du changement social. Après son retour en Europe, il élargit son champ d'investigation à l'analyse des transformations du travail et du loisir et à la problématique du vieillissement.
Dès 1979 il est professeur ordinaire (soit le rang professoral le plus élevé) à l'Université de Genève où il fonde et dirige le Centre interfacultaire de gérontologie de la même université. Depuis l'automne dernier, atteint par la limite d'âge, il est nommé professeur honoraire émérite tout en poursuivant sa direction de recherche. M. Lalive d'Epinay est l'auteur d'une oeuvre scientifique impressionnante publiée en différentes langues, qui compte quelques 20 ouvrages et plus de 170 articles scientifiques dans des revues avec comité de lecture. Seul ou avec des collègues, il a dirigé trois collections savantes dont les noms illustrent à merveille ses préoccupations: «Regards sociologiques», «Vieillir ou la vie à inventer» et «Âge et société».
L'apport scientifique du professeur Lalive d'Épinay est avantageusement reconnu sur la scène internationale. Par exemple, sa typologie des églises et mouvements évangéliques en Amérique latine, comme sa pénétrante analyse du phénomène pentecôtiste, sont des références incontournables. Dans un autre domaine, son modèle d'analyse interdisciplinaire des parcours de vie est utilisé par des chercheurs de maintes disciplines, tant en Europe que dans les deux Amériques.
Ce professeur polyglotte – il parle le français, l'anglais, l'espagnol et l'allemand – a joué un rôle de premier plan au sein de différentes institutions savantes, notamment comme président de l'Association internationale des sociologues de langue française, ou comme membre du Conseil national suisse de la recherche et du Fonds national belge de la recherche scientifique.
Les liens que le sociologue Lalive d'Épinay entretient avec l'Université Laval sont anciens, nombreux et constants, ce qui s'est traduit par des collaborations fécondes dans les domaines de la religion, du travail et du temps. À deux reprises, M. Lalive d'Épinay s'est fait le champion de l'Université Laval pour qu'elle devienne l'hôte de colloques internationaux.
Les années passées en Amérique latine ont suscité chez M. Lalive d'Épinay un engagement constant en faveur d'un développement solidaire, ce qui l'a amené à accepter la responsabilité de diverses missions internationales, en Afrique comme en Amérique latine dont il revient d'ailleurs actuellement. Dans son pays, il a présidé plusieurs commissions, cantonales et fédérales, concernant les personnes âgées et les relations entre les générations. Christian Lalive d'Épinay incarne bien ainsi la figure du «sociologue impliqué» chère à R. Bastide, l'un de ses maîtres.
Louis-Marie Lalonde
Religieux
Doctorat honoris causa en sciences agronomiques

Diane Lamarre
Pharmacienne, présidente de Pharmaciens sans frontières (Canada) et présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec
Doctorat honoris causa ès sciences
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Madame Diane Lamarre cumule les rôles de mère de famille – elle a trois enfants –, de pharmacienne propriétaire et de professeure agrégée de clinique. Elle exerce un enseignement universitaire visionnaire et novateur, orienté vers le développement de la pharmacie pour le bien-être de ses patients. L’impact international de ses enseignements repose sur son rayonnement humanitaire conjugué à son leadership extraordinaire, de cœur et d’action, comme présidente de Pharmaciens sans frontières Canada. Depuis mai 2009, elle agit également à titre de présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec.
En pédagogie, les réalisations de madame Lamarre se révèlent couramment des premières au Canada. Sa participation à plus de 600 chroniques pharmaceutiques médiatisées au Québec, en Ontario, en Bosnie et au Kosovo, de même que l’une des publications distribuées à deux millions d’exemplaires et traduite en serbo-croate, témoignent d’un souci pédagogique auprès du grand public.
À ses publications universitaires dans des revues médicales, destinées à un public d’experts plurinational, s’ajoutent des centaines de conférences et des présences comme panéliste lors de congrès internationaux: Canada, États-Unis, France, Suisse, Cuba, Égypte, Kosovo et Bosnie-Herzégovine. Elle siège aussi au sein d’instances gouvernementales et de comités d’experts nationaux et internationaux.
Membre de Pharmaciens sans frontières depuis 1998, madame Lamarre préside l’organisme depuis 2007. Son engagement compte des missions humanitaires avec l’Organisation mondiale de la santé en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo et au Monténégro afin de favoriser les soins et la réorganisation pharmaceutique d’après-guerre. En 2008, elle avait complété 15 séjours dans les Balkans. S’ajoutent le Mali, puis Haïti, pour des missions avec l'American Academy of Dermatology. Finalement, sa présence au Kosovo avait aussi pour but de s’investir dans des missions pédiatriques et de veiller à la planification de la formation continue des pharmaciens moldaves en vue de leur reconnaissance au sein de la Fédération internationale pharmaceutique.
Ses réalisations, ici et à l’étranger, ont été saluées par maintes distinctions. Elle est membre honoraire de l’Association des pharmaciens du Kosovo et récipiendaire du prix Développement professionnel d’après-guerre. Elle a reçu le prix d’Excellence en enseignement de son alma mater qui l’a aussi nommée Bâtisseur de la Faculté de pharmacie; le prix Louis-Hébert de l’Ordre des pharmaciens du Québec; le prix Personnalité de la semaine du journal La Presse; le prix du Conseil interprofessionnel du Québec; la nomination Pharmacienne émérite de la revue Québec pharmacie; le prix Pharmacien de cœur et d’action de L’actualité pharmaceutique et le prix Leadership international de l’Association des pharmaciens du Canada qui l’a aussi sélectionnée parmi les 100 pharmaciens canadiens ayant marqué le dernier siècle. La revue Entreprendre l’a classée parmi les 100 Québécoises qui ont marqué la société; la revue anglophone Pharmacy Practice lui a attribué le Commitment to Patient Care Award.
Madame Diane Lamarre est un exemple plus grand que nature de ce que la sollicitude, la rigueur, l’engagement et le désir impérieux de modifier le cours des choses peuvent accomplir; la reconnaissance à cet égard doit être à l’image de ses accomplissements: hors du commun.
L’Université Laval est donc très fière de lui décerner aujourd’hui ce doctorat honorifique.

Jacques Lamarre
Ancien président et chef de la direction Groupe SNC-Lavalin inc.
Doctorat honoris causa ès sciences
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Monsieur Jacques Lamarre a occupé les fonctions de président et chef de la direction de la société internationale d'ingénierie et de construction Groupe SNC-Lavalin inc. à partir de 1996 jusqu'en mai 2009, année où il prend sa retraite. Il siège actuellement au sein de différents conseils d'administration, dont notamment, la Banque Royale, Suncor Energy et P3 Canada. Il est aussi conseiller stratégique chez Heenan Blaikie, un grand cabinet d’avocats du Canada.
Huitième d'une famille de 11 enfants, monsieur Lamarre est né le 16 novembre 1943 à Jonquière. Très tôt dans la vie, il apprend la valeur du travail en participant avec ses six frères et quatre soeurs au succès de l'entreprise familiale spécialisée dans le domaine de l’ingénierie et de la construction.
L’Université Laval lui décerne un baccalauréat ès arts en 1962 et un baccalauréat en sciences appliquées, génie civil, en 1966. Plusieurs années plus tard, il parfait ses connaissances dans le cadre du programme de développement des cadres supérieurs de l'Université Harvard.
Après un court passage au Conseil national de la recherche du Canada à Ottawa en 1966, monsieur Lamarre entreprend, l'année suivante, sa carrière d'ingénieur chez Lavalin. Jusqu'au milieu des années 1990, il occupe différents postes de cadre supérieur avant d'être nommé, en 1994, vice-président directeur de l'entreprise. Deux années plus tard, il tient les rênes de la prestigieuse firme installée à Montréal.
Pendant son mandat, les revenus de SNC-Lavalin sont passés de 1 milliard $ en 1995 à
7 milliards $ en 2008. Au cours de cette même période de treize ans, la valeur au marché est passée de 400 millions $ à 7 milliards $. De nos jours, SNC-Lavalin a des bureaux dans plus de 35 pays, est active dans une centaine de pays et emploie 22 000 personnes sur une base régulière et plus de 30 000 sur une base ponctuelle. À l'échelle de la planète, les employés de SNC-Lavalin parlent plus de 50 langues. SNC-Lavalin est devenue aujourd'hui un fleuron du savoir-faire québécois sur l'échiquier mondial.
Monsieur Lamarre est l'un des hommes d'affaires les plus respectés au Canada. Ses réalisations, son style de gestion et sa personnalité lui valent d'être reconnu par ses pairs comme un chef d'entreprise modèle. En ce sens, il a été nommé officier de l'Ordre du Canada, PDG de l'année 2003 par la revue Canadian Business, PDG le plus remarquable de l'année 2004 par Caldwell Partners International; en 2006 il a reçu le Prix associé honoraire du Conference Board du Canada et en 2007 il a été nommé Grand Montréalais par l’Académie des Grands Montréalais de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Personnalité de l'année 2008 dans le secteur de l'énergie par le Conseil de l'Énergie du Canada et récipiendaire de la Médaille d'or d'Ingénieurs Canada en 2008, monsieur Lamarre au aussi été nommé Gouverneur de Centraide du Grand Montréal en 2009 pour son rôle de coprésident de la campagne 2008 de Montréal. Également en 2009, il a reçu le prix Beaubien de l’Association des firmes d’ingénieurs-conseils du Canada, qui est décerné chaque année à une personne pour sa contribution exceptionnelle à l’industrie du génie-conseil du Canada. En 2010, le Conseil du Patronat du Québec lui décerne le Prix de Carrière 2010 soulignant l’apport exceptionnel d’une personnalité à la société québécoise. En 2010 également, il sera intronisé au Canadian Business Hall of Fame à Toronto.
Par le passé, l'Université de Waterloo lui a décerné un doctorat honorifique en administration des affaires et l'Université de Moncton, un doctorat honorifique en ingénierie. À son tour, l’Université Laval est très fière de souligner le parcours remarquable de monsieur Jacques Lamarre par la remise de ce doctorat ès sciences honoris causa.
Phyllis Lambert
Architecte
Doctorat honoris causa en architecture
Jean-Jacques Lambin
Économiste et professeur, Université catholique de Louvain, Belgique
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
André Lambling
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Maurice Lamontagne
Sénateur
Doctorat honoris causa en sciences sociales

Arthur Lamothe
Cinéaste et producteur
Doctorat honoris causa en sciences sociales
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Natif de France, monsieur Arthur Lamothe arrive au Québec en 1953. Il étudie l'économie, la sociologie et la psychologie à l'Université de Montréal, tout en tenant des chroniques de cinéma dans différentes publications telles que Cité libre et Liberté. Il travaille ensuite comme recherchiste et scénariste à l'Office national du film du Canada.
Dès ses débuts de cinéaste, en 1962, monsieur Lamothe réalise un film qui deviendra un classique de la cinématographie québécoise: Bûcherons de la Manouane. La conception du cinéma et l'éthique qui caractériseront ce grand créateur sont déjà bien présentes dans ce court métrage. S'ensuivra une oeuvre majeure et indispensable qui comprend, entre autres, Chronique des Indiens du Nord-Est du Québec, Mémoire battante, Le silence des fusils, La conquête de l'Amérique, L'écho des songes, plusieurs courts et moyens métrages et films à caractère pédagogique.
Grâce à cette production, mais aussi à son engagement social, monsieur Lamothe a joué un rôle de premier plan dans le développement du cinéma québécois. Fondateur des Ateliers audiovisuels du Québec, de la Société générale du cinéma et de revues de cinéma, membre du jury de festivals cinématographiques nationaux et internationaux, il a été une figure importante de l'émergence du cinéma d'ici.
Cet engagement s'est particulièrement manifesté à l'égard des Amérindiens. Il a notamment occupé le poste de directeur de la Corporation des fêtes du tricentenaire de la Grande Paix de Montréal et, depuis 1993, il est membre du Conseil d'administration de Terres en vue, une société pour la diffusion de la culture autochtone.
Mais son inestimable contribution à la connaissance des milieux autochtones du Québec, c'est par sa documentation filmique que monsieur Lamothe l'a apportée. Maître et pionnier du cinéma ethnographique, il a fixé sur la pellicule un trésor de renseignements sur la culture et le peuple innus: vie traditionnelle, passage au monde moderne, dépossession, refus de l'assimilation, revendications identitaires et politiques. Ce travail de création, qui conjugue brillamment l'art et les sciences sociales, constitue un outil de réflexion des plus précieux. Émouvant et convaincant à la fois, son cinéma-vérité est devenu un enseignement grandement utilisé par les professeurs de différentes disciplines.
Reconnu comme un des leurs par la communauté des anthropologues du Québec, il sait, au-delà de ses films sur les autochtones, donner la parole à l'Autre, qu'il soit bûcheron, cultivateur, travailleur de la construction ou autochtone.
Membre de l'Ordre du Canada, chevalier de l'Ordre national du Québec et chevalier des Arts et des Lettres de France, monsieur Arthur Lamothe jouit d'une grande réputation ici et ailleurs. L'Université Laval exprime sa reconnaissance à un créateur unique pour son apport exceptionnel à l'anthropologie et aux sciences sociales en général, qui lègue un véritable joyau au patrimoine québécois.
Gisèle Lamoureux
Botaniste et écologiste
Doctorat honoris causa en foresterie
Étienne Lamy
Membre de l'Académie française
Doctorat honoris causa en lettres
Pierre-Amand Landry
Juge
Doctorat honoris causa en droit

Soeur Carmelle Landry
Supérieure générale de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Québec
Doctorat honoris causa d'université
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Sœur Carmelle Landry est supérieure générale de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Québec depuis 2006. Elle en est ainsi à son deuxième mandat qui se terminera en 2016.
Avec sa Congrégation, elle a, entre autres, travaillé à la création de l’Institut Mallet et de la Chaire Marcelle-Mallet pour la culture philanthropique, en partenariat avec l’Université Laval. Cet Institut et cette chaire sont maintenant une référence dans le développement, l’avancement et la promotion de la pensée et de la culture philanthropique; elle a d’ailleurs reçu, en 2011, une marque de reconnaissance pour son œuvre.
Cette grande philanthrope a été et demeurera guidée par l’amour de l’humanité et par la préoccupation de l’amélioration du sort de ses semblables. Elle redonne de façon désintéressée en cherchant à améliorer la solidarité et le mieux-être collectif.
Ses années d’études lui ont d’ailleurs permis d’acquérir des connaissances tant au niveau des sciences infirmières que de la pédagogie, en passant par l’administration. En effet, elle aura obtenu successivement un baccalauréat en pédagogie en 1968, une licence d’infirmière en 1971, une maîtrise en éducation (psychopédagogie) en 1973 pour finalement terminer en 1979 par un cours de gestion des ressources humaines de l’École nationale d’administration publique.
Elle a œuvré depuis 1958 au sein de sa communauté, agissant tour à tour en milieu hospitalier et comme supérieure locale et provinciale avant de devenir supérieure générale. Son parcours l’a aussi amenée à siéger au sein de nombreux organismes entre 1973 et 2013.
Sa fructueuse carrière lui a aussi mérité plusieurs prix et distinctions. En 1963, elle reçoit un prix pour la meilleure exposition scientifique lors de la Convention des techniciens en radiologie de Winnipeg. En 1969, elle reçoit aussi le prix pour le meilleur travail scientifique de l’année lors de la Convention nationale des techniciens en radiologie de Toronto. Enfin, en 2012, elle reçoit la médaille du Jubilé de diamant de la Reine, médaille qui rend hommage aux Canadiens et Canadiennes pour leur engagement communautaire et pour l’effort et le temps consacrés à bâtir une société et un Canada meilleur.
Charles Langelier
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Gustave Langelier
Doctorat honoris causa en sciences agricoles

Robert Samuel Langer
Professeur au Massachusetts Institute of Technology
Doctorat honoris causa en pharmacie
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Pionnier dans les domaines de l'ingénierie tissulaire et des technologies pharmaceutiques, Robert S. Langer a réalisé d'importantes percées scientifiques qui ont eu une incidence directe et positive sur la vie de centaines de millions de personnes. Au-delà du respect que l'on porte à l'homme pour sa productivité et tant de créativité, ce sont ses qualités humaines et sa grande humilité qui étonnent et qui suscitent l'admiration.
Jean Lefebvre
Doyen de la Faculté de pharmacie
M. Robert S. Langer est à la tête d'un des plus grands laboratoires de biotechnologie au monde, situé au Koch Institute for Integrative Cancer Research, au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Inventeur et entrepreneur, il a développé différentes technologies en médecine régénérative et en sciences pharmaceutiques qui ont permis de traiter des millions de personnes à travers le monde. Ses découvertes sont à l'origine de nombreux médicaments présentement commercialisés qui améliorent la qualité de vie de patients souffrant de cancer, de diabète ou de certaines maladies orphelines.
Professeur au MIT, il a été le plus jeune chercheur élu membre de trois académies scientifiques américaines reconnues: la National Academy of Sciences, la National Academy of Engineering et la National Academy of medicine. Il est lauréat de nombreux prix, notamment le Kyoto Prize (2014), considéré comme la distinction scientifique la plus prestigieuse dans les domaines n'étant pas honorés par un prix Nobel. Ses travaux ont mené à plus de 1400 publications scientifiques et 1300 brevets.
Le Dr Langer se distingue aussi par sa capacité à valoriser ses découvertes par l'entrepreneuriat et la création de compagnies. Mentor exceptionnel, il a contribué à la formation de plus de 300 professeurs travaillant partout dans le monde, dont deux de la Faculté de pharmacie de l'Université Laval. Depuis le tout début de sa carrière, le Dr Langer concentre ses efforts au mieux-être des gens par l'innovation et le développement de nouvelles technologies. Son génie créatif, sa productivité scientifique remarquable, mais aussi son humilité et son amabilité hors du commun, font de lui un exemple de réussite dont le parcours est des plus inspirants.
«Je suis honoré de recevoir ce doctorat de la part de l'Université Laval. Cela signifie beaucoup pour moi, car deux de mes anciens stagiaires postdoctoraux font maintenant partie des membres professorales de l'établissement. En plus d'être des gens formidables, ils auront des carrières exceptionnelles.»
Robert Samuel Langer, ScD
Antonio Langlais
Doctorat honoris causa en droit
Roméo Langlais
Juge
Doctorat honoris causa en droit
Robert Langlands
Mathématicien et professeur à l'Institute for Advanced Study, Université de Princeton
Doctorat honoris causa ès sciences
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Canadien d'origine, Robert P. Langlands amorce ses études universitaires à Vancouver, à l'Université de la Colombie-Britannique, où il termine un baccalauréat en 1957 et une maîtrise en mathématiques, en 1958. Il entreprend ensuite des études de troisième cycle à Yale University et obtient son doctorat en mathématiques en 1960. Successivement professeur aux universités de Princeton et de Yale, Robert P. Langlands est rattaché, depuis 1972, à l'Institute for Advanced Study, à l'Université de Princeton.
Au fil des ans, Robert P. Langlands conçoit un programme mathématique qui porte aujourd'hui son nom et qui prédit des liens cachés entre la géométrie algébrique et la théorie des représentations des groupes de Lie. De plus, ses publications scientifiques sont nombreuses, qu'elles prennent la forme d'articles de recherche, de monographies ou d'ouvrages écrits en collaboration.
La contribution de Robert P. Langlands à la théorie des formes automorphes est si exceptionnelle qu'elle lui vaudra pas moins de huit doctorats d'honneur, dont six sont attribués par des universités canadiennes. En outre, les sociétés savantes l'honorent les unes après les autres, lui remettant des médailles prestigieuses et des distinctions recherchées, notamment le prix Wolf qui lui est décerné en 1995-1996. Cependant, c'est la Grande Médaille d'or de l'Académie des sciences de Paris qui le consacre véritablement, en 2000, comme l'un des plus grands mathématiciens du monde.
Toujours très actif dans son champ de compétence, Robert P. Langlands aime bien apporter sa contribution au Centre de recherches mathématiques de l'Université de Montréal ainsi qu'au Centre interuniversitaire en calcul mathématique algébrique (CICMA) des universités Concordia, Laval et McGill.
En 1985, Robert P. Langlands participe au congrès d'été de la Société mathématique du Canada, tenu à Québec, et, en juin 2002, il est conférencier plénier à ce même congrès à l'Université Laval.
Ernest Lapointe
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Michel-G. Larochelle
Doctorat honoris causa en droit

Catherine Larrère
Philosophe
Doctorat honoris causa en philosophie
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Avec une carrière qui rayonne au-delà de la philosophie, Catherine Larrère est l'une des professeures les plus éminentes du milieu universitaire français. Faisant preuve d'une rigueur intellectuelle exemplaire, elle a su faire entendre sa voix raisonnable et raisonnée sur des questions d'écologie, d'environnement, d'économie politique et de société. Elle a introduit, dans la pensée francophone, les débats portant sur l'écologie politique, l'éthique environnementale, la philosophie des techniques et les enjeux de la cause animale. Dans ces domaines, l'importance et le rayonnement remarquable de son œuvre ainsi que son influence sur les nouvelles générations sont tout à fait exceptionnels.
En France, Catherine Larrère est également considérée comme une spécialiste incontestée de la philosophie politique du XVIIIe siècle et en particulier de Montesquieu. Dans le champ de la philosophie de l'environnement, l'œuvre de madame Larrère est incontournable. Sa philosophie «du bon usage de la nature» a été reconnue au plan international comme une voie philosophique nouvelle et créative qui offre une contrepartie solide et universaliste au concept de nature sauvage.
Madame Larrère a contribué de manière admirable au développement de sa discipline grâce à ses nombreuses publications, à son implication au sein de plusieurs chaires et à sa participation à des colloques internationaux. Tout en restant ferme sur les principes, elle a pris part à la transformation du monde universitaire, scientifique et intellectuel, en prouvant que la philosophie peut encore être pratique, au sens fort du mot.
En soutenant des chercheurs, des idées et des projets novateurs, cette philosophe nous a invités à explorer de nouvelles avenues. De par sa persévérance et ses dons de mobilisatrice, elle est un modèle pour les femmes de plusieurs générations.

Ricardo Larrivée
Président du conseil d'administration et chef exécutif de RICARDO Media inc.
Doctorat honoris causa en nutrition
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Vulgarisateur chevronné et homme engagé, Ricardo Larrivée est un modèle de leadership pour les étudiants et la société. Il a notamment contribué à améliorer la santé de la population en augmentant les compétences culinaires des jeunes et des familles par l'excellence de l'information qu'il diffuse et par ses capacités à rejoindre un très large public. Nous sommes fiers de souligner sa carrière remarquable par cette haute distinction.
Jean-Claude Dufour
Doyen de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Chef, auteur, personnalité de la télévision, entrepreneur: Ricardo est tout cela à la fois. Seul chef reconnu dans les deux langues partout au Canada, et même au-delà des frontières, il représente une marque qui incarne la vision contemporaine de l'art de vivre en famille. En réalisant la mission qu'il s'est donnée, soit de promouvoir l'importance de cuisiner et de manger ensemble, il contribue à l'amélioration des habitudes alimentaires des Canadiens.
Grand visionnaire, excellent vulgarisateur et communicateur, il rend la cuisine familiale non seulement facile, mais aussi très agréable, en y alliant les principes du développement durable et la découverte des arts de la table.
En synergie avec sa partenaire d'affaires et épouse, madame Brigitte Coutu, Ricardo rend l'information facilement accessible en français et en anglais sur de multiples plateformes: livres, émissions de télévision, magazines, sites Web. On y trouve des recettes, la démonstration de techniques culinaires de même que des notions sur l'alimentation, la nutrition, la chimie et l'innocuité alimentaires, l'agriculture urbaine, l'achat local et bien d'autres. Pour assurer la rigueur de toutes ces informations, il fait appel à des spécialistes des sujets abordés.
L'incidence de ses actions est bien démontrée par un public en croissance constante et très fidèle depuis 2002. En plus de ce rôle médiatique unique, Ricardo s'est activement impliqué dans plusieurs grands projets sociaux novateurs pour favoriser l'éducation culinaire et l'épanouissement des jeunes.
Ambitieux, engagé socialement, créatif, communicateur hors pair, M. Ricardo Larrivée est un modèle d'entrepreneuriat, de créativité et d'excellence; son influence est exceptionnelle et internationale.
«J'ai eu le privilège de marier ma vie à une nutritionniste et par le fait même de découvrir cette magnifique science qu'est la nutrition. Il y a maintenant 20 ans que je m'applique à expliquer et vulgariser au mieux de mes connaissances l'importance de cuisiner. Grace à une saine alimentation, on construit, on préserve et on améliore sa santé.
Bien manger ne se calcule pas uniquement en vitamines et en calories, mais en gestes quotidiens de partage et d'ouverture sur l'autre. Autour de la table, on change le monde tous les jours.
Cette reconnaissance m'honore et me stimule à poursuivre le développement d'une cuisine familiale équilibrée et accessible pour tous. Grâce à une équipe talentueuse, curieuse et stimulée par le dépassement de soi, nous continuerons à promouvoir les saines habitudes de vie basées sur le plaisir de manger et la rigueur intellectuelle.
Je nous souhaite comme société de ne pas réduire l'alimentation à une charge de travail et de stress supplémentaire à nos vies déjà chargées, mais à un moment privilégié que tous n'ont pas la chance de partager.»
Ricardo Larrivée
Lucien Larue
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Vildebon-Winceslas Larue
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
André Latreille
Historien
Doctorat honoris causa en lettres
Élie-Anicet Latulipe
Évêque
Doctorat honoris causa en théologie
Jean-Paul Laurence
Religieux
Doctorat honoris causa d'université

Régine Laurent
Conférencière et analyste politique
Doctorat honoris causa en science politique
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Première femme noire à la tête de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Régine Laurent est une pionnière et un modèle de leadership au féminin. Engagée et appréciée de la population québécoise, elle possède une impressionnante feuille de route. L'Assemblée nationale a d'ailleurs reconnu par une motion unanime son « parcours exceptionnel » comme présidente de la FIQ.
Lors de la réalisation de son DEC en soins infirmiers au Cégep du Vieux Montréal, entre 1976 et 1979, Régine Laurent a travaillé comme préposée aux bénéficiaires à l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal. Après sa diplomation, elle a continué à prodiguer des soins, comme infirmière, à l'Hôpital Santa Cabrini durant une trentaine d'années. Elle a ensuite assuré la présidence de la FIQ, de 2009 à 2017, où elle s'est illustrée par son militantisme syndical et son innovation en matière de démocratie associative. En 2014, elle a participé à la création de la clinique SABSA, la première clinique d'infirmières de proximité qui vient en aide à la clientèle marginale des quartiers centraux de Québec.
Femme investie et déterminée, Régine Laurent a un parcours marqué par un engagement soutenu envers la défense des plus vulnérables et la justice sociale, ce qui lui a valu le prix PDF Québec en 2017 pour sa contribution aux droits des femmes. En 2019, elle a accepté de présider la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse. Le rapport de la «Commission Laurent », qui mènera à une réforme du système de protection de la jeunesse au Québec, a également été salué unanimement.
Rassembleuse et inspirante, Régine Laurent est devenue membre honoraire de l'Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec en 2021. Un an plus tard, l'Université du Québec en Outaouais lui a octroyé un doctorat honoris causa. Elle est aujourd'hui conférencière et analyste politique à l'émission Le Bilan de LCN, en plus de siéger au conseil d'administration du Groupe TVA.
L'Université Laval décerne un diplôme honorifique en science politique à Régine Laurent, reconnaissant ainsi la portée significative de ses actions dans différents domaines de politiques publiques au Québec et sur la vie démocratique.
Robert Laurier
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Sir Wilfrid Laurier
Premier ministre du Canada
Doctorat honoris causa en droit
Sir Wilfrid Laurier
Premier ministre du Canada
Doctorat honoris causa en lettres

André Laurin
Pionnier de la défense des droits des consommateurs québécois
Doctorat honoris causa en sciences de la consommation
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Monsieur André Laurin est un pionnier en matière d'éducation et de défense des droits des citoyens, des consommateurs et des travailleurs du Québec dont la vie et la carrière ont été animées par les valeurs fondamentales de justice et d'entraide. Son travail constant a permis ou conduit à la création d'organisations telles que les Associations d'économie familiale, l'Aide juridique, la Société de l'assurance auto du Québec, toujours existantes, vouées au soutien des personnes vulnérables au point de vue économique, juridique et social.
Il a contribué à la réforme du secteur du crédit au Québec, créé le mouvement des Associations coopératives d'économie familiale et le premier bureau d'Aide juridique. Il a fait la démonstration que la volonté, la ténacité et la recherche de la justice peuvent mener à des changements importants dans la société. Son esprit rassembleur a permis d'unir les forces de différents milieux afin de faire avancer des causes importantes, entre autres pour les consommateurs qui sont souvent démunis devant la justice ou la puissance d'institutions financières ou de grandes entreprises.
Dans un contexte difficilement imaginable de nos jours, il a tout mis en en oeuvre pour améliorer le sort des travailleurs, leur éducation et pour contrer leur niveau d'endettement. Visionnaire, M. André Laurin compte parmi ceux pour qui la jonction entre le syndicalisme et la coopération s'est opérée de la manière la plus naturelle qui soit. Deux mondes qui, au-delà de leur culture propre, doivent se rejoindre dans ce qui demeure l'essentiel des deux mouvements, soit leur vocation, qui consiste, pour l'un et pour l'autre, à fournir aux hommes et aux femmes des outils de libération économique et sociale.
Ernest Lavigne
Ingénieur
Doctorat honoris causa ès sciences

Mike Lazaridis
Ingénieur, chercheur et président-directeur général de la firme Research in Motion (RIM)
Doctorat honoris causa d'université
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Visionnaire et novateur, Monsieur Mike Lazaridis, de Waterloo, est un des inventeurs et des entrepreneurs les plus célébrés au Canada. Il est président-directeur général de la firme Research in Motion (RIM), entreprise qu'il a fondée alors qu'il était étudiant à l'Université de Waterloo.
Né en Turquie de parents grecs, Mike Lazaridis avait 5 ans lorsque sa famille immigre au Canada et s'établit à Windsor, en Ontario. À l'âge de 12 ans, il remporte un prix à la Bibliothèque de Windsor pour avoir lu tous les livres de science que contenait la Bibliothèque. En 1979, il entre à l'Université de Waterloo et il s'inscrit en génie électrique, avec option en science informatique. Avant la fin de ses études, il fonde RIM grâce à un prêt de 15 000$ de ses parents.
Au sein de son entreprise, M. Lazaridis est chargé de la stratégie en matière de produits, de la recherche et du développement, du développement des produits et de la fabrication. Depuis la création de RIM, il a reçu de nombreux brevets dans le domaine de la technologie et des logiciels des communications sans fil. Son produit le plus connu est le BlackBerry, une plateforme complète et sécuritaire de communications sans fil qui répond aux besoins en communication et en information des gens d'affaires appelés à se déplacer. C'est à lui qu'on doit également plusieurs innovations technologiques qui ont fait progresser les communications sans fil à l'échelle mondiale.
Ardent promoteur de l'enseignement supérieur et de la recherche, il s'est montré un généreux bienfaiteur envers son alma mater en y fondant le Perimeter Institute for Theoretical Physics en 1997 et en y contribuant pour une somme de 100 M$ à même ses fonds personnel.
Dans le Cybermagazine de la Fondation canadienne pour l'Innovation, il écrivait: «Par l'enseignement et la recherche, les universités ont pour mission de transmettre le savoir acquis d'une génération à l'autre tout en produisant de nouvelles connaissances. J'étudie le système de recherche-développement du Canada depuis plus de 20 ans. J'ai pu constater qu'il est en excellente santé en raison des excédents budgétaires du gouvernement fédéral ces dernières années, de la réduction considérable de la dette nationale, du fait que l'économie du Canada compte parmi les plus vigoureuses de la planète, de la force du dollar et des attentes élevées pour l'avenir.»
M. Lazaridis est membre du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), membre du Conseil ontarien de l'Innovation, fondateur et président du Perimeter Institute for Theoretical Physics, et principal donateur du Institute for Quantum Computing de l'Université de Waterloo. Il est chancelier de cette université depuis mai 2003.
M. Lazaridis a reçu nombre de prix prestigieux, incluant l'Ordre du Canada, l'Ordre de l'Ontario, un doctorat honoris causa de l'Université de Waterloo (2000), et il faisait partie de la liste des 100 personnes les influentes du magazine Time en 2005.
Robert Le Balle
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Jean-François-Auguste Le Dentu
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Donald J. Le Roy
Chimiste, universitaire, chargé de recherches en sciences au C.N.R.C.
Doctorat honoris causa ès sciences

Louis LeBel
Juge à la Cour suprême du Canada
Doctorat honoris causa en droit
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Le 7 janvier 2000, le juge Louis LeBel accédait à la fonction de juge à la Cour suprême du Canada, couronnant ainsi une carrière tout à fait remarquable menée au sein de la magistrature québécoise.
Déjà, en 1961, c'est avec les honneurs que Louis LeBel terminait ses études à la Faculté de droit de l'Université Laval, en tant que récipiendaire de la Médaille du gouverneur général et du lieutenant-gouverneur ainsi que de la Médaille d'argent Tessier. Admis au barreau en 1962, il décide de parfaire sa formation par une maîtrise en droit, qu'il obtient de l'Université de Toronto en 1963, puis par un diplôme d'études supérieures en droit privé, qui lui est décerné par son alma mater en 1965. S'ensuivent près d'une vingtaine d'années de pratique privée, au cours desquelles il sera notamment bâtonnier du Québec, en 1983 et 1984, et membre de comités juridiques prestigieux et de nombreux conseils d'administration. En 1984, il est nommé juge à la Cour d'appel du Québec.
Parallèlement à sa carrière juridique, le juge LeBel a toujours maintenu un lien privilégié avec le milieu universitaire. Il fut professeur invité à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa, puis, à plusieurs reprises, chargé d'enseignement au Département de relations industrielles et à la Faculté de droit de l'Université Laval, ainsi qu'à la formation professionnelle du Barreau de Québec. Il a, de plus, présidé des tribunaux écoles et participé à de nombreux comités facultaires de notre université. Auteur prolifique, Louis LeBel a publié périodiquement, dans diverses revues juridiques, des textes de haute qualité traitant du droit administratif et judiciaire, du droit civil et du droit du travail. Il fut ainsi pendant plusieurs années cosignataire de la chronique «Droit du travail» de la Revue du Barreau du Québec. Enfin, il est coauteur d'un ouvrage intitulé Le droit du travail en vigueur au Québec, largement utilisé dans l'enseignement du droit du travail au Québec.
En juin 2000, le juge LeBel recevait la Médaille du Barreau de Québec, signe éloquent de la reconnaissance que lui voue le milieu juridique pour sa contribution à l'avancement du droit et de la jurisprudence. Une contribution exceptionnelle qui lui aura permis d'atteindre la plus haute instance du système judiciaire canadien.
Arthur Leblanc
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Édouard-Alfred LeBlanc
Évêque de St-Jean (N.-B.)
Doctorat honoris causa en théologie
Éveline LeBlanc
Éducatrice, cheffe du Service de l’enseignement ménager du Département de l’instruction publique
Doctorat honoris causa en sciences domestiques
Pierre-Évariste Leblanc
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Richard Webster Leche
Gouverneur de la Louisiane
Doctorat honoris causa en droit
Hubert Arthur Lechevalier
Scientifique
Doctorat honoris causa ès sciences
John Francis Leddy
Universitaire
Doctorat honoris causa en lettres
Henri Ledoux
Doctorat honoris causa en droit

Shoo Kim Lee
Professeur de pédiatrie, d'obstétrique, de gynécologie et de santé publique, Faculté de médecine, Université de Toronto
Doctorat honoris causa en médecine
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La Faculté de médecine de l'Université Laval est fière d'honorer Monsieur Shoo Lee, qui représente un modèle inspirant de responsabilité sociale, par sa contribution exceptionnelle à l'amélioration des soins de santé aux nouveau-nés et aux femmes enceintes, tant au niveau national qu'international.
Rénald Bergeron
Doyen de la Faculté de médecine
Néonatologiste et économiste de la santé de renommée internationale, le Dr Shoo K. Lee est professeur de pédiatrie, d'obstétrique, de gynécologie et de santé publique à l'Université de Toronto, mais aussi pédiatre en chef et directeur du Centre de recherche en soins maternels et infantiles (MICare) de l'Hôpital Mount Sinaï. Il a été le premier médecin à obtenir un doctorat en politique de la santé (économie) de l'Université Harvard. Il est également directeur scientifique de l'Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
Au début de sa carrière, le Dr Lee a fondé le Réseau néonatal canadien™, un groupe multidisciplinaire formé de chercheurs, de professionnels de la santé et d'administrateurs de services de santé oeuvrant dans 30 unités néonatales de soins intensifs tertiaires et 17 universités à l'échelle du Canada. Ce réseau a mis en place une base nationale de données néonatales et périnatales et une infrastructure qui facilite la recherche concertée.
Le Dr Lee a élaboré une méthode pour déterminer la gravité d'un cas en se basant sur les données d'admission, ce qui permet aux unités de comparer leurs résultats pour les grands prématurés. Il a ensuite créé et mis en oeuvre une méthode visant à améliorer la qualité des soins en fonction des données probantes qui a fait du Canada un chef de file en prévention de la mortalité et de la morbidité chez les prématurés. Il a également modifié le paradigme des soins néonataux en confiant aux parents le rôle de premiers prestataires de soins à l'hôpital, un modèle qui est devenu la norme à l'échelle du Canada et ailleurs.
Le réseau du Dr Lee réunit des professionnels de nombreuses disciplines, notamment des administrateurs, des néonatologistes, des obstétriciens, des chirurgiens, des sages-femmes, des infirmiers, des thérapeutes, des pharmaciens, des diététistes et des spécialistes en soins de suivi à long terme pour les prématurés. Convaincu de l'importance d'adopter une approche interdisciplinaire concertée, il a démontré les effets positifs de la participation des parents aux soins de leur enfant prématuré. Il dirige l'équipe de l'IRSC en soins maternels et infantiles depuis 10 ans et est un ardent défenseur de la recherche en amélioration de la santé des patients.
Le Dr Lee a reçu de nombreux prix, notamment le Prix de l'application des connaissances des IRSC, le Prix de la recherche Aventis Pasteur, le Prix d'excellence en néonatologie de la Société canadienne de pédiatrie et le prix Magnolia de la municipalité de Shanghaï. Il a également été nommé premier membre d'honneur de la Sociedad Iberoamericana de Neonatologia.
«Je suis profondément touché et honoré de recevoir cet immense honneur de l'Université Laval, qui possède une longue tradition d'érudition, d'excellence et d'innovation et à qui la société canadienne et l'humanité tout entière sont immensément redevables.»
Shoo Kim Lee
Gilles Lefebvre
Musicien et fondateur des Jeunesses musicales du Canada
Doctorat honoris causa en musique
Pierre J. Lefebvre
Médecin endocrinologue et directeur du Département de médecine de l'Université de Liège
Doctorat honoris causa en médecine
Pierre-Joseph Amédée Lefebvre
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie

Jean Légaré
Membre émérite du Comité aviseur, Réseau canadien de l’arthrite
Doctorat honoris causa d'université
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Résidant aujourd’hui à Québec, monsieur Jean Légaré a connu une carrière de 31 ans bien remplie chez Bell Canada, dont il est retraité depuis 1997. Il demeure toujours actif à titre de consultant en réseaux de communications à l’échelle internationale. Cette carrière a permis à monsieur Légaré de développer une forte capacité d’analyse et de communication non seulement en français, mais aussi en anglais et en espagnol. Frappé par la maladie en 1985, alors qu’on lui diagnostiquait l’arthrite rhumatoïde, Jean Légaré ne s’est pas laissé abattre par la maladie. Il joint alors l’Association des arthritiques du Québec dont il fut membre du conseil (1993-1999) et trésorier (1994-1999).
Au sein de l’association, Jean Légaré devient rapidement un orateur recherché dans les nombreuses activités de levée de fonds. Il agit aussi comme représentant des patients au sein du Comité en faveur des droits des patients arthritiques. Ce comité veut favoriser partout au Québec l’éducation et le démarchage nécessaires afin de fournir un meilleur accès aux médicaments et aux professionnels de la santé. Depuis 2002, à cette panoplie d’activités, Jean Légaré a ajouté la fonction de leader dans le Forum des patients. Ces forums rassemblent des patients souffrant d’arthrite avec des professionnels de la santé. Grâce à ces forums, les patients peuvent apprendre, directement de ces professionnels, les plus récents développements dans les domaines reliés à l’arthrite. En 1997, Jean Légaré représente les patients arthritiques à la Conférence Arthrite 2000 à Ottawa. Son implication a donc largement dépassé les frontières québécoises. En 2001, il est un des délégués du Québec à la conférence Arthritis and Rheumatism International à Edmonton.
À compter de 2001, il fait partie de l’Alliance des patients arthritiques du Canada (The Canadian Arthritis Patient Alliance – CAPA), dont il est membre du Comité exécutif de 2001 à 2003, vice-président de 2003 à 2005 et trésorier depuis 2007. Il est également membre du Comité exécutif (2001-2003) de la Best Medicines Coalition, laquelle regroupe des organisations de la base rassemblant plus de 10 millions de Canadiens. Cette coalition œuvre en faveur de l’accès aux meilleures pratiques médicales pour les citoyens et citoyenne du pays. Depuis 2002, Jean Légaré est également très actif au sein du Réseau canadien de l’arthrite; il a été membre du Comité aviseur des patients de ce réseau, puis co-président et, depuis 2007, membre émérite de ce même comité.
Au fil des ans, monsieur Légaré a participé très activement à une dizaine de projets de recherche sur l’arthrite, ce qui l’a mené à s’engager au sein du Comité directeur du Fonds de recherche sur l’arthrite et les maladies rhumatismales de l’Université Laval. Il a aussi maintes fois livré son propre témoignage de patient auprès des étudiants en médecine. L’ensemble de son action lui a valu, en 2003, de recevoir, de la Gouverneure générale, la Médaille commémorative du Jubilé d’or de la reine Élizabeth II pour sa contribution exemplaire et significative au pays, à ses concitoyens et à la Société d’arthrite du Canada.
À l’instar de Bernard Barataud face à la dystrophie musculaire de Duchenne qui avait frappé son fils, Jean Légaré, face à sa propre maladie, a résolu d’utiliser au mieux ses qualités personnelles et son énergie afin de faire connaître la réalité quotidienne difficile des patients atteints d’arthrite rhumatoïde. Ce faisant depuis près de 20 ans, il a accru la sensibilisation des décideurs, chercheurs et professionnels de la santé à l’importance de cette maladie et de la recherche des différents moyens pour soulager ceux et celles qui en sont atteints.
Son rayonnement est remarquable et exemplaire, et sa contribution à la recherche sur l’arthrite rhumatoïde et à la formation des futurs professionnels en santé méritent d’être reconnue par l’Université Laval.
Émile Legault
Artisan de renouveau artistique, religieux
Doctorat honoris causa ès arts
Georges Jacques Nicolas Léger
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Cardinal Paul-Émile Léger
Archevêque de Montréal
Doctorat honoris causa en théologie
William Claude Leggett
Recteur, Queen's University
Doctorat honoris causa ès sciences
Alexander Hamilton Leighton
Médecin et professeur
Doctorat honoris causa ès sciences
Marine Leland
Universitaire
Doctorat honoris causa en lettres
Ferdinand Lelandais
Religieux, directeur du Collège de Montréal
Doctorat honoris causa en théologie

Alain Lemaire
Président exécutif du conseil d'administration, Cascades
Doctorat honoris causa d'université
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Homme engagé, Alain Lemaire incarne de profondes valeurs humaines qui ont fait de Cascades un fleuron du Québec reconnu pour ses pratiques d'affaires responsables, ses produits novateurs et respectueux de l'environnement, son importante contribution sociale et sa culture d'entreprise qui valorise le respect, le travail d'équipe et la créativité. L'Université Laval est honorée de décerner un doctorat honoris causa d'université à ce grand bâtisseur québécois.
Denis Brière
Recteur
Né à Drummondville le 5 mai 1947, M. Alain Lemaire a étudié à l'Institut des pâtes et papiers de Trois-Rivières. En 1967, il se joint à Cascades, fondée trois ans plus tôt par ses frères, Bernard et Laurent, et participe dès son arrivée à la croissance de cette entreprise d'envergure. Sensibilisé très tôt à l'importance du recyclage et de la récupération, il a développé les valeurs qui sous‐tendent aujourd'hui le rayonnement de l'entreprise à l'échelle internationale.
C'est en orientant ses actions vers l'efficacité et en demeurant toujours près des activités de production qu'il renforce son expertise dans le développement et le redressement d'entreprises. De 2003 à 2013, il succède à son frère Laurent en devenant président et chef de la direction de Cascades. Il orchestre, entre autres, le redressement du Groupe Papiers Fins et la croissance soutenue de Norampac, une importante société de cartons‐caisses. C'est sous sa gouverne que s'effectue, en 2006, le rachat de la participation de Domtar dans Norampac. Cette opération financière constitue l'une des plus importantes transactions de l'histoire de Cascades.
Membre du Cercle des présidents du Québec, M. Lemaire se définit par son ardeur et sa ténacité au travail. Ses qualités d'homme d'action ont d'ailleurs été reconnues à maintes reprises. Il est particulièrement fier que l'entreprise Cascades soit citée en exemple comme bonne citoyenne en matière de développement durable grâce à l'avant‐gardisme de ses pratiques de gestion et aux vertus écologiques des produits qu'elle met en marché.
«Il y a quelque chose de très gratifiant à l'idée que des gens se penchent sur votre parcours de vie et veuillent le reconnaître. Ce ne sont pas les honneurs, mais plutôt la passion du travail et les défis qui ont été mes principales motivations à me lever le matin pour me rendre au travail. Je reçois cette distinction avec beaucoup d'humilité et je la partage avec tous ceux et celles qui nous ont permis de réaliser des rêves que nous avons crus quasi impossibles.
À ceux et celles qui s'apprêtent à entamer leur parcours professionnel, soyez ambitieux, croyez en vos capacités, soyez fidèles à vos valeurs et à vos idéaux. Si trois petits gars de Drummondville, issus d'un milieu très modeste, ont pu bâtir une multinationale à partir d'une entreprise de récupération de déchets, c'est aussi possible pour vous de réaliser de vos rêves.»
Alain Lemaire
Émile Lemelin
Avocat, juge
Doctorat honoris causa en droit
Roger Lemelin
Écrivain et journaliste
Doctorat honoris causa en lettres
Albert Leménager
Évêque
Doctorat honoris causa en lettres
Célestin Lemieux
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
François-Xavier Lemieux
Homme politique, avocat et juge
Doctorat honoris causa en droit
Joseph-Alfred Lemieux
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
Jean Paul Lemieux
Peintre
Doctorat honoris causa d'université
Raymond Urgel Lemieux
Universitaire
Doctorat honoris causa ès sciences
Renaud Lemieux
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine

Marie-Nicole Lemieux
Artiste lyrique
Doctorat honoris causa en musique
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La notoriété de l'artiste lyrique Marie-Nicole Lemieux permet au Québec de rayonner sur les plus grandes scènes du monde. Son talent vocal exceptionnel, allié à sa détermination et à sa polyvalence, a pavé la voie à un parcours de haut calibre.
Née à Dolbeau-Mistassini, Marie-Nicole Lemieux a étudié aux conservatoires de musique de Chicoutimi et de Montréal. Sa carrière de contralto prend véritablement son envol en 2000, lorsqu'elle remporte le Prix de la Reine Fabiola et le Prix du lied au Concours Reine Elisabeth en Belgique.
Depuis 20 ans, Marie-Nicole Lemieux a sillonné la planète comme chanteuse d'opéra, dans des œuvres symphoniques, et comme récitaliste. Elle a travaillé sous la direction de nombreux chefs d'orchestre de renommée internationale. L'ampleur de sa voix, sa virtuosité ainsi que son sens des nuances et du théâtre lui permettent de triompher dans plusieurs répertoires.
Marie-Nicole Lemieux n'hésite pas à sortir des sentiers battus et à se dépasser. Elle compte à son actif 36 enregistrements depuis ses débuts et a performé sur scène 200 fois au cours des cinq dernières années. Ce rythme soutenu ne porte pas ombrage, bien au contraire, à la vitalité et à la sincérité des liens qu'elle tisse avec ses collègues et le grand public.
Lauréate d'un grand nombre de prix et de distinctions, Marie-Nicole Lemieux est une ambassadrice d'exception pour la culture québécoise puisque, grâce à son dynamisme, l'intérêt pour l'art lyrique ne cesse d'augmenter auprès de divers publics. Connue des mélomanes de Québec et fort appréciée, elle se révèle un modèle et une inspiration pour les étudiants et les étudiantes de l'Université Laval.
Photo: Geneviève LeSieur photographe

Ginette Lemire Rodger
Première vice-présidente de la pratique professionnelle et chef de direction des soins infirmiers à l'Hôpital d'Ottawa, à l'Institut du Coeur de l'Université d'Ottawa et au Centre de réadaptation d'Ottawa
Doctorat honoris causa ès sciences
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Madame Ginette Lemire Rodger est native d'Amos en Abitibi. Actuellement, elle est première vice-présidente de la pratique professionnelle et chef de direction des soins infirmiers à l'Hôpital d'Ottawa, de l'Institut du Coeur de l'Université d'Ottawa et du Centre de réadaptation d'Ottawa.
Au terme de ses études universitaires, elle compte à son actif un Ph.D. en sciences infirmières (1995), une maîtrise en administration des soins infirmiers (1971) et un baccalauréat en sciences infirmières (1966). Avant 1989, madame Lemire Rodger occupe divers postes au sein de l'Association, de la Fondation, ainsi que de la Société protectrice des infirmières et infirmiers du Canada. De 1974 à 1981, elle est directrice des services infirmiers à l'Hôpital Notre-Dame de Montréal et oeuvre également comme infirmière soignante, éducatrice et chercheuse.
Au fil de sa carrière, madame Lemire Rodger demeure active au sein de plusieurs commissions et conseils d'administration, tels que le Conseil canadien d'agrément des hôpitaux, la Cité collégiale à Ottawa et le Cégep Maisonneuve à Montréal. Elle est aussi membre du Conseil de recherche médicale du Canada, du Comité des services communautaires de la Société de la Croix-Rouge et du Comité des services professionnels de l'Ordre de Victoria. Madame Lemire Rodger est fortement engagée dans la promotion de la santé, l'éducation populaire, la réforme du système de santé et dans une meilleure utilisation des ressources du système de santé publique.
Au cours des dernières années, elle a dirigé plusieurs projets qui concernent, entre autres, le Centre de gérontologie de l'Université de l'Alberta, le Centre d'excellence pour l'éducation sur le diabète, le premier doctorat en sciences infirmières au Canada, les changements à la loi nationale sur la santé et le rôle des infirmières dans les soins de santé primaire à l'Organisation mondiale de la santé.
En 1981, madame Lemire Rodger reçoit le prix Vigor décerné à la meilleure administratrice dans le domaine de la santé et des services sociaux du Québec. Depuis 1985, cinq universités lui ont attribué deux doctorats honorifiques en sciences infirmières, deux en droit et un en sciences. De 2003 à 2006, madame Lemire Rodger s'est également vu remettre six reconnaissances, soit: la médaille commémorative du Jubilée d'or de la Reine Elizabeth II d'Angleterre, le titre d'infirmière exemplaire au coeur de l'innovation, de la connaissance et des soins, le prix Jeanne-Mance, la distinction la plus élevée décernée par les milieux infirmiers, un prix d'excellence des anciens de l'Université d'Alberta, un prix qui reconnaît son leadership en soins infirmiers attribué par l'Association des hôpitaux de l'Ontario et, plus récemment, le titre d'officière de l'Ordre du Canada.
La Faculté des sciences infirmières est fière de souligner le parcours exceptionnel de cette grande dame, car il s'agit d'une infirmière-chercheuse, administratrice et leader parmi les plus influentes au Canada et dans le monde.
Joseph-Romuald Léonard
Évêque
Doctorat honoris causa en théologie
Richer Léopold
Écrivain et journaliste
Doctorat honoris causa en lettres
Robert Lepage
Auteur, homme de théâtre
Doctorat honoris causa ès arts

Georges Leroux
Philosophe
Doctorat honoris causa en philosophie
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Né en 1945, M. Georges Leroux s’est imposé au fil des ans comme l’un des philosophes les plus respectés de la société québécoise et comme une figure intellectuelle exemplaire pour l’ensemble des professeurs et chercheurs formés dans la discipline philosophique.
Spécialiste de grande renommée en philosophie ancienne – on lui doit de très importantes études sur la tradition platonicienne et sur le néoplatonisme, pour ne rien dire de sa traduction monumentale, aujourd’hui largement reconnue, de La République de Platon (GF-Flammarion, 2002) – Georges Leroux se distingue par l’ampleur époustouflante de son érudition philosophique. Qu’il s’agisse de ses recherches dans le champ de l’esthétique, de la philosophie politique, de l’histoire de la métaphysique, de ses réflexions sur la confluence de la philosophie et de la littérature, cet universitaire de grande envergure a toujours eu le souci d’ouvrir l’univers du savoir et de la culture au plus large public possible, qu’il a notamment cherché à joindre par ses émissions et nombreuses interventions radiophoniques à Radio-Canada, par ses articles réguliers dans le «Cahier des livres» du Devoir et par ses inlassables activités de conférencier et d’animateur au Québec et ailleurs dans le monde. Le plus admirable est que cette activité de «communicateur» s’est toujours conjuguée avec un travail de publication scientifique abondant et varié, que ce soit sous forme de livres, d’ouvrages collectifs et d’articles, sans mentionner les conférences et les participations à des tables rondes – dont on ne compte plus le nombre.
Professeur retraité du Département de philosophie de l’UQAM depuis 2006, membre élu de la Société royale des sciences du Canada depuis 2008, récipiendaire de nombreux prix et distinctions, dont sa nomination au titre de membre de l’Académie des Lettres du Québec en 2003, Georges Leroux, avant de soutenir sa thèse de doctorat en sciences médiévales à l’Université de Montréal en 1977, a été l’élève du professeur Pierre Hadot (docteur honorifique de l’Université Laval en 2002), spécialiste mondialement reconnu de la tradition néoplatonicienne. Tout en vouant le plus clair de ses recherches historiques à la mouvance platonicienne et néoplatonicienne, Georges Leroux n’a jamais cessé, un peu à l’image de Socrate, d’intervenir dans le débat public, ce qu’il a fait ces dernières années en défendant âprement le nouveau programme d’Éthique et culture religieuse offert depuis l’automne 2008 à tous les élèves du primaire et du secondaire, et auquel il a consacré un essai percutant: Éthique, culture religieuse, dialogue. Arguments pour un programme (Fides, 2007).
Intellectuel de haut niveau et humaniste lucide, l’Université Laval se réjouit d’honorer le parcours remarquable de M. Georges Leroux, qui est un modèle non seulement pour nos étudiants de philosophie, mais pour tous ceux dont le parcours intellectuel s’associe à l’exigence, toute socratique, de la citoyenneté responsable, engagée et critique.

Monique Leroux
Femme d’affaires et administratrice de sociétés
Doctorat honoris causa en administration
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Considérée comme l’une des grandes dirigeantes, administratrices et philanthropes de son époque, Monique Leroux est une source d’inspiration pour la relève. Elle se démarque par son leadership exceptionnel et ses qualités remarquables de gestionnaire.
Diplômée du Conservatoire de musique et d’Art dramatique du Québec en 1974, elle a également obtenu un baccalauréat en administration des affaires de l’Université du Québec à Chicoutimi en 1978. Monique Leroux a travaillé comme auditrice pendant 17 ans chez Ernst & Young, passant de stagiaire à associée. Elle a poursuivi sa carrière à la Banque Royale du Canada, puis chez Québecor.
Elle a ensuite fait sa marque à la tête du Mouvement Desjardins, comme première femme à la présidence. Elle a, entre autres, instauré le premier Sommet international des coopératives, qui a aidé Desjardins à s’ouvrir sur le monde en plus d’accélérer son virage numérique en favorisant un déploiement sur toutes les plateformes.
Dynamique et passionnée, elle s’implique au sein de plusieurs conseils d’administration. Avec ses qualités indéniables d’administratrice, elle siège à des conseils d’organisations d’envergure mondiale telles que Bell, Couche-Tard et Michelin.
Grande philanthrope, Mme Leroux s’engage sans relâche auprès des jeunes et des femmes en affaires, en plus de valoriser les initiatives qui touchent à l’art et à l’éducation. Son implication au sein de nombreux comités et de fondations témoigne de son engagement hors norme. En 2017, elle a lancé, avec neuf autres cheffes d’entreprise, le Conseil canado-américain pour l’avancement des femmes entrepreneures et chefs d’entreprises, un organisme qui a pour objectif d’accorder une plus grande place aux femmes dans le milieu des affaires, ici et aux États-Unis. Elle est aussi présidente du conseil d’administration du Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec.
Modèle de réussite et femme d’affaires aguerrie, elle est détentrice de plusieurs doctorats d’honneur décernés par des universités québécoises et canadiennes. Elle a été intronisée au Temple de la renommée comptable du Canada en 2023 et elle fait partie du Panthéon des personnalités canadiennes des affaires depuis 2018.
L’Université Laval décerne un doctorat honorifique en administration à Monique Leroux, en reconnaissance de ses qualités exceptionnelles de gestion et de son engagement citoyen.
Jean Lesage
Premier ministre du Québec (1960-1966)
Doctorat honoris causa en droit
Élie Lescot
Homme politique, président de la République d'Haïti
Doctorat honoris causa en droit

Pierre H. Lessard
Président exécutif du conseil d’administration de Metro inc.
Doctorat honoris causa en sciences de l’administration
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Monsieur Pierre H. Lessard détient un MBA de la Harvard Business School, une maîtrise en sciences commerciales et un baccalauréat ès art de l’Université Laval et il est membre et Fellow (FCA) de l’Ordre des comptables agréés du Québec.
À la fin des années 1960, M. Lessard participe activement à la fusion de trois entreprises, créant ainsi la compagnie Provigo inc. De 1970 à 1985, il occupe plusieurs postes au sein de cette entreprise, dont celui de président et chef de l’exploitation, de 1976 à 1985. En 1985, il joint la société Réseau Pathonic inc. à titre de vice-président du conseil. En mars 1988, il est nommé président et chef de la direction chez Aeterna-Vie Compagnie d’assurance. De 1990 à 2008, il occupe le poste de président et chef de la direction de Metro inc., et depuis, il est président exécutif du conseil d’administration de la société.
Monsieur Lessard assume entre autres, un rôle très actif auprès de la communauté et est impliqué dans divers organismes en art, en éducation et en santé. Il siège aussi sur divers conseils d’administration d’entreprises publiques.
Monsieur Lessard est Fellow de l’Ordre des comptables agréés du Québec depuis 1984, a obtenu un prix Hermès de carrière de la Faculté de sciences de l’administration de l’Université Laval en 1992, le Prix de distinction de la Faculté de commerce et d’administration de l’Université Concordia en 1994, la médaille Gloire de l’Escolle de l’Association des diplômés de l’Université Laval en octobre 1996 et il a été intronisé au Canadian Business Hall of Fame en mai 2012.
L’Université Laval est honorée de décerner un doctorat d’honneur à monsieur Pierre H. Lessard, afin de souligner une carrière digne de mention.
Claude Lessard
Président et chef de la direction du Groupe Cossette Communication
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
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Figure de premier plan dans le monde des affaires au Québec et au Canada et l'un des chefs de file de l'industrie de la communication, Claude Lessard contribue largement à l'enrichissement de la société québécoise, et ce, depuis une trentaine d'années. De plus, formé lui-même à l'Université Laval, Claude Lessard a toujours été soucieux de partager son expérience avec les étudiants et étudiantes d'aujourd'hui.
Claude Lessard est titulaire d'un baccalauréat en sciences de l'administration, option marketing-finance, de l'Université Laval. En 1972, cet entrepreneur visionnaire acquiert une petite agence d'art graphique devenue, sous sa direction, la plus importante agence de communication du Canada. Aujourd'hui, Cossette Communication, dont le siège social est toujours à Québec, emploie plus de 1 300 personnes et son chiffre d'affaires avoisine 600 millions de dollars. Récemment, l'entreprise poursuivait son expansion aux États-Unis en faisant l'acquisition d'une firme new-yorkaise.
La contribution professionnelle de Claude Lessard lui vaut déjà de nombreux honneurs. Il est notamment récipiendaire, en 1984, du prix Hermès de carrière remis par la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval, ainsi que du prix Dimensions-87 décerné par la Corporation professionnelle des administrateurs agréés du Québec en 1987. En 1993, il reçoit le prix Spiess remis par le Television Bureau of Canada "for his continuous leadership in the Canadian Advertising Industry" et, en 1994, il reçoit la médaille d'or de l'Association of Canadian Advertising. En 1998, l'Association des diplômés de l'Université Laval lui remet la médaille Gloire de l'Escolle. En outre, en octobre 2001, il est récipiendaire du Grand Prix de l'Entrepreneur provincial, catégorie Média et divertissement, et du Grand Prix de l'Entrepreneur national, catégorie Excellence du service, remis par Ernst & Young.
Membre fondateur du Conseil pour l'avancement de la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval, Claude Lessard contribue largement à l'obtention de l'agrément de la Faculté par l'AACSB International - The Association to Advance Collegiate Schools of Business, qui reconnaît ainsi la qualité de l'enseignement qu'elle offre dans le domaine de l'administration. De plus, il s'implique dans la campagne «L'Urgence d'agir» dont l'objectif était l'agrandissement et la rénovation du pavillon Palasis-Prince.
Tandis que le magazine L'Actualité classe Claude Lessard parmi les nouveaux bâtisseurs du Québec dans le domaine des affaires, la revue Entreprendre souligne sa philosophie de gestion innovatrice, voire anticonformiste, basée sur une approche intégrée de la communication et du marketing et sur des valeurs humaines partagées que sont le respect des gens et la loyauté. Ces deux témoignages reflètent admirablement l'estime qu'inspire Claude Lessard, non seulement au Canada, mais aussi à l'échelle internationale où il tente d'implanter son entreprise. En effet, ce dirigeant rêve de faire de Cossette Communication «une multinationale de la communication et du marketing». À cet égard, une structure est mise en place pour faciliter l'expansion géographique rapide du groupe.
Dans le monde des affaires, développer une entreprise de l'envergure de Cossette Communication et la maintenir aussi longtemps en excellente santé révèlent l'homme d'action, l'employeur attentif et le créateur inspiré. Ces qualités sont d'autant plus valables que Claude Lessard se préoccupe aussi d'assurer une relève de mieux en mieux formée en administration et en communication.
Blaise-Ferdinand Letellier
Juge
Doctorat honoris causa en droit
Roger Létourneau
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Georges-Henri Lévesque
Éducateur, religieux
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Jean-Louis Lévesque
Homme d'affaires, philanthrope
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Claude Lévi-Strauss
Professeur, anthropologue
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Clive Staples Lewis
Universitaire, écrivain
Doctorat honoris causa en lettres

Peter Libby
Cardiologue au Brigham and Women's Hospital et professeur en médecine à la Harvard Medical School
Doctorat honoris causa en médecine
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La Faculté de médecine est très fière que l'Université Laval décerne sa plus haute distinction au grand cardiologue qu'est le Dr Peter Libby. Par ses travaux de recherche, il a contribué de façon remarquable à la santé cardiovasculaire de la population. Toujours engagé en enseignement universitaire, Peter Libby partage aussi généreusement son savoir auprès de différentes instances et organisations à travers le monde. Le Dr Peter Libby est sans aucun doute un modèle et une source d'inspiration en responsabilité sociale et pour la santé durable.
Julien Poitras
Doyen de la Faculté de médecine
M. Peter Libby est l'un des cardiologues les plus influents au monde. Professeur de médecine à la Harvard Medical School, il a réalisé une brillante carrière de chercheur. Ses travaux ont, entre autres, permis de faire la lumière sur les mécanismes impliqués dans l'infarctus du myocarde, influençant de manière importante la prise en charge et la prévention des accidents cardiovasculaires. Il a également été un pionnier en démontrant l'implication importante de l'inflammation dans l'étiologie des maladies cardiovasculaires. Peter Libby est un clinicien engagé envers ses patients et il joue un rôle clé dans la formation des résidents en cardiologie au réputé Brigham and Women's Hospital, à Boston.
Avec des indicateurs scientifiques spectaculaires, dont un indice h à 206 et plus de 180 000 citations externes selon Google Scholar, le Dr Libby est l'un des chercheurs les plus cités au monde, toutes disciplines confondues. Au-delà d'une brillante carrière de chercheur, au cours de laquelle il a remporté de nombreux prix internationaux prestigieux, il a agi à titre de chef de la médecine cardiovasculaire au Brigham and Women's Hospital, pendant 16 ans, où il a contribué à former des leaders de la médecine cardiovasculaire de partout dans le monde. Il est d'ailleurs l'un des éditeurs du renommé Braunwald's Heart Disease, un ouvrage de référence consacré dans le domaine de la cardiologie.
Malgré ses nombreux engagements, le Dr Libby a généreusement accepté, en 2005, d'être membre du comité directeur de la Chaire internationale sur le risque cardiométabolique de l'Université Laval. Peter Libby est sans contredit une figure internationale marquante en cardiologie, et ses connaissances sont plus que précieuses pour améliorer de façon tangible la santé cardiovasculaire de la population.
«C'est un grand honneur pour moi de recevoir un doctorat honoris causa de l'Université Laval. Présentement, certains questionnent la valeur des rapports internationaux et la coopération entre pays. Cette reconnaissance, fruit d'années de collaboration avec mes collègues du Québec, du Canada, illustre comment nous devrons franchir les frontières nationales pour travailler ensemble pour faire avancer la science et améliorer la santé.»
Peter Libby

Camille Limoges
Professeur en histoire des sciences et haut fonctionnaire
Doctorat honoris causa en philosophie
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En 1964, Camille Limoges entreprend des études doctorales à l’Institut d’histoire des sciences et des techniques de la Sorbonne, sous la direction de Georges Canguilhem, l’un des plus grands historiens et philosophes de la biologie. Après une thèse novatrice dans laquelle il reconstitue la genèse du concept de sélection naturelle à partir des manuscrits de Darwin, il devient professeur d’histoire des sciences biologiques aux universités Johns Hopkins et de Montréal, il sera plus tard professeur invité aux universités Harvard et de Californie. Penseur déjà influent au début des années 1980, Camille Limoges suspend pourtant ses travaux pour contribuer à l’orientation des politiques du développement scientifique et technologique du Québec. Dès lors, l’approfondissement et la transmission des savoirs seront chez lui unis à des contributions citoyennes marquantes.
Parmi les instigateurs de la première Politique du développement scientifique du Québec, Camille Limoges est nommé sous-ministre du premier ministère de la Science et de la Technologie, qu’il organise, avant de devenir, de 1984 à 1986, sous-ministre du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Science. De retour à l’enseignement et à la recherche, cette fois à l’UQAM, il fonde, en 1993, le Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST). De retour dans la fonction publique en 1997, il préside pendant deux ans le Conseil de la science et de la technologie du Québec, avant d’être nommé sous-ministre du ministère de la Recherche, de la Science et de la Technologie et d’assumer la coordination de l’élaboration de la nouvelle politique québécoise de la recherche et de l’innovation.
Camille Limoges a reçu maintes distinctions, dont le prestigieux prix Armand-Frappier, l’un des Prix du Québec. Depuis sa retraite en 2002, il a exercé des fonctions de conseil auprès de nombreux organismes scientifiques, avant de se consacrer à l’édition critique des œuvres complètes de Georges Canguilhem. Il prévoit de faire don à l’Université Laval de sa bibliothèque de plus de 2000 titres relatifs à ce philosophe.
Joseph-Eugène Limoges
Évêque
Doctorat honoris causa en théologie
Karl V. Lindell
Ingénieur
Doctorat honoris causa ès sciences
Fernand Lindsay
Fondateur et directeur artistique du Festival international de Lanaudière
Doctorat honoris causa en musique
Elliott Menzies Little
Industriel
Doctorat honoris causa ès sciences
Henry Cabot Lodge Jr.
Diplomate
Doctorat honoris causa en lettres
John Daniel Logan
Écrivain et professeur
Doctorat honoris causa en lettres
Henri Lopès
Diplomate et auteur
Doctorat honoris causa ès lettres
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Dans le cadre de ses Grandes Fêtes, à l'occasion de la tenue du Salon international du livre de Québec, l'Université Laval a remis un doctorat d'honneur au romancier Henri Lopès, le vendredi 26 avril 2002. Né à Léopoldville au Congo belge (République démocratique du Congo), Henri Lopès, figure marquante de la littérature négro-africaine d'expression française, joue aussi un rôle de premier plan comme homme politique, haut fonctionnaire international et diplomate. Diplômé de la Sorbonne, il a d'abord enseigné dans son pays, à l'École normale supérieure d'Afrique centrale à Brazzaville, puis a été directeur général de l'enseignement, pour être ensuite affecté à des fonctions politiques au sein du gouvernement congolais. Ainsi, sera-t-il successivement ministre de l'Éducation nationale, ministre des Affaires étrangères, premier ministre et ministre des Finances. En 1981, il rejoint l'UNESCO qu'il servira pendant près de 20 ans, notamment comme sous-directeur général pour la culture et la communication et comme directeur général adjoint pour l'Afrique.
Tout en assumant ces importantes fonctions, Henri Lopès mène une carrière littéraire remarquable. En effet, il est l'un des écrivains africains les plus réputés de sa génération. Traduite en neuf langues, son oeuvre, composée d'un recueil de nouvelles et de sept romans, lui vaut de nombreux éloges de la critique. L'oeuvre romanesque de Henri Lopès est avant tout une interrogation sur les identités: l'identité africaine en tant que produit historique, l'identité de la femme africaine vivant dans un contexte où cohabitent tradition et modernité, l'identité du métis aussi bien sur le plan biologique que sur le plan culturel.
Les écrivains congolais considèrent Henri Lopès, leur compatriote, comme leur aîné dans le domaine de la création littéraire, tandis que le monde francophone le classe parmi les grands écrivains africains. D'ailleurs, il obtient à deux reprises le Grand Prix littéraire de l'Afrique noire (1972 et 1990), attribué par l'Association des écrivains de langue française. En 1993, il reçoit également de l'Académie française le Grand Prix de la francophonie pour l'ensemble de son oeuvre, ainsi qu'un doctorat honoris causa de l'Université Paris XII.
En 1998, Henri Lopès devient ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo à Paris, Londres, Madrid et Lisbonne et auprès du Saint-Siège. Plus récemment, en janvier 2002, il publie un nouveau roman intitulé Dossier classé, dans lequel il poursuit la quête de l'âme africaine et du mariage des cultures entreprise avec le premier de ses livres, Tribaliques.
Pierre-Paul Lorion
Doctorat honoris causa en lettres
Léon Lortie
Universitaire
Doctorat honoris causa ès sciences
Louis Lortie
Pianiste
Doctorat honoris causa en musique
Christian Louit
Président de l'Université de droit, d'économie et des sciences d'Aix-Marseille III
Doctorat honoris causa en droit
André Loyen
Universitaire
Doctorat honoris causa en lettres
Irénée Lussier
Religieux, recteur de l'Université de Montréal
Doctorat honoris causa en pédagogie
Jean-Paul Lussier
Professeur
Doctorat honoris causa ès sciences
Lauré-B. Lussier
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Omer Lussier
Ingénieur forestier
Doctorat honoris causa en sciences forestières
Amadou-Mahtar M'Bow
Humaniste, administrateur et Directeur général de l'UNESCO (1974-1987)
Doctorat honoris causa d'université
Otto Maass
Universitaire
Doctorat honoris causa ès sciences
Joseph Arthur MacFarlane
Universitaire et médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Colin Bridges Mackay
Universitaire, avocat et président de l'Université du Nouveau-Brunswick (1953-1969)
Doctorat honoris causa en droit
Chalmers Jack Mackenzie
Ingénieur civil
Doctorat honoris causa ès sciences
Fraser Mackenzie
Éducateur
Doctorat honoris causa en lettres
Norman MacKenzie
Universitaire
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Raymond Vincent MacKenzie
Religieux, universitaire
Doctorat honoris causa en lettres
William A. MacKintosh
Universitaire
Doctorat honoris causa en droit
Hugh MacLennan
Professeur et écrivain
Doctorat honoris causa en lettres
Sir Ernest Alexander Campbell MacMillan
Musicien
Doctorat honoris causa en musique
Hugh Peter MacPherson
Religieux et universitaire, président de l'université Saint-Francis-Xavier
Doctorat honoris causa en théologie
Charles-Joseph Magnan
Professeur et inspecteur général des écoles catholiques du Québec
Doctorat honoris causa en lettres
Jean-Charles Magnan
Agronome
Doctorat honoris causa en agriculture
Jean-Pierre Mahé
Membre de l'Institut de France, Académie des inscriptions et belles-lettres, directeur d'études à la section des sciences historiques et philologiques, École pratique des hautes études (Paris)
Doctorat honoris causa en sciences des religions
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Né à Paris en 1944, monsieur Jean-Pierre Mahé est un spécialiste mondialement reconnu des langues et des littératures coptes, arméniennes et géorgiennes.
Fidèle collaborateur de la Faculté de théologie et de sciences religieuses, il participe depuis plus de 30 ans à l'important projet de la Bibliothèque copte de Nag Hammadi.
Agrégé de grammaire, Jean-Pierre Mahé est titulaire d'un diplôme de l'École de langues orientales anciennes de l'Institut catholique de Paris ainsi que d'un doctorat en études latines et d'un doctorat ès lettres de l'Université de Strasbourg II.
Au fil des années, il a occupé de nombreuses fonctions en enseignement et en recherche, notamment en tant que professeur d'arménien à l'Institut national des langues et civilisations orientales de Paris (1977-1987), professeur d'arménien et de géorgien classiques à l'École des langues et des civilisations anciennes de l'Institut catholique de Paris (1977-2004), responsable de l'équipe Caucase du laboratoire Histoire et civilisation de Byzance du Collège de France (de 1979 à 2005), puis membre du laboratoire «Proche Orient, Caucase» du Collège de France (depuis 2005) et directeur d'études à la section des sciences historiques et philologiques de l'École pratique des hautes études à Paris (depuis 1988).
Parallèlement à ces responsabilités, Jean-Pierre Mahé a publié, seul ou en collaboration, plus de 15 ouvrages et près de 125 articles en linguistique, en philologie et en histoire des religions.
Dans la collection de la Bibliothèque copte de Nag Hammadi, il est l'auteur de cinq volumes, dont un est présentement sous presse. Il codirige, avec Paul-Hubert Poirier, l'édition des Écrits gnostiques, qui sortiront en septembre 2007 dans la prestigieuse Bibliothèque de la Pléiade de Gallimard.
Son soutien exemplaire à ce programme comprend également des activités d'enseignement et d'encadrement d'étudiants aux cycles supérieurs ainsi que des conférences. Mentionnons aussi qu'il apporte son concours à l'Institut d'études anciennes de l'Université Laval.
Cet engagement de tous les instants ne se limite pas à ses travaux d'érudition. En effet, il fournit une aide précieuse aux chercheurs arméniens et géorgiens, qui manquent souvent de moyens pour mener leurs activités de recherche.
Ce rayonnement international et ces réalisations lui ont valu plusieurs hautes distinctions: Officier de l'Ordre des palmes académiques en 1999, Chevalier de la Légion d'honneur en 2003 et de l'Ordre pontifical de saint Grégoire le Grand en 2005. Il est également membre de l'Institut de France (Académie des inscriptions et belles-lettres) ainsi que de l'Académie des sciences des républiques d'Arménie et de Géorgie.
L'attribution d'un doctorat honorifique à monsieur Jean-Pierre Mahé vient reconnaître la contribution remarquable de cet humaniste à l'étude du patrimoine chrétien proche-oriental et au développement de la recherche en sciences des religions à l'Université Laval.
René Maheu
Professeur de philosophie et directeur général de l'UNESCO (1961-1974)
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Georges Maheux
Ingénieur forestier
Doctorat honoris causa en sciences forestières
Antonine Maillet
Écrivaine
Doctorat honoris causa en lettres
Hocquet A. Major
Doctorat honoris causa en lettres
Louis Malassis
Économiste agro-alimentaire
Doctorat honoris causa en agriculture et alimentation
Robert Mallet
Écrivain et ex-président de l'AUPELF
Doctorat honoris causa d'université
Albert Malouin
Juge
Doctorat honoris causa en droit
Donald Manson
Doctorat honoris causa ès sciences

Marie-Odile Marceau
Cofondatrice et architecte principale de la firme McFarland Marceau Architects
Doctorat honoris causa en architecture
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Diplômée du baccalauréat en architecture de l'Université Laval en 1981, Marie-Odile Marceau commence sa carrière comme surveillante de chantier dans le Grand Nord québécois, avant de la poursuivre dans la fonction publique des Territoires du Nord-Ouest, où elle se spécialise rapidement dans l'architecture en contexte arctique. Elle est ensuite engagée par le ministère des Affaires indiennes pour gérer le portfolio de développement d'écoles sur les réserves autochtones de la Colombie-Britannique. Elle se distingue alors par son approche collaborative et son respect à la fois de la culture autochtone et de l'environnement, des valeurs qui marqueront profondément tout son parcours professionnel.
En effet, lorsqu'elle commence à exercer sa profession en pratique privée, madame Marceau continue de promouvoir une architecture répondant à des principes sociaux et écologiques élevés. La firme McFarland Marceau Architects (MMA), qu'elle a cofondée à Vancouver, se démarque notamment par ses préoccupations de carboneutralité et de développement durable. Cette firme est aussi reconnue pour son utilisation généralisée, élégante et novatrice du bois. Marie-Odile Marceau a d'ailleurs été sacrée Wood Champion, par le Conseil canadien du bois, en 2015.
Le portfolio de la firme MMA est des plus enviables, embrassant tous les budgets et échelles de construction et présentant des projets inspirants bien intégrés autant dans leur environnement paysager que dans leur communauté culturelle, notamment autochtone. Marie-Odile Marceau a d'ailleurs développé plusieurs outils de conception, telles des séances de design interactives, qui visent la participation des usagers et de la communauté dès les premières phases d'un projet. De cet engagement résultent non seulement des bâtiments hautement fonctionnels, mais aussi des signes visibles d'une expression culturelle et d'une appartenance à une société.
Les grands idéaux de Marie-Odile Marceau lui permettent de briller parmi les grands architectes canadiens. Ayant livré de nombreux bâtiments qui se distinguent par leur réponse humaine, culturelle et environnementale, elle est une référence dans son domaine, comme en témoignent les nombreux prix d'excellence attribués aux projets de sa firme.
Claudie Marcel-Dubois
Ethno-musicologue
Doctorat honoris causa en lettres
Jean Marchand
Syndicaliste et homme politique
Doctorat honoris causa en sciences sociales
André Maréchal
Universitaire
Doctorat honoris causa ès sciences
Ramón Margalef
Professeur et écologiste
Doctorat honoris causa ès sciences
Léo Marion
Chimiste
Doctorat honoris causa ès sciences

André Markowicz
Traducteur et auteur
Doctorat honoris causa en linguistique-traductologie
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Après un diplôme d'études approfondies (DEA) en littérature comparée à l'Université de Paris III, monsieur André Markowicz commence en 1983 à traduire des oeuvres du russe au français. En 1990, il rencontre Hubert Nyssen, directeur d'Actes Sud, qui lui permet de mener à terme, entre 1992 et 2002, la retraduction de l'oeuvre complète de Dostoïevski en 29 volumes. Parallèlement, il retraduit le théâtre de Tchekhov en collaboration avec Françoise Morvan. Traducteur prolifique et multilingue, il s'attaque au théâtre de Shakespeare et de Gogol, ainsi qu'à l'oeuvre de Pouchkine, et il traduit en français des complaintes bretonnes. Ses traductions lui ont valu des prix prestigieux et d'être fait Chevalier des arts et des lettres en France. Monsieur Markowicz est également l'auteur de 4 recueils de poèmes.
Son travail de traducteur est remarqué en France et au Québec par les meilleurs metteurs en scène de théâtre qui l'invitent à collaborer à leurs productions afin d'aider les acteurs à recréer en français la véhémence et la rudesse de la langue russe. Il prolonge ainsi l'idée qui l'anime: faire passer en français l'authenticité de la culture russe, particulièrement celle du XIXe siècle.
Critiqué ou encensé, monsieur Markowicz est maintenant considéré comme l'un des plus grands traducteurs actuels. Précurseur, il accorde la primauté à l'oralité du texte original et aux niveaux de langue. Ses réflexions sur son travail ont suscité maintes interrogations et discussions parmi les traductologues et les praticiens du métier, mais ont surtout permis de mettre sur le devant de la scène le traducteur, souvent oublié derrière la figure de l'auteur.

Pauline Marois
Politicienne et première ministre du Québec (2012-2014)
Doctorat honoris causa en travail social
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Mme Marois a marqué la société québécoise par ses grandes qualités humaines, sa détermination et son leadership. Ses contributions en tant que travailleuse sociale, administratrice ou politicienne sont innombrables. C'est avec beaucoup de fierté que la Faculté des sciences sociales accueille cette distinction qui lui est offerte.
François Gélineau
Doyen de la Faculté des sciences sociales
Pauline Marois étudie en service social à l'Université Laval et complète un MBA à HEC Montréal. Militante au sein d'organismes communautaires, elle dirige un CLSC puis travaille à la création d'un service d'urgence sociale. Elle occupe ensuite quelques postes dans des cabinets ministériels avant d'être élue pour la première fois députée en 1981. À 33 ans, elle devient ministre dans le gouvernement de René Lévesque.
Les premiers ministres Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry lui confient plusieurs responsabilités importantes, dont les postes de ministre des Finances, de présidente du Conseil du trésor, de ministre de la Santé et des Services sociaux et de ministre de l'Éducation. Elle est la troisième femme à avoir occupé le poste de vice-première ministre du Québec et elle sera la première femme première ministre du Québec. Présente sur la scène politique québécoise durant plus de 30 ans, elle est chef du Parti québécois de 2007 à 2014. En dirigeant neuf ministères provinciaux, Madame Marois est celle qui a occupé le plus de fonctions ministérielles au Québec.
Pauline Marois a aussi donné naissance aux centres de la petite enfance, collaboré à la fondation de l'Association coopérative d'économie familiale (ACEF) de l'Outaouais, piloté le dossier de la transformation du réseau des écoles confessionnelles catholiques et protestantes de langue anglaise et française et instauré la maternelle à temps plein.
Mme Marois est une femme qui a su briser le plafond de verre et a qui fait preuve de résilience et de force tout au long de sa carrière comme travailleuse sociale, comme administratrice, puis comme politicienne.
«J'apprécie cette reconnaissance personnelle et je la reçois avec une pensée particulière pour celles et ceux qui acceptent de s'engager dans l'action sociale et politique. Ces femmes et ces hommes qui sont prêts à travailler avec cœur pour construire une société plus juste et, surtout, plus humaine.»
Pauline Marois
Eugène Marquis
Juge en chef associé de la Cour supérieure du Québec
Doctorat honoris causa en droit
Henri-Irénée Marrou
Universitaire
Doctorat honoris causa en lettres
Isidore-Joseph-Amédée Marsan
Professeur
Doctorat honoris causa en sciences agricoles

Yvon Martel
Chercheur, gestionnaire et scientifique en chef, affaires internationales, Direction Générale de la recherche, Agriculture et Agroalimentaire Canada
Doctorat honoris causa en sciences de l’agriculture et de l’alimentation
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Diplômé en 1967 de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation (FSAA) de l’Université Laval, M. Yvon Martel obtient un doctorat en science du sol de l’Université de la Saskatchewan en 1972. De 1974 à 1978, il est professeur invité par la FSAA pour y enseigner la matière organique des sols aux étudiants de troisième cycle et y cosuperviser des thèses de doctorat. En 1977, il se joint à l'équipe de l’Université Laval qui enseigne à l’École nationale de l'agriculture au Maroc.
M. Martel amorce sa carrière en 1972 en tant que chercheur au Centre de recherches et de développement sur les sols et les grandes cultures à Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) à Québec. Ses travaux de recherche et ses compétences l’ont fait reconnaître à juste titre par ses pairs comme un pionnier de la recherche sur la matière organique des sols et un des premiers chercheurs d’Agriculture et Agroalimentaire Canada à valoriser l'agriculture biologique au Québec. Auteur de 55 publications scientifiques et professionnelles, il codirige les travaux et recherches de plusieurs étudiants diplômés.
M. Martel exerce un rôle de leader remarquable en tant que gestionnaire de la recherche à Agriculture et Agroalimentaire Canada. Directeur du Centre de recherches à Lennoxville de 1980 à 1984, du Centre de recherches de Fredericton de 1984 à 1985, directeur général des provinces de l’Atlantique en 1986, et de la région de l'Est du Canada (Atlantique, Québec, Ontario) de 1987 à 2002, M. Martel a contribué de façon indéniable à l'avancement de la recherche agricole et a été un chef de file dans le développement de partenariats.
En 2003, M. Martel est nommé scientifique en chef, affaires internationales, pour le nouveau Bureau de la coopération scientifique internationale crée à Agriculture et Agroalimentaire Canada, afin de favoriser la place de la science agronomique canadienne dans le monde. Il y développe plus de 50 protocoles d’entente avec 22 pays, afin de favoriser l’échange de scientifiques et l’établissement de symposiums internationaux sur des enjeux importants liés à la science agronomique. II travaille avec l’OCDE, (Organisation de coopération et de développement économiques) et la FAO, (Food and Agriculture Organization) pour valoriser les ressources biologiques et l'échange de matériel génétique entre pays. Il a ainsi acquis une solide réputation internationale. Cette coopération a permis d'acquérir des connaissances nouvelles au profit des chercheurs canadiens, des producteurs agricoles et de l’industrie.
Après une longue et exceptionnelle carrière à Agriculture et Agroalimentaire Canada, M. Martel a pris sa retraite à la fin de l’année 2011 et continue de s’impliquer dans le développement de la recherche agricole avec l’Europe et la Chine.
C’est ainsi que, tout au long de sa carrière, M. Yvon Martel a su être et demeurer un fier collaborateur et un remarquable ambassadeur de l’Université Laval. À ce titre, il est récipiendaire de plusieurs prix, dont: gestionnaire de l’année pour Agriculture et Agroalimentaire Canada (1997), chevalier de l’ordre du Mérite agricole du ministère de l’Agriculture et de la Pêche de France (2002), Prix de l’amitié, décerné par le gouvernement chinois comme la plus haute distinction aux experts internationaux qui ont fait une contribution remarquable au développement de la Chine (2007), commandeur de l’Ordre du Mérite agronomique de l’Ordre des agronomes du Québec (2008) et prix Moisson d’or décerné par Agriculture et Agroalimentaire Canada dans la catégorie «Carrière exceptionnelle» (2010). L’Université Laval est heureuse d’ajouter au nombre impressionnant de récompenses de monsieur Martel, un doctorat honoris causa de son alma mater.
Claire Martin
Écrivaine
Doctorat honoris causa ès lettres
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Née en 1914 à Québec, Claire Martin s'est profilée tout au long de sa carrière comme une écrivaine de renommée nationale et internationale. Ses œuvres ont été publiées au Québec, en France et au Canada anglais.
Après avoir travaillé à Radio-Canada, où elle annonce au pays la fin de la guerre – nous sommes en 1945 –, elle épouse, en août de la même année, Roland Faucher, ce qui met fin à sa carrière de speakerine. Treize ans plus tard, en 1958, elle publie Avec ou sans amour et reçoit le Prix du Cercle du Livre de France, publication reprise par Robert Laffont, à Paris. Mais c'est son roman Doux-Amer, en 1960, qui lance sa carrière littéraire des deux côtés de l'Atlantique. Les livres de Mme Martin se suivent à un rythme accéléré: en avril 1962 paraît Quand j'aurai payé ton visage. En décembre 1965, elle présente le premier volet de l'autobiographie de sa jeunesse, Dans un gant de fer, pour lequel elle reçoit le Prix de la Province de Québec et le Prix France-Québec (qu'elle partage avec Marie-Claire Blais pour Une saison dans la vie d'Emmanuel). Un an plus tard, Mme Martin reçoit le Prix du Gouverneur général pour La joue droite. En 1968, elle est élue membre de la Société royale du Canada; la traduction anglaise des deux tomes (In An Iron Glove) est publiée la même année. En 1972, Mme Martin est écrivaine en résidence à l'Université d'Ottawa; elle y rédige La petite fille lit. À partir de 1975, elle prend du recul face à la scène littéraire québécoise et part avec son mari à Cabris. Pendant son séjour en France et après son retour à Québec, elle traduit des chefs-d'œuvre de la littérature canadienne anglaise (Margaret Laurence et Robertson Davies, entre autres).
Après le décès de Roland Faucher, Mme Martin s'accorde un nouvelle période de réflexion et présente, depuis 2000, quatre romans, deux recueils de nouvelles et des aphorismes, tous publiés chez L'instant même, à Québec. Ceux qui avaient cru que la remise de la Médaille de l'Officier de l'Ordre du Canada, en 1984, couronnerait l'œuvre de Mme Martin, se sont trompés: elle est revenue en force, tout en se méritant les titres de Compagnon de l'Ordre du Canada et d'Officier de l'Ordre national du Québec. Elle a été récemment accueillie membre de l'Académie des Grands Québécois.
L'œuvre de Claire Martin rayonne dans toute la Francophonie; elle est étudiée dans les universités et lue par un public fidèle. En tant que doyenne de la littérature d'expression française au Canada, l'Université Laval est heureuse de présenter le parcours de Claire Martin comme un modèle pour ses étudiants en littérature.
Louis Martin
Évêque
Doctorat honoris causa en pédagogie
Paul Joseph James Martin
Homme politique canadien
Doctorat honoris causa en droit
Wade O. Martin Sr.
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Jean Martineau
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Jack Masquelier
Pharmacien universitaire
Doctorat honoris causa en pharmacie
Vincent Massey
Gouverneur général du Canada
Doctorat honoris causa d'université
Pierre Masson
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Nicole-Claude Mathieu
Anthropologue et théoricienne
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Jean-Louis Maubois
Spécialiste en technologie laitière
Doctorat honoris causa en sciences de l'agriculture et de l'alimentation
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Né en France en 1938, M. Jean-Louis Maubois est considéré par plusieurs comme le père de l’utilisation des procédés membranaires en industrie laitière.
Titulaire d’un diplôme de l’Institut National Agronomique de Paris, Jean-Louis Maubois amorce sa carrière de chercheur en 1961 dans le laboratoire des protéines de la Station centrale de recherches laitières et de technologies des produits animaux à Jouy-en-Josas. En 1964, il est affecté au centre de recherches agronomiques à Rennes où a été fondée une unité de recherche laitière. Il est nommé directeur adjoint de cette unité en 1971 et en devient directeur en 1977. Ce laboratoire de recherche laitière se démarque rapidement sur le plan mondial pour ses travaux fondamentaux et appliqués. M. Maubois détient 25 brevets, dont le procédé MMV (pour les auteurs Maubois, Mocquot et Vassal) obtenu en 1969, introduisant l’ultrafiltration en fabrication fromagère. Ce dernier rapporte au cours des années plusieurs millions de francs en redevances à l’INRA et mène à la création de la fromagerie Guilloteau qui a généré plus de 200 emplois directs et un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros en 2005. M. Maubois a également été pendant 30 ans éditeur en chef de la revue Le lait, maintenant appelée Dairy Science and Technology.
L’excellent travail accompli par monsieur Jean-Louis Maubois lui vaut plusieurs prix et reconnaissances. Il est officier de l’ordre du Mérite national français, récipiendaire du Marshall International Dairy Science Award de l’American Dairy Science Association (ADSA) et premier récipiendaire du Grand Prix de la science laitière de la Fédération Internationale de Laiterie. À sa retraite en 2003, M. Maubois a été nommé chargé de mission pour la coopération scientifique dans la filière lait avec la Chine, le Brésil et l’Inde.
Monsieur Maubois a une vision très particulière de la recherche qui consiste à être au service des utilisateurs dans l’objectif de créer de l’activité économique et de l’emploi. Il ne délaisse pas pour autant les publications scientifiques, comme en témoignent les 260 publications à son actif, ni la recherche fondamentale, mais il s’assure qu’elle soit reliée à long terme à l’utilité pour la filière.
Monsieur Maubois a façonné l’industrie laitière à l’échelle mondiale et a largement contribué aux progrès du secteur par le développement de procédés novateurs et de produits laitiers à haute valeur ajoutée. Plusieurs industries laitières canadiennes ont bénéficié de son expertise, et il a été l’inspiration de la recherche laitière. Lui et son équipe ont accueilli plusieurs étudiants gradués du Centre STELA (Groupe de recherche en Sciences et technologies du lait de l’Université Laval) qui ont pu bénéficier des installations de pointe et de l’encadrement des chercheurs de son équipe et permis la conduite de recherche collaborative fructueuse avec le Centre.
C’est un privilège pour l’Université Laval de rendre hommage à M. Jean-Louis Maubois, qui a contribué de façon remarquable à l’avancement des sciences et des technologies laitières dans le monde et particulièrement au Québec, grand producteur et transformateur de lait.
Frédéric-Albert Maugham
Doctorat honoris causa en droit
Olivier Maurault
Écrivain, éducateur et prélat
Doctorat honoris causa en lettres

Federico Mayor
Humaniste et créateur de la Fondation pour une culture de la paix
Doctorat honoris causa en philosophie
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Monsieur Federico Mayor est né à Barcelone en 1934. Titulaire d'un doctorat en pharmacie, il devient, en 1963, professeur de biochimie à l'Université de Grenade. De 1968 à 1972, il occupe la fonction de recteur de cette université, puis enseigne sa discipline à l'Université autonome de Madrid. Spécialiste du métabolisme cérébral et de la pathologie moléculaire du nouveau-né, il est l'auteur de plusieurs publications scientifiques. Durant cette période, il plante les jalons d'un plan national de prévention du retard mental.
Cette réflexion de chercheur, jumelée à un talent hors du commun et à une nature engagée, a toutefois conduit monsieur Mayor à déborder largement le cadre de sa spécialité et à devenir un véritable philosophe qui s'interroge sur le sort de l'humanité. Son parcours remarquable comprend les postes de sous-secrétaire à l'éducation et à la science du gouvernement espagnol, de député au Parlement espagnol, de conseiller auprès du président du gouvernement, de ministre de l'Éducation et de la Science, de député au Parlement européen et de directeur général adjoint de l'UNESCO. Il a parallèlement publié quatre recueils de poésie et plusieurs essais.
En 1987, monsieur Mayor est élu directeur général de l'UNESCO, dont il présidera les destinées jusqu'en 1999. Loin de se confiner dans le discours, il est un homme d'action de premier ordre, qui donne un nouveau souffle à l'organisation. Il travaille sans relâche à convaincre les dirigeants du monde entier de développer une culture de la paix, de prévenir les maux de l'humanité plutôt que de les guérir, de préserver la dignité humaine, de partager les richesses, de diffuser les savoirs. Sous l'inspiration de ce visionnaire, l'UNESCO adopte le programme Culture de la paix et, en 1999, l'assemblée générale de l'ONU approuve la déclaration et le plan d'action sur une culture de la paix.
Après avoir accompli deux mandats pour l'UNESCO, le professeur Mayor crée à Madrid, en 2000, la Fondation pour une culture de la paix, dont il est le président. Il y poursuit inlassablement sa lutte en faveur de la justice, de la liberté et de la fraternité. Il ne manque pas de rappeler aux différents pouvoirs leurs promesses de développement social, d'éducation pour tous, de respect de l'environnement. Il exhorte les décideurs à poser des gestes politiques, à passer du discours à l'acte, à mettre fin à la guerre, à l'exclusion, à la pauvreté. À ceux qui, tout comme lui, rêvent de construire le monde de demain, il affirme que la culture de la violence a échoué et que, comme le proclame l'Acte constitutif de l'UNESCO, «c'est dans l'esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix».
En décernant sa plus haute distinction à monsieur Federico Mayor, l'Université Laval salue non seulement un grand scientifique, mais aussi un défenseur de la paix qui fait honneur au genre humain. Elle souligne le parcours exemplaire d'un humaniste, dont les valeurs correspondent en tous points à l'enseignement qu'elle souhaite donner à ses étudiantes et étudiants.

Lynn McAlpine
Professeure émérite et chercheuse
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation
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Pionnière dans le domaine du devenir professionnel au doctorat, Lynn McAlpine travaille depuis près de 20 ans au développement et à la reconnaissance de son champ d'action, notamment en collaborant étroitement avec la communauté scientifique et en valorisant les travaux des chercheuses et chercheurs émergents. Grâce à ses efforts soutenus, l'importance de mieux comprendre et accompagner les parcours doctoraux et postdoctoraux est maintenant mondialement reconnue.
Lynn McAlpine est détentrice d'un doctorat en éducation de l'Université de Toronto, d'une maîtrise en éducation de l'Université Concordia, d'un diplôme en éducation et d'un baccalauréat en éducation de l'Université McGill. Elle a gravi les échelons à l'Université McGill, passant de stagiaire postdoctorale en 1986 à professeure émérite en 2008. Ayant choisi de poursuivre sa carrière de professeure à l'Université d'Oxford en 2006, elle y a été promue au rang de professeure émérite en 2016.
Depuis ses débuts professionnels comme développeuse de matériel à la Commission de la fonction publique du Canada en 1970, Lynn McAlpine a toujours montré un intérêt marqué pour l'apprentissage professionnel et le développement de carrière. Elle a d'ailleurs été une source d'inspiration pour maints doctorantes et doctorants, de toutes les disciplines, qui ont sciemment choisi de poursuivre leur propre plan de carrière et à qui elle a su fournir des moyens pour y parvenir avec succès.
Engagée, Lynn McAlpine a toujours accordé une grande valeur à la collaboration, ce qui lui a permis d'obtenir plus de 45 subventions de recherche en tant que chercheuse principale ou cochercheuse. Elle a également signé ou cosigné plus de 200 articles, ouvrages ou chapitres d'ouvrage (dont plus de la moitié portent sur le devenir professionnel au doctorat) qui sont devenus des références dans le domaine. Figure d'autorité à l'expertise recherchée, elle a souvent été invitée à mettre à profit son savoir comme conseillère pour des politiques universitaires et des pratiques relatives aux parcours doctoraux.
Récompensée par le prix W.J. McKeachie Career Achievement de l'American Educational Research Association et par un prix pour la recherche décerné par la Société canadienne pour l'étude et l'enseignement supérieur en 2006, elle a aussi été élue fellow de la Society for Research into Higher Education au Royaume-Uni en 2012.
L'Université Laval décerne un diplôme honorifique en sciences de l'éducation à Lynn McAlpine, honorant ainsi ses contributions remarquables pour l'avenir des cycles supérieurs, notamment celles pour un parcours doctoral adapté aux réalités d'aujourd'hui et de demain.

Margaret Norrie McCain
Présidente du conseil d'administration de la Margaret and Wallace McCain Family Foundation
Doctorat honoris causa en psychologie
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Margaret Norrie McCain détient un baccalauréat en histoire avec distinction de l'Université Mount Allison, à Sackville au Nouveau-Brunswick, ainsi qu'un baccalauréat en travail social de l'Université de Toronto. En 1994, elle devient la première femme lieutenante-gouverneure de la province du Nouveau-Brunswick.
Tout au long de sa carrière, Margaret Norrie McCain a travaillé au sein d'organisations qui font la promotion de l'éducation et de la culture à l'échelle tant provinciale que nationale. Elle s'est particulièrement distinguée par son soutien au développement de l'enfant et par sa contribution à la lutte contre la violence familiale. Madame McCain est également membre fondatrice de la Fondation Muriel McQueen Fergusson, un organisme du Nouveau-Brunswick qui se consacre à l'élimination de la violence familiale par le biais d'activités de sensibilisation et de recherche. Elle a d'ailleurs participé à de nombreuses campagnes de financement destinées à lutter contre ce type de violence.
Madame McCain est aujourd'hui présidente du conseil d'administration de la Margaret and Wallace McCain Family Foundation, qui a pour mission de promouvoir au Canada des programmes efficaces d'éducation à la petite enfance. Elle est aussi l'instigatrice de Early Years Study, une série de documents et de rapports qui font état, depuis 15 ans, de l'avancement des connaissances sur la petite enfance et des services offerts aux petits et à leurs parents partout au Canada.
Par son travail de soutien à la recherche, Margaret Norrie McCain a grandement contribué à l'essor de la psychologie du développement. Intellectuelle engagée et conférencière très active dans le domaine de la petite enfance, elle sait défendre le rôle de la recherche scientifique en psychologie et l'importance de l'action politique.
John Charles McCorkill
Homme politique, juge
Doctorat honoris causa en droit
Patrick McCormick
Universitaire, prélat
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Moses L. McGarry
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie

Davianna Pōmaika'i McGregor
Professeure à la University of Hawaii à Manoa
Doctorat honoris causa en sciences sociales
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Chercheuse, enseignante et militante, Davianna Pōmaika’i McGregor a consacré toute sa carrière à aider son peuple, les Kanaka ʻŌiwi, à se réapproprier ses terres, sa culture et sa souveraineté.
Née à Hawaii, Davianna Pōmaika'i McGregor est profondément enracinée dans cette île. Titulaire d’une maîtrise en Études des îles du Pacifique et d’un doctorat en Histoire d’Hawaii et du Pacifique, elle a contribué à la création du Département d’études ethniques à l’Université d’Hawaii à Manoa où elle est professeure depuis 1974. Elle occupe également la fonction de directrice du Centre d’histoire orale de cette université depuis 2018.
Son enseignement et sa recherche, qu’elle porte à des sommets d’excellence, sont empreints d’un engagement profond et concret envers sa communauté. Les travaux de cette pionnière ont non seulement permis de renouveler la compréhension de l’histoire orale autochtone, mais aussi de documenter la persistance et la vitalité de la culture des Kanaka ʻŌiwi.
Cette scientifique rigoureuse et altruiste a largement contribué à la réappropriation de pratiques dénaturées par le tourisme ainsi qu’à la formation d’une génération montante d’universitaires qui participe à l’affirmation d’une voix autochtone longtemps étouffée.
Davianna Pōmaika'i McGregor a longuement milité pour la rétrocession de l’île de Kahoolawe, saccagée par les exercices de tir de l’armée américaine. Pacifiste, son intervention est également prisée par les autorités, car elle rend possibles des médiations autrement improbables.
Paru en 2007, l’ouvrage de Davianna Pōmaika'i McGregor intitulé Na Kua’āina: Living Hawaiian Culture a été couronné de succès. Cette femme infatigable est assurément une figure inspirante pour le Canada et pour l’Université Laval, qui soutient avec conviction le processus d’éducation et de réconciliation autochtone.
Cardinal James Charles McGuigan
Archevêque
Doctorat honoris causa d'université
Ian F. McRae
Homme d'affaires
Doctorat honoris causa en sciences commerciales

Kenneth McRoberts
Politologue et doyen du Collège universitaire Glendon de l'Université York de Toronto
Doctorat honoris causa en sciences politiques
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Né en Colombie-Britannique, Kenneth McRoberts a obtenu son premier grade universitaire en science politique à l'Université de Californie, à Santa Barbara, avant de poursuivre ses études de maîtrise et de doctorat à l'Université de Chicago. Reconnu comme un pédagogue hors pair, il a consacré l'essentiel de sa carrière à l'Université York, où il a enseigné durant plus de trente ans. En 1999, il a été nommé doyen du Collège universitaire Glendon, fonction qu'il occupe encore aujourd'hui.
Pour rendre justice à l'homme lui-même comme au politologue de renom, il importe d'écouter les hommages qui lui sont rendus, tant par ses pairs que par les nombreux esprits intéressés par la politique canadienne et la place du Québec dans la Fédération. Sur le plan personnel, on loue son esprit nuancé, sa chaleur humaine et son souci de l'autre, qualités sur lesquelles repose une expérience de chercheur et d'écrivain hors du commun.
Outre l'énergie qu'il consacre à l'enseignement, Kenneth McRoberts ne se lasse jamais de coucher sur papier les résultats de ses réflexions et d'en faire profiter les spécialistes d'ici et d'ailleurs. La liste de ses contributions à des revues savantes, à des ouvrages collectifs, à des congrès et colloques prestigieux est éloquente, non seulement quant au nombre de ses publications, mais aussi par la diversité de ses centres d'intérêt.
Parmi les ouvrages qu'il a signés, deux titres ont notamment été traduits en français, lesquels sont d'ailleurs considérés comme des incontournables: Développement et modernisation du Québec, en 1983, et Un pays à refaire. L'échec des politiques constitutionnelles canadiennes, en 1999. Ce ne sont pourtant là que deux illustrations, parmi tant d'autres, des sujets qu'aborde avec maîtrise Kenneth McRoberts.
En effet, on ne saurait ignorer sa profonde connaissance de la politique linguistique, de la politique comparée et, plus généralement, des questions d'ordre constitutionnel.
Apprécié à sa juste mesure par ses collègues, M. McRoberts a dirigé le Centre Robarts en études canadiennes durant trois ans. Tour à tour rédacteur de Canada Watch et président de l'Association canadienne de science politique, il s'est également distingué comme rédacteur en chef de la Revue internationale d'études canadiennes pendant six ans. Ses multiples qualités personnelles et professionnelles, sa rigueur intellectuelle et ses vastes connaissances politiques lui ont aussi valu de nombreux titres universitaires, tant au Canada qu'aux États-Unis.
L'Université Laval est fière de reconnaître la magistrale contribution à la science politique que Kenneth McRoberts a offerte aux Canadiens et, particulièrement, aux Québécois. Ce spécialiste de l'État et des rapports entre le Québec et le Canada a merveilleusement su expliquer et partager sa passion pour les deux cultures appelées à cohabiter. Cet éminent politologue s'est révélé, au fil des ans, un émissaire écouté des deux mondes qu'il connaît si bien. En partageant la richesse de ses enseignements d'un bout à l'autre du Canada, Kenneth McRoberts a joué sans conteste un rôle d'ambassadeur respecté au sein même de son pays.
James Chalmers McRuer
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Arthur-W. Meahan
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
John Meisel
Politologue
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Arthur Melanson
Archevêque
Doctorat honoris causa en droit
Ernest Ménard
Ingénieur forestier
Doctorat honoris causa en sciences forestières
Robert Gordon Menzies
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Wilfrid Mercier
Juge
Doctorat honoris causa en droit
Frederick Edmund Meredith
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Gaston Mialaret
Spécialiste en sciences de l'éducation, Université de Caen
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation
Adolphe Michaud
Religieux
Doctorat honoris causa en sciences agricoles
Joseph-Enoïl Michaud
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Roland Michener
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Pierre-Basile Mignault
Avocat et juge
Doctorat honoris causa en droit
Pauline Mills McGibbon
Lieutenante-gouverneure de l'Ontario (1974-1980)
Doctorat honoris causa d'université
Brenda Milner
Universitaire
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Esdras Minville
Universitaire
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Miguel Darío Miranda y Gómez
Archevêque
Doctorat honoris causa en droit
Gavan Peter Monaghan
Religieux et enseignant
Doctorat honoris causa en pédagogie

Pierre Monahan
Administrateur et industriel
Doctorat honoris causa en sciences forestières
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La carrière de Pierre Monahan, au sein de l'industrie forestière canadienne, a connu une progression fulgurante grâce à ses talents de gestionnaire et d'entrepreneur hors du commun. Dès l'obtention de son baccalauréat en commerce de l'École des hautes études commerciales, affiliée à l'Université de Montréal, monsieur Monahan entre dans le monde des grandes papetières où il saura faire sa marque à plus d'un égard.
C'est d'abord la société Domtar qui retient les services de monsieur Monahan durant cinq ans, avant qu'il soit engagé par Tembec à titre de trésorier adjoint. Plus tard, Domtar le réintègre parmi son personnel de direction, à la suite de quoi il se joint à l'équipe de fondation de Produits forestiers Alliance à titre de président et chef de la direction. En 1999, ce grand gestionnaire est élu par ses pairs au poste de président du conseil de l'Association canadienne des pâtes et papiers.
Pierre Monahan fait partie des rares dirigeants auxquels l'industrie papetière accorde son soutien unanime, tant en raison de son talent exceptionnel d'entrepreneur que de son sens humain. Au fil des ans, son intérêt pour la recherche et le développement ne s'est jamais démenti. D'ailleurs, il a présidé successivement chacun des conseils d'administration des trois instituts de recherche de l'industrie forestière, soit Paprican (pâtes et papiers), Feric (génie forestier) et Forintek (bois solide). C'est notamment sous sa présidence que Forintek est venu s'installer à Québec. Plus récemment, monsieur Monahan a été un acteur de premier plan au sein du groupe de travail sur la reconfiguration des instituts et, plus important encore, un partisan inconditionnel de la création du Conseil canadien de l'innovation forestière.
L'avancement de la foresterie au Canada lui doit beaucoup. En effet, après avoir consacré toute sa vie de gestionnaire à cette industrie qu'il connaît mieux que personne, Pierre Monahan gère à présent les quatre usines de pâtes et papiers et les 10 scieries de l'entreprise Bowater au Québec et au Nouveau-Brunswick. De plus, cet homme d'action n'a jamais hésité à conseiller le gouvernement canadien sur des sujets aussi importants que le bois d'oeuvre, le commerce international et les barrières non tarifaires. Il siège aussi à deux conseils d'administration de sociétés publiques ainsi qu'à plusieurs conseils d'organismes philanthropiques.
Pierre Monahan est un industriel exemplaire qui sait allier ses compétences remarquables à une personnalité chaleureuse et dynamique. Considéré comme un chef de file et un rassembleur, il excelle dans l'art de proposer à ses partenaires et interlocuteurs des solutions mutuellement avantageuses. Aux yeux de plusieurs, il est l'un des rares Québécois de souche qui ait fait ses classes dans l'industrie forestière et qui soit devenu le dirigeant d'une compagnie florissante de pâtes et papiers qu'il a lui-même bâtie.
Alfred Monnin
Juge de la Cour d'appel du Manitoba
Doctorat honoris causa d'université
D.-J. Montambault
Doctorat honoris causa en droit
Édouard Montpetit
Universitaire
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Yves Montreuil
Notaire et président de la Chambre des notaires du Québec (1945-1948)
Doctorat honoris causa en droit
William Henry Moore
Écrivain, avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en lettres
Jacqueline Morand-Deviller
Juriste et professeure émérite à l'Université Paris I (Panthéon-Sorbonne)
Doctorat honoris causa en droit
En savoir plus
Madame Jacqueline Morand-Deviller est née à Néris-les-Bains (France). Professeure émérite à l'Université de Paris l, elle est une spécialiste du droit administratif, du droit de l'environnement et du droit de l'urbanisme.
Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris (1962), elle détient également un diplôme d'études supérieures de droit public (1963), un diplôme d'études supérieures de science politique (1964) et un doctorat en droit public (1967). Madame Morand-Deviller a d'abord été chargée de cours aux facultés de droit d'Oran en Algérie (1965-1966), de Paris (1966-1969) et de Limoges (1969-1972). Après avoir obtenu l'agrégation de droit public et de science politique en 1972, elle a été nommée professeure à l'Université de Limoges (1972-1977). Par la suite, madame Morand-Deviller a poursuivi sa carrière à l'Université de Paris XII (1978-1988) où elle a exercé la fonction de doyenne (1984-1988). Elle est ensuite devenue professeure à l'Université Paris I (Panthéon-Sorbonne) (1989-2006) et a fondé et dirigé le diplôme d'études supérieures spécialisées en droit de la construction et de l'urbanisme à l'Université de Paris XII. Finalement, elle a aussi dirigé le diplôme d'études avancées en droit de l'environnement à Paris I et II. Elle préside actuellement l'Association internationale de droit de l'urbanisme.
Les publications de madame Morand-Deviller couvrent un large éventail de sujets. Elle a publié plusieurs études et des ouvrages marquants sur l'histoire des idées politiques et sur le droit public, notamment en droit administratif, en droit de l'urbanisme et en droit de l'environnement. Elle a, en outre, publié des dizaines d'articles et de chroniques dans des périodiques scientifiques et des ouvrages collectifs. Son expertise l'a amenée à participer à de nombreux colloques, et ce, tant en France qu'à l'étranger.
Son œuvre témoigne d'une réelle préoccupation pour les défis posés à nos sociétés par le développement urbain et les atteintes à l'environnement. Madame Morand-Deviller s'est intéressée à une multitude de questions. Les solutions qu'elle propose empruntent souvent aux différentes branches du droit. Ses travaux révèlent une pensée originale et une vaste culture juridique.
La carrière de madame Morand-Deviller lui a valu plusieurs reconnaissances. Elle a été nommée Chevalier de l'Ordre de la Légion d'honneur et Officier de l'Ordre du Mérite. Elle a, en outre, reçu les Palmes académiques. Deux universités lui ont décerné un doctorat honoris causa, soit les universités de Liège (Belgique) et de Turin (Italie). Des collègues et d'anciens étudiants lui ont exprimé leur gratitude en publiant en son honneur un ouvrage qui rassemble une série d'études.
En décernant sa plus haute distinction à madame Jacqueline Morand-Deviller, l'Université Laval salue une professeure qui par son enseignement et ses travaux a grandement contribué au développement du droit public français. Son apport a été particulièrement significatif en droit de l'urbanisme et en droit de l'environnement.
Lucien Moraud
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Edgar Morin
Sociologue, directeur émérite de la recherche au CNRS
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation
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Né à Paris, Edgar Morin grandit auprès de ses parents, israélites immigrés qui détiennent un magasin de textile. En juin 1931, il subit un traumatisme sans précédent. Sa mère adorée meurt d'une crise cardiaque.
En 1938, il rejoint le mouvement des Étudiants frontistes, socialiste, qui s'oppose aux Nazis. Il obtient une licence en histoire et géographie et une licence en droit (1942). Il entre dans la Résistance de 1942 à 1944: lieutenant des Forces françaises combattantes. Il y joue un rôle actif et il rencontre notamment François Mitterrand. Il adopte alors le pseudonyme de Morin, qu'il garde par la suite.
Attaché à l'État-major de la 1ère Armée française en Allemagne (1945), puis Chef du bureau «Propagande» au Gouvernement militaire français (1946). À la Libération, il écrit L'an zéro de l'Allemagne où il décrit la situation du peuple allemand de cette époque. Ce livre a été apprécié en particulier par Maurice Thorez qui l'invite à écrire dans la revue Lettres Françaises. À partir de 1949, il s'éloigne du parti communiste dont il est exclu peu après, en tant que résistant anti-stalinien. En 1955, il anime un comité contre la guerre d'Algérie.
Étudiant infatigable, il entreprend un cursus de sociologie. Il ne quitte pas l'université après l'obtention de sa thèse, il devient professeur. Il entre au CNRS (1950) et conduit notamment une étude pluridisciplinaire sur une commune en Bretagne, publiée sous le nom de Plozévet. Il y séjourne près d'un an. Ce fut un des premiers essais d'ethnologie dans la société française contemporaine.
Il s'intéresse très vite aux pratiques culturelles qui sont encore émergentes et mal considérées par les intellectuels, telle la rumeur. Il crée la revue Arguments en 1957. Il fonde (co-directeur de 1973 à 1989) et dirige le Centre d'Études des Communications de Masse (CECMAS), qui publie des recherches sur la télévision, la chanson dans la revue Communications qu'il dirige et qui paraît encore aujourd'hui.
Durant les années 60, il part près de deux ans en Amérique latine où il travaille à la Faculté latino-américaine des sciences sociales. En 1969, il est invité à l'Institut Salk de San Diego. Il y rencontre Jacques Monod, l'auteur du Hasard et de la Nécessité et y conçoit les fondements de la pensée complexe et de ce qui deviendra sa Méthode.
Entre 1977 et 1991, il élabore une «méthode». Chercheur émérite au sein du Centre National de la Recherche Scientifique, Edgar Morin cultive la pluridisciplinarité et s'applique à analyser la société d'un oeil malicieux.
Aujourd'hui directeur de recherche émérite au CNRS, Edgar Morin est docteur honoris causa de plusieurs universités à travers le monde. Son travail exerce une forte influence sur la réflexion contemporaine, notamment dans le monde méditerranéen, en Amérique latine et jusqu'en Chine, en Corée et au Japon. Il a créé et préside l'Association pour la pensée complexe, l'APC.
Gérard Morisset
Notaire et historien de l’art
Doctorat honoris causa en lettres
Francis X. Morrison
Religieux
Doctorat honoris causa en philosophie
William C. Morrison
Militaire, colonel
Doctorat honoris causa d'université

Janice Morse
Distinguished professor – College of Nursing – University of Utah
Doctorat honoris causa en sciences infirmières
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Infirmière, professeure et chercheuse chevronnée, Janice Morse se distingue par sa contribution, à la fois théorique et méthodologique, aux connaissances liées à différents phénomènes au cœur des sciences infirmières.
Détentrice d'un baccalauréat, d'une maîtrise et d'un doctorat en sciences infirmières ainsi que d'une maîtrise et d'un doctorat en anthropologie, Janice Morse est présentement distinguished professor au College of Nursing à l'Université d'Utah, où elle est également titulaire d'une chaire subventionnée. Elle est aussi professeur émérite à l'Université de l'Alberta et membre de l'Académie canadienne des sciences de la santé et de l'Academy of Health Science Educators de l'Université d'Utah. Ses recherches ont permis de mettre au point des instruments de mesure, notamment une échelle d'évaluation des risques de chute des patients, ainsi que d'approfondir les connaissances théoriques sur le confort, l'espoir, le toucher, l'endurance, la souffrance émotionnelle, le soin humain, la «compathie» et l'interaction infirmière-patient. La professeure Morse a proposé une vision des soins infirmiers axée sur le bien-être, le illness constellation model, une théorie sur le confort et une autre sur la souffrance et la reconceptualisation du soi. Ses travaux montrent comment les infirmières et infirmiers, grâce à la relation soignante et aux moyens utilisés, assurent la survie, le bien-être et le confort des personnes malades.
Janice Morse a mis sur pied l'International Institute for Qualitative Methodology, a participé à la création de trois revues portant sur les approches qualitatives et a assuré la direction d'une série de textes sur les méthodes publiée par la prestigieuse maison d'édition Sage. Au fil de sa carrière, cette personnalité inspirante s'est démarquée par son érudition, sa contribution remarquable aux sciences infirmières et son leadership. Ses travaux ont eu une influence certaine sur la formation des infirmières et infirmiers, la pratique des soins infirmiers et la recherche dans ce domaine.
David Abner Morse
Directeur général de l'Organisation internationale du travail
Doctorat honoris causa en sciences sociales

William Moss
Archéologue principal de la Ville de Québec
Doctorat honoris causa ès lettres
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Après un baccalauréat spécialisé en anthropologie à l’Université de Waterloo et une maîtrise en archéologie historique à l’Université Laval, M. William Moss est devenu en 1985 archéologue principal de la Ville de Québec, le premier à occuper cette fonction au Canada. Dans ce contexte, il coordonne les actions municipales de gestion du patrimoine archéologique de cette ville du patrimoine mondial de l’UNESCO. Sous sa direction, plus de 200 études archéologiques ont été réalisées de concert avec des partenaires importants, dont l’Université Laval.
Au fil des années, M. William Moss a constitué un dossier scientifique important. Il est l’auteur de nombreux articles scientifiques publiés dans des revues savantes et des ouvrages. Il a prononcé des dizaines de communications dans des colloques nationaux et internationaux. Il a assuré la coordination de l’organisation de colloques d’importance tenus à Québec ou à l’étranger comme celui d’ICOMOS en 2008, de la Society for Historical Archaelogy (SHA) en 2000 et en 2014. Il a également été membre du conseil et président de la SHA entre 2000 et 2005. Ses recherches lui valent une réputation internationale soulignée par sa nomination en 2007 au titre de Fellow de la Society of Antiquaries of London, organisme fondé en 1751.
Par ses actions et leur diffusion vers divers publics, par ses convictions sur la fonction de l’archéologie, M. William Moss, archéologue de renommée internationale, a permis que l’archéologie soit reconnue comme un outil de développement économique dans la Ville de Québec tout en permettant une protection et une mise en valeur exemplaires de son histoire et de son patrimoine.
Georges Mouriquand
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine

Gérard A. Mourou
Physicien et directeur du Centre for Ultrafast Optical Science de l'Université du Michigan
Doctorat honoris causa ès sciences
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Physicien américain d'origine française, monsieur Gérard A. Mourou est l'inventeur de la technique appelée chirped pulse amplification (CPA) ou «amplification par dérive de fréquences». Cette découverte révolutionnaire a permis aux spécialistes de la science du laser de faire un énorme bond en avant.
La carrière en recherche de monsieur Mourou commence à l'Université Laval, en 1970. En tant que coopérant scientifique français, il travaille dans le laboratoire du Département de physique de madame Marguerite Denariez-Roberge. Il y analyse les phénomènes optiques ultrarapides dans les colorants. Les résultats de cette étude sont intégrés à sa thèse de doctorat, qu'il défend à Paris en 1973. Il fait ensuite un stage postdoctoral à l'Université de Californie à San Diego.
Après trois années à l'École polytechnique de Paris, il retourne aux États-Unis comme scientifique au Laboratory for Laser Energetics à l'Université de Rochester où il devient directeur du Secteur science ultrarapide et professeur titulaire en 1987 à l'Institut d'optique. En 1988, il déplace son groupe à l'Université du Michigan à Ann Arbor et y fonde le Center for Ultrafast Optical Science financé par le National Science Foundation.
Durant cette période au Michigan, il perfectionne sa célèbre méthode. Son principe conduit non seulement à des impulsions lumineuses ultracourtes, mais aussi à des pics de puissance au-delà du gigawatt. Il crée, pour reprendre ses propres termes, un «intégrateur scientifique», lequel outil a un impact majeur à l'échelle de la planète.
Dans la décennie qui suit son invention, les lasers atteignent des sommets jamais imaginés. Les réalisations scientifiques qui s'appuient sur la technique de ce chercheur passionné ont aujourd'hui un large champ d'application, notamment dans les domaines de la microchirurgie cornéenne, de l'imagerie biologique, du génie des télécommunications et de la chimie des molécules.
Monsieur Mourou a également écrit, seul et en collaboration, un nombre considérable de publications et a déposé pas moins de 18 brevets. Son apport remarquable à l'avancement du savoir et de la technologie a été reconnu à de multiples reprises. Il a entre autres reçu les honneurs suivants: en 2005, la W. Lamb medal for Laser Science and Quantum Optics; le prix 2004 Quantum Electronics de l'IEEE Lasers and Electro-Optics Society, pour sa contribution originale en optique ultrarapide; le prix Russell, en 2002, la plus haute distinction décernée par l'Université du Michigan; en 1995, le prix R.W. Wood de l'OSA pour l'invention de la technique CPA; en 1997, le prix H.E. Edgerton du SPIE; en 1999, le prix Sarnoff de l'IEEE; en 2000, le prix le plus prestigieux en recherche du College of Engineering Stephen S. Atwood et un doctorat honorifique de l'Université du Québec, en 1998. En 2002, le professeur Mourou est élu à la National Academy of Engineering. Il est fellow de l'Optical Society of America, fellow de l'IEEE et membre de l'American Physical Society of America.
Depuis 1991, monsieur Gérard A. Mourou assume la direction du Center for Ultrafast Optical Science de l'Université du Michigan, où il poursuit ses activités d'enseignement et de recherche. L'Université Laval se réjouit d'honorer un scientifique d'une telle envergure, qui fait figure de pionnier dans son domaine.
Louis-Philippe Mousseau
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine

Valentin-Yves Mudimbe
Universitaire, poète, romancier, essayiste
Doctorat honoris causa ès lettres
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Docteur en philosophie et lettres de l’Université catholique de Louvain (Belgique) depuis 1970, monsieur Mudimbe amorce sa carrière de professeur à l’Université nationale du Zaïre à Lubumbashi, où il est nommé doyen de la Faculté de philosophie et de lettres de 1972 à 1974. Au début des années 1980, alors qu’il doit s’exiler pour des raisons politiques, de prestigieuses universités américaines lui ouvrent leurs portes comme le Collège d’Haverford (Pennsylvanie), l’Université de Stanford, puis l’Université Duke, où il est toujours professeur.
Monsieur Mudimbe est un intellectuel aux talents multiples: poète, romancier, essayiste, philosophe, anthropologue, sociologue. Il a publié quatre recueils de poésies et autant de romans. À titre d’essayiste, il a publié, copublié, dirigé ou codirigé plus d’une trentaine d’ouvrages et de numéros spéciaux de revues scientifiques, ainsi qu’une centaine d’articles dans des revues savantes.
La richesse des essais et des œuvres de création de M. Mudimbe lui a valu une reconnaissance internationale manifeste dans les nombreux prix qui lui ont été décernés, comme le Herskovits Award, remis par la U.S. African Studies Association (1989), le grand prix Senghor des écrivains de langue française, pour l’ensemble de son œuvre (1977) ou, plus récemment, des doctorats honorifiques remis par l’Université de Paris-VII (1997) et par la Katholieke Universiteit Leuven (2006). Il a par ailleurs été professeur invité ou Fellow dans de prestigieuses universités aux États-Unis et en Europe, ainsi qu’à la Faculté des lettres de l’Université Laval, à laquelle il est resté très attaché (1990). C’est pour cette raison que l’Université Laval est très fière de décerner ce doctorat d’honneur à monsieur Valentin-Yves Mudimbe.

Brian Mulroney
Avocat et associé principal de la firme Ogilvy Renault
Doctorat honoris causa d'université
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Né à Baie-Comeau en 1939, monsieur Brian Mulroney est titulaire d'un baccalauréat ès arts de l'Université Saint Francis Xavier, en Nouvelle-Écosse, et d'un baccalauréat en droit de l'Université Laval. Admis au Barreau du Québec en 1965, il entre au service de la firme montréalaise Ogilvy Renault.
Durant près de 20 ans, monsieur Mulroney acquiert une solide expérience dans les milieux du droit et des affaires. On le remarque notamment au sein de la commission Cliche, chargée d'enquêter sur l'exercice de la liberté syndicale dans l'industrie de la construction.
En 1976, fort d'une enviable réputation comme spécialiste en droit du travail, il est nommé vice-président de la société minière Iron Ore Company of Canada. Dès l'année suivante, il accède au poste de président.
En 1983, monsieur Mulroney remporte la course à la direction du Parti progressiste-conservateur, puis dirige l'opposition officielle à la Chambre des communes.
En 1984, il mène son parti à la plus imposante victoire parlementaire de l'histoire canadienne et devient le dix-huitième premier ministre du Canada. Quatre ans plus tard, il est élu de nouveau avec un gouvernement majoritaire. En 1993, après avoir été premier ministre durant près de neuf ans, il annonce qu'il quitte la vie politique.
Le gouvernement de Brian Mulroney est à l'origine de plusieurs initiatives audacieuses: traité de libre-échange entre le Canada et les États-Unis, Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), traité sur les pluies acides entre le Canada et les États-Unis.
En plus de réaliser plusieurs privatisations, il a mis en oeuvre une politique anti-inflationniste, une importante réforme fiscale, un vaste programme de déréglementation et des politiques en matière de réduction des dépenses.
Il convient également de souligner le rôle de premier plan qu'a joué son gouvernement dans la campagne contre l'apartheid en Afrique du Sud, dans la réponse occidentale à la famine en Éthiopie au milieu des années 1980 et dans la création du Sommet de la Francophonie.
Le premier ministre Mulroney a également été coprésident du Sommet sur l'enfance des Nations-Unies.
Monsieur Brian Mulroney est actuellement avocat et associé principal de la firme Ogilvy Renault. Il siège aussi au conseil d'administration de plusieurs entreprises, notamment Barrick Gold et Quebecor World.
Élevé au rang de compagnon de l'Ordre du Canada et de grand officier de l'Ordre national du Québec, il a été honoré par plusieurs universités et gouvernements dans le monde. C'est avec beaucoup de fierté que son alma mater lui rend hommage à son tour.
Photo: LinkedIn
David C. Munroe
Éducateur
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation
James Murdock
Doctorat honoris causa ès sciences
Emmett Murphy
Ingénieur
Doctorat honoris causa ès sciences
Joseph Stanley Murphy
Religieux
Doctorat honoris causa en lettres
James A. Murphy
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
Sean Murphy
Ambassadeur et prélat
Doctorat honoris causa en droit
William Murphy
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
Ernest Myrand
Journaliste et historien
Doctorat honoris causa en lettres
Antonin Nantel
Religieux, écrivain et supérieur du séminaire de Sainte-Thérèse (1870-1886; 1889-1895; 1900-1903)
Doctorat honoris causa en lettres

Yannick Nézet-Séguin
Directeur musical de l'Orchestre métropolitain de Montréal, de l'Orchestre de Philadelphie et du Metropolitan Opera de New York
Doctorat honoris causa en musique
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La carrière de Yannick Nézet-Séguin connaît dès le départ une ascension fulgurante. Diplômé du Conservatoire de musique et d'art dramatique de Montréal en 1997, il devient, dès 2000, directeur musical de l'Orchestre métropolitain de Montréal, qu'il mène à un niveau d'excellence remarquable. De 2008 à 2018, il occupe aussi le poste de chef régulier de l'Orchestre philharmonique de Rotterdam. Jouissant d'une réputation internationale fort enviable, il dirige actuellement deux des plus prestigieuses formations musicales des États-Unis : l'Orchestre de Philadelphie, depuis 2012, et le Metropolitan Opera de New York, depuis 2018. Aucune autre personnalité canadienne de la musique classique n'a jamais atteint une telle renommée mondiale.
Avec près de 100 concerts par année, Yannick Nézet-Séguin est l'un des chefs d'orchestre les plus actifs sur la scène internationale. Jusqu'à présent, il a dirigé près de 80 orchestres différents à travers le monde, dont des ensembles très réputés comme l'Orchestre philharmonique de Berlin, l'Orchestre philharmonique de Vienne et l'Orchestre de chambre d'Europe. Il a aussi dirigé maints opéras, notamment à la Royal Opera House (Covent Garden) à Londres, à l'Opéra d'État de Vienne et à la Scala de Milan. Le maestro compte plus de 70 enregistrements, qui couvrent un vaste répertoire symphonique et opératique, où se côtoient, entre autres, Mozart, Beethoven, Berlioz, Tchaïkovski, Ravel et Prokofiev. D'une indéniable polyvalence, il est reconnu par les grands mélomanes pour son talent à savoir mettre en valeur les qualités musicales propres à chaque style ou œuvre.
Les prestations de monsieur Nézet-Séguin s'attirent toujours une pluie d'éloges de la critique la plus éminente et pointilleuse. Désigné «artiste de l'année 2015» par l'illustre magazine spécialisé en musique classique Musical America, il est le premier Québécois à mériter cette reconnaissance. Outre les nombreux prix pour ses enregistrements, il a obtenu, au cours de sa carrière, plusieurs honneurs, dont un prestigieux prix de la Société philharmonique royale de Londres. Il a également été nommé officier de l'Ordre national du Québec et compagnon de l'Ordre du Canada.
Crédit photo: Chris Lee
Byron Nicholson
Doctorat honoris causa en lettres
Patrick-J. Nicholson
Prélat
Doctorat honoris causa ès sciences
Jacob Nicol
Avocat, homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Pierre Nora
Historien, homme de lettres et éditeur
Doctorat honoris causa ès lettres
Jessye Norman
Cantatrice
Doctorat honoris causa en musique
William Albert Noyes Jr.
Universitaire
Doctorat honoris causa ès sciences
Thomas O'Hagan
Poète et enseignant
Doctorat honoris causa en lettres
Charles Oberling
Médecin et professeur
Doctorat honoris causa en médecine

Alanis Obomsawin
Pionnière de la cinématographie québécoise
Doctorat honoris causa en cinéma
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Artiste multidisciplinaire et membre de la nation abénaquise, Alanis Obomsawin est l'une des plus éminentes documentaristes du Canada. Cinéaste et productrice à l'Office national du film du Canada (ONF), elle y poursuit son œuvre depuis 1967. Elle y a produit plus de 50 documentaires et elle se distingue par son implication sociale et politique.
D'abord chanteuse et conteuse professionnelle, elle a donné des représentations dans des réserves, des écoles, des prisons, des festivals de musique et à la télévision. En 1966, son histoire a été retenue par l'émission Telescope de la CBC, ce qui mènera à son recrutement par Wolf Kœnig et Bob Verrall, producteurs à l'ONF, à titre d'experte-conseil pour des projets qui portent sur les Premières Nations.
Engagée à raconter et à mettre de l'avant les préoccupations des peuples autochtones, Alanis Obomsawin a façonné son approche cinématographique en s'appuyant sur son habileté à jumeler les traditions orales aux méthodes du cinéma documentaire. Ses productions mettent en lumière les réalités autochtones et les combats livrés par ces peuples. L'un de ses films a notamment mené à une commission d'enquête sur les rapports des services sociaux avec les Autochtones.
Membre de l'Ordre du Canada depuis 1983, promue officière en 2001 et élevée au rang de compagnon en 2019, Mme Obomsawin est également grande officière de l'Ordre national du Québec depuis 2016. Ses réalisations artistiques, son travail auprès des jeunes Autochtones et son activisme en faveur des droits autochtones lui ont mérité plusieurs prix du Gouverneur général.
L'édition 2020 du Gala Québec Cinéma a souligné ses réalisations en lui décernant le prix Iris Hommage, attribué à une personnalité ayant mené une carrière exemplaire et dont l'œuvre a contribué de façon marquante au rayonnement du cinéma québécois. En 2014, elle remporte le Prix humanitaire des prix Écrans canadiens pour sa «contribution exceptionnelle à la collectivité et au service public» et reçoit en 2016 le prix Albert-Tessier, la plus haute distinction de la province dans le domaine du cinéma. En juillet 2023, elle se verra décerner la médaille Edward MacDowell, remise à un ou une artiste ayant apporté une contribution exceptionnelle à la culture. Mme Obomsawin est la première réalisatrice à recevoir ce prix, attribué pour la 63e fois.
Pour l’ensemble de ses contributions qui ont eu une incidence significative sur la société québécoise, l'Université Laval décerne un diplôme honorifique en cinéma à Alanis Obomsawin.
Yoshio Okawa
Ex-ambassadeur du Japon au Canada et conseiller spécial auprès du président de la Banque de Tokyo
Doctorat honoris causa d'université
Michael Kelway Oliver
Président et vice-chancelier de l'Université Carleton
Doctorat honoris causa d'université

Louise Otis
Médiatrice, arbitre en matière civile et commerciale et juge administratif international
Doctorat honoris causa en droit
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Visionnaire et passionnée, Louise Otis rayonne de manière remarquable dans le domaine de la justice, et ce, à travers la planète. Parmi ses réalisations, elle a mis sur pied un des premiers programmes intégrés de médiation judiciaire, qui fait maintenant autorité dans le monde. Elle a également contribué à la création d'un programme de facilitateur pour les causes pénales, désormais en application au Québec.
Aujourd'hui médiatrice et arbitre en matière civile et commerciale, madame Otis a entrepris sa carrière d'avocate en 1975 dans les champs du droit du travail et du droit administratif. Nommée juge à la Cour supérieure du Québec en 1990, puis, trois ans plus tard, à la Cour d'appel du Québec – tribunal auquel elle a siégé jusqu'en 2009 –, elle a rendu plus de 3 000 jugements dans des causes de droit civil, commercial, administratif et pénal. Elle est actuellement présidente du Tribunal administratif de l'Organisation de coopération et de développements économiques et du Tribunal d'appel de l'Organisation internationale de la Francophonie.
Tout au long de sa carrière, Louise Otis a participé activement à la réforme de la justice dans divers pays et à la révision des systèmes de justice administrative internes de grands organismes internationaux tels que l'Organisation des nations unies, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Professeure auxiliaire à la Faculté de droit de l'Université McGill et distinguished fellow de l'International Academy of Mediators, madame Otis participe régulièrement à des colloques et à des missions internationales. Elle a reçu de nombreuses distinctions en reconnaissance de ses contributions et initiatives dans le domaine juridique. Citons qu'en 2016, elle a été nommée Grande Officière de l'Ordre national du Québec (G.O.Q.), après avoir reçu en 2015 la distinction honorifique d'Officier de l'Ordre du Canada (O.C.).
Animée par la conviction que les êtres humains préfèrent l'entente au conflit, Louise Otis a été une pionnière dans la médiation pour le règlement des différends. En raison de sa renommée internationale, de sa grande générosité et de son engagement à promouvoir le droit et à rendre la justice plus accessible, madame Otis constitue une inspiration pour les jeunes, et plus particulièrement les jeunes femmes.
Cardinal Alfredo Ottaviani
Religieux
Doctorat honoris causa d'université
Jean-Rémi Ouellette
Religieux et enseignant
Doctorat honoris causa en théologie
Joseph-Alphonse Ouimet
Président du conseil d'administration de Télésat Canada
Doctorat honoris causa ès arts

J.-Robert Ouimet
Président du conseil et chef de la direction du Holding O.C.B. inc., de la Fondation «A Dieu Va», de Cordon Bleu international Ltée et de Piazza Tomasso international inc.
Doctorat honoris causa d'université
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Né à Montréal en 1934, J.-Robert Ouimet est aujourd’hui président du conseil et chef de la direction du Holding O.C.B. inc., de la Fondation «A Dieu Va», de Cordon Bleu international Ltée et de Piazza Tomasso international inc., qui est le plus important fabricant canadien de pâtes alimentaires italiennes surgelées au Canada. Ce groupe d’entreprises a été fondé par son père, J. René Ouimet, en 1933.
Monsieur Ouimet siège au Conseil d’administration du patronat du Québec, de la Chambre de commerce du Canada, de HEC Montréal, de l’Orchestre symphonique de Montréal, des Jeunesses musicales du Canada, de la Fondation de l’IRCM et du Musée d’Art contemporain. Il est également membre du prestigieux groupe du Conseil Canadien des chefs d’entreprise. Il a magnifiquement réussi en affaires, tout en développant de façon accélérée les entreprises fondées par son père, et il s’est illustré par son dévouement auprès d’innombrables oeuvres et mouvements de charité et de ressourcement spirituel. Le succès et la prospérité de M. Ouimet reposent sur sa foi. Sa contribution aux œuvres sociétaires du Québec est majeure, puisqu’il est l’un des chefs de file du milieu des affaires et du milieu culturel et spirituel du Québec. L’objectif fondamental de monsieur Ouimet est de donner un sens au travail dans l’entreprise et dans la société, en conciliant la croissance durable de l’épanouissement humain avec une rentabilité concurrentielle soutenue. Au fil des ans, M. Ouimet a développé de nombreux outils de management innovateurs qui ont notamment eu une influence déterminante sur la croissance du bien-être physique et psychique des êtres humains qui œuvrent dans l’entreprise.
Au cours des dernières années, monsieur Ouimet a visité quelque 69 campus universitaires différents et organisations diverses. Au cours de ces visites, il a rencontré nombre de leaders économiques et politiques, intellectuels et religieux en Amérique du Nord, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie. Il a prononcé près de 200 conférences publiques sur le modèle de management capable, avec l’aide de la spiritualité, d’apporter dans l’organisation de façon durable, la croissance de l’épanouissement humain et d’une rentabilité concurrentielle soutenue.
M. Ouimet a aussi développé des liens avec l’Université Laval dans divers domaines, dont le management d’entreprise et la formation en éthique des affaires, dispensée par notre Faculté de théologie et des sciences religieuses, à l’intérieur des programmes de management. C’est pourquoi, l’Université Laval est heureuse de souligner aujourd’hui la contribution remarquable de monsieur J.-Robert Ouimet en lui décernant ce doctorat d’honneur.
Sir Leonard Cecil Outerbridge
Lieutenant-gouverneur de Terre-Neuve-et-Labrador (1949-1957) et avocat
Doctorat honoris causa en droit
Scyr de Wascimento Paes
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Ralph S. Jr Paffenbarger
Épidémiologiste et professeur émérite de la Stanford University
Doctorat honoris causa en médecine
Joseph-Isidore Pageau
Médecin
Doctorat honoris causa en service social
Siméon Pagnuelo
Juge
Doctorat honoris causa en droit
Ernest Pallascio-Morin
Écrivain et journaliste
Doctorat honoris causa en lettres

Claude Panaccio
Professeur émérite au Département de philosophie à l'UQAM
Doctorat honoris causa en philosophie
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Amant de l'expression claire et précise, ennemi des jargons inutiles, ardent défenseur de la rigueur conceptuelle, Claude Panaccio est un chercheur et un pédagogue qui suscite l'admiration de tous, autant philosophes qu'historiens de la philosophie.
Victor Thibaudeau
Doyen de la Faculté de philosophie
Le philosophe québécois Claude Panaccio, spécialiste de l'approche nominaliste et de son représentant médiéval le plus illustre, Guillaume d'Ockham, a mené une carrière brillante et exemplaire qui s'est étendue sur plus de 40 ans. Il s'est démarqué sur le plan pédagogique en conjuguant une étude rigoureuse et systématique de l'histoire de la philosophie (principalement médiévale) tout en contribuant de manière substantielle à des débats importants en philosophie contemporaine touchant en particulier la philosophie du langage, la philosophie de l'esprit, la logique et l'ontologie.
En marge de ce travail scientifique, Claude Panaccio a été, tout au long de sa vie, au service de la communauté philosophique, engagé de diverses manières dans la Société de Philosophie du Québec, dont il est l'un des fondateurs, et dans l'Association canadienne de philosophie. Il a aussi été pendant douze ans codirecteur de la très importante revue Dialogue. Ses recherches lui ont valu de nombreuses reconnaissances nationales et internationales et l'admiration d'au moins deux générations de chercheurs. Il fait partie, sans l'ombre d'un doute, des dix philosophes médiévistes les plus influents au monde. De ce fait, il a contribué à positionner le Québec comme l'un des pôles d'enseignement et de recherche incontournables dans le champ du médiévisme philosophique.
«Ce doctorat est, bien sûr, un immense honneur pour moi. L'Université Laval, par ce geste, témoigne de nouveau de l'appui qu'elle donne depuis longtemps à la recherche en philosophie ancienne et médiévale et je lui en suis extrêmement reconnaissant.»
Claude Panaccio
Philippe Panneton, dit Ringuet
Écrivain
Doctorat honoris causa en lettres

Gilles Paquet
Président de la Société royale du Canada, professeur émérite de l'Université d'Ottawa
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
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Né à Québec en 1936, monsieur Gilles Paquet est assurément l'un des experts canadiens les plus influents dans son domaine. Il a contribué de façon notable à l'avancement des connaissances dans les sciences économiques et administratives.
Durant près de 40 ans, le professeur Paquet a formé plusieurs générations d'étudiantes et d'étudiants. À partir de 1963, il enseigne les sciences économiques à l'Université Carleton. Il y occupe également les postes de directeur du Département d'économie, de 1969 à 1972, et de doyen de la Faculté des études supérieures et de la recherche, de 1973 à 1979. En 1981, il est nommé professeur et doyen de la Faculté d'administration de l'Université d'Ottawa où il fonde, en 1997, le Centre d'études en gouvernance, qu'il dirige jusqu'en 2001.
Ses talents de chercheur et d'administrateur ne profiteront pas uniquement à l'Université Carleton et à l'Université d'Ottawa. Tout au long de sa carrière, monsieur Paquet a mis son expertise au service de divers organismes. Il a notamment travaillé pour le comité du Sénat sur le vieillissement et pour le comité de recherche sur l'assurance santé du Québec. De 1992 à 1998, il a été chercheur au Centre canadien de gestion. Il a également présidé la Fédération des sciences sociales du Canada ainsi que plusieurs autres associations québécoises et canadiennes. Ami de la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval, monsieur Paquet a souvent participé à ses comités, en tant que membre externe, et il donne régulièrement des conférences à l'occasion d'activités organisées par celle-ci.
Communicateur infatigable, monsieur Paquet travaille aussi comme journaliste depuis une trentaine d'années. Maîtrisant fort bien l'ironie, et n'hésitant jamais à dénoncer toute pathologie administrative, il a toujours été très présent sur la scène publique, que ce soit à la télévision, à la radio ou dans les journaux. Ses réflexions et ses critiques, profondes, rigoureuses et originales, portent sur une multitude de sujets d'intérêt public. Il est l'auteur d'une trentaine de livres, de quelque 350 articles scientifiques sur des thèmes variés, ainsi que d'un aussi grand nombre de textes éditoriaux ou de vulgarisation. Ses écrits sur la gouvernance constituent une lecture obligée pour quiconque s'intéresse à cette question. Récipiendaire de plusieurs prix et distinctions, il a été reçu membre de la Société royale des arts de Londres, en 1989, et membre de l'Ordre du Canada, en 1993.
Monsieur Gilles Paquet est actuellement président de la Société royale du Canada, professeur émérite et chercheur associé à l'École d'études politiques de l'Université d'Ottawa. L'Université Laval est fière de rendre hommage à l'un de ses diplômés et de souligner son remarquable rayonnement social et scientifique.
Joseph-Henri-Albiny Paquette
Homme politique
Doctorat honoris causa en médecine

Michel Paradis
Spécialiste de la géomatique et directeur général de GéoQuébec
Doctorat honoris causa en géomatique
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Né en 1944, monsieur Michel Paradis est considéré par plusieurs comme le père de la géomatique.
Titulaire d'un baccalauréat en sciences géodésiques de l'Université Laval, Michel Paradis commence une carrière dans la fonction publique québécoise en 1967. Il obtient parallèlement une maîtrise en administration publique de l'École nationale d'administration publique.
De 1967 à 1977, il travaille au ministère des Terres et Forêts, où il occupe entre autres le poste de directeur du service de la cartographie. En 1977, il est nommé directeur des relevés techniques au ministère de l'Énergie et des Ressources, puis sous-ministre associé aux Terres.
Parmi les réalisations de cette époque, mentionnons la Loi favorisant la réforme du cadastre québécois, la Loi sur les terres du domaine public, le Fonds spécial pour le financement de la réforme du cadastre, la création du Centre québécois de télédétection et le Programme de connaissance géographique du territoire.
En 1987, le Conseil exécutif lui confie la responsabilité de préparer le premier plan géomatique du gouvernement. Après une expérience de deux ans dans le secteur privé de la géomatique avec le groupe Lavalin, monsieur Paradis est de retour au gouvernement du Québec.
Au ministère de l'Environnement et de la Faune, il assume les fonctions de sous-ministre adjoint aux Milieux agricole et naturel, de 1990 à 1994, et à la Connaissance des écosystèmes, de 1994 à 1997. Durant cette période, il met en œuvre une stratégie pour le développement durable des ressources du milieu agricole.
En 1997, le ministère de la Culture et des Communications lui confie la rédaction de la Politique de l'inforoute gouvernementale, puis il est nommé secrétaire adjoint au Conseil du Trésor et prend en charge le dossier de l'inforoute gouvernementale et de la gestion des ressources informationnelles.
Depuis 2001, il assume la direction générale du consortium privé GéoIntégra et de l'organisme sans but lucratif GéoQuébec, deux organisations dédiées à la promotion et à l'exportation du savoir-faire et des grandes réalisations du Québec en matière de géomatique appliquée à la gouvernance territoriale.
L'excellent travail accompli par Michel Paradis lui a valu le prix Gaïa. Remis par l'Association canadienne des sciences géomatiques, ce prix vise à souligner un apport exceptionnel à la géomatique. Par son leadership et sa solide expertise, il joue un rôle clé dans son milieu.
En plus de participer à la promotion de l'industrie géomatique du Québec sur la scène internationale, il défend l'importance de la recherche et du développement dans le secteur de la géomatique. Il collabore notamment à divers projets de la Faculté de foresterie et de géomatique. Dans ses temps libres, il travaille à un traité d'administration publique qui porte sur l'information, ses technologies et la gestion des affaires publiques.
C'est un privilège pour l'Université Laval de rendre hommage à monsieur Michel Paradis, qui a contribué de façon remarquable à l'avancement de la géomatique au Québec.
Jean Pardé
Spécialiste en dendrométrie et sylviculture
Doctorat honoris causa en sciences forestières
René Paré
Avocat
Doctorat honoris causa en sciences sociales

François Paré
Professeur titulaire à l'University of Waterloo (Ontario)
Doctorat honoris causa en littérature
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Diplômé en lettres de l'Université de Montréal, docteur en études françaises de l'Université d'État de New York à Buffalo, François Paré est le plus grand spécialiste des littératures minoritaires franco-canadiennes. Professeur titulaire et chercheur à l'Université de Waterloo (Ontario), il mène depuis plus de 35 ans une carrière qui a fait de lui une figure de premier plan au sein des francophonies des Amériques et au-delà.
Publié en 1992, un essai-phare et toujours incontournable, Les littératures de l'exiguïté, lui vaut le Prix du Gouverneur général du Canada et constitue un acte fondateur et de légitimation fort des études des «petites littératures» et des cultures francophones marginalisées, particulièrement celles des espaces franco-ontarien et acadien. Son action de professeur, d'intellectuel et de citoyen a marqué et marque encore la communauté savante nationale et internationale, ainsi que toutes les communautés culturelles franco-canadiennes. Son engagement infatigable a permis de les faire connaître et reconnaître de façon sensible et durable.
La place de la francophonie littéraire nord-américaine et celle des études en francophonie ne seraient, sans aucun doute, pas les mêmes sans l'apport unique, toujours éclairé et passionné, de François Paré. Il n'est que normal que la première université francophone en Amérique lui décerne le titre de docteur honoris causa.
Simon-Napoléon Parent
Premier ministre du Québec (1900-1905)
Doctorat honoris causa en droit
Louis Pariseau
Ingénieur
Doctorat honoris causa ès sciences
Gérard Parizeau
Universitaire et homme d'affaires
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
Léo Parizeau
Scientifique
Doctorat honoris causa ès sciences
Edwards A. Park
Médecin
Doctorat honoris causa ès sciences
Gilbert Parker
Écrivain et homme politique
Doctorat honoris causa en lettres
Frank Stewart Patch
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Ésioff-Léon Patenaude
Avocat, homme politique et homme d’affaires
Doctorat honoris causa en droit
Maurice Patry
Éducateur et chanoine
Doctorat honoris causa en lettres
Maurice Patry
Éducateur, prélat
Doctorat honoris causa en lettres
Julie Payette
Astronaute, Agence spatiale canadienne
Doctorat honoris causa ès sciences
Lester Bowles Pearson
Diplomate et Premier ministre du Canada (1963-1968)
Doctorat honoris causa en droit
Ralph Brazelton Peck
Ingénieur et professeur universitaire
Doctorat honoris causa ès sciences
Pierre Péladeau
Président et chef de la direction, Quebecor inc.
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
Jean Pélissier
Professeur et avocat
Doctorat honoris causa en droit
Alfred Pellan
Artiste-peintre
Doctorat honoris causa ès arts

Fred Pellerin
Auteur-compositeur-interprète et scénariste
Doctorat honoris causa ès lettres
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Après un baccalauréat en études françaises obtenu en 1999 à l'Université du Québec à Trois-Rivières, M. Fred Pellerin entame dès 2000 sa carrière de «conteux», d'auteur-compositeur-interprète et de scénariste en créant d'abord cinq spectacles présentés plus de 2 500 fois au Québec et dans la francophonie, en publiant six livres-CD, vendus à plus de 30 000 exemplaires chacun, en enregistrant trois disques vendus à des milliers d'exemplaires chacun et, enfin, en écrivant les scénarios de deux films, Babine (2008) et Ésimésac (2012).
L'œuvre de Fred Pellerin conjugue succès populaire, succès critique et reconnaissance par les pairs, au Québec comme ailleurs dans la francophonie, où il porte la culture québécoise aux confins de l'universalité. Ses spectacles, disques, scénarios lui valent ainsi de nombreuses récompenses, jusqu'à l'insigne de Chevalier de l'ordre national du Québec.
L'œuvre de M. Pellerin marque indéniablement un jalon important dans le renouvellement du conte. Les personnages qu'il met en scène, de même que le village de Saint-Élie-de-Caxton, apportent une dimension unique aux contes dont ils sont les «héros». Ces récits quasi légendaires sont portés par une langue inventive, imagée et teintée d'humour. Ces qualités expliquent son succès sur scène, mais aussi dans les salles de classe où il se rend souvent pour partager ses pratiques artistiques et sa vision. Homme de scène, M. Fred Pellerin reste un homme engagé dans sa société. Il se fait le porte-parole de mouvements de solidarité, en particulier de la ruralité qu'il «conte» et vit au quotidien dans son village et qu'il exprime souvent dans les médias.
Photo: Laurence Labat
Charles-Alphonse-Pantaléon Pelletier
Homme politique, avocat et juge
Doctorat honoris causa en droit
Elzéar Pelletier
Doctorat honoris causa en hygiène publique
François Pelletier
Religieux, prélat
Doctorat honoris causa en théologie
Louis-Philippe Pelletier
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Wilfrid Pelletier
Musicien et chef d'orchestre
Doctorat honoris causa en musique
Wilder Penfield
Médecin et universitaire
Doctorat honoris causa en médecine
Alfred Lloyd Penhale
Industriel
Doctorat honoris causa ès sciences
Jean-Luc Pépin
Homme politique
Doctorat honoris causa en sciences administration
Javier Pérez de Cuéllar
Secrétaire général de l'ONU
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Pierre Perrault
Cinéaste et poète
Doctorat honoris causa en lettres
Joseph-Édouard Perrault
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
François Perroux
Universitaire et économiste
Doctorat honoris causa en sciences sociales

André Perry
Producteur, ingénieur de son et réalisateur musical
Doctorat honoris causa en musique
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Architecte invisible de l'industrie du disque, monsieur André Perry a transformé le paysage du disque québécois. Plusieurs de ces réalisations ont marqué le temps, dont les premiers disques de Robert Charlebois et de Jean-Pierre Ferland, la musique de la cérémonie officielle de la XXIe Olympiade, ainsi que l'hymne à la paix Give Peace a Chance de John Lennon. Il a relevé les standards internationaux et son studio a accueilli les artistes les plus importants de son époque, dont Cat Stevens, David Bowie, Sting, pour n'en nommer que quelques-uns. Les disques enregistrés au Studio Perry ont généré plus de 250 millions de vente. Monsieur Perry n'a jamais cessé de repousser les limites de l'art de l'enregistrement, ce qui lui a valu, en 1983, le titre de meilleur studio au monde, avec celui de Sir George Martin.
La contribution de monsieur Perry, tous styles musicaux confondus, est déterminante. Il a participé à la fondation de l'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ). Ayant œuvré tant auprès des artistes que des diffuseurs québécois, il n'est donc pas étonnant qu'en 1986, il soit le récipiendaire du Félix de l'Académie pour l'ensemble de son oeuvre et, en 2013, du prix Hommage de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs du Canada (SOCAN). Toujours à l'affut des tendances dans l'art de l'enregistrement, il a récemment fondé, avec son partenaire René Laflamme, la compagnie Fidelio Technologies Inc., société qui a développé le 2xHD, un système exclusif pour la transformation de matrices (masters) de musique en très haute résolution, permettant aux mélomanes de télécharger la musique de ce nouveau format, depuis des sites internet spécialisés. La compagnie collabore aujourd'hui, entre autres, avec Naxos International et la Smithsonian Institute de Washington, pour révéler dans ce format, la grande qualité de leurs bandes maitresses.
Robert Petersen
Anthropologue et linguiste
Doctorat honoris causa d'université
Oscar Peterson
Pianiste et compositeur
Doctorat honoris causa en musique
Henri Peyre
Universitaire
Doctorat honoris causa en lettres
Louis-E. Phaneuf
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Edward Joseph Phelan
Directeur général de l’Organisation internationale du travail (1941-1948)
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Newell Willard Philpott
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Lorne Pierce
Éditeur, rédacteur en chef et critique littéraire
Doctorat honoris causa en lettres

Philippe Piétacho
Sage et ancien chef innu d'Ekuanitshit (Mingan)
Doctorat honoris causa d'université
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Reconnu comme un leader innu de première valeur et un sage très respecté par l'ensemble des Amérindiens du Québec et du Labrador, Philippe Piétacho est sans contredit un homme exceptionnel, tant grâce à ses qualités personnelles que par son engagement politique envers les siens.
Chef de la communauté d'Ekuanitshit (Mingan) pendant une vingtaine d'années, Philippe Piétacho a su aider son peuple à franchir le difficile passage entre le nomadisme et la sédentarité. Ce grand rassembleur a notamment mené le mouvement de réappropriation de la rivière Mingan par la communauté locale, pour permettre à la rivière de mieux se régénérer. Par la suite, il a favorisé le développement économique de sa communauté grâce à l'implantation d'une usine de transformation des produits de la mer et d'une pourvoirie de pêche sportive au saumon.
Du temps où il menait la destinée des Innus québécois, M. Piétacho s'est toujours montré favorable aux travaux de recherche que plusieurs professeurs et étudiants de l'Université Laval voulaient réaliser auprès des siens. En contrepartie, certains membres de la communauté de Mingan ont pu acquérir une formation de base en recherche sociale et culturelle.
Selon un sociologue de l'Université Laval, l'histoire du Québec ne commence pas avec l'arrivée de Champlain, mais bien avec la rencontre et l'alliance de ce dernier avec les chefs amérindiens d'alors. Philippe Piétacho est devenu, à titre de chef innu, l'interlocuteur des gouvernements établis, rôle qu'il a joué avec pour seule arme sa confiance inébranlable dans la culture et la langue innues. Par principe, il n'a jamais hésité non plus à soutenir les autres communautés autochtones aux prises avec des difficultés importantes.
Représentant de sa communauté et de sa nation auprès de l'assemblée des chefs du Conseil des Attikameks et des Montagnais, M. Piétacho s'est également illustré au sein de l'assemblée des Premières Nations du Canada.
Le territoire familial des Piétacho est situé au lac Brûlé, à la frontière du Québec et du Labrador, zone particulièrement propice à la chasse au caribou. Désormais retraité du monde politique auquel il a consacré près de trente ans de sa vie, ce grand admirateur de la nature y retourne chaque année pour s'adonner aux activités traditionnelles de chasse, de pêche et de piégeage.
Gardien des valeurs ancestrales et porteur de la tradition orale, Philippe Piétacho est un conteur et un joueur de tambour renommé. En outre, il partage avec les siens un grand sens de l'humour, trait typique de la culture innue. L'aspiration légitime de ce grand Innu est d'obtenir, pour son peuple, une plus grande reconnaissance culturelle. C'est dans ce but qu'il tente de transmettre aux jeunes qui le suivent un savoir millénaire, tissé par ses ancêtres avec amour et fierté.
Louis-Philippe Pigeon
Avocat et juge
Doctorat honoris causa en droit

Michael Joseph Piore
Économiste du travail, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT)
Doctorat honoris causa en relations industrielles
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Michael Piore a laissé sa marque grâce au développement de nouveaux concepts en économie du travail. Ses contributions ont notamment influencé la façon dont on aborde les relations industrielles aujourd’hui. Il s’agit sans équivoque d’une avancée pour les sciences sociales.
François Gélineau
Doyen de la Faculté des sciences sociales
M. Michael Joseph Piore est un économiste du travail qui a analysé une grande diversité d’enjeux dans ce domaine, incluant l’immigration, l’incidence des changements technologiques sur l’emploi, la négociation collective et le syndicalisme ainsi que la gestion des ressources humaines. Il cherche à établir des liens entre les transformations sociales et les comportements économiques dans une perspective progressiste qui favorise l’innovation sociale. Il a toujours eu le souci d’analyser les problèmes sociaux de l’emploi et du travail en utilisant à la fois des données statistiques et des enquêtes de terrain.
Son nom est associé à la création de nouveaux concepts en économie du travail: les marchés internes du travail, l’insertion des immigrants au marché du travail, la segmentation du marché du travail, la spécialisation flexible comme modèle industriel, le rôle de l’interprétation dans l’innovation technologique et la socioéconomie du travail.
M. Piore a publié des articles dans les revues les plus reconnues de son domaine, notamment Journal of Economic Literature, Industrial Relations, Industrial and Labor Relations Review, American Economic Review, Revue économique, Harvard Business Review et Socio‐Economic Review.
Il a travaillé en collaboration avec des institutions reconnues comme le ministère du Travail aux États-Unis, l’Organisation internationale du travail et l’État du Massachusetts. Les travaux de recherche de Michael Joseph Piore ont eu des répercussions internationales pour l’élaboration de politiques publiques de l’emploi et du travail.
«C'est pour moi un grand honneur de recevoir ce doctorat honoris causa de l'Université Laval. C'est de plus un plaisir bien spécial, puisque le Québec représente le carrefour de plusieurs traditions intellectuelles qui ont influencées mon travail sur l'intersection entre les relations professionnelles: une tradition enracinée en pratique dans l'esprit du nouveau monde et une tradition critique dans les pensées économiques et sociologiques de la France.»
Michael Joseph Piore
Jean Piveteau
Ethnologue et paléontologue
Doctorat honoris causa ès sciences
Luc Plamondon
Auteur compositeur
Doctorat honoris causa en lettres
Joseph-Omer Plante
Évêque auxiliaire de Québec
Doctorat honoris causa en théologie
Gustave Poisson
Avocat
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Jean-Marie Poitras
Courtier d'assurances et philanthrope
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
John Charles Polanyi
Chimiste, universitaire et prix Nobel de chimie de 1986
Doctorat honoris causa ès sciences
Maurice Pollack
Commerçant et philanthrope
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Henry Otto Pollak
Mathématicien
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation
Sir Vere Brabazon Ponsonby, comte de Bessborough
Gouverneur général du Canada (1931-1935)
Doctorat honoris causa en droit
Albéric Pont
Dentiste et professeur
Doctorat honoris causa en chirurgie dentaire

Michael E. Porter
Directeur, Institute for Strategy and Competitiveness, Harvard Business School
Doctorat honoris causa d'université
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Reconnu comme le père de la stratégie concurrentielle contemporaine, Michael Porter est économiste, chercheur, auteur, conseiller, conférencier et enseignant. Au fil de sa carrière de professeur à la Harvard Business School, il a étudié, sous l'angle de la théorie économique et des concepts de la stratégie, les principaux défis qui se posent aux grandes entreprises, tels que la concurrence des marchés, les stratégies d'entreprises, le développement économique, la protection de l'environnement et les soins de santé. Ses recherches sont largement reconnues par les gouvernements, le monde des affaires, les ONG et les milieux universitaires partout dans le monde, ce qui lui a valu de nombreux prix et distinctions.
Dès ses premiers travaux sur la concurrence et les stratégies commerciales, M. Porter a fait figure de pionnier en appliquant la théorie économique pour expliquer la concurrence et les choix des entreprises à cet égard. Il a fait avancer sa discipline, l'économie industrielle, et a contribué à la définition de la stratégie concurrentielle contemporaine. Ses idées sont enseignées dans pratiquement toutes les écoles de commerce du monde en plus d'être largement intégrées aux sciences économiques et à d'autres disciplines.
M. Porter s'est ensuite tourné vers le développement économique et la compétitivité, se penchant plus précisément sur les principes microéconomiques du développement économique national et régional. Son livre The Competitive Advantage of Nations, paru en 1990, a posé les premiers jalons de sa réflexion sur ce sujet. Il est à l'origine du concept des grappes industrielles (Cluster Mapping Project), dont la démarche rigoureuse de géographie économique est devenue la norme aux États-Unis, en Europe et dans plusieurs autres pays. Ses théories sont largement appliquées par les décideurs politiques et les stratèges du développement économique partout sur la planète.
M. Porter s'est également penché sur le rôle des entreprises dans la société. En plus d'avoir, par ses idées, changé la façon dont les entreprises abordent la philanthropie et leur responsabilité sociale, il a introduit le concept de création de valeur partagée dans un article de 2011 coécrit avec Mark Kramer, démontrant que le capitalisme porte souvent en lui-même les solutions à de nombreux problèmes sociaux. M. Porter a contribué à l'élaboration du cadre conceptuel de la nouvelle mesure globale du progrès, l'Indice de progrès social (Social Progress Index). Lancé en 2014 dans 132 pays, l'Indice mesure rigoureusement les progrès sociaux de chaque État dans plusieurs domaines. Il constitue un complément aux indicateurs économiques conventionnels que sont le rendement économique et le PIB par habitant.
Enfin, depuis le début des années 2000, M. Porter se consacre aux enjeux économiques des soins de santé, plus particulièrement à l'élaboration d'un cadre conceptuel de réalignement de la prestation des soins visant la maximisation de la valeur pour les patients. On lui doit notamment les concepts fondamentaux en matière de réorganisation des systèmes de santé, d'évaluation de l'évolution de l'état de santé des patients, de mesure des coûts réels des soins par type de problème de santé, de conception de modèles de remboursement fondés sur la valeur et d'intégration de réseaux de santé à points de services multiples. L'ensemble de ces notions, appelé prestations de soins de santé fondée sur la valeur (value-based health care delivery), fait l'objet de nombreuses publications et les praticiens l'ont rapidement adopté.
M. Porter a publié 19 livres et plus de 125 articles scientifiques. Il est l'un des auteurs, sinon l'auteur le plus cité dans les domaines de l'économie et des affaires. Il a reçu sept fois le prix McKinsey de la Harvard Business Review pour le meilleur article de l'année, en plus de remporter de nombreux prix prestigieux et distinctions.
Albert Portevin
Membre de l'Institut de France (Académie des Sciences)
Doctorat honoris causa ès sciences
Georges Portmann
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Michel Portmann
Oto-rhino-laryngologiste et professeur honoraire de l'Université de Bordeaux II
Doctorat honoris causa ès sciences
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Reconnu mondialement comme l'un des plus grands spécialistes de l'oto-rhino-laryngologie, le professeur Michel Portmann s'est consacré pendant plus de 50 ans au développement de la phono-audiologie et à l'amélioration des techniques de diagnostic, de traitement et de réadaptation des troubles de la communication.
Diplômé de la Faculté de médecine et de pharmacie de Bordeaux en 1944, il s'intéresse dès les tout débuts de sa carrière aux problèmes fonctionnels liés aux émetteurs de la parole et au récepteur auditif. C'est ainsi qu'il crée, en 1952, le Centre de phono-audiologie régional de l'Université de Bordeaux puis, en 1955, le Laboratoire d'audiologie expérimentale, voué à la recherche appliquée. C'est le début d'un cheminement scientifique édifiant, qui contribuera largement au développement de la phono-audiologie en Europe et le mènera à publier plus de 15 ouvrages et près de 500 articles dans des revues scientifiques. En 1954, le professeur Portmann fonde, en collaboration avec sa femme, la docteure Claudine Portmann, le Centre d'audition et du langage, consacré à la réhabilitation de centaines d'enfants handicapés auditifs.
Parallèlement à sa carrière de clinicien et de chercheur, le professeur Portmann a fait preuve d'un souci constant de transmettre son savoir et les résultats de sa propre pratique. Professeur d'oto-rhino-laryngologie pendant plus de 35 ans, il a toujours eu à coeur de prodiguer un enseignement axé non seulement sur l'apprentissage d'aptitudes médicales et chirurgicales, mais aussi sur l'acquisition par ses élèves du sens des responsabilités et de la capacité d'apprécier leurs propres limites vis-à-vis des malades. Pendant toutes ces années, le docteur Portmann a ainsi contribué à la formation des plus grands spécialistes en audiologie et en labyrinthologie qui pratiquent aujourd'hui dans le monde. Au Québec, il est considéré comme l'inspirateur de l'École d'oto-rhino-laryngologie de l'Hôtel-Dieu de Québec, fondée en 1963 par l'un de ses disciples.
Membre honoraire de plusieurs sociétés prestigieuses du milieu médical, Michel Portmann est toujours très actif sur le plan international. Encore aujourd'hui, plus de 500 spécialistes venant de tous les coins du monde visitent chaque année le Centre de phono-audiologie de l'Université de Bordeaux et lui-même continue de donner des conférences et des cours intensifs sur les cinq continents. Les nombreux honneurs et distinctions qui lui ont été décernés par plus d'une vingtaine de pays témoignent de ce rayonnement pour le moins exceptionnel. Chevalier de la Légion d'honneur et commandeur de l'Ordre des Palmes académiques, Michel Portmann est également docteur honoris causa de sept universités à travers le monde, dont l'Université d'Uméa en Suède, la Faculté de médecine de Kunming en Chine et l'Université de Louvain en Belgique. Un palmarès remarquable, auquel l'Université Laval est fière de s'associer.
Aram Jules Pothier
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Émile Poulat
Historien et sociologue
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Raoul Poulin
Médecin et homme politique
Doctorat honoris causa en service social
Adrien Pouliot
Ingénieur et mathématicien
Doctorat honoris causa ès sciences
Joseph-Camille Pouliot
Juge
Doctorat honoris causa en droit
Vincent-Marie Pouliot
Religieux, missionnaire et universitaire (Japon)
Doctorat honoris causa en lettres

Yves Pouliquen
Ophtalmologiste et professeur consultant à l'Hôtel-Dieu de Paris, membre de l'Académie française
Doctorat honoris causa ès sciences
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Médecin humaniste et passionné d'enseignement, Yves Pouliquen est renommé sur tant de fronts qu'il semble impossible de mettre en relief l'une ou l'autre des facettes de sa personnalité remarquable.
Né en France, M. Pouliquen s'engage dans des études de médecine qui lui insufflent le goût de la recherche et du professorat, deux domaines où il excelle et qui serviront d'assise à sa brillante carrière. Après avoir été chef de clinique à la Faculté de médecine de Paris (1963), puis maître de conférences agrégé (1966), il devient professeur en titre en 1979. La même année, avec deux collègues, il fonde le groupe de recherche ophtalmologique de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), dont il assume aussi la direction. Par la suite, il occupe la fonction de chef du service d'ophtalmologie de l'Hôtel-Dieu de Paris, dont il fera un centre de référence mondiale et où il est toujours professeur consultant.
Bientôt, la réputation du service et la personnalité du docteur Pouliquen attirent à l'Hôtel-Dieu de Paris des médecins du monde entier, qu'il accueille avec bienveillance et qu'il forme avec humilité. Plusieurs médecins du Québec, et même de l'Université Laval, vont à Paris pour bénéficier de son enseignement et le transmettre, à leur retour, à leurs étudiantes et étudiants. L'Université Laval a d'ailleurs reçu M. Pouliquen à quelques reprises comme invité d'honneur de ses Journées ophtalmologiques.
Auteur prolifique et conférencier recherché, Yves Pouliquen a signé plus de 600 articles ou communications scientifiques. Ses travaux portent principalement sur la structure de la cornée et sa pathologie, de même que sur les traitements et les chirurgies susceptibles de la guérir. Il lui ont inspiré également plusieurs ouvrages techniques, dont La transparence de la cornée (1967), Les homogreffes de la cornée (1973), La cataracte (1990) et La transparence de l'oeil (1992). En 1995, sans quitter son domaine de prédilection, il publie un premier roman, Les yeux de l'autre, dans lequel il fait la promotion de la greffe de la cornée et où il aborde de manière émouvante le lien complexe qui unit celui qui a donné, celui qui a reçu et celui qui a fait.
Les nombreux prix, récompenses et décorations qu'a obtenus M. Pouliquen traduisent éloquemment son mérite ainsi que l'admiration qu'il suscite tant dans la communauté scientifique que dans la société civile. Membre de l'Académie nationale de médecine, docteur honoris causa de l'Université nationale d'Asunción (Paraguay), il a été le premier chirurgien français à recevoir le prix mondial Cino Del Duca, qui récompense un auteur dont l'oeuvre, littéraire ou scientifique, constitue «un message d'humanisme moderne». Il a été admis à l'Académie française en novembre 2001.
Toujours actif comme praticien, professeur, chercheur et écrivain, le docteur Pouliquen préside aujourd'hui l'Organisation pour la prévention de la cécité. Les malades qu'il a soignés ne cessent de vanter son humanité et sa gentillesse. Ainsi, Yves Pouliquen a marqué profondément tous les milieux où il a choisi d'oeuvrer, suivant à lui seul des parcours qui rempliraient plusieurs vies.
Ray Edwin Powell
Industriel, président de l'Aluminum Company of Canada (Alcan)
Doctorat honoris causa en droit
Charles Gavan Power
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Garon Pratte
Avocat et juge
Doctorat honoris causa en droit

David S. Precious
Chirurgien buccal et maxillo-facial
Doctorat honoris causa ès sciences
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Né en 1944 à Ottawa, le professeur David S. Precious s'est hissé, au fil des ans, au statut de spécialiste en chirurgie buccale et maxillo-faciale canadien le plus cité et universellement respecté. Il a consacré sa carrière hospitalo-universitaire à l'enseignement et à la recherche en chirurgie buccale et maxillo-faciale, plus particulièrement au soin des enfants atteints de fentes labio-maxillo-palatines.
D'origine ontarienne, mais d'adoption néo-écossaise, M. Precious poursuit ses études de médecine dentaire et sa spécialisation chirurgicale à l'Université Dalhousie d'Halifax qui deviendra le creuset où se fondra sa carrière. Il est d'ailleurs nommé doyen de la Faculté de médecine dentaire de cette même institution de 2003 à 2008.
Son intérêt et sa prédilection pour la chirurgie reconstructive des anomalies congénitales se concrétisent ensuite autour des théories et techniques du professeur Jean Delaire, auprès duquel il séjourne au Centre hospitalier universitaire de Nantes pendant deux ans comme professeur invité, en 1983 puis en 1991. Il devient ainsi son disciple le plus ardent et dissémine internationalement ses enseignements. Le professeur Precious établit ainsi un réseau consacré à l'avancement des connaissances en fente labio-maxillo-palatine aux États-Unis, au Canada, en France, en Grande-Bretagne, en Italie, au Japon et en Australie pour consolider l'école du maître. Il projette ensuite de fonder des missions permanentes pour opérer de jeunes patients au Vietnam, en Tunisie et au Brésil.
L'inventaire des présentations et écrits du professeur Precious témoigne éloquemment de sa fécondité scientifique comme auteur de centaines d'articles, précis et chapitres de livres de référence, et comme réviseur au comité éditorial des revues scientifiques les mieux cotées de sa discipline au niveau international. La participation à la vie médico-administrative des instances hospitalières où il sévit, et dans les associations dont il est membre, illustre encore davantage son engagement public. Les prix et distinctions qu'il cumule au Canada comme à l'étranger attestent de la reconnaissance et de la valeur de sa contribution à notre société. Son curriculum vitae en énumère une liste exhaustive qu'il serait réducteur d'abréger ici. Mentionnons cependant qu’en 2007, pour l'ensemble de son œuvre, sa contribution exceptionnelle à l'avancement de sa spécialité, son dévouement aux soins d'enfants porteurs de fentes labio-maxillo-palatines, et ses différentes missions philanthropiques, le professeur Precious a été reçu de l'Ordre du Canada.
Francophile de cœur, francophone à l'occasion, le professeur Precious inspire encore tous les diplômés du programme de chirurgie buccale et maxillo-faciale de l'Université Laval qui l'ont côtoyé comme mentor et se sont imprégnés de ses connaissances et convictions grâce à son dévouement envers les patients. Quelques-uns officient maintenant en tant que membres du corps professoral en notre sein et transmettent à leur tour son enseignement, sa rigueur et sa détermination. Un phare et un exemple dans un domaine où nous excellons sous son inspiration.
En l'honorant de sa plus haute distinction, l'Université Laval reconnaît les accomplissements d'une immense carrière de dévouement à l'enseignement dans une discipline chirurgicale sous-estimée; indispensable aux soins de la famille et des enfants qui, grâce à son talent de chirurgien et d'enseignant, récupèrent une intégrité dont la nature les aurait autrement dépossédés.
James Émile Pierre Prendergast
Juge et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Yves Prévost
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Arthur Clifford Price
Industriel
Doctorat honoris causa ès sciences
Frère Palasis Prince
Éducateur et religieux
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Dorothy Pringle
Professeure et chercheuse en sciences infirmières, Université de Toronto
Doctorat honoris causa ès sciences
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Dorothy Pringle est considérée par ses pairs comme une infirmière de grande envergure, tant pour ses réalisations professionnelles, ses préoccupations humanitaires que pour son charisme incontestable. Elle a su démontrer, tout au long de sa carrière, que son engagement en enseignement, en recherche et en pratique infirmière correspond intégralement à ses choix personnels et à ses convictions profondes.
Après avoir terminé son baccalauréat en nursing à l'Université McMaster, Dorothy Pringle obtient d'abord sa maîtrise à l'Université du Colorado, puis son doctorat à l'Université de l'Illinois. Tandis que son mémoire de maîtrise porte sur la santé mentale, sa thèse de doctorat aborde le soutien aux personnes âgées et à leurs proches. Ces deux secteurs de la pratique infirmière sont en outre demeurés les domaines privilégiés pour les travaux de recherche de Dorothy Pringle. Dans le domaine de la santé, on lui reconnaît une carrière exceptionnelle en recherche en sciences infirmières, domaine auquel elle a su donner une impulsion remarquable. Elle a à son actif une vingtaine de projets de recherche subventionnés, dont trois sont en cours.
En outre, le nom de cette femme dynamique est associé à la publication de nombreux chapitres de livre et d'articles de revue, de même qu'aux travaux de conseils d'administration de plusieurs établissements de santé et des grands organismes subventionnaires fédéraux. Dorothy Pringle est fréquemment invitée à prononcer des conférences au Canada et à l'étranger. Ses dons de communicatrice lui valent, en 1978, le prix du Outstanding Teacher de la Confédération des associations de professeurs des universités ontariennes.
Au cours des années 1990, l'Université Laval fait appel à l'expertise de Dorothy Pringle pour évaluer son programme de maîtrise en sciences infirmières et pour étudier la possibilité d'accorder le statut de faculté à l'unité existante. Avec un sens critique judicieux et une rigoureuse objectivité, Dorothy Pringle s'acquitte de ces mandats qui mènent à d'heureuses solutions, tant pour la nouvelle Faculté que pour l'Université même.
Aux yeux de Dorothy Pringle, l'avenir de la profession infirmière est basée sur le développement de la science infirmière et sur la formation rigoureuse de ses membres. En conséquence, l'enseignement aux trois cycles l'absorbe et la stimule. Son leadership visionnaire l'amène à accepter le poste de doyenne de la Faculté de nursing à l'Université de Toronto où elle implante le doctorat en sciences infirmières. De même, l'Association canadienne des écoles universitaires de nursing la choisit comme présidente où elle plaide pour une pratique infirmière ancrée dans la recherche.
Titulaire d'un doctorat honorifique de l'Université de Lethbridge (1998), Dorothy Pringle reçoit, en juin 2000, le prestigieux prix Jeanne-Mance de l'Association des infirmières et infirmiers du Canada pour sa contribution exceptionnelle aux soins infirmiers.
Honorius Provost
Archiviste, religieux et historien
Doctorat honoris causa d'université
Louis Arthur Prud'homme
Juge et homme politique
Doctorat honoris causa en droit

André Prüm
Doyen de la Faculté de droit, d'économie et de finance de l'Université du Luxembourg
Doctorat honoris causa en droit
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Monsieur André Prüm est un professeur spécialiste de droit bancaire et financier européen, de droit des sociétés (luxembourgeois, français et européen), de droit européen des contrats et de droit des affaires. Son expertise scientifique de haut calibre et une expérience pratique remarquable en tant que jurisconsulte, arbitre et administrateur indépendant de sociétés l'ont amené à assumer d'importantes responsabilités, dont la direction de la Faculté de Droit, d'Économie et de Finance du Luxembourg, ainsi que la préparation de plusieurs projets de lois à la demande du gouvernement luxembourgeois. Monsieur Prüm est l'auteur et le directeur d'un nombre impressionnant d'ouvrages destinés notamment aux universitaires, aux cabinets professionnels, aux institutions financières et aux autorités gouvernementales. Un de ses ouvrages a d'ailleurs servi de base à la réforme française du droit des sûretés personnelles dans le Code civil.
Monsieur Prüm publie régulièrement des articles dans des revues juridiques reconnues, telles que le Columbia Journal of European Law, la Revue de droit bancaire et financier, la Revue trimestrielle de Droit financier et la Revue Droit et Patrimoine. En parallèle, il est également membre actif de plusieurs sociétés scientifiques et groupes de recherche de haut niveau, comme l'Association européenne de droit bancaire et financier (AEDBF), l'Institut Universitaire Européen ou l'European Corporate Governance Institute. Enfin, Monsieur André Prüm est régulièrement invité comme conférencier dans des universités étrangères.
Maurice Quéguiner
Religieux
Doctorat honoris causa d'université
Bernard Quemada
Linguiste et vice-président du Conseil supérieur de la langue française
Doctorat honoris causa ès lettres
Zotique Racicot
Religieux, prélat
Doctorat honoris causa en théologie

Bruno Racine
Président de la Bibliothèque nationale de France
Doctorat honoris causa ès lettres
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Directeur général des affaires culturelles de la Ville de Paris de 1988 à 1993, monsieur Bruno Racine a donné le coup d’envoi à l’informatisation des bibliothèques municipales, réformé le statut des conservatoires et lancé un plan de restauration globale des églises de la capitale. Directeur de l’Académie de France à Rome de 1997 à 2002, il s’est attaché à développer cette institution tricentenaire comme foyer d’histoire de l’art et de création contemporaine, a orchestré d’importantes expositions confiées à des commissaires de réputation internationale (Hans Ulrich Obrist, Jérôme Sans, etc.). Par la suite, président du Centre National d’Art et de Culture Georges Pompidou de 2002 à 2007, monsieur Racine a mis en chantier la future antenne du Centre à Metz et développé une active politique internationale, notamment en Asie. Président de la Bibliothèque Nationale de France depuis le 2 avril 2007, il s’attaque maintenant à l’enrichissement et à la numérisation des collections, ainsi qu’à la rénovation de l’ancienne Bibliothèque Nationale. Élu président de la Conférence européenne des bibliothèques nationales et président de la fondation Europeana, monsieur Racine donne accès au patrimoine numérisé du vieux continent. En étroite coopération avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec, il a à cœur de développer le réseau des bibliothèques numériques francophones.
Président du Haut Conseil de l’Éducation, il a présidé aux travaux qui ont largement inspiré la mise en œuvre du Socle commun des connaissances et compétences prévue par la loi, qui constitue l’un des éléments fondateurs dans le renouveau de la politique éducative en France. L'Université Laval est très fière de décerner à monsieur Bruno Racine ce doctorat honorifique afin de souligner un parcours exceptionnel.

Ólafur Ragnar Grímsson
Président de la République d'Islande
Doctorat honoris causa d'université
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Ólafur Ragnar Grímsson est le cinquième président de la République d’Islande. Il a été élu pour la première fois en 1978 à lʹAlthingi, lʹAssemblée parlementaire islandaise, où il a servi comme ministre des Finances de 1988 à 1991, avant d’être élu président en 1996. Né en 1943, il a reçu son diplôme de baccalauréat en économie et en science politique de l’Université de Manchester en 1965, et son doctorat en science politique cinq ans plus tard. Il est ensuite devenu le premier professeur de science politique à l’Université d’Islande où il a fondé le département de cette même discipline.
M. Grímsson est depuis longtemps impliqué dans différentes instances de coopération internationale. Il a, entre autres, été membre de lʹAssemblée parlementaire du Conseil de l’Europe de 1981 à 1984 et de 1995 à 1996. Il a été président de lʹAction mondiale des parlementaires de 1984 à 1990, siégeant à son conseil jusqu’en 1996. Il a été membre du comité de la Peace Initiative of Six Heads of State de 1984 à 1989. Le président Grímsson a aussi été membre du Conseil des Jeux olympiques spéciaux, et a joué un rôle majeur dans la campagne internationale de prévention de la drogue «Youth in Europe», qui bénéficie maintenant de la participation de 19 villes européennes.
Au cours des dernières années, le président a été très actif dans les discussions internationales sur les énergies renouvelables et le changement climatique. Avec le professeur Jeffrey Sachs, il a initié la Global Roundtable on Climate Change, qui a réuni, autant à lʹUniversité de Columbia qu’en Islande, des représentants de près dʹune centaine d’entreprises européennes et américaines, ainsi que des experts, des scientifiques et des leaders d’opinion. Il a participé activement à la Clinton Global Initiative et contribué à des projets sur l’énergie propre en Asie, en Afrique, au Moyen‐Orient, en Europe et aux États‐Unis. Le président Grímsson est un important défenseur de lʹutilisation de lʹénergie géothermique, comme le prouve de façon convaincante le cas de lʹIslande. En 2007, en plus de le parrainer, il a aidé à organiser un forum international sur les sols, la société et le changement global, dont l’objectif était de commémorer un siècle de conservation organisée des sols et de restauration des terres en Islande. À plusieurs endroits dans le monde, il a participé à des discussions sur la restauration de la qualité des terres comme moyen de lutter contre le changement climatique, relatant la longue expérience de l’Islande en matière de lutte contre la désertification et de revégétalisation des terres érodées.
Le président Grímsson sʹest également impliqué dans la promotion de la coopération entre les universités islandaises et étrangères, et a donné des conférences dans des établissements universitaires américains de premier plan comme Harvard, Columbia, Brown et Ohio State. Enfin, il a reçu de nombreux prix internationaux, dont le prix de la paix Indira Gandhi et le prix Jawaharlal Nehru pour la compréhension internationale.
John D. Randall
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Franco Dino Rasetti
Physicien
Doctorat honoris causa ès sciences
Heidi Rathjen
Co-fondatrice de la Coalition pour le contrôle des armes
Doctorat honoris causa d'université
Alphonse Raymond
Homme politique et industriel
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Louis Redmer
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie

William Rees
Écologiste et économiste
Doctorat honoris causa d'université
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Monsieur William Rees, écologiste humanitaire et économiste écologique, a été directeur, et est toujours professeur émérite, à la School of Community and Regional Planning (SCARP) de l’Université de la Colombie-Britannique. Le professeur Rees a créé la composante «environnement et gestion des ressources» au sein de cette école. Lorsqu’il était directeur de la SCARP, il a réorganisé avec des collègues le curriculum de l’école autour d’une nouvelle mission, soit de «faire avancer la société vers une plus grande viabilité à travers la promotion de l’excellence dans les recherches touchant aux politiques et à l’aménagement, la formation professionnelle et le service à la communauté». Ses propres recherches et son enseignement portent sur la manière dont les politiques et l’aménagement répondent aux changements environnementaux globaux.
Mieux connu comme l'inventeur et le codéveloppeur de l'analyse de l'empreinte écologique, son livre sur le sujet, coécrit avec Mathis Wackernagel, a été traduit en huit langues incluant le chinois. Il est aussi l'auteur de plus de 140 articles scientifiques et chapitres de livre, ainsi que de plusieurs articles grand public sur différents aspects de l’écologie humaine, de l’empreinte écologique et du développement durable.
Au fil de sa remarquable carrière, il a reçu plusieurs subventions pour mener ses recherches et, en tant que pionnier dans son domaine, il a intéressé et dirigé de nombreux étudiants des cycles supérieurs.
Le professeur Rees est membre fondateur et ex-président de la Canadian Society for Ecological Economics (CANSEE), directeur-fondateur de la One Earth Initiative, membre actif du Post-Carbon Institute, membre de longue date du groupe Global Ecological Integrity et collaborateur sur plusieurs projets de recherche du Centre canadien de politiques alternatives. De plus, on ne peut ignorer sa contribution à plusieurs revues scientifiques, dont la prestigieuse Ecological Economics à laquelle il contribue toujours comme membre de la rédaction.
La contribution de monsieur Rees est mondialement reconnue et lui a mérité de nombreux prix et honneurs. II a été invité en tant que conférencier à des colloques et rencontres dans plus de 25 pays; le quotidien Vancouver Sun lui a décerné le titre de «Top public intellectuals» de la Colombie-Britannique en 2000. En 2006, il est intronisé membre de la Société royale du Canada et, en 2007, il reçoit une des prestigieuses bourses de la Fondation Trudeau.
En résumé, le professeur William Rees est un universitaire et un penseur modèle. Son concept d'empreinte écologique a contribué à relancer le débat sur la capacité de soutien des sociétés humaines et est sans contredit un des indicateurs de viabilité les mieux reconnus à l’échelle internationale; ses contributions en éducation et dans la communauté ont influencé la société en général. L’Université Laval est très fière d’honorer ce chercheur et chef de file dans le domaine de la durabilité économique et environnementale, de la capacité de soutien écologique et de nos attitudes et comportements comme consommateurs.
Hubert Reeves
Astrophysicien et vulgarisateur scientifique
Doctorat honoris causa ès sciences
Jacques Revel
Historien et président, École des hautes études en sciences sociales de Paris
Doctorat honoris causa ès lettres
Louis Rhéaume
Évêque
Doctorat honoris causa en droit canonique
Louis Rhéaume
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
Louis Ribadeau-Dumas
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Jean-d’Auteuil Richard
Religieux
Doctorat honoris causa d'université
Abbé Joseph Richard
Doctorat honoris causa en sciences agricoles
Louis Richard
Supérieur du Séminaire de Trois-Rivières
Doctorat honoris causa en théologie
Norval Richard Richards
Agronome et doyen du Collège d’agriculture de l’Ontario, Université de Guelph (1962-1972)
Doctorat honoris causa en sciences agronomiques
Edgar Preston Richardson
Historien de l'art
Doctorat honoris causa en lettres
Fernand Rinfret
Homme politique et journaliste
Doctorat honoris causa en lettres
Thibaudeau Rinfret
Juge à la Cour suprême du Canada
Doctorat honoris causa en droit
Armand Rioux
Médecin
Doctorat honoris causa d'université
Joseph Risi
Professeur de chimie
Doctorat honoris causa d'université
Antoine Rivard
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Alphonse Riverin
Universitaire et président-fondateur de l'Université du Québec
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
John Everett Robbins
Universitaire
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Guy Roberge
Avocat, homme politique et ex-président de l'Office national du film (1957-1966)
Doctorat honoris causa d'université
Adolphe Robert
Écrivain, journaliste et président général de l'Association canado-américaine (1916-1956)
Doctorat honoris causa en lettres
Fernand Robert
Helléniste
Doctorat honoris causa en lettres
Robert Gordon Robertson
Avocat et haut fonctionnaire
Doctorat honoris causa d'université
Norbert Robichaud
Religieux, archevêque
Doctorat honoris causa en lettres

James M. Robinson
Théologien et professeur émérite de la Claremont School of Theology
Doctorat honoris causa en théologie
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Membre fondateur et professeur émérite de la School of Theology de la Claremont Graduate University en Californie, où il a enseigné le Nouveau Testament et les origines du christianisme de 1958 à 1999, et directeur émérite de l'Institute for Antiquity and Christianity, le professeur James M. Robinson est considéré, en Amérique du Nord, comme l'un des chefs de file de l'étude des origines chrétiennes.
Par son dynamisme, son esprit d'entreprise et son envergure scientifique, le professeur Robinson a grandement contribué à créer, sur notre continent, un terrain propice à la recherche dans son domaine. Membre de plusieurs sociétés scientifiques, parmi lesquelles l'Association internationale des études coptes, dont il a présidé le congrès de fondation au Caire en 1976, et la Société francophone de coptologie, il a exercé de nombreuses fonctions, dont celle de président de la Society of Biblical Literature, le plus important regroupement de chercheurs dans le domaine des origines chrétiennes et des études bibliques. Dans les années 1970, monsieur Robinson a présidé les travaux du comité de l'UNESCO pour la publication de l'édition fac-similé des textes de Nag Hammadi, puis dirigé l'édition américaine de ces textes, terminée en 1995. Depuis lors, il est étroitement associé, à titre d'éditeur général, à la publication d'une autre collection de manuscrits d'une très grande importance pour l'étude du judaïsme et des origines chrétiennes, celle des textes de Qumran.
Né à Gettysburg en Pennsylvanie, le professeur Robinson est docteur en théologie, diplômé du Princeton Theological Seminary et de l'Université Basel en Suisse. Il a aussi fréquenté plusieurs écoles européennes de prestige, telles les universités de Zurich et de Strasbourg, l'École des hautes études de Paris et l'Université de Heidelberg. Éditeur de vingt-quatre volumes et auteur de quatre ouvrages et d'une centaine d'articles scientifiques, il s'est acquis sur le plan international une réputation qui lui a valu de nombreuses marques de reconnaissance. Il fut ainsi professeur invité dans une douzaine d'universités américaines et étrangères, dont les universités de Göttingen, Zurich, Strasbourg, Berkeley et California State, et il est docteur honoris causa de l'Université de Mainz en Allemagne, du Davidson College et de l'Université de Miami.
Pour l'Université Laval, James M. Robinson s'avère également, et ce depuis de nombreuses années, un collaborateur indéfectible et un modèle, non seulement par sa contribution capitale au programme d'édition des textes de la «Bibliothèque copte de Nag Hammadi», mais aussi par la dimension de sa production scientifique et la richesse de son enseignement.
J.-Édouard Robitaille
Religieux
Doctorat honoris causa en sciences agricoles
Pascal Victor Amédée Robitaille
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit

Michel Rocard
Homme politique français et écrivain
Doctorat honoris causa d'université
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Monsieur Michel Rocard est un homme d’État, par sa formation politique, en plus d’être un précurseur et un défricheur d’avenir par sa capacité à dépasser les tabous et les dogmes.
Premier ministre entre juin 1988 et mai 1991, Monsieur Rocard a été, plus particulièrement, le promoteur d’une réforme capitale avec l’institution du revenu minimum d’insertion (RMI), allocation versée en France aux personnes ayant des ressources inférieures à un plafond fixé par décret. Cette réforme, fait rare en France, a été adoptée par le Parlement à l’unanimité. C’est aussi lui qui a su, avec les accords de Matignon, pacifier la situation en Nouvelle‐Calédonie en permettant à la population de décider par référendum de son avenir.
Député européen pendant 15 ans, de 1994 à 2009, Monsieur Rocard a joué, par son influence intellectuelle, un rôle décisif dans la construction européenne. Il a participé entre autres à l’adoption du pacte budgétaire européen par les États membres, ce qui constitue un engagement de retour à l’équilibre des finances publiques, de même qu’un engagement de solidarité entre les États.
Monsieur Rocard est aussi un acteur engagé du développement durable ayant été nommé à la présidence de la conférence sur la Contribution climat‐énergie en 2009 et ambassadeur, chargé des négociations internationales relatives aux pôles. Il a donc œuvré à consolider le protocole international faisant de l’Antarctique une réserve naturelle consacrée à la paix et à la recherche. Il fut très actif dans les difficiles négociations relatives à l’amélioration de la gouvernance dans l’Arctique en vue de protéger l’environnement, d’exploiter les richesses du sous‐sol, de sécuriser les routes maritimes ouvertes par l’effet du réchauffement climatique et de permettre l’extension des droits de pêche. C’est d’ailleurs dans le cadre de ses fonctions comme ambassadeur qu’il a renoué avec le Québec et l’Université Laval qui s’illustre dans ce secteur de recherche qu’est l’Arctique.
Il est venu au Québec à plusieurs reprises dans les années 80 et 90 et a toujours cru à une relation solide entre le Québec et la France. Ainsi, dans son livre Le cœur à l’ouvrage, il conseillait aux entreprises françaises, en 1987, de se servir de ce merveilleux relais sur le continent nord‐américain qu’est le Québec, afin de conquérir le marché des États‐Unis; la France est ainsi devenue l’un des premiers fournisseurs d’investissements directs étrangers sur notre territoire.
Monsieur Michel Rocard est aussi un homme de grande culture et un intellectuel qui a beaucoup publié, surtout des livres, portant sur la politique bien sûr, mais aussi des articles économiques plus savants pour les grands médias français.
Guy Rocher
Sociologue
Doctorat honoris causa en droit
Edgar Rochette
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Paul-Émile Rochon
Médecin et président de l'Association canadienne-française d'Éducation de l'Ontario (1934-1938)
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Herbert H. Rogge
Ancien président de Westinghouse Electric Corporation
Doctorat honoris causa en sciences sociales
René-Charles Rol
Ingénieur
Doctorat honoris causa en sciences forestières

Peter L. Rosenbaum
Pédiatre, chercheur et professeur à l'Université McMaster et à l'Université de Toronto
Doctorat honoris causa ès sciences
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Originaire de Montréal, monsieur Peter Rosenbaum étudie la médecine à l'Université McGill. Il choisit ensuite de se spécialiser en pédiatrie à l'Hôpital pour enfants malades de Toronto. Après deux années de résidence, il se rend à Londres, en 1970, pour faire un stage de recherche d'un an à l'Institut Wolfson. Ce séjour, qui se prolonge finalement jusqu'en 1973, marque son parcours professionnel. Durant cette période, il découvre et approfondit avec passion le domaine de la pédiatrie développementale.
De retour au Canada, le docteur Rosenbaum commence sa carrière de clinicien-chercheur à la Faculté des sciences de la santé de l'Université McMaster. En tant que directeur médical d'un programme qui combine la psychiatrie pédiatrique avec la pédiatrie développementale, il constate rapidement le manque de données probantes pour établir des pronostics et évaluer les effets des thérapies. Persuadé de la nécessité d'une approche multidisciplinaire pour soigner les enfants souffrant d'un handicap, il occupe différents postes de direction qui lui permettent, au fil des années, de collaborer avec des spécialistes de nombreuses disciplines.
Ces efforts collectifs conduisent à des réalisations exceptionnelles. En 1989, monsieur Rosenbaum fonde, en collaboration avec le docteur Mary Law, le CanChild Centre for Childhood Disability Research, reconnu mondialement pour ses travaux de recherche et son programme d'information sur la déficience infantile. Avec son équipe, il a conçu des outils de mesure qui ont révolutionné la pratique, particulièrement en ce qui a trait à la paralysie cérébrale. La qualité de son travail a conduit à l'obtention, seul ou en collaboration, de plus de 50 subventions de recherche, dont la prestigieuse bourse de chercheur national (1994-1999). Il a parallèlement produit une oeuvre impressionnante, qui compte des ouvrages, des chapitres de livres et plus de 160 articles dans des revues scientifiques.
Reconnu comme le leader au Canada dans sa spécialité, le docteur Rosenbaum est membre de plusieurs sociétés savantes. Il a été le premier Canadien invité à présider, de 1996 à 1998, l'American Academy for Cerebral Palsy and Developmental Medicine. Professeur de pédiatrie à l'Université McMaster, depuis 1984, et à l'Université de Toronto, depuis 1997, il travaille avec des collègues de divers départements, en plus de superviser des étudiants à la maîtrise et au doctorat en Amérique du Nord, en Europe et en Afrique. Chercheur infatigable, il est actuellement titulaire de la Chaire de recherche du Canada en incapacité infantile et siège entre autres au comité d'évaluation des IRSC sur la santé des enfants. Précieux collaborateur du Département de réadaptation de l'Université Laval, il a accepté de donner, en 2003, l'exposé d'ouverture de la Conférence internationale sur la paralysie cérébrale, organisée par la Chaire de paralysie cérébrale de l'Université Laval.
Lauréat de plusieurs récompenses, dont le prix Ross de la Société canadienne de pédiatrie et le prix d'excellence en enseignement du Département d'épidémiologie clinique et de biostatistique de l'Université McMaster, le docteur Peter Rosenbaum est un modèle d'excellence pour les professeurs, les cliniciens et les chercheurs en pédiatrie développementale. L'Université Laval est fière d'honorer sa contribution remarquable au bien-être des enfants malades et de leurs parents.
François-Xavier Ross
Évêque
Doctorat honoris causa en théologie
Mstislav Rostropovitch
Musicien (violoncelliste)
Doctorat honoris causa ès arts
Mario Rotondi
Avocat et universitaire
Doctorat honoris causa en droit
Eugène Rouillard
Notaire, journaliste, fonctionnaire et géographe
Doctorat honoris causa en lettres
Alfred Rouleau
Président du Mouvement Desjardins
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
Raymond-Marie Rouleau
Évêque
Doctorat honoris causa en théologie
Thomas-Grégoire Rouleau
Prélat
Doctorat honoris causa en philosophie
Jacques Rousseau
Universitaire, botaniste et ethnologue
Doctorat honoris causa ès sciences

Christiane Rousseau
Professeure de mathématiques et chercheuse
Doctorat honoris causa en mathématiques
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Chercheuse prolifique, Christiane Rousseau s'est consacrée à promouvoir le rôle majeur des mathématiques dans les solutions aux grands défis sociétaux et à y intéresser une nouvelle génération de scientifiques. Elle est l'instigatrice de «Mathématiques de la planète Terre 2013», une année mondiale d'activités sous l'égide de l'UNESCO, et de la Journée internationale des mathématiques de l'UNESCO, célébrée pour la première fois en mars 2020.
Détentrice d'un doctorat de l'Université de Montréal en 1977, elle est devenue professeure titulaire à cette même université en 1991, puis elle y a dirigé le Département de mathématiques et de statistique de 1993 à 1997. La chercheuse a occupé une douzaine de postes administratifs dans diverses sociétés professionnelles au fil de sa carrière, dont celui de présidente de la Société mathématique du Canada de 2002 à 2004 et de vice-présidente de l'Union mathématique internationale de 2011 à 2014. De 2015 à 2020, elle a siégé au conseil scientifique du Programme international relatif aux sciences fondamentales de l'UNESCO.
En parallèle de sa carrière de chercheuse et de mentore d'étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs, Christiane Rousseau a œuvré en vulgarisation scientifique en donnant de multiples conférences dans les cégeps, puis en organisant des camps mathématiques et des conférences grand public. Elle a publié pas moins de 60 articles pour un public de niveau collégial.
Fellow de l'American Mathematical Society depuis 2013, ses travaux ont été salués par plusieurs prix et distinctions, dont le prix Abel-Gauthier de l'Association mathématique du Québec pour la personnalité de l'année en 1999 et en 2013. Son dévouement à la cause de l'utilisation des mathématiques pour le bien social lui a valu d'être la première lauréate du prix Bertrand-Russell de l'American Mathematical Society en 2018. La même année, Mme Rousseau a aussi été nommée fellow de la Société mathématique du Canada.
Pour son apport exceptionnel au développement des connaissances et à la reconnaissance du rôle des mathématiques dans la société, l'Université Laval décerne un diplôme honorifique en mathématiques à Christiane Rousseau.

Henri-Paul Rousseau
Président et chef de la direction – Caisse de dépôt et placement du Québec
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
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Depuis plusieurs années, monsieur Henri-Paul Rousseau joue un rôle de premier plan dans le secteur financier québécois. Nommé à la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec en 2002, il détermine les orientations et coordonne les activités du plus important gestionnaire de fonds institutionnels du Canada et l'une des plus grandes institutions financières en Amérique du Nord.
Monsieur Rousseau est titulaire d'un baccalauréat ès arts et d'un baccalauréat en économie de l'Université de Sherbrooke. Il a poursuivi ses études à l'Université Western (Ontario), qui lui a décerné le prix T.M. Brown pour la meilleure thèse en sciences économiques.
De retour au Québec, il entreprend une carrière universitaire, à l'Université du Québec à Montréal puis, à compter de 1975, à l'Université Laval, où il a été directeur du Département d'économique.
Durant ces années, monsieur Rousseau a également conseillé les gouvernements du Canada et du Québec sur plusieurs questions. Il a notamment été directeur de recherche et cosignataire du Rapport sur l'épargne au Québec, publié en 1980 et expert-conseil pour le comité permanent des finances, du commerce et des questions économiques de la Chambre des communes qui, en 1982, a mené une enquête sur les profits des banques.
En 1986, il joint la Banque Nationale au sein de laquelle il occupe plusieurs postes stratégiques. De 1992 à 1994, il assume la direction de Boréal Assurances puis devient président et chef de la direction de la Banque Laurentienne du Canada.
Monsieur Rousseau est un dirigeant engagé qui se soucie de la transmission des connaissances, de l'expérience, de l'espoir aussi, en particulier aux jeunes générations.
Son engagement prend plusieurs formes, du soutien à différents groupes communautaires et organismes dans les domaines de la santé et de l'éducation, à des initiatives plus directement liées à son secteur d'activité. Ainsi, en collaboration avec la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval, l'Autorité des marchés financiers et le ministère du Conseil exécutif, il a créé le Collège des administrateurs de sociétés, qui vise à mieux outiller les membres de conseils d'administration et de régimes de retraite, dans un environnement de plus en plus exigeant.
La contribution de monsieur Rousseau en tant qu'économiste, grand gestionnaire, citoyen engagé a été maintes fois reconnue. Récemment, l'Université Concordia lui a décerné un doctorat honoris causa en droit. En 2006, il a été élu «Grand Montréalais» dans le secteur économique et il a reçu un doctorat honoris causa de l'Université Lumière Lyon 2.
Sa réputation a depuis longtemps franchi nos frontières et il participe à de multiples forums économiques d'envergure. Il soutient activement la concertation des grands investisseurs, qui s'est concrétisée par l'adoption des Principes pour l'investissement responsable de l'ONU et le développement du Carbon Disclosure Project.
L'Université Laval a le privilège d'honorer un précieux collaborateur de la Faculté des sciences de l'administration, un grand économiste, un homme d'affaires accompli, dont elle salue les valeurs d'intégrité, de partage et d'excellence, valeurs qu'elle partage et s'efforce de transmettre.
Gustave Roussy
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Henri Routhier
Religieux, évêque
Doctorat honoris causa en lettres
Thomas Clarence Routley
Médecin, co-fondateur et ex-président de l'Association médicale mondiale (1947-1951)
Doctorat honoris causa en médecine
Jean-Louis Roux
Homme de théâtre
Doctorat honoris causa en lettres
Edwin Ralph Rowzee
Chimiste et industriel
Doctorat honoris causa ès sciences
Berthe Roy
Musicienne (pianiste)
Doctorat honoris causa en musique
Bruno Roy
Religieux
Doctorat honoris causa en théologie
Camille Roy
Universitaire, critique littéraire et prélat
Doctorat honoris causa en lettres
Élias Roy
Religieux, supérieur du Collège de Lévis
Doctorat honoris causa en théologie
Ernest Roy
Juge et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Gabrielle Roy
Écrivaine
Doctorat honoris causa en lettres
Louis-Philippe Roy
Agronome
Doctorat honoris causa en sciences agricoles
Louis-Rodolphe Roy
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Maurice Roy
Universitaire, physicien et ingénieur
Doctorat honoris causa ès sciences
Cardinal Maurice Roy
Archevêque de Québec
Doctorat honoris causa en philosophie
Paul-Eugène Roy
Évêque
Doctorat honoris causa en théologie
Pierre-Georges Roy
Archiviste et historien
Doctorat honoris causa en lettres
Bernard Roy
Professeur à l'Université de Paris-Dauphine et spécialiste de la recherche opérationnelle et de l'aide à la décision
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
S.A.R. la princesse Victoria Alexandra Alice Mary du Royaume-Uni
Doctorat honoris causa en droit
S.A.R. George Frederick Ernest Albert du Royaume-Uni, duc d'York et de Cornouailles (futur George V)
Héritier présomptif de l'Empire britannique
Doctorat honoris causa en droit
S.A.R. Arthur du Royaume-Uni, duc de Connaught et Strathearn
Gouverneur général du Canada (1911-1916)
Doctorat honoris causa en droit
Raymond Royer
Président et chef de la direction de Domtar
Doctorat honoris causa ès sciences
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Raymond Royer est étroitement associé à Bombardier et à Domtar, deux entreprises québécoises de réputation internationale. Cet homme, à la fois traditionaliste et visionnaire, également athlète accompli et novateur inspiré, est en même temps membre du Barreau du Québec et fellow de l'Ordre des comptables agréés du Québec.
Né à Sherbrooke, Raymond Royer obtient, en 1966, une licence en droit et une maîtrise en sciences comptables. Non content de cette double performance intellectuelle, le jeune étudiant est nommé deux fois athlète de l'année à l'Université de Sherbrooke.
Tout d'abord analyste financier et gestionnaire, Raymond Royer ne tarde pas à joindre les rangs de Bombardier, qui lui confie le mandat de mettre sur pied une division du transport en commun, dont il assumera la direction durant près de onze ans. Par la suite, c'est à titre de président et chef de l'exploitation qu'il continue sa carrière au sein de ce géant mondial.
En 1996, c'est au tour de Domtar de requérir les talents de Raymond Royer: un changement de mentalité se révèle nécessaire chez les 5 000 employés et le rendement des actions est négatif depuis dix ans. Voilà donc un défi à la mesure de l'énergie, du dynamisme et de la compétence de ce gestionnaire de valeur. Comme président de Domtar, Raymond Royer sait qu'il doit inculquer au personnel une culture d'entreprise, redonner confiance à la clientèle et rassurer les investisseurs. C'est en renforçant les critères de qualité et en consacrant à la formation un pourcentage élevé de la masse salariale qu'il arrive à donner le coup de barre susceptible de redresser la trajectoire de l'entreprise. En moins de cinq ans et sans mise à pied, celle-ci passe de l'avant-dernier rang des papetières nord-américaines en matière de rendement financier pour occuper une place fort enviable dans son secteur. En effet, Domtar est aujourd'hui le deuxième producteur nord-américain et le troisième producteur mondial dans le domaine des papiers fins.
Soucieux de l'avancement de l'industrie forestière canadienne et québécoise, Raymond Royer utilise ses talents d'homme d'affaires inventif pour mettre au point un site transactionnel grâce auquel Domtar s'ouvre à la clientèle et facilite les opérations d'inventaire, de commande et d'approvisionnement. D'ailleurs, la prestigieuse revue économique américaine Forbes considère le site transactionnel de Domtar comme l'un des meilleurs qui soient. Doté d'une philosophie de gestion originale et particulièrement efficace, Raymond Royer parvient également à sensibiliser ses employés à la culture autochtone et à augmenter le taux de récupération de la fibre dans ses scieries.
La compétence exceptionnelle de cet homme engagé, de cet humaniste discipliné et persévérant lui vaut de nombreuses marques d'estime et de reconnaissance. C'est ainsi que lui sont décernées des distinctions prestigieuses, notamment les titres d'officier de l'Ordre du Canada et de commandeur de l'Ordre Léopold II de Belgique, de même que des doctorats honorifiques des universités de Sherbrooke et de Montréal.
Jean-Christophe Rufin
Écrivain et médecin
Doctorat honoris causa ès lettres
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Jean-Christophe Rufin, d'abord médecin spécialisé en psychiatrie et en neurologie, est une figure marquante du monde littéraire qu'il a abordé en 1986. Motivé également par son besoin de découvrir et de dire ensuite ce qu'il a observé, cet humaniste de renom ne saurait se limiter à une seule sphère d'activité.
Né en 1952 à Bourges en France, M. Rufin est le petit-fils d'un médecin, engagé celui-là à soigner les combattants de la Première Guerre mondiale, puis déporté à Buchenwald pour avoir caché des résistants de 1940 dans sa maison de Bourges. Bon sang ne saurait mentir. L'esprit de dévouement, le refus d'obéir à la rectitude politique ainsi qu'une intelligence qui s'épanouit dans l'action amènent Jean-Christophe Rufin à s'engager comme directeur médical de l'Action internationale contre la faim de 1983 à 1985, puis dans le mouvement Médecins sans frontières, dont il sera l'un des pionniers en plus d'assumer la vice-présidence de l'organisation de 1991 à 1993.
Déjà concrètement préoccupé de l'autre, obsédé par un noble souci de justice, M. Rufin fait une entrée remarquée sur la scène littéraire avec Le piège humanitaire, paru en 1986. Plusieurs autres ouvrages seront par la suite livrés au public, toujours bien accueillis et le plus souvent primés. C'est ainsi que M. Rufin reçoit successivement le prix Jean-Jacques-Rousseau, le prix Méditerranée, le prix Goncourt du premier roman, le prix Erwan-Bergot, le prix Interallié et, enfin, le prix Goncourt 2001 pour sa fresque historique Rouge Brésil. Sa carrière littéraire lui a valu aussi d'être nommé chevalier des Arts et des Lettres.
L'écrivain est aujourd'hui maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris dont il est diplômé. Son oeuvre comporte d'ailleurs des essais politiques – Le piège humanitaire, L'empire et les nouveaux barbares et L'aventure humanitaire – aussi bien que des romans: L'Abyssin, Sauver Ispahan, Les causes perdues et, enfin, Rouge Brésil. Pour sa part, Jean-Christophe Rufin se dit écrivain-peintre, ce que confirme son style qui s'attarde à la description des paysages, aux portraits qu'il dessine et où, toujours, l'émerveillement de l'auteur transparaît.
Même s'il écrit avec bonheur, Jean-Christophe Rufin est d'abord médecin, et c'est à ce titre qu'il est intervenu directement dans les opérations de maintien de la paix où s'est engagée la France, tant en ex-Yougoslavie qu'au Rwanda. D'ailleurs, son sens politique lui a fait accepter plusieurs mandats à titre de chargé de mission et de conseiller auprès de ministres et de secrétaires d'État de son pays.
Ce doctorat honoris causa de l'Université Laval lui a été décerné dans la cour du Séminaire des missions étrangères à Paris, dans le cadre des Grandes Fêtes 2002-2003 de l'Université Laval commémorant le 150e anniversaire de la Charte universitaire royale de 1852, et le 340e anniversaire de la Fondation en 1663 du Séminaire de Québec, institution d'origine de l'Université Laval.
Claude Ryan
Communicateur, ex-directeur du journal Le Devoir et ancien ministre du Gouvernement du Québec
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Michael A. Ryan
Religieux
Doctorat honoris causa ès sciences
Moshe Safdie
Architecte
Doctorat honoris causa ès sciences

Romeo Saganash
Leader cri défenseur des droits des peuples autochtones
Doctorat honoris causa en droit
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Juriste, négociateur et homme politique, Romeo Saganash a défendu pendant toute sa carrière les droits de la personne, en particulier ceux des Premières Nations.
Né à Waswanipi, Romeo Saganash a vécu selon les valeurs et le mode de vie traditionnel de la nation crie jusqu'à l'âge de 7 ans. Par la suite, il a passé une décennie dans un pensionnat autochtone, à La Tuque. Ce déracinement éprouvant sera à la source de son engagement professionnel et politique.
En 1989, Romeo Saganash est devenu le premier diplômé cri d'une faculté de droit au Québec, soit celle de l'Université du Québec à Montréal. Figure importante du Grand Conseil des Cris (Eeyou Istchee) du Québec, il a participé aux négociations de la «Paix des braves», entente historique entre la nation crie et le gouvernement du Québec, signée en 2002.
Sur la scène politique fédérale, Romeo Saganash a été député de la circonscription électorale d'Abitibi–Baie-James–Nunavik–Eeyou, de 2011 à 2019, et porte-parole du Nouveau Parti démocratique en matière de réconciliation.
À l'international, Romeo Saganash a joué un rôle déterminant dans l'élaboration de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Promoteur infatigable de cette déclaration, il demeure convaincu que des changements législatifs sont nécessaires pour remédier aux conditions de vie inacceptables des communautés autochtones.
L'impressionnant parcours de vie de Romeo Saganash fait de cet homme un exemple de résilience et de détermination, de même qu'un acteur incontournable de la réconciliation nationale avec les peuples autochtones.
Photo: Dave Huehn
Renaud Sainsaulieu
Sociologue et professeur à l'Institut d'études politiques de Paris
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Guy Saint-Pierre
Homme d'affaires (Président et chef de la direction Le Groupe SNC) et homme politique
Doctorat honoris causa ès sciences
Juan Antonio Samaranch
Président du Comité international olympique (CIO)
Doctorat honoris causa en sciences de l'activité physique
Maurice Samson
Comptable agréé
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Gilles Edouard Sarault
Ingénieur et président de l'Ordre des ingénieurs du Québec (1962)
Doctorat honoris causa ès sciences
Pierrette Sartin
Professeure, psychosociologue et écrivaine
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Ferdinand Léon Rudolphe Sassen
Religieux, prélat et philosophe
Doctorat honoris causa en lettres

Guylaine Saucier
Administratrice de sociétés
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
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Guylaine Saucier est administratrice de sociétés depuis 1989 et Fellow de l'Ordre des comptables agréés du Québec. Après avoir dirigé pendant 14 ans l'entreprise forestière familiale et avoir siégé à de nombreux conseils d'administration, elle opte pour une carrière d'administratrice.
Elle a pris part à de nombreux conseils d'administration d'entreprises d'envergure, telles que Gaz Metro/Noverco, la Banque de Montréal, Petro-Canada, Bell Canada, Danone, Tembec, la Banque du Canada et d'autres cotées en bourse dont Areva, Wendel et Junex. Elle est la première femme à être nommée présidente de la Chambre de commerce du Québec. Elle a été présidente du conseil d'administration de CBC/Radio-Canada de 1995 à 2000. Guylaine Saucier a assumé la présidence du Comité mixte sur la gouvernance d'entreprise mis sur pied par l'Institut canadien des comptables agréés, le Canadian Venture Exchange et la Bourse de Toronto. Le Rapport Saucier, intitulé Au-delà de la conformité, la gouvernance (2001), est devenu l'une des pierres angulaires de la gouvernance des entreprises au Canada.
Membre du conseil d'administration de l'Institut sur la gouvernance d'organisations privées et publiques, Guylaine Saucier est membre de l'Ordre du Canada, a été nommée Canada's most Powerful Women en 2003 et en 2011, Fellow administratrice de sociétés en 2001 et administratrice de sociétés émérite en 2011. Femme de coeur, elle s'engage dans divers comités et fondations.
Photo: Christian Fleury
Émile Sauvé
Dentiste et professeur
Doctorat honoris causa en chirurgie dentaire
Jeanne Sauvé
Gouverneure générale du Canada (1984-1990)
Doctorat honoris causa d'université
Paul Sauvé
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Félix-Antoine Savard
Écrivain et religieux
Doctorat honoris causa en lettres

Nancy Florence Savard
Réalisatrice et productrice
Doctorat honoris causa en art et science de l'animation
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Réalisatrice et productrice québécoise, Nancy Florence Savard s’est illustrée dans l’industrie du cinéma d’animation. Son parcours singulier témoigne de sa passion pour le 7e art, de son talent artistique, de son esprit d'innovation et de son leadership.
Après avoir fait un baccalauréat en communication de l’Université Laval et des études aux HEC Montréal, Nancy Florence Savard entame sa carrière professionnelle dans la métropole. En 1998, après dix ans comme conceptrice, journaliste, réalisatrice, chef de produit et productrice déléguée au sein de divers grands groupes médias, elle revient à Québec et fonde 10e Ave Productions, sa société de production cinématographique et télévisuelle.
Pionnière en animation assistée par ordinateur, elle réalise et coproduit en 2013 le premier film d’animation 3D entièrement canadien présenté au cinéma : La légende de Sarila. Avec cette œuvre, elle devient la première Canadienne à diriger un long métrage d’animation 100% canadien et de plus, en stéréoscopie. Sa plus récente production, Katak, le brave béluga s’est hissé dans le palmarès des films canadiens les plus populaires en 2023 et s’est distingué à l’international en plus d’être en nomination pour le Prix du public du Gala Québec cinéma.
La carrière de la cinéaste a été récompensée à plusieurs reprises. En 2019, elle reçoit le prix de la Productrice en cinéma de l’année de l’Association québécoise de la production médiatique. Elle est la première lauréate du Prix Rock-Demers 2022, décerné par le Festival international du film pour enfants de Montréal. En 2023, elle figure parmi les 25 hommes et femmes d’influence au Québec, selon Le Soleil.
Engagée dans son milieu, Nancy Florence Savard a présidé la Table de concertation de l’industrie du cinéma et de la télévision de la Capitale-Nationale pendant six ans. Elle préside le Conseil national de l’audiovisuel, siège au conseil de la Sodec et représente le secteur de l’animation au conseil d’administration de l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM). Elle a à cœur l’avancement de l’animation, du cinéma jeunesse et la production régionale.
L’Université Laval décerne un doctorat honorifique en art et science de l’animation à Nancy Florence Savard, en reconnaissance de ses réalisations exceptionnelles et de son influence marquante sur l'industrie cinématographique canadienne.
Edward Schillebeeckx
Théologien et religieux
Doctorat honoris causa en théologie
Richard J. Schmeelk
Homme d'affaires et philanthrope
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
Arthur A. Schmon
Industriel
Doctorat honoris causa ès sciences
Robert Schuman
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Francis Reginald Scott
Avocat et poète
Doctorat honoris causa en droit
Henri-Arthur Scott
Historien, professeur et religieux
Doctorat honoris causa en lettres

Patricia Scott Griffin
Professeure émérite au Social Justice Education Program, Université du Massachusetts
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation
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Au fil des ans, Mme Patricia Scott Griffin est devenue un modèle d'intégrité et de détermination dans la lutte aux injustices sociales, en particulier sa lutte contre le sexisme et l'homophobie en sport. Son rayonnement est d'ailleurs impressionnant: elle a influencé plus d'une génération de chercheurs, d'enseignants, d'athlètes, d'entraîneurs, d'étudiants, d'administrateurs, de parents, de politiciens, et ce, à travers le monde. Elle a réussi à atteindre cet équilibre entre ses productions scientifiques et son engagement humanitaire pour une meilleure justice sociale. Elle a écrit des articles et des livres, elle a développé des programmes, elle a donné des centaines d'entrevues, elle a été consultée par des dizaines de décideurs.
On dit d'elle que sa plus grande qualité est d'être capable d'éduquer les gens sans les offenser. Cette façon d'être est déterminante quand on lutte contre une forme de discrimination si taboue: l'homophobie. Malgré toute cette notoriété, elle demeure une personne abordable, humble et accessible. Elle ne cherche jamais à se mettre en valeur; la cause qu'elle défend est plus importante que sa personne. Il y a 30 ans, on la qualifiait d'audacieuse et d'avant-gardiste, aujourd'hui on l'identifie comme une femme d'exception qui fait la différence pour des milliers d'athlètes et entraîneurs gais, lesbiennes, bisexuels et transgenres.
Hans Selye
Médecin et professeur
Doctorat honoris causa en médecine
Binay Ranjan Sen
Diplomate
Doctorat honoris causa en sciences agronomiques
Léopold Sédar Senghor
Poète, homme politique français et sénégalais, premier président de la République du Sénégal (1960-1980) et membre de l'Académie française
Doctorat honoris causa en lettres

Ismaïl Serageldin
Directeur de la Bibliotheca Alexandrina, professeur et conférencier
Doctorat honoris causa ès lettres
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Né en 1944, monsieur Ismaïl Serageldin cumule les titres de directeur de la Bibliotheca Alexandrina en Égypte, de professeur et conférencier de renommée internationale, ainsi que celui d'acteur de haut niveau en matière de développement international.
Diplômé de la Faculté d'ingénieurs de l'Université du Caire depuis 1964, monsieur Serageldin détient également une maîtrise et un doctorat de l'Université de Harvard. Dès son arrivée en poste à la Banque mondiale, monsieur Serageldin impose des dimensions nouvelles au développement, tout en se portant à la défense de la formation continue, de l'enseignement primaire et de l'éducation des filles. Soucieux des questions de migration de la main-d'oeuvre dans les années 1970, monsieur Serageldin conçoit des grilles d'analyse qui amènent une dimension sociopolitique à cette préoccupation. Dans les années 1980, son action est d'ailleurs déterminante dans la décision de la Banque mondiale de prendre en considération l'ajustement, la lutte contre la pauvreté et la discrimination sexuelle.
Au cours des années 1990, monsieur Serageldin instaure de nouveaux modes de pensée face à l'environnement, montre les opportunités qu'offre la durabilité et conduit les premières études de la comptabilité de la richesse. En 1993, il entame ses fonctions de premier vice-président pour l'Environnement et le Développement durable. Il oeuvre ensuite comme président pour la création du Conseil mondial de l'eau et devient un ardent défenseur de la microfinance. Ayant contribué à l'organisation du premier Sommet du microcrédit, monsieur Serageldin fonde le Groupe consultatif d'assistance aux plus pauvres et devient président du Comité international d'organisation pour le Sommet pour l'emploi des jeunes.
En 2000, monsieur Serageldin renonce à ses responsabilités internationales et revient en Égypte. Brillant professeur et conférencier, il accepte le poste de professeur émérite à l'Université américaine du Caire et à l'Université de Wageningen, aux Pays-Bas. La raison principale de son retour demeure cependant la renaissance de la Bibliothèque d'Alexandrie. Le 29 mai 2001, il en accepte le poste de directeur… vacant depuis 1600 ans. Monsieur Serageldin, intellectuel aguerri, maîtrise aussi bien le drame shakespearien que l'économie contemporaine, l'histoire islamique que la biotechnologie et jongle parfaitement avec trois langues. Le mouvement de réforme arabe, lancé avec succès depuis Alexandrie, est son exploit le plus récent. En réunissant des porte-paroles en provenance des sociétés civiles arabes, il orchestre la rédaction de La Déclaration d'Alexandrie, un document complet pour une réforme du monde arabe.
Écrivain prolifique, monsieur Serageldin a participé à une cinquantaine d'ouvrages et à quelque 200 exposés et articles. Ses nombreux doctorats honoris causa témoignent de la valeur ainsi que de l'estime qu'on lui porte un peu partout à travers le monde. L'Université Laval désire à son tour souligner le parcours exceptionnel de monsieur Ismaïl Serageldin, pour qui le leitmotiv suivant demeure constant: «Il y a ceux qui regardent autour d'eux et qui se demandent pourquoi, mais moi, je regarde le monde tel qu'il est en me disant pourquoi pas?»
Émile Sergent
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Albert Sévigny
Juge, avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Charles Colin Sewell
Médecin
Doctorat honoris causa en médecine
Henry Arthur Sewell
Industriel
Doctorat honoris causa en sciences forestières
Maurice S. Sheehy
Religieux et professeur
Doctorat honoris causa en sciences sociales

Carolyn Muriel Shields
Professeure en administration et en leadership éducationnel à la Wayne State University
Doctorat honoris causa en administration et politiques de l'éducation
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Carolyn Muriel Shields, une professeure en leadership éducationnel qui a contribué de façon exceptionnelle à une éducation de qualité
Ferland Gervais
Doyen de la Faculté des sciences de l'éducation
La professeure Carolyn Muriel Shields est reconnue mondialement pour ses travaux en administration et politiques de l'éducation qui ont influencé, de manière significative, l'évolution de la recherche et de la pratique dans ces domaines. Depuis 25 ans, elle consacre sa carrière aux principes de compréhension interculturelle et interreligieuse, de démocratie, de politique équitable et de justice sociale au sein des systèmes éducatifs, ainsi qu'à la façon dont les administrateurs et administratrices peuvent créer des environnements d'apprentissage qui préparent les étudiants à l'excellence et à la citoyenneté responsable. Sa réputation et ses qualités humaines font d'elle un exemple très inspirant pour les chercheurs et les étudiants internationaux qu'elle supervise et soutient activement.
Militante engagée, Mme Shields a participé à la mise sur pied de politiques et de programmes éducatifs au Canada, aux États-Unis, en Chine et en Nouvelle-Zélande. Elle a été membre du conseil d'administration de cinq revues internationales et présidente de l'Association canadienne pour l'étude de l'administration scolaire. Plusieurs prix ont ponctué sa carrière, dont le Prix de l'enseignement pour la justice sociale remis par le groupe d'intérêt sur le leadership pour la justice sociale de l'Association américaine de recherche en éducation.
Le nombre impressionnant de présentations et de publications dont elle est l'auteure reflète ses intérêts. Mme Shields a publié 12 livres, 38 chapitres, et plus d'une cinquantaine d'articles dans des revues scientifiques prestigieuses. Certains de ces écrits ont notamment été traduits en mandarin et en espagnol. Elle a agi plus de 50 fois comme conférencière invitée et a présenté plus de 125 conférences scientifiques.
Riche d'un bagage diversifié, Mme Shields a occupé les fonctions d'enseignante, d'administratrice, de professeure-chercheuse, de directrice de département et, plus récemment, de doyenne de la Faculté de l'éducation à la Wayne State University, à Détroit.
Mme Carolyn Muriel Shields a contribué de façon exceptionnelle à une éducation de qualité en luttant contre les inégalités de toutes sortes pour faire place à une société plus juste.
«Recevoir ce doctorat honorifique de la plus ancienne université francophone d'Amérique du Nord est une incroyable surprise et le plus grand honneur de ma vie. C'est aussi un grand honneur pour toute la communauté de l'éducation. Je l'accepte avec humilité et avec une profonde reconnaissance, consciente de l'appui de centaines d'enseignants et d'enseignantes qui m'ont inspirée.
Pendant la première moitié de ma carrière, j'ai enseigné dans des écoles publiques au Canada (au Labrador, en Ontario et en Saskatchewan). Cette expérience a influencé mes études et mon enseignement lorsque je suis devenue professeure d'université, en 1990. Ainsi, mon travail des 25 dernières années a principalement porté sur le leadership transformatif, une théorie qui vise à éliminer les manières de pensées axées sur les déficits et dont le but est de donner à chaque enfant l'éducation qu'il mérite: une éducation de qualité, inclusive, équitable et juste.»
Carolyn Muriel Shields
Gérard Siest
Pharmacien et professeur, Université de Nancy
Doctorat honoris causa ès sciences
Achille Siffre
Chirurgien dentiste
Doctorat honoris causa en chirurgie dentaire

L'honorable Rosalie Silberman Abella
Juge, Cour suprême du Canada
Doctorat honoris causa en droit
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La Faculté de droit est extrêmement fière que l'Université Laval décerne sa plus haute distinction à cette grande juriste qui, par ses travaux de recherche et son action, a contribué au développement d'un droit soucieux de l'égalité entre les personnes et d'une conception multidimensionnelle du rôle du juriste dans la société. L'exemple de cette femme humaniste qui a oeuvré à l'échelle mondiale tout au long de sa carrière à la défense des droits de la personne constitue sans aucun doute une belle source d'inspiration pour la relève.
Eugénie Brouillet
Doyenne de la Faculté de droit
Dès le début de sa carrière, l'honorable Rosalie Silberman Abella a fait preuve d'un engagement profond envers l'égalité et, plus spécifiquement, envers les droits de la personne. Sa contribution au droit canadien et international quant à ces questions est indéniable.
À l'âge de 29 ans, elle devient la plus jeune personne à être nommée juge au Canada, puis, en 2004, la première femme juive à siéger à la Cour suprême du Canada. Auteure de très nombreux articles et ouvrages, elle a influencé la construction du droit canadien grâce à sa pensée et à ses écrits, en plus d'améliorer la compréhension des questions juridiques liées aux droits de la personne, et ce, à l'échelle mondiale.
Pionnière de la défense des droits de la personne, elle a agi à titre d'unique commissaire de la Commission royale sur l'égalité en matière d'emploi, en 1984, et de commissaire de la Commission ontarienne des droits de la personne. Elle a également pris part à une décision historique sur les conjoints survivants de même sexe en 1998. Son expertise juridique de haut calibre et ses idées progressistes l'ont amenée à assumer d'importantes responsabilités dans les plus hautes instances du pays. Elle a notamment été membre du Tribunal des relations de travail de la fonction publique de l'Ontario, coprésidente du Tribunal disciplinaire de l'Université de Toronto, membre du Comité consultatif du premier ministre sur la Confédération et présidente du Comité d'étude sur l'accès aux services juridiques pour les personnes handicapées.
Elle a été élue Senior Fellow du Massey College en 1989, membre à titre spécial de la Société royale du Canada en 1997 et membre titulaire honoraire de l'American Academy of Arts and Sciences en 2007. Elle est également récipiendaire de nombreux doctorats d'honneur et de prestigieux prix et distinctions.
Alfred Simard
Médecin
Doctorat honoris causa en service social
Joseph-Édouard Simard
Industriel
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Ludger Simard
Industriel
Doctorat honoris causa ès sciences
Sir Jocelyn Simon
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Vicomte Gavin Turnbull Simonds
Homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Léopold Simoneau
Chanteur lyrique
Doctorat honoris causa en musique
Peter Simons
Président de la Maison Simons
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
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Né le 29 mai 1964 à Québec, Peter Simons est reconnu comme un entrepreneur émérite aux valeurs familiales et communautaires exemplaires. C’est un citoyen impliqué socialement et un acteur important du rayonnement de la ville de Québec au Québec, au Canada et dans le monde.
Peter Simons obtient un diplôme avec mention de la Richard Ivey School of Business du programme de HBA en 1986. À 22 ans, à l’invitation de son père Donald Simons, il commence son apprentissage dans l’entreprise familiale à titre d’acheteur dans le département des vêtements pour femmes. Il occupera d’autres postes, comme celui d’acheteur et de gestionnaire d’approvisionnement. Pendant près de 19 ans, il côtoie quotidiennement son père dans l’entreprise. Cette relation lui permet d’acquérir de solides aptitudes de gestionnaire. Il qualifie lui-même cette période de saga shakespearienne: il voulait alors, à l’instar de bien des jeunes, prendre la place de la vieille garde. Pourtant, il est aujourd’hui conscient qu’il a hérité de cette période un grand respect pour le travail de ses prédécesseurs. La poursuite de la tradition familiale de l’entreprise vieille de plus de 150 ans est plus importante à ses yeux que la réussite individuelle.
En 1996, Peter Simons devient officiellement le président-directeur général d’une entreprise établie à Québec depuis 1840. À son arrivée à la tête du groupe, la Maison Simons entre dans une période d’expansion sans précédent. L’ouverture des magasins de Montréal et Sherbrooke en 1999 et, dès les années 2000, de deux autres magasins dans la région de Montréal, marque un tournant important. Contrairement aux magasins à grande surface qui traversent une période difficile, la Maison Simons accumule les succès. La philosophie de l’entreprise, centrée sur le client, porte ses fruits. Aujourd’hui, la Maison Simons compte plus de 2 000 employés dévoués à faire avancer l’entreprise.
Peter Simons est un travailleur acharné qui veut laisser sa marque dans le paysage québécois. Sa volonté: créer quelque chose d’unique à contre-courant du modèle des économies d’échelle en misant sur la créativité et la participation des employés. Chaque idée avancée pour améliorer les processus de gestion de l’entreprise est évaluée par les employés qui la mettent ensuite en pratique.
Le succès de la Maison Simons aurait pu mener l’entreprise à changer le lieu de son siège social. Au contraire, Peter Simons voue un profond respect aux gens de Québec. Cet engagement s’est traduit, le 3 juillet 2007, par l’inauguration de la Fontaine de Tourny qu’il a achetée, restaurée et offerte à la Ville de Québec. Ce legs de quatre millions de dollars a généré une vague de sympathie sans précédent parmi la population de Québec.
L’obtention d’un doctorat honoris causa de l’Université Laval est la marque de reconnaissance ultime faite à un très grand Québécois, un gestionnaire de grande qualité et un homme exceptionnel.
Adelaide Sinclair
Présidente du Conseil d’administration de l’UNICEF (1951-1952)
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Ian David Sinclair
Avocat et industriel
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
René-Samuel Sirat
Grand Rabbin du Consistoire central de France
Doctorat honoris causa en théologie
Charles Sirois
Président du Conseil et chef de la direction de Télésystème Ltée
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
Michael Smith
Scientifique, directeur du Laboratoire de biotechnologie de la University of British Columbia et prix Nobel de chimie (1993)
Doctorat honoris causa ès sciences
Sidney Earle Smith
Président de l'Université de Toronto (1945-1957)
Doctorat honoris causa en droit

Charles E. Smith
Scientifique
Doctorat honoris causa en médecine dentaire
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Charles E. Smith est considéré par ses pairs comme une sommité en médecine dentaire. Au cours des 60 dernières années, ses contributions en recherche dans ce domaine ont été considérables et ont marqué plusieurs générations de scientifiques.
Détenteur d’un doctorat de l’Université McGill, Charles E. Smith a réalisé des découvertes technologiques importantes qui ont fait rayonner le Québec. Il a, entre autres, découvert de nouvelles méthodes d’étude de l’émail dentaire, une contribution essentielle pour comprendre les mécanismes de maladies rares touchant le développement dentaire.
Au cours de sa carrière, le professeur Smith s’est aussi démarqué par son expertise dans plusieurs domaines, dont la biologie cellulaire et l’anatomie. Une de ses découvertes porte notamment sur les os qui agissent comme un régulateur de la fertilité.
Son apport en recherche lui a valu le titre de fellow du Conseil de la recherche médicale du Québec (aujourd’hui le Fonds de recherche du Québec — Santé) et du Conseil de recherches médicales du Canada (maintenant les Instituts de recherche en santé du Canada). En 1976, il a reçu un prix de l’Association canadienne de recherche dentaire de même que le prix d’excellence en enseignement Howard-S.-Katz de l’Université McGill. Il a aussi été scientifique invité à l’Institut Forsyth, à Boston, et à l’Université du Michigan, deux établissements de renommée mondiale.
Le professeur Smith a formé la plupart des leaders actuels en médecine dentaire. Il a contribué à de nombreux ouvrages portant sur les sciences fondamentales qui ont servi à former des milliers d’étudiantes et étudiants. Encore aujourd’hui, il offre généreusement de son temps pour soutenir les jeunes scientifiques du domaine.
Reconnu pour son travail exceptionnel, Charles E. Smith a publié près de 150 articles scientifiques dans des revues avec comité de lecture, qui ont reçu 7500 citations. Durant sa carrière prolifique, il a valorisé la multidisciplinarité, l’internationalisation, l’innovation, la collaboration, le mentorat et l’excellence en enseignement et en recherche.
L’Université Laval décerne un doctorat honorifique en médecine dentaire à Charles E. Smith, en reconnaissance de ses contributions exceptionnelles en recherche et en enseignement dans ce domaine.
Donald Alexander Smith, 1er baron Strathcona et Mount Royal
Haut-commissaire pour le Canada, homme politique et homme d'affaires
Doctorat honoris causa en droit
Omond McKillop Solandt
Scientifique et président-fondateur du Bureau de recherche en défense
Doctorat honoris causa ès sciences
Jerzy Soltan
Architecte et professeur émérite de l'Université Harvard
Doctorat honoris causa ès sciences
Henry Solus
Avocat et professeur de droit
Doctorat honoris causa en droit
Hugh J. Somers
Universitaire et prélat
Doctorat honoris causa en lettres
Nahum Sonenberg
Professeur, Département de biochimie et Centre de recherche sur le cancer Rosalind & Morris Goodman, Université McGill
Doctorat honoris causa ès sciences
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Les travaux de recherche de Nahum Sonenberg et de son équipe ont permis d'élucider les mécanismes fondamentaux à la base d'une étape cruciale au bon fonctionnement d'une cellule, soit celle de la production des protéines.
Alors qu'à une époque on croyait que le contrôle de l'expression génétique ne s'effectuait qu'au niveau de l'ADN, ses travaux ont changé la conception qu'on avait et qui voulait que la traduction n'était qu'une étape essentielle à la production de protéines. En fait, il a démontré que cette étape était hautement contrôlée, principalement à l'étape de l'initiation de la synthèse protéique. L'identification d'éléments clés, tels qu'eIF4E et ses partenaires 4E-BPs, par la mise au point de techniques de purification, l'auront aidé à comprendre l'interconnexion de plusieurs molécules qui, lorsque déstabilisées, pouvaient jouer un rôle crucial dans la transformation cellulaire menant au cancer, dans les mécanismes de régulation du poids, dans la formation de la mémoire et dans l'immunité.
L'ensemble de ses travaux a pavé la voie à l'élaboration de nouveaux traitements pour une vaste gamme de maladies et pour lesquels il est récipiendaire de nombreux prix prestigieux. Non seulement Nahum Sonenberg aura-t-il permis de raffiner la compréhension de la biologie du processus de la traduction, mais il aura également aidé à en tirer toute l'information nécessaire à la création d'outils thérapeutiques prometteurs, tout en permettant de former une nouvelle génération de chercheurs de haut niveau.
Photo: Oweb Egan
Lionel Sorel
Cultivateur et président de l'Union catholique des cultivateurs (UCC) (1962-1969)
Doctorat honoris causa en sciences agronomiques
Albert Marie Sormany
Médecin, enseignant et homme politique
Doctorat honoris causa en sciences sociales
A. Michael Spence
Économiste et professeur émérite de l'Université de Stanford, Californie
Doctorat honoris causa ès sciences
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Né à Montclair, au New Jersey, A. Michael Spence obtient d'abord un baccalauréat en philosophie de l'Université de Princeton, puis une maîtrise en mathématiques de l'Université d'Oxford et, enfin, un doctorat en économique de l'Université Harvard. Ses brillantes études le destinent au professorat, dont il assumera les charges avec un tel brio que lui échoit, en 1978, le prix John Kenneth Galbraith pour la qualité de son enseignement.
La recherche retient bientôt son attention et ses intérêts, notamment les structures du travail, la fiscalité et la monnaie. Une fois encore, les mérites de cet excellent chercheur sont à ce point remarquables que, en 1981, il reçoit la médaille John Bates Clark, attribuée par l'American Economic Association aux meilleurs jeunes économistes. Chercheur de tout premier plan, A. Michael Spence s'est fait connaître surtout par ses travaux sur le délit d'initié dont se rendent coupables les acteurs économiques qui disposent d'une information privilégiée.
Chercheur de tout premier plan, il s'est fait connaître surtout par ses travaux sur le fonctionnement des marchés en asymétrie d'information en étudiant les moyens que peuvent mettre en oeuvre les agents économiques qui ne disposent pas des mêmes informations pour concevoir des formes de contrats qui protègent leurs intérêts réciproques.
Dans un article scientifique devenu un classique de la littérature économique, A. Michael Spence a, en mettant l'accent sur l'asymétrie d'information qui caractérise la rencontre d'un employeur potentiel et de son futur employé, montré que par le biais d'une formation supérieure ou en choisissant une filière de formation extrêmement difficile, un étudiant pouvait tenter de signaler à un futur employeur qu'il possède des qualités uniques, incitant par là l'employeur à le sélectionner éventuellement parmi un ensemble de candidats potentiels. A. Michael Spence a ainsi été le premier à mettre en lumière que les producteurs ou les consommateurs pouvaient envoyer des signaux pour informer les agents économiques des caractéristiques ou des particularités de leurs produits ou services.
Sans délaisser pour autant la recherche, A. Michael Spence se tourne ensuite vers l'administration universitaire, car il sait pouvoir y jouer un rôle bienfaisant et exemplaire. C'est ainsi qu'il accède à la fonction de doyen dans deux universités parmi les plus prestigieuses aux États-Unis, d'abord à Harvard (1984-1990), puis à Stanford (1990-1999).
En 2001, A. Michael Spence reçoit, conjointement avec ses collègues George Akerlof et Joseph Stiglitz, le prix Nobel d'économie pour l'analyse du fonctionnement des marchés et de leurs défaillances sous l'angle de l'asymétrie d'information. Grâce à leurs travaux, les trois chercheurs ont posé les bases de la théorie moderne de l'économie de l'information et ouvert la voie à un large éventail d'applications, de l'analyse des marchés agricoles traditionnels aux marchés financiers contemporains.
La carrière de A. Michael Spence illustre avec un grand bonheur l'amalgame possible et fertile entre l'enseignement, l'administration et la recherche. En effet, A. Michael Spence a successivement consacré son énergie à ces trois volets du monde universitaire, laissant partout une signature d'une exceptionnelle qualité.
Les réussites de tous ordres de A. Michael Spence ne peuvent qu'avoir un effet d'entraînement et d'exemple pour les étudiants et étudiantes que ne rebutent ni l'effort, ni la diversité des tâches. Le cheminement de cet universitaire hors du commun prouve également que l'excellence peut être atteinte, quel que soit le domaine où l'on choisit de donner le meilleur de soi.
Sir Hugh Worrell Springer
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en sciences sociales

Jean St-Gelais
Homme d’affaires et administrateur de sociétés
Doctorat honoris causa d'université
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Homme d’affaires inspirant et estimé, Jean St-Gelais possède une vaste expérience des marchés financiers. Il a occupé des postes stratégiques au sein de la fonction publique et de l’entreprise privée, prenant ainsi part à plusieurs grandes transformations qui ont marqué le Québec.
M. St-Gelais occupe actuellement les postes de président des conseils d’administration de Groupe Beneva et ses filiales et de président du conseil d’administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Il détient une maîtrise en sciences économiques de l’Université Queen’s et un baccalauréat en sciences économiques de l’Université Laval.
Au cours de sa carrière, il a été président et directeur général de La Capitale, de l’Agence du revenu du Québec et de l’Autorité des marchés financiers. Il a aussi été secrétaire général et greffier du Conseil exécutif ainsi que sous-ministre associé aux politiques fiscales, aux politiques budgétaires et aux institutions financières du gouvernement du Québec. Il a également présidé le conseil d’administration de l’Université Laval pendant la période critique de la pandémie et celui d’Investissement Québec.
Ses compétences et sa vision l’ont amené à piloter des dossiers d’envergure tels que la mise en place d’une stratégie de lutte contre l’évasion fiscale, l’exploration pétrolière sur l’île d’Anticosti et la fermeture de la centrale nucléaire de Gentilly. Il a également contribué à la conclusion de l’accord historique de la Paix des Braves avec la nation crie.
Sous sa gouverne, d’importantes transformations structurantes ont eu lieu au bénéfice de la collectivité. Dans le milieu des affaires, il a concouru à l’une des plus grandes fusions d’entreprises au Canada, celle de La Capitale et de SSQ Assurance devenus Beneva.
Les contributions de Jean St-Gelais lui ont valu plusieurs honneurs, dont le prix Hommage de l’Institut d’administration publique du Québec, en 2015. Pour son engagement envers la communauté, il a obtenu la médaille de la Ville de Québec dans la catégorie Affaires en 2020. Il a aussi reçu, en 2022, le titre d’officier de l’Ordre national du Québec et fut intronisé à l’Académie des Grands Québécois de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec à titre de Grand Québécois pour le secteur économique.
L’Université Laval décerne à Jean St-Gelais un doctorat honorifique d'université, en reconnaissance de sa carrière exemplaire, de son engagement envers la collectivité et de ses mérites exceptionnels.
Louis St-Laurent
Premier ministre du Canada (1948-1957)
Doctorat honoris causa d'université
Renault St-Laurent
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
George Francis Gillman Stanley
Historien et professeur
Doctorat honoris causa en lettres
Edgar William Richard Steacie
Chimiste, professeur et président du Conseil national de recherches du Canada (1952-1962)
Doctorat honoris causa ès sciences
Charles-Adolphe Stein
Avocat, juge et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Charles Stein
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Karl Stern
Psychiatre
Doctorat honoris causa d'université
Jules Steverlynck
Industriel
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Andrew Stewart
Universitaire, économiste et président de l'Université d'Alberta (1950-1959)
Doctorat honoris causa en sciences économiques

Sir Fraser Stoddart
Titulaire du poste Board of Trustees Professor of Chemistry à l’Université Northwestern
Doctorat honoris causa en chimie
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Pionnier de la chimie moléculaire et supramoléculaire, sir Fraser Stoddart est reconnu pour ses travaux sur les molécules mécaniquement entrelacées, notamment les rotaxanes, qui ont conduit à la conception et à la synthèse des machines moléculaires artificielles. Cette innovation est si majeure qu’elle lui a valu, en compagnie des chercheurs Jean-Pierre Sauvage et Ben Feringa, le prix Nobel de chimie en 2016. Ses recherches ont ainsi permis à la chimie d’entrer dans une nouvelle ère où les systèmes moléculaires se rapprochent du fonctionnement des molécules vivantes.
Sir Fraser Stoddart obtient un doctorat en chimie de l’Université d’Édimbourg en 1966. Il quitte son Écosse natale en 1967 pour entreprendre des études postdoctorales à l’Université Queen’s, en Ontario. Il enseigne ensuite aux universités de Sheffield et de Birmingham, au Royaume-Uni, où il devient un chercheur de premier plan dans le domaine de la chimie supramoléculaire. En 1997, le chimiste se joint au corps professoral de l’Université de Californie à Los Angeles, où il est titulaire successivement de la Saul Winstein Chair in Organic Chemistry et de la Fred Kavli Chair in NanoSystems Sciences. Depuis 2007, il occupe le poste de Board of Trustees Professor of Chemistry à l’Université Northwestern, à Evanston en Illinois.
Nommé Knight Bachelor par la reine en 2006, sir Fraser Stoddart a reçu des dizaines de distinctions et d’honneurs au cours de sa carrière. Publiés par les plus prestigieuses revues, ses quelque 1250 articles scientifiques ont été cités plus de 125 000 fois. Cette sommité, à l’indice h de 149, a présenté plus de 1000 conférences à travers le monde et a formé près de 500 doctorants et stagiaires postdoctoraux.
Grand humaniste, le professeur Stoddart est réputé pour être un ardent défenseur de l'équité, de la diversité et de l'inclusion. Il soutient plusieurs causes, dont Girl Up de l'Organisation des Nations unies, qui vise à renforcer les compétences et le leadership chez les filles, et le projet SEED de l'American Chemical Society, qui permet à des jeunes issus de milieux défavorisés de faire des stages de quelques semaines dans des laboratoires de recherche universitaires avec des mentors reconnus.
Crédit photo: Jim Prisching
Robert Gerald Storey
Avocat
Doctorat honoris causa en droit
Georges Straka
Linguiste et universitaire
Doctorat honoris causa en lettres

Linda Strand
Pharmacienne et professeure, Université du Minnesota
Doctorat honoris causa en pharmacie
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Madame Linda Strand est reconnue internationalement pour ses travaux portant sur le concept des soins pharmaceutiques. Sa contribution au développement et à la mise en oeuvre de ce concept a eu une importante influence sur l'évolution de l'exercice de la pharmacie au Québec, au Canada ainsi que dans plusieurs pays. Les pharmaciens sont maintenant engagés dans un modèle de pratique davantage centré sur le mieux-être des patients et sur la surveillance de la pharmacothérapie, s'éloignant ainsi d'une approche plus traditionnelle de la profession basée essentiellement sur la préparation et la distribution des médicaments.
Professeure émérite de l'Université du Minnesota, madame Strand a occupé des fonctions dans plusieurs universités américaines, australiennes et canadiennes. Sa carrière professorale a été fortement influencée par son expérience professionnelle de pharmacienne, source d'inspiration continuelle pour son enseignement et ses projets de recherche originaux appliqués à la pratique.
Femme d'affaires, elle fonde en 2006 la compagnie Medication Management Systems, qui exerce aujourd'hui ses activités dans plusieurs pays. En 2010, elle participe aux travaux du Patient Centered Primary Care Collaborative (PCPCC), groupe mandaté pour proposer un modèle organisationnel de soins de santé de première ligne à la suite de l'adoption du Patient Protection and Affordable Care Act américain (Obamacare).
Tout au long de sa carrière, madame Strand a reçu de nombreux prix et honneurs, notamment un doctorat honorifique de l'Université Robert Gordon d'Aberdeen, en Écosse, et la Remington Medal, soit la plus haute distinction remise à une personne oeuvrant au service de la profession de pharmacien.
Maurice Frederick Strong
Secrétaire général adjoint des Nations Unies, haut fonctionnaire et homme d'affaires
Doctorat honoris causa ès sciences
George Frederic Strong
Médecin et universitaire
Doctorat honoris causa en médecine
Ramón Sugranyes de Franch
Universitaire
Doctorat honoris causa en lettres

Ronald G. Sultana
Professeur à la University of Malta
Doctorat honoris causa en sciences de l’orientation
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Passionné de justice sociale, Ronald G. Sultana est une figure inspirante de la recherche en éducation et en orientation professionnelle. Ses travaux ont pour objet de réduire les iniquités en guidant chaque être humain vers une plus grande émancipation.
Professeur de sociologie et d'éducation comparée à l'Université de Malte, Ronald G. Sultana a un parcours remarquable dans le monde de la recherche: il a contribué à plus de 200 publications scientifiques, dont 35 sont des ouvrages ou rapports aux organisations internationales.
À la tête de l'Euro-Mediterranean Centre for Educational Research, qu'il a fondé en 2003, Ronald G. Sultana dirige aussi un réseau de chercheurs en sciences de l'éducation dans la région méditerranéenne. Ce pionnier de la recherche sur les politiques en matière d'orientation est fréquemment sollicité pour son expertise par de grandes organisations internationales telles que l'Unesco, l'UNICEF et l'OIT. Il privilégie un dialogue constant entre la pratique de l'orientation et la gouvernance politique.
En 2004, le professeur Ronald G. Sultana a cosigné un important guide pratique pour l'élaboration des politiques d'orientation, dans lequel il préconise une approche personnalisée tout au long de la vie.
Depuis longtemps, Ronald G. Sultana étudie le soutien éducatif apporté aux populations en difficulté, parmi eux les immigrants et réfugiés, et il agit comme mentor pour plusieurs jeunes chercheurs et chercheuses qui viennent de pays en développement.
Les recherches du professeur Ronald G. Sultana influencent l'innovation des pratiques de l'orientation professionnelle à l'international. Elles sont d'ailleurs au cœur de la programmation du Centre de recherche et d'intervention sur l'éducation et la vie au travail (CRIEVAT) de la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université Laval.

David Suzuki
Professeur émérite et communicateur scientifique
Doctorat honoris causa en communication
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Né en 1936 à Vancouver, Colombie-Britannique, monsieur David Suzuki a brillamment conjugué l'enseignement et la recherche universitaires en génétique et la communication scientifique. Ses travaux et productions multimédias lui ont valu une renommée internationale.
En 1958, il termine ses études de premier cycle au Collège Amherst (Massachusetts, États-Unis). Par la suite, il entreprend ses études doctorales en zoologie à l'Université de Chicago, où il obtient son doctorat en 1961. Après un rapide séjour à l'Université de l'Alberta, il devient en 1969 professeur en génétique à l'Université de Colombie-Britannique à Vancouver, où il passe l'ensemble de sa carrière d'universitaire. L'importance des recherches qu'il y mène, de 1969 à 1972, lui vaut le prestigieux prix E.W.R. Steacie Memorial Fellowship décerné aux chercheurs scientifiques éminents de moins de 35 ans.
Rapidement après son arrivée à Vancouver, monsieur Suzuki commence à animer à la télévision et à la radio des émissions sur la science. D'abord, il anime une émission télévisée pour les enfants – Suzuki on Science – puis, en 1974, il crée Quirks and Quarks à la radio. À compter de 1979, il devient l'animateur de l'émission phare de la Société Radio-Canada (anglais) The Nature of Things with David Suzuki; émission qu'il anime encore aujourd'hui et qui a obtenu un nombre impressionnant de récompenses à travers le monde. D'autres émissions, tant à la télévision qu'à la radio, émaillent une remarquable carrière de communicateur scientifique. On peut citer ici la série A Planet for the Taking (1985) qui lui a valu la Médaille du programme environnemental des Nations-Unis.
Auteur prolifique, monsieur Suzuki a écrit, seul ou avec des coauteurs, 52 ouvrages scientifiques ou au sujet de la communication scientifique dont certains ont été traduits en plusieurs langues. Il est à noter que An Introduction to Genetics Analysis, coécrit avec A.J.F. Griffiths en 1976, a connu 5 rééditions, des traductions en plusieurs langues et reste le manuel en génétique le plus utilisé aux États-Unis.
La qualité des travaux scientifiques de monsieur Suzuki et de ses productions multimédias lui a valu une reconnaissance nationale et internationale qui transparaît dans les nombreux prix qui lui ont été décernés au cours des dernières décennies. Ainsi, il a reçu la Bourse Killam (1977), le prix Kalinga de l'UNESCO pour ses écrits scientifiques (1986), le Prix hommage des Prix canadiens de l'environnement (2005), le Bradford Washburn Award du Musée des sciences de Boston (2006), la Roger Tory Peterson Memorial Medal de Harvard University (2006). Enfin, monsieur Suzuki est le récipiendaire de 22 doctorats honorifiques décernés par 15 universités canadiennes, quatre américaines, trois australiennes et une britannique. En 2006, il a également été reçu compagnon de l'Ordre du Canada, honneur décerné à un groupe très restreint de personnalités.
Homme d'action, il cofonde en 1989 avec son épouse Tara Cullis, la Fondation David Suzuki dont la mission est la protection de la diversité de la nature et de la qualité de la vie, maintenant et pour l'avenir. Cette fondation développe de nombreux projets, surtout au Canada, pour transformer l'économie, protéger les systèmes naturels, créer des communautés viables, sauvegarder notre climat et permettre aux citoyens, et aux jeunes en particulier, de renouer avec la nature.
L’Université Laval est très fière d’honorer le parcours remarquable de monsieur David Suzuki par la remise de ce doctorat d’honneur.
Romuald-Philippe Sylvain
Religieux et enseignant
Doctorat honoris causa en théologie

Tanya Tagaq Gillis
Chanteuse et improvisatrice de chant de gorge contemporain, artiste peintre
Doctorat honoris causa en musique
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Pionnière d'une pratique contemporaine du chant de gorge inuit, Tanya Tagaq Gillis est reconnue sur la scène internationale. Véritable modèle pour la jeunesse artistique cosmopolite, elle encourage la relève et l'innovation en collaborant dans le cadre de projets de recherche-création en musique dans nos laboratoires à la fine pointe de la technologie. Elle a notamment expérimenté le système VICON de reconnaissances de geste, ainsi qu'un prototype de micro de gorge pour la capture vocale. Au moment de l'émergence de ces nouvelles technologies, elle contribue ainsi directement à l'amélioration de ces outils.
Carmen Bernier
Doyenne de la Faculté de musique
Tanya Tagaq Gillis est née dans la localité inuite de Cambridge Bay, au Canada. Elle détient un baccalauréat en arts visuels du Nova Scotia College of Art and Design (NSCAD), obtenu en 1998.
Durant ses études, elle découvre un vaste éventail de musique nouvelle, incluant la musique électronique et la musique techno, mais elle s'ennuie de sa culture, des sons de l'Arctique. Elle se met alors à étudier le chant guttural inuit (katajjaq) à partir de cassettes audio que sa mère lui fait parvenir du Nunavut. Elle commence à pratiquer seule les chansons traditionnelles pourtant produites à deux voix, puis à improviser sur des scènes locales jusqu'à sa rencontre avec Björk, en 2001. Cette dernière l'invite à participer à sa tournée Vespertine et à collaborer à son album Medúlla, paru en 2004. La carrière de Tanya Tagaq est alors lancée.
Depuis, Mme Tagaq enchaîne les tournées mondiales, se produit sur les plus grandes scènes du monde et collabore avec des vedettes internationales aux styles musicaux variés: Kronos Quartet, Mike Patton, Jesse Zubot.
En 2005, elle remporte plusieurs prix au Canadian Aboriginal Music Awards. Alors reconnue comme une grande représentante de la nouvelle génération d'artistes autochtones, à la fois respectueux de leurs racines et résolument tournés vers l'avenir, elle collabore avec deux professeurs de la Faculté de musique de l'Université Laval, Sophie Stévance et Serge Lacasse, dans le cadre de projets de recherche-création. Ceux-ci mènent à ses deux derniers albums: Animism (2014), un succès qui lui vaut le prix de musique Polaris et un prix Juno, et Retribution (2016), déjà en nomination pour plusieurs prix prestigieux.
En développant son propre style centré sur une conception organique, instinctive, imaginative et symbolique du chant de gorge inuit, Tanya Tagaq utilise la grande variété des traitements vocaux et des techniques du katajjaq d'une manière radicalement nouvelle. Par l'entremise de son art, elle milite contre les stéréotypes et les injustices à l'endroit des Autochtones, notamment des femmes, ainsi que pour le respect de l'environnement et du mode de vie ancestral inuit. Déjà récipiendaire d'un doctorat honorifique du NSCAD, reçu en 2015, et nommée la même année membre de l'Ordre du Canada, Tanya Tagaq Gillis est désormais une figure incontournable de la scène internationale de la musique expérimentale.
«C'est un immense honneur pour moi de recevoir ce doctorat honorifique. Ma carrière musicale, qui a débuté en 2001, a été bâtie sur 16 années d'efforts et de persévérance. J'aimerais aujourd'hui remercier l'Université Laval de m'avoir aidée à réaliser mes rêves.»
Tanya Tagaq Gillis
Louis-Olivier Taillon
Premier ministre du Québec (1887 et 1892-1896) et avocat
Doctorat honoris causa en droit
Antonio Talbot
Homme politique et avocat
Doctorat honoris causa en droit
Robert Talbot
Musicien, compositeur et chef de la Société symphonique de Québec (1924-1942)
Doctorat honoris causa en musique

Yoav Talmi
Directeur musical et chef de l'Orchestre symphonique de Québec
Doctorat honoris causa en musique
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Né en Israël, Yoav Talmi est diplômé en direction d'orchestre et en composition de l'Académie de musique Rubin de Tel Aviv et de la prestigieuse Juilliard School de New York. Après avoir remporté le prix de direction d'orchestre du Koussevitzky Memorial lors du Festival de Tangelwood, en 1969, et la Rupert's Conductor's Competition à Londres en 1973, il acquiert son expérience et sa réputation en dirigeant successivement les orchestres philharmoniques d'Arnhem aux Pays-Bas, de Munich et enfin de San Diego, lequel deviendra vite, sous sa direction, l'un des meilleurs orchestres symphoniques du continent américain. Depuis 1998, monsieur Talmi assume la direction de l'Orchestre symphonique de Québec, en même temps qu'il est le chef d'orchestre attitré de l'Orchestre symphonique de Hambourg en Allemagne.
Doué d'un grand talent artistique, Yoav Talmi connaît aujourd'hui une renommée mondiale. Chef invité de nombreux orchestres en Europe, notamment à Saint-Pétersbourg, Oslo, Stockholm et Varsovie, et aux États-Unis, où il a dirigé, entre autres, les orchestres symphoniques de chambre de New York et de Los Angeles, ses interprétations ont été chaudement acclamées des deux côtés de l'Atlantique. Outre le fait qu'il dirige de mémoire, les critiques sont le plus souvent impressionnés par le dynamisme, la justesse et la perfection des interprétations de Yoav Talmi ainsi que par la grande complicité qu'il réussit toujours à établir avec ses musiciens. En décembre 1998, il a reçu le prix TZ-ROSE, remis par le journal TZ de Munich, pour son interprétation magistrale des Variations Enigma d'Elgar, avec l'Orchestre philharmonique de Munich.
Sous des étiquettes aussi prestigieuses que Chandos, Decca, EMI et Naxos, monsieur Talmi a enregistré plus d'une vingtaine de disques, dont des interprétations de Berlioz et de Rachmaninov, en passant par Bruckner, Tchaïkovsky et Mahler, qui lui ont valu des critiques particulièrement élogieuses. En 1996, son enregistrement de la Neuvième Symphonie de Bruckner lui méritait d'ailleurs le Grand Prix du disque, alors que celui d'œuvres de Schoenberg et de Tchaïkovsky avec l'Orchestre de chambre d'Israël avait été choisi, en 1986, «Disque du mois» par le magazine allemand Fono-Forum.
La rigueur et l'originalité des interprétations de celui que le journal allemand Die Welt qualifiait de «magicien du son» et le respect qu'il voue à sa profession et à la musique font de Yoav Talmi un grand artiste.

Maurice Tanguay
Président d'Ameublements Tanguay inc. et fondateur de la Fondation Maurice Tanguay
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
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Né le 20 septembre 1933, monsieur Maurice Tanguay est reconnu comme un entrepreneur émérite, un citoyen impliqué socialement et, surtout, un des plus grands mécènes du Québec.
Dès sa sortie du Collège de Lévis en 1954, monsieur Tanguay inaugure son premier commerce à Montmagny, sa région natale. Il s'agit d'une concession automobile Dodge De Soto, doublée d'une station d'essence Shell. En 1960, il vend son entreprise pour se rapprocher de Québec et, en 1961, il ouvre un premier magasin de meubles à Lévis qu'il nomme: Ameublements Tanguay. La même année, monsieur Tanguay vient à la rescousse de la Laiterie Bellevue, qu'il prend en charge et opère en même temps que son magasin de meubles. «Quatre années d'enfer» selon ses dires, pendant lesquelles il se lève à quatre heures du matin pour préparer sa tournée journalière, avant de retourner vendre ses meubles en après-midi et les livrer lui-même la fin de semaine.
Réussissant finalement à remettre l'entreprise laitière «sur ses rails», monsieur Tanguay la vend en 1965, pour se consacrer entièrement à Ameublements Tanguay. La croissance d'Ameublements Tanguay s'amorce alors et prend une courbe ascendante soutenue et fulgurante. Son chiffre d'affaires passe de 1 000$ de ventes par jour la première année, à 1 000 000$ par jour aujourd'hui. Un succès d'affaires remarquable pour un entrepreneur-né.
Sur le plan social, la performance de monsieur Tanguay est tout aussi impressionnante. Il est entre autres à l'origine de la mise en place de l'Océanic de Rimouski, organisation couronnée championne canadienne de hockey junior majeur en 2000 et fier porte-étendard de toute la région du Bas-Saint-Laurent.
De même, monsieur Tanguay demeure l'artisan du Club de football du Rouge et Or de l'Université Laval qui, avec ses quatre championnats universitaires canadiens remportés au cours des sept dernières années, est un symbole de réussite incontestable. S'ajoutent également à cette liste, le Spectacle aérien international de Québec, ainsi qu'une magistrale fête de Noël offerte annuellement à des enfants handicapés et défavorisés de diverses régions de l'Est du Québec. D'ailleurs, la Fondation Maurice Tanguay, oeuvre caritative par excellence créée en 1991, cumule à ce jour plus de 9 000 000$ investis auprès d'organismes dédiés à ces enfants.
L'intronisation de monsieur Tanguay à l'Académie des Grands Québécois, ainsi qu'à l'Ordre du Canada, sont deux exemples de l'ampleur de son oeuvre.
L'obtention d'un doctorat honoris causa de l'Université Laval, une institution que monsieur Tanguay a toujours appuyée, demeure la marque de reconnaissance ultime faite à un très grand Québécois, un gestionnaire émérite et un homme de coeur.
Raoul Tardif
Religieux et enseignant
Doctorat honoris causa en pédagogie
Joseph-Israël Tarte
Homme politique et journaliste
Doctorat honoris causa en lettres
André Taschereau
Avocat, bâtonnier général de la province de Québec (1943-1944), président de la Conférence des professeurs de droit du Canada (1946-1947) et professeur
Doctorat honoris causa en droit
Henri-Thomas Taschereau
Juge en chef de la province de Québec (1907-1909)
Doctorat honoris causa en droit
Louis-Alexandre Taschereau
Avocat, ministre des Travaux publics (1907-1919) et Premier ministre du Québec (1920-1936)
Doctorat honoris causa en droit
Robert Taschereau
Homme politique, professeur et juge de la Cour suprême du Canada
Doctorat honoris causa en droit
Allan Richard Taylor
Homme d'affaires, président du Conseil et chef de la direction de la Banque Royale du Canada
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
Hugh Stott Taylor
Chimiste et universitaire
Doctorat honoris causa ès sciences
Stanley Ferdinand Teele
Universitaire et doyen de la Harvard Business School (1955-1962)
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Arthur J. Teeling
Prêtre de la St. Mary's Church à Lynn, Massachusetts et membre de la Famille pontificale
Doctorat honoris causa en théologie
Catherine Teiger
Chargée de recherche au Centre national de la recherche scientifique de France
Doctorat honoris causa en sciences sociales
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Née en France, Catherine Teiger est parvenue, au cours de sa carrière, à allier les découvertes faites dans plusieurs disciplines avec son objectif d'améliorer les conditions de travail de diverses catégories d'employés. Sa fine compréhension des effets du travail et de l'avancée en âge dans divers emplois, notamment ceux traditionnellement occupés par des femmes, sur leur santé physique et psychique, est marquante, non seulement en ergonomie, mais aussi en sociologie du travail.
Catherine Teiger poursuit ses études supérieures à l'Université de la Sorbonne à Paris. Elle est aussi titulaire d'une licence en lettres et d'une autre en psychologie et psychophysiologie. D'abord préoccupée d'évaluer la charge mentale de travail, elle procède par simulations de travail répétitif sous contraintes temporelles. En effet, aucune étude n'a encore porté sur les difficultés réelles associées à l'exécution du travail et à ses répercussions sur la santé physique et psychique. Catherine Teiger résout donc de recourir au savoir diversifié de chercheurs d'autres disciplines pour dresser un portrait plus réaliste des conditions de travail. Avec le concours financier d'organismes français de recherche, la collaboration, gagnée de haute lutte, de syndicats ouvriers et un remarquable travail d'équipe, Catherine Teiger établit le grand principe selon lequel il importe de distinguer le travail théorique des activités réelles déployées par les travailleurs et les travailleuses pour combler les aléas de l'organisation du travail, et ce, bien souvent au prix de leur santé.
Sa remarquable curiosité l'amène ensuite à étudier le problème du vieillissement de la population et de ses liens avec les conditions de travail pénibles. Pour y parvenir, la chercheuse se penche, avec la collaboration d'une équipe multidisciplinaire, sur les métiers de la presse et de l'imprimerie, après avoir observé le milieu des cheminots français et celui du montage électronique. Les résultats de ses travaux contribuent à des améliorations de l'organisation du travail dans divers milieux.
De même, l'intérêt de la société pour l'approche ergonomique des questions du travail étant peu à peu reconnu, Catherine Teiger est appelée, à certains moments, à participer au cabinet du Secrétariat d'État aux droits des femmes puis à l'administration et l'animation d'un programme national interdisciplinaire de recherche sur Travail, Technologies, Emploi et Modes de vie.
Les nombreuses publications de Catherine Teiger représentent un apport extrêmement riche à divers domaines de la connaissance. De même, plusieurs cours offerts à l'Université Laval en relations industrielles et dans d'autres universités font de ses ouvrages des références incontournables. L'ensemble de ses travaux de recherche forme un amalgame de connaissances sur lequel s'appuie l'enseignement en ergonomie.
Catherine Teiger entretient des liens étroits et soutenus avec des chercheurs de plusieurs universités et d'instituts de recherche québécois et de plusieurs pays d'Europe et d'Amérique latine. La relation qu'elle établit entre la santé et le travail, ainsi que la méthodologie propre à l'étude de l'humain en activité professionnelle ont une résonance en médecine préventive. Telle est l'une des conséquences de la collaboration nécessaire entre les disciplines du savoir, comme les travaux de Catherine Teiger n'ont cessé d'en apporter la preuve.
Joseph-Mathias Tellier
Homme politique et avocat
Doctorat honoris causa en droit
Auguste Tessier
Homme politique et juge
Doctorat honoris causa en droit
Auguste-Maurice Tessier
Homme politique et juge
Doctorat honoris causa en droit
Cyrille Tessier
Notaire et collectionneur
Doctorat honoris causa en droit
Philippe Teyssié
Conseiller scientifique au Centre d'étude et de recherche sur les macromolécules à l'Université de Liège et chimiste
Doctorat honoris causa ès sciences
Raymond Thamin
Universitaire et philosophe
Doctorat honoris causa en philosophie
Maha Thray Sithu U Thant
Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (1961-1971)
Doctorat honoris causa en droit
Abbé Charles Thellier de Poncheville
Religieux
Doctorat honoris causa en lettres

Christoph Theobald
Professeur de théologie fondamentale et de dogmatique aux Facultés jésuites de Paris (Centre Sèvres)
Doctorat honoris causa en théologie
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Après avoir publié en allemand une thèse à l'Université de Bonn sur Maurice Blondel et la Modernité (1986), monsieur Christoph Theobald est aujourd’hui professeur de théologie fondamentale et de dogmatique aux Facultés jésuites de Paris (Centre Sèvres) et membre de la Compagnie de Jésus (Province de France). Il est également rédacteur en chef de la revue Recherches de Science Religieuse, conseiller et auteur à la prestigieuse revue Études et directeur de la collection «Unam Sanctam – Nouvelle série» aux Éditions du Cerf (Paris).
Les travaux de monsieur Theobald couvrent un très large spectre de la discipline théologique: histoire de l'exégèse et histoire des dogmes; théologie fondamentale et dogmatique; concile Vatican II. Il a aussi publié dans le domaine de l'esthétique et en théologie pastorale. On reste étonné et admiratif devant la variété des questions que M. Theobald aborde avec une semblable aisance et compétence. Sa culture est étendue, mais elle est aussi très profonde. Ses écrits témoignent d'une excellente connaissance des dossiers qu'il ouvre et des questions qu'il aborde.
Excellent connaisseur de la philosophie moderne et contemporaine, la réflexion de M. Theobald s'appuie autant sur une connaissance fine de la tradition magistérielle et théologique que sur un solide enracinement dans la spiritualité et avec une sensibilité à l'art (en particulier l'art baroque). Ses travaux découlent de sa relecture des Écritures et d’une reprise créative de la tradition, en parvenant à des synthèses originales qui renouvellent les questions qu'il aborde. Dans tous les domaines, ses contributions ont été marquantes et ont fait date. Ses volumes et articles sont traduits en italien, portugais et allemand. Sa production récente (2007-2010) est non seulement très abondante, mais M. Theobald livre dans deux ouvrages publiés en deux tomes (Le christianisme comme style et La réception du Concile Vatican II – volume II à paraître) des écrits empreints de maturité qui font en quelque sorte la synthèse des travaux qu'il a menés au cours des 15 dernières années. Son plus récent ouvrage sur Vatican II représente lui aussi une véritable «somme» et il marquera certainement les travaux sur le concile Vatican II. Il n'est pas surprenant que la revue Lumière et vie salue son ouvrage Le christianisme comme style en disant que «ce volumineux traité en deux tomes constitue sans doute l'une des plus importantes publications récentes en théologie fondamentale dans l'espace francophone».
En plus de ses travaux scientifiques et de son travail théologique, M. Theobald se révèle également un homme de terrain très engagé au service des communautés locales: accompagnateur théologique de l'Église d'Algérie pendant plusieurs années, responsable de la formation permanente au diocèse de Limoges, conférencier recherché par plusieurs diocèses ou groupes de chrétiens, etc. Par la diversité de ses publications, études très spécialisées et ouvrages destinés au grand public, M. Christoph Theobald a fait la preuve d'une grande capacité d'ouverture à plusieurs publics.
L’Université Laval est fière de lui remettre un doctorat d’honneur afin de couronner sa carrière exceptionnelle.
Antonin Thériault
Militaire (brigadier)
Doctorat honoris causa ès sciences
Henry George Thode
Universitaire, scientifique et président de l'Université McMaster (1961-1972)
Doctorat honoris causa ès sciences

Einar Thomassen
Professeur titulaire au Département d'archéologie, d'histoire, d'études culturelles et de religion à l'Université de Bergen
Doctorat honoris causa en sciences religieuses
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Le professeur Einar Thomassen sʹillustre de manière exceptionnelle dans tous les secteurs de la carrière universitaire.
Dans son domaine de recherche, celui du christianisme dans lʹAntiquité tardive, sa contribution est marquante, à la fois sur le plan de lʹanalyse et de la synthèse, par lʹédition, la traduction et le commentaire de sources anciennes (notamment le Traité tripartite en 1989; lʹInterprétation de la gnose en 2010), et par la publication de vastes synthèses (The Spiritual Seed en 2006), publications où lʹampleur de lʹérudition rivalise avec la rigueur scientifique.
Sur le plan de lʹenseignement universitaire, monsieur Thomassen a contribué de manière significative à la pédagogie des sciences des religions et à la structuration du programme norvégien à lʹUniversité de Bergen.
À lʹextérieur de son université, à lʹéchelle nationale, il a joué un rôle important dans le développement et lʹétablissement dʹun enseignement religieux de type culturel en Norvège. À une époque où, au Québec comme en Norvège, lʹenseignement religieux dans une société pluraliste soulève des enjeux si importants, Einar Thomassen nʹa pas craint de sortir de sa sphère de spécialisation pour relever ce défi. À lʹéchelle internationale, il a été et demeure un animateur infatigable créant des réseaux et provoquant des occasions de rencontre entre chercheurs établis, mais avec le souci constant dʹy intégrer de jeunes chercheurs en formation.
Les responsabilités qui lui ont été confiées comme directeur de la revue Numen et de la collection Nag Hammadi and Manichaean Studies (Leiden, Brill), quʹil a assumées avec brio, de même que les nombreuses invitations à enseigner à lʹétranger et les honneurs qui lui ont été conférés, témoignent avec éloquence de ses qualités humaines et scientifiques exceptionnelles et de lʹestime dont jouit monsieur Thomassen.
Le doctorat dʹhonneur qui lui sera conféré en 2015 marquera le 30e anniversaire dʹune collaboration incessante avec monsieur Thomassen, déjà et de longue date associé à lʹUniversité Laval où il a séjourné pour la première fois durant lʹété de 1985. Cet honneur témoignera du même coup de lʹexcellence de notre université dans le domaine que le professeur a lui‐même illustré.

Mark Thompson
Professeur
Doctorat honoris causa en sciences sociales
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Né aux États-Unis en 1939, Mark Thompson est un professeur internationalement reconnu pour sa contribution exceptionnelle au développement du champ des relations industrielles et de la pratique de cette discipline au Canada et en Amérique du Nord. Spécialiste réputé dans les domaines des relations de travail, des négociations collectives et de l’arbitrage des griefs, son champ d’expertise couvre plus particulièrement le secteur public et les comparaisons internationales.
Après avoir obtenu un doctorat en relations industrielles à l’Université Cornell (État de New York), servi comme officier pendant deux ans dans l’armée américaine et travaillé deux autres années au Bureau international du travail, il commence sa carrière dans le monde universitaire. Il émigre au Canada au début des années 1970 pour entreprendre une carrière à la Faculté d’administration de l’Université de la Colombie-Britannique. Il y enseigne jusqu’à sa retraite en 2002, année où il reçoit le titre de professeur émérite.
Le professeur Thompson s’est remarquablement illustré dans tous les domaines de la carrière universitaire. Enseignant fort apprécié de ses étudiants, il obtient en 2002 un prix prestigieux pour la qualité de son enseignement, soit le Isaac Walton Killam Award for Teaching, décerné par l’Université de la Colombie-Britannique. Il est également l’auteur de plus d’une centaine d’articles scientifiques et de chapitres d’ouvrages scientifiques qui ont contribué à l’avancement et à la diffusion des connaissances dans son champ disciplinaire. Il a en outre participé aux travaux et à la rédaction des rapports d’une dizaine de commissions d’enquête portant sur des enjeux majeurs du monde du travail et de l’emploi. En reconnaissance de sa contribution scientifique et de son expertise, l’Association canadienne des relations industrielles (ACRI) lui décerne, en 2002, le prix Gérard-Dion.
Durant sa carrière, le professeur Thompson a contribué de façon remarquable à la vie universitaire et communautaire. Il a siégé, notamment, quelques années au conseil universitaire et rempli divers mandats pour son organisation professionnelle. Il a aussi travaillé au développement d’organismes scientifiques voués à la promotion de l’enseignement et de la recherche en relations industrielles au Canada et aux États-Unis. Il a entre autres joué un rôle de premier plan au sein de l’ACRI et de l’Industrial Relations Research Association. Il a enfin été consultant et conseiller auprès de nombreux organismes publics, professionnels et communautaires.
L’Université Laval est fière de remettre un doctorat honorifique à l’un des plus ardents promoteurs du développement du champ des relations industrielles au Canada. Par cette haute distinction, l’Université salue le travail remarquable de ce chercheur qui a non seulement contribué à l’avancement des connaissances scientifiques, mais a aussi fait beaucoup pour l’avancement de la justice en milieu de travail et l’amélioration des conditions de vie et de travail de la population canadienne.
Walter Palmer Thompson
Universitaire, scientifique et président de l'Université de Saskatchewan (1949-1959)
Doctorat honoris causa ès sciences

Sally Elizabeth Thorne
Professeure, University of British Columbia
Doctorat honoris causa en sciences infirmières
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Dre Sally Thorne, infirmière, est une leader reconnue dans l'évolution de notre compréhension de la perspective des personnes atteintes de cancers et de maladies chroniques, qui influence les pratiques cliniques et les orientations des décideurs politiques. La méthode de recherche qu'elle a développée, la Description Interprétative, soutient aujourd'hui les travaux de l'ensemble de la communauté des chercheurs en sciences infirmières.
Mireille Lavoie
Doyenne de la Faculté des sciences infirmières
On ne pourrait sous-estimer tout ce que les sciences infirmières doivent à la carrière de Sally Thorne. Celle-ci a produit des travaux exemplaires sur les maladies chroniques et le cancer ancrés dans une vision féministe et égalitaire des soins infirmiers. Elle s'est particulièrement intéressée à la maladie du point de vue du patient, et plus spécifiquement à la façon dont il la comprend, afin de lui offrir les meilleurs soins possibles. Publiées dans de nombreux périodiques reconnus, ses recherches ont suscité des éloges consensuels.
Sa feuille de route, ponctuée tant de son enseignement que de ses nombreuses publications cosignées avec des étudiants, atteste de la profondeur de son analyse et de sa réflexion théorique sur les fondements des sciences infirmières. Bon nombre de programmes de deuxième et troisième cycles en portent la trace aujourd'hui encore.
Les recherches de Sally Thorne ont mené à trois publications importantes, notamment un ouvrage sur la méthode de la description interprétative, réédité en 2016. Elle a aussi été rédactrice en chef de deux périodiques internationaux sur la recherche et la théorie en sciences infirmières.
Conférencière populaire et professeure invitée prisée, elle a enseigné dans plus de 15 pays. Sa vision d'excellence en formation, en recherche et en pratique fait d'elle une figure de proue du milieu des soins infirmiers au Canada.
«C'est avec humilité et grand honneur que je vois mon travail reconnu par un établissement fort d'une si grande tradition d'excellence. Je me considère particulièrement privilégiée d'être ici, dans le cadre du 50e anniversaire de la recherche en sciences infirmières à l'Université Laval, pour représenter une profession qui participe à la création d'un avenir meilleur pour tous.»
Sally Elizabeth Thorne
Livia M. Thür
Économiste, sociologue et universitaire, première présidente de l'ACFAS (1974)
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Cardinal Eugène Tisserant
Cardinal et membre de l'Académie française
Doctorat honoris causa d'université
Alain Touraine
Directeur d'études, École des hautes études en sciences sociales de Paris
Doctorat honoris causa en sciences sociales
François-Siméon Tourigny
Juge
Doctorat honoris causa en droit
Jacques Tréfouël
Chimiste
Doctorat honoris causa ès sciences
Thérèse Tréfouël (née Boyer)
Chimiste
Doctorat honoris causa ès sciences
Arthur Julien Tremblay
Sénateur, homme politique et professeur
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation
Lucien Tremblay
Avocat, professeur et juge en chef du Québec (1961-1977)
Doctorat honoris causa en droit
Thomas Tremblay
Juge et avocat
Doctorat honoris causa en droit
Victor Tremblay
Religieux, prélat et historien
Doctorat honoris causa en lettres
Marc-Napoléon Trudel
Médecin, homme politique et président du Collège des médecins du Québec (1946-1961)
Doctorat honoris causa en médecine
Marcel Trudel
Historien et professeur
Doctorat honoris causa d'université
Albert William Trueman
Universitaire et directeur du Conseil des arts du Canada (1957-1965)
Doctorat honoris causa en droit
Kenneth Franklin Tupper
Ingénieur, ancien doyen de la Faculté de sciences appliquées et de génie l'Université de Toronto (1949-1954) et président de l'Institut canadien des ingénieurs (1958)
Doctorat honoris causa ès sciences

Gisèle Turcot
Membre fondatrice du réseau Femmes et Ministères
Doctorat honoris causa en sciences des religions
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Femme engagée dans l'Église catholique et pour des causes sociales, sœur Gisèle Turcot cherche à éveiller les consciences et à promouvoir des valeurs de paix, d'égalité et de justice.
Les études bibliques de sœur Gisèle Turcot, combinées à ses études de service social, ont pavé la voie à une vie riche et bien remplie. Cette leader rassembleuse a toujours associé le travail de terrain à un travail de réflexion, d'enseignement et d'écriture.
Sœur Gisèle Turcot est membre de l'Institut Notre-Dame du Bon-Conseil de Montréal depuis 1958 et en est à son troisième mandat comme supérieure générale. Soucieuse de mettre en lumière la place et le rôle des femmes dans l'Église, elle a été membre fondatrice du réseau Femmes et ministères. Elle a aussi été la seule femme à ce jour à exercer, de 1980 à 1983, la fonction de secrétaire générale de l'Assemblée des évêques du Québec.
Sœur Gisèle Turcot a enseigné à la Faculté des sciences sociales de l'Université Laval de 1975 à 1977. Grâce à sa connaissance fine des milieux populaires et des besoins des personnes les plus défavorisées, dont les populations fuyant leur pays d'origine pour se réfugier à l'étranger, elle a cosigné une dizaine de rapports et d'études pour des organismes nationaux et internationaux.
Au fil des ans et aujourd'hui encore, sœur Gisèle Turcot a signé au-delà de 200 billets et éditoriaux dans diverses revues destinées à un large public. En 2006, elle fonde Antennes de paix, section montréalaise de l'organisation internationale Pax Christi, et elle s'investit pour le respect des droits de la personne et la réconciliation.
Photo: Altinoa photographie
Joseph-Gers Turcotte
Religieux, éducateur, pianiste et compositeur
Doctorat honoris causa en musique
Adélard Turgeon
Homme politique, homme d'affaires et avocat
Doctorat honoris causa en lettres
Louis-Philippe Turgeon
Notaire
Doctorat honoris causa en sciences commerciales

Jean Turmel
Président de Perseus Capital Inc.
Doctorat honoris causa en sciences de l'administration
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Monsieur Jean Turmel incarne la réussite professionnelle. Jeune diplômé de lʹUniversité Laval, il occupe déjà des postes de direction. Dʹabord vice‐président, marché monétaire à Dominion Securities pendant 10 ans, puis chez Merrill Lynch Securities de 1978 à 1981, il poursuit sa carrière à la Banque Nationale du Canada où il ne cesse de gravir les échelons. Au cours de ses 24 ans de carrière à la Banque Nationale, il passe de vice‐président, trésorerie et change étranger en 1981 à président, Banque des marchés financiers, placements et trésorerie de 1998 à 2005. En 2005, monsieur Turmel fonde Perseus Capital Inc., une société-conseil en valeurs mobilières.
Tout au long de sa carrière, monsieur Turmel s'est impliqué dans près de 30 conseils d'administration, dont plusieurs à titre de président. Il a joué un rôle incontestable dans la place qu'occupe aujourd'hui le milieu universitaire dans les grandes décisions économiques du Québec en fondant le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (Cirano), et comme président de l'Institut de finance mathématique de Montréal (IFM2).
Grand philanthrope, donateur majeur pour son alma mater, il reçoit un prix Hermès de carrière de la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval (FSA Ulaval) en 1994 et un prix Grand diplômé de l'Université Laval en 2011. Homme de coeur, monsieur Turmel est très impliqué dans sa communauté, dans les organismes de bienfaisance et dans le milieu des arts.
Orville Sievwright Tyndale
Avocat, professeur et juge
Doctorat honoris causa en droit
Jacques Ulmann
Universitaire, philosophe et historien de l'éducation
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation physique
Alfred Ursprung
Universitaire, botaniste et directeur du Jardin botanique de Fribourg
Doctorat honoris causa ès sciences
Vittorio Vaccari
Économiste, philosophe et secrétaire général de l'Union chrétienne des chefs d'entreprise italiens (UCID)
Doctorat honoris causa en sciences commerciales
Alexandre Vachon
Universitaire, scientifique, recteur de l'Université Laval (1939-1940) et archevêque d'Ottawa (1940-1953)
Doctorat honoris causa ès sciences
Louis-Albert Vachon
Cardinal, archevêque de Québec (1981-1990), universitaire et recteur de l'Université Laval (1960-1972)
Doctorat honoris causa d'université
Cyrille Vaillancourt
Président et gérant de la Fédération des caisses populaires (1932-1969) et fondateur de la Société coopérative des apiculteurs et de la Société coopérative des producteurs de sucre d’érable
Doctorat honoris causa en sciences agricoles
Joseph Jacques Janvier Émile Vaillancourt
Diplomate, avocat et historien
Doctorat honoris causa en droit

Lorraine Vaillancourt
Pianiste, chef d’orchestre et professeure titulaire à la Faculté de musique de l’Université de Montréal
Doctorat honoris causa en musique
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Madame Lorraine Vaillancourt figure parmi les musiciennes québécoises les plus remarquables de notre époque. Le raffinement et l’énergie qui caractérisent ses interprétations de la musique actuelle, ainsi que sa capacité à diriger les œuvres les plus complexes avec clarté et aisance, sont depuis longtemps reconnus par les publics et les critiques du monde entier.
Depuis plus de 40 ans, elle défend la création musicale avec vigueur et sensibilité par sa pratique artistique, son enseignement universitaire et son engagement dans la société. À la tête du Nouvel Ensemble Moderne ou à titre de chef invitée ici en Amérique, mais aussi en Europe, en Australie et en Asie, elle a dirigé des centaines d’œuvres du XXe et XXIe siècles, dont de très nombreuses créations de compositeurs tant canadiens qu’étrangers.
Madame Vaillancourt, qui dirige l’Atelier de musique contemporaine de la Faculté de musique de l’Université de Montréal depuis 1974, a contribué à la fondation de plusieurs institutions québécoises liées à la création musicale: la société de concerts Les Événements du Neuf (1978-1990), la revue Circuit, musiques contemporaines (1991), ainsi que les Rencontres de musique nouvelle du Domaine Forget (depuis 1994).
Elle fonde le Nouvel Ensemble Moderne qu’elle dirige et dont elle assure la direction artistique depuis 25 ans. C’est avec cet ensemble qu’elle met sur pied un Forum international de jeunes compositeurs, événement biennal, qui en était à sa 11e édition en novembre 2012.
La contribution exceptionnelle de Madame Lorraine Vaillancourt à la vie musicale québécoise a été notamment reconnue par huit Prix Opus du Conseil québécois de la musique.
Arthur Vallée
Médecin, professeur et auteur
Doctorat honoris causa en lettres
Léon van der Essen
Historien, universitaire et homme politique
Doctorat honoris causa en lettres

Philippe Van Parijs
Titulaire de la Chaire Hoover d'éthique économique et sociale de l'Université catholique de Louvain
Doctorat honoris causa en philosophie
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Né en 1951, Philippe Van Parijs est titulaire de la Chaire Hoover d'éthique économique et sociale, depuis sa création en 1991, en plus d'être professeur à l'Université catholique de Louvain et visiting professor régulier à l'Université de Harvard.
Détenteur d'un doctorat en sciences sociales de l'Université catholique de Louvain (1977) et d'un autre en philosophie de l'Université d'Oxford (1980), monsieur Van Parijs a en outre étudié le droit, l'économie politique, la sociologie et la linguistique aux Facultés universitaires Saint Louis (Bruxelles) et aux Universités de Louvain, de Bielefeld et de Berkeley.
Cette formation polyvalente permet à monsieur Van Parijs de s'imposer au fil des ans sur la scène universitaire internationale, comme l'un des principaux penseurs de la philosophie sociale et politique. Ses nombreux ouvrages, consacrés entre autres à l'éthique économique et sociale, posent en termes originaux et féconds la question philosophique de la justice, de la solidarité et de l'ordre social légitime.
Monsieur Van Parijs est connu internationalement pour ses travaux sur l'allocation universelle dont il est l'un des plus ardents promoteurs. Il fonde d'ailleurs en 1986 le Basic Income European Network, devenu en 2004 le Basic Income Earth Network, dont il préside le Conseil international. Également, monsieur Van Parijs anime le Ethical Forum de la Fondation universitaire et coordonne, avec Kris Deschouwer, le groupe bi-communautaire Pavia visant à assainir la démocratie fédérale belge.
Membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, monsieur Van Parijs est aussi membre de l'Institut international de philosophie et de l'Académie européenne des Arts et des Sciences, Fellow de la British Academy et, en 2001, il reçoit le prix Francqui, attribué pour l'ensemble de son œuvre.
Soucieux de penser les enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels de notre époque, monsieur Philippe Van Parijs a contribué de manière exceptionnelle à l'avancement de la philosophie politique et sociale. C'est à ce titre que l'Université Laval est fière de lui décerner ce doctorat honorifique.
Honoré Marie Louis Van Waeyenbergh
Universitaire, prélat et recteur de l'Université catholique de Louvain (1940-1962)
Doctorat honoris causa en lettres
Ferdinand Vandry
Universitaire, prélat et recteur de l'Université Laval (1945-1954)
Doctorat honoris causa en théologie
Georges-Philéas Vanier
Diplomate, militaire et gouverneur général du Canada (1959-1967)
Doctorat honoris causa en droit
Pauline Vanier
Humaniste, consort vice-royale du Canada (1959-1967) et chancelière de l'Université d'Ottawa (1966-1973)
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Thérèse Marie Chérisy Vanier
Médecin en hématologie et en soins palliatifs et co-fondatrice de L’Arche UK
Doctorat honoris causa en médecine

Denis Vaugeois
Historien et éditeur
Doctorat honoris causa ès lettres
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Né en 1935 à Saint-Tite, monsieur Denis Vaugeois a brillamment conjugué l'enseignement à l’engagement politique et à la défense de la culture québécoise. Le dénominateur commun reliant les différents aspects de ce parcours qui culmine dans le monde de l'édition est l'histoire.
Diplômé en lettres et en pédagogie de l'Université de Montréal et en histoire de l’Université Laval, monsieur Denis Vaugeois a œuvré dans différents domaines au cours de sa carrière. Partout, il a laissé sa marque et a profondément contribué au développement de la société québécoise au cours des cinquante dernières années.
Fonctionnaire au ministère de l'Éducation, il a œuvré à la réforme des programmes et des examens dans les années 1960, puis il est passé dans le secteur international où il fut un pionnier de la coopération avec l’extérieur tout en contribuant à l’ouverture de plusieurs bureaux du Québec à l’étranger. Ministre des Affaires culturelles et des Communications, il a doté le Québec d’un réseau de bibliothèques publiques qui lui faisait cruellement défaut, et la ville de Québec d'un musée dont le concept a largement dépassé nos frontières: le Musée de la civilisation. Historien, il a éveillé des générations de Québécois à leur passé par la publication de livres incontournables et par son implication dans de nombreuses émissions de télévision et de radio. Éditeur, il a entre autres permis, grâce aux Éditions du Septentrion, à de nombreux jeunes historiens – dont plusieurs formés à l'Université Laval – de publier leurs travaux et, ainsi, de se faire connaître ici et à l'étranger.
Deux éléments caractérisent les réalisations de monsieur Vaugeois: la pérennité de son œuvre et son ouverture. Le premier d'entre eux est illustré par l'immense succès remporté par le journal Le Boréal Express. Au début des années 1960, M. Denis Vaugeois et certains de ses collègues recherchent de nouvelles manières de produire l'histoire. L'idée leur vient de présenter aux Québécois leur passé sous forme de journal. L'entreprise a été une telle réussite que, quarante ans plus tard, ce journal vient d'être réédité. De même, le livre Canada-Québec. Synthèse historique, écrit entre autres avec son complice de toujours Jacques Lacoursière, est devenu l'ouvrage de référence par excellence pendant une vingtaine d'années. Sa réédition en 2000 connut à son tour un succès immédiat.
L'ouverture de monsieur Vaugeois se traduit par les travaux qu'il a effectués sur les Amérindiens, les communautés ethniques et les atlas. Soucieux d'offrir à son public des perspectives nouvelles, il n'a jamais hésité à ouvrir les presses de sa maison d'édition à des ouvrages étrangers dont il commandait la traduction en français.
En décernant sa plus haute distinction à M. Denis Vaugeois, l'Université Laval salue le parcours d'un homme dont les pratiques scientifiques et la démarche intellectuelle ont été marquées par une rigueur sans failles. Elle souligne le rayonnement remarquable d'un homme de lettres et de culture qui, par sa carrière consacrée au domaine public et au public, a grandement contribué au développement de la société québécoise au cours des quarante dernières années.
Peter John Veniot
Homme politique, journaliste et premier ministre du Nouveau-Brunswick (1923-1925)
Doctorat honoris causa en droit
Vittorino Veronese
Directeur général de l'UNESCO (1958-1961), avocat et universitaire
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Hector Verret
Juge de la Cour supérieure et avocat
Doctorat honoris causa en droit
Adrien Verrette
Religieux, biographe et historien
Doctorat honoris causa en lettres
François Veuillot
Journaliste
Doctorat honoris causa en lettres
Charles Vézina
Médecin et doyen de la Faculté de médecine de l’Université Laval (1940-1954)
Doctorat honoris causa en médecine
Auguste Viatte
Universitaire et professeur de littérature
Doctorat honoris causa en lettres
Julien Vichot
Professeur en médecine dentaire à l'Université de Lyon
Doctorat honoris causa en chirurgie dentaire
Jon Vickers
Artiste lyrique
Doctorat honoris causa en musique
Thomas Vien
Avocat et homme politique
Doctorat honoris causa en droit
Gilles Vigneault
Poète et chanteur
Doctorat honoris causa en lettres

Luc Vigneault
Patient partenaire spécialiste en rétablissement en santé mentale
Doctorat honoris causa en pharmacie
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Conférencier, formateur, pair aidant et patient partenaire dans des équipes de recherche, Luc Vigneault a voué sa vie à lutter contre la stigmatisation des personnes atteintes d'un trouble de santé mentale et à revendiquer des soins de haut calibre.
Ayant dû composer avec la schizophrénie, la dépression et la dépendance aux substances depuis son jeune âge, Luc Vigneault a su transformer son combat personnel en un savoir expérientiel empreint d'espoir et de pouvoir d’agir.
Premier pair aidant en santé mentale au Québec, il a largement contribué à la reconnaissance de ce titre, maintenant considéré parmi les meilleures pratiques en santé mentale. Il a été le premier patient partenaire à agir comme membre d’un jury de thèse doctorale à l’Université de Bordeaux.
En 1998, Luc Vigneault devient le premier patient partenaire en recherche en santé mentale. À ce titre, il offre un point de vue unique qui résulte de son expérience personnelle. Depuis, il a contribué aux travaux de plus d'une vingtaine d'équipes de recherche à travers le monde, assurant ainsi la pertinence des efforts scientifiques au profit de ses pairs. Auteur de plusieurs livres sur la santé mentale, il a également contribué à la publication de 14 articles scientifiques.
M. Vigneault a participé à la formation de la relève en intervenant auprès de milliers d’étudiantes et étudiants au Québec et à l’international au cours des vingt dernières années. Communicateur chevronné, il porte son message dans toutes les sphères de la société, dans les milieux universitaires, cliniques et communautaires. Son engagement, notamment au sein du ministère de la Santé et des Services sociaux, de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse et de l'Organisation mondiale de la santé, est remarquable.
Pour ses actions porteuses, Luc Vigneault a reçu deux hommages à l’Assemblée nationale du Québec, en 2019 et en 2023. Il a également obtenu le prix Hommage 2009 de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec.
L’Université Laval décerne un doctorat honorifique en pharmacie à Luc Vigneault, en reconnaissance de sa contribution scientifique et sociétale à l’amélioration des soins en santé mentale.
Gédéon-Vitalien Villeneuve
Religieux, professeur et supérieur du Collège de l’Assomption (1899-1911)
Doctorat honoris causa en théologie
Jean-Marie-Rodrigue Villeneuve
Évêque de Gravelbourg (1930-1931) et archevêque de Québec (1931-1947)
Doctorat honoris causa en théologie
Hyacinthe Jean Vincent
Médecin et professeur au Val-de-Grâce et au Collège de France
Doctorat honoris causa en médecine

Ernst von Glasersfeld
Professeur-chercheur associé au Scientific Reasoning Research Institute de l'Université du Massachusetts
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation
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Monsieur Ernst von Glasersfeld est reconnu mondialement comme l'un des pères du constructivisme. Marqués au sceau de l'originalité et de l'interdisciplinarité, ses travaux ont profondément changé l'approche moderne des phénomènes de la cognition et de l'acquisition des savoirs.
Né à Munich en 1917 de parents autrichiens, Ernst von Glasersfeld a emprunté un parcours riche en expériences diverses. Fils de diplomate, il fréquente des écoles italiennes, suisses et allemandes, puis étudie les mathématiques aux universités de Zurich et de Vienne.
En 1938, après l'annexion de l'Autriche à l'Allemagne nazie, il déménage à Paris, où il poursuit ses études universitaires. Le climat menaçant l'oblige à quitter la France dès 1939. Il travaille alors comme fermier en Irlande, tout en étudiant la philosophie, la psychologie et la logique en autodidacte. En 1947, il s'installe en Italie et se joint à un groupe de chercheurs qui s'intéresse à l'utilisation des ordinateurs pour l'automatisation des processus de traduction.
Monsieur Ernst von Glasersfeld entame sa carrière universitaire à l'Université de Milan, en 1959, et jouit rapidement d'une réputation internationale en cybernétique. En 1968, il émigre aux États-Unis et travaille au Département de psychologie de l'Université de Georgie.
Sa théorie, appelée «constructivisme radical», exerce rapidement une grande influence, particulièrement dans le domaine de l'éducation. Grâce au professeur von Glasersfeld et aux chercheurs dont il a été le mentor, l'activité cognitive du sujet est maintenant considérée comme centrale dans le processus d'apprentissage. Son oeuvre compte huit ouvrages, dont Radical Constructivism: A Way of Knowing and Learning, qui fait autorité dans son domaine, et pas moins de 160 articles, 120 chapitres de livres et quelque 300 communications et ateliers.
Ce rayonnement exceptionnel n'a d'égal que son dévouement exemplaire à l'égard de ses collègues et de ses étudiants. Admiré pour la richesse de ses propos et l'écoute dont il sait faire preuve, monsieur Ernst von Glasersfeld jouit du respect et de la reconnaissance de ses pairs. Conférencier très sollicité à l'échelle de la planète, il a reçu plusieurs prix et distinctions au fil des années. Professeur-chercheur associé, depuis 1987, au Scientific Reasoning Research Institute de l'Université du Massachusetts, il est toujours membre de l'équipe de rédaction de plusieurs revues spécialisées.
Pour sa contribution à la psychologie cognitive et à l'épistémologie du développement des connaissances, pour ses recherches en cybernétique et pour sa précieuse collaboration à la Faculté des sciences de l'éducation, l'Université Laval rend hommage à monsieur Ernst von Glasersfeld, l'un de nos grands penseurs contemporains.
Liliane Voyé
Sociologue et professeure à l'Université catholique de Louvain
Doctorat honoris causa en sciences sociales
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Originaire de Belgique, madame Liliane Voyé est une spécialiste de la sociologie des religions et de la sociologie urbaine. Titulaire d'un doctorat en sociologie de l'Université catholique de Louvain en 1973, c'est dans cette même université qu'elle entreprend, après quelques années d'enseignement à l'École sociale et à l'Académie des beaux-arts de Liège, une carrière d'exception, qui la mènera au rang de «professeure ordinaire», soit le plus élevé du cursus professoral européen.
L'apport scientifique de la professeure Voyé est largement reconnu à travers le monde. Non seulement a-t-elle mis de l'avant des concepts qui sont aujourd'hui d'usage courant dans le domaine de la sociologie, notamment la notion de transaction sociale, mais elle a aussi été professeure invitée dans des universités de divers pays, tels le Japon, la France, la Suisse, l'Italie et le Danemark. Madame Voyé est d'ailleurs une polyglotte accomplie; outre le français, elle parle couramment l'anglais, le néerlandais, l'italien, le portugais et l'allemand. Elle a ainsi publié dans différentes langues plus de 175 articles scientifiques dans des revues prestigieuses, notamment L'Année sociologique, la Revue internationale de théologie et Religioni e Societa.
Dans le milieu des sciences sociales, on reconnaît également l'apport inestimable de Liliane Voyé aux questions d'ordre pédagogique. Plusieurs pays ont d'ailleurs fait appel à son expertise au sein de commissions chargées de l'évaluation des programmes d'enseignement de la sociologie. Elle a aussi tissé des liens serrés avec notre université, tant par ses collaborations avec des chercheurs de la Faculté des sciences sociales qu'à titre de directrice de la collection «Ouvertures sociologiques» ou encore de présidente de la Société internationale de sociologie des religions et de l'Association internationale des sociologues de langue française.
En reconnaissance du rôle qu'elle a joué dans le domaine des sciences sociales, l'International Society for Sociology of Religion décernait à Liliane Voyé, en 1996, l'Institute of Oriental Philosophy Scholarly Achievement Award, soulignant ainsi une carrière pour le moins exceptionnelle, au cours de laquelle son engagement social ne s'est jamais démenti. Son rôle dans une série d'actions concertées, destinées à l'amélioration de la qualité de vie du tissu urbain, témoigne en effet d'un souci constant de mettre les sciences sociales au service du mieux-être des citoyens.

Bernard Voyer
Explorateur et conférencier
Doctorat honoris causa d'université
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Né à Rimouski au Québec, Bernard Voyer est un grand explorateur et un conférencier de renom. Il compte à son actif plus de 30 années d'expéditions et d'exploits, incluant quatre traversées de la terre de Baffin, une première traversée mondiale de l'île d'Ellesmere, une première expédition canadienne à ski jusqu'au pôle Nord magnétique et une première traversée canadienne du Groenland sur une distance de 650 km. Après avoir atteint le pôle Sud en totale autonomie, il a gravi les plus hauts sommets des sept continents, dont l'Everest le 5 mai 1999.
En associant le milieu de la recherche à la plupart de ses expéditions, Bernard Voyer a permis de repousser plusieurs limites technologiques et scientifiques dans les domaines de l'utilisation des matériaux composites, de la technologie satellitaire, des études géologiques, de la glaciologie, de la biologie et de la nutrition. Orateur passionné et vulgarisateur scientifique de talent, monsieur Voyer a prononcé des centaines de conférences au Canada et à l'étranger afin de transmettre sa passion, de partager ses expériences, de susciter le goût du dépassement et d'encourager les jeunes à réaliser leurs rêves.
Coprésident de l'Ordre de Montréal depuis 2016, Bernard Voyer est également ambassadeur de Conservation de la nature Canada, membre du Conseil consultatif de La Médaille Polaire et consul honoraire du Népal à Montréal. Il s'est impliqué de manière très active au sein de plusieurs organismes destinés à soutenir la jeunesse dont Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ), le Défi jeunesse Canada et Forces AVENIR.
De nombreuses distinctions ont été décernées à monsieur Voyer en reconnaissance de son parcours exceptionnel, de son engagement envers les jeunes et de son implication dans l'éducation et la protection de l'environnement. En plus d'être un modèle de dépassement de soi, de détermination et de courage, Bernard Voyer est une source d'inspiration tant pour sa contribution à la société que pour sa quête de grands défis.
Hugh Mason Wade
Historien et professeur
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Friedrich Traugott Wahlen
Agronome, homme politique et président de la Confédération suisse (1961)
Doctorat honoris causa en sciences agronomiques

Mark A. Wainberg
Professeur et directeur du Centre SIDA de l’Université McGill
Doctorat honoris causa ès sciences
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La carrière de monsieur Mark A. Wainberg a contribué au bien-être de millions de personnes. Son laboratoire a démontré le rôle anti-VIH du 3TC et a participé, entre autres, au développement de produits antiviraux dans un contexte clinique. Il est l’un des premiers scientifiques à avoir identifié le problème de la résistance du VIH aux médicaments et continue à contribuer à ce domaine au point de vue scientifique. Il a été président de l’International AIDS Society entre 1998 et 2000 et a été responsable du choix de l’Afrique du Sud comme pays hôte du congrès mondial sur le SIDA en 2000. Cette conférence a eu des conséquences politiques au point de vue de l’accès aux médicaments anti-VIH pour les personnes dans les pays en développement.
Monsieur Wainberg continue de publier régulièrement dans des ouvrages scientifiques dans les domaines de la pathogenèse, de la résistance aux médicaments, de la prévention et de la santé publique. Il est cochercheur principal dans un site communautaire à Montréal qui a pour objectif la réduction du nombre de nouvelles transmissions du VIH. Monsieur Wainberg est aussi dévoué à la francophonie et est le père (1er président) des conférences mondiales francophones sur le VIH qui continuent à ce jour.
Son travail a été couronné par de nombreux prix dont celui d’officier de l’Ordre du Canada en 2001, d’officier de l’Ordre national du Québec en 2005, de chevalier de la Légion d’honneur en 2008, ainsi que du prix Wilder-Penfield (Prix du Québec) en 2010 et du prix Killam en 2012.
L’Université Laval est très fière de souligner l’excellence du travail de monsieur Mark A. Wainberg par la remise de ce doctorat honoris causa.
Horatio Walker
Peintre
Doctorat honoris causa ès arts
Catherine Wallace
Universitaire, éducatrice, religieuse et présidente de l’Université Mount Saint Vincent (1965-1974)
Doctorat honoris causa en sciences de l'éducation
Robert Charles Wallace
Géologue et universitaire
Doctorat honoris causa ès sciences
Chester Samuel Walters
Homme politique et administrateur
Doctorat honoris causa en sciences financières

Léonard Wantchékon
Titulaire du poste James Madison Professor of political economy à l'Université de Princeton
Doctorat honoris causa en science économique
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À la fin des années 1980, un Béninois fait une demande d’admission atypique à la maîtrise en économique de l’Université Laval. Sans diplôme universitaire, il est tout de même accepté dans le programme pour sa résilience et sa détermination. Or, la rigueur scientifique de cet homme allait lui permettre de devenir, quelques années plus tard, l’un des premiers professeurs d’origine africaine exerçant au sein de l’une des illustres universités américaines de l’Ivy League.
Jeté en prison en 1985 et torturé durant un an et demi pour avoir milité, durant ses études universitaires en mathématiques, contre le dictateur Kérékou du Bénin, Léonard Wantchékon réussit à obtenir le statut de réfugié politique au Canada. Après l’obtention d’un premier diplôme de maîtrise de l’Université Laval en 1990, puis d’un second de l’Université de la Colombie-Britannique en 1992, il fait des études doctorales, dirigées par le lauréat d’un prix Nobel Roger Myerson, à l’Université Northwestern, en Illinois. Spécialisé en économie politique, il est engagé comme professeur de sciences politiques à l’Université Yale en 1995, puis à l’Université de New York en 2001, et enfin à l’Université de Princeton en 2011.
Les travaux du professeur Wantchékon portent sur l’économie politique, l’histoire économique et le développement économique. Ses quelque 150 publications, qui ont profondément marqué chacun de ces domaines, reposent généralement sur des modèles mathématiques et statistiques destinés à expliquer des phénomènes politiques, sociaux et économiques, comme le clientélisme politique ou l’esclavage. Pionnier des expériences aléatoires contrôlées sur le terrain dans les champs de l’économie et de la politique, il est reconnu par ses pairs comme un chercheur de premier plan, fortement cité, et a été nommé fellow des prestigieuses Econometric Society et American Academy of Arts and Sciences.
Fier de ses origines et travaillant sans cesse à accroître la valeur de la recherche et de l’éducation supérieure en Afrique, monsieur Wantchékon a fondé, en 2004, l’Institut de recherche empirique en économie politique, dont le succès a mené à la fondation de l’École africaine d’économie, qui offre des programmes de maîtrise de qualité.
Barbara Ward, baronne Jackson of Lodsworth
Économiste et écrivaine
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Sir Robert Alexander Watson-Watt
Scientifique et professeur
Doctorat honoris causa ès sciences

Sheila Watt-Cloutier
Militante écologiste québécoise inuite
Doctorat honoris causa d’université
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Ardente défenseure de l'environnement, de la culture et des droits de la personne, Sheila Watt-Cloutier milite pour la protection de l'Arctique et de la culture inuite.
Née à Kuujuak, Sheila Watt-Cloutier se déplaçait exclusivement en traîneau à chiens avant d'être envoyée dès l'âge de 10 ans à l'école en Nouvelle-Écosse, puis dans un pensionnat à Churchill au Manitoba et, enfin, à Ottawa. De retour au Nord au cours des années 70, elle a contribué à repenser l'éducation des jeunes inuits à la Commission scolaire Kativik nouvellement constituée.
Les traumatismes historiques subis par le peuple de Sheila Watt-Cloutier ont nourri son travail de défense et de promotion de ses droits. Dès 1995, elle s'est engagée au sein de la Société Makivik et de la Conférence circumpolaire inuite. Elle contribue alors au travail des Nations Unies visant à obtenir l'interdiction de la production de polluants organiques persistants: elle jouera ainsi un rôle essentiel dans la signature de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP), en 2001.
Inuite investie, Sheila Watt-Cloutier prend part activement aux études et aux consultations sur les changements climatiques dans l'Arctique. En 2005, elle se joint à 62 autres membres de la communauté inuite pour déposer à la Commission interaméricaine des droits de l'homme une plainte qui démontre les importants préjudices subis par son peuple, préjudices causés par les changements climatiques et les gaz à effet de serre. À l'époque, c'est la première action en justice mondiale du genre. En 2019, elle publie Le droit au froid, ouvrage dans lequel elle explique ce pourquoi les changements climatiques doivent être reconnus comme un enjeu de droits de la personne.
Lauréate de plusieurs prix et distinctions, tel le prix Champions de la Terre du Programme des Nations Unies pour l'environnement, Sheila Watt-Cloutier est une grande source d'inspiration et de fierté. Elle incarne avec beaucoup de courage et de sensibilité la mission et les objectifs de l'Université Laval, et ce, en mettant en lumière l'interdisciplinarité qui réunit le développement durable, la nordicité, l'éducation et la reconnaissance des autochtones.

Andrés Felix Weintraub Pohorille
Professeur à la Universidad de Chile et directeur de El Instituto de Sistemas Complejos de Ingeniería
Doctorat honoris causa ès sciences
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Monsieur Weintraub possède une expérience exceptionnelle en matière de recherche opérationnelle appliquée aux ressources naturelles, notamment les produits forestiers et les mines. Il est le premier qui a intégré la recherche opérationnelle à l'industrie du secteur forestier, transformant ainsi profondément la pratique et les connaissances dans ce secteur et définissant une toute nouvelle discipline misant sur l'interdisciplinarité. Il a établi des modèles mathématiques qui ont servi, entre autres, à l'optimisation des opérations forestières et minières, favorisant une gestion intégrée et efficace des ressources.
L'excellence en recherche: le Canada, les États-Unis, le Chili ont reconnu la contribution exceptionnelle en recherche de monsieur Weintraub, en l'honorant des plus hautes distinctions pour ses contributions à l'enseignement et la recherche.
L'engagement envers la jeunesse et les carrières scientifiques: les lettres des professeurs Martell et Rönnqvist témoignent de l'approche unique du professeur Weintraub, aujourd'hui à 70 ans, envers la formation. Il a mis au centre de sa démarche scientifique l'étudiant et son développement.
Le partenariat et la multidisciplinarité en recherche: ses réalisations tant avec les entreprises que les gouvernements sont tellement nombreuses que nous ne pouvons les citer ici.
L'engagement envers les collectivités: les collectivités ont été nombreuses à profiter des talents de leader de monsieur Weintraub, que ce soient des sociétés savantes ou son pays (exemple: transport, industries, système d'éducation).
Esten Kenneth Williams
Professeur et juge
Doctorat honoris causa en droit
James Wilson
Doctorat honoris causa en droit
Niklaus Wirth
Professeur et informaticien
Doctorat honoris causa ès sciences
Emil Wolf
Physicien et professeur, Université de Rochester, États-Unis
Doctorat honoris causa ès sciences
Lord Edward Frederick Lindley Wood, comte d'Halifax
Politicien anglais
Doctorat honoris causa en droit
Stanley Woodward
Diplomate, ambassadeur des États-Unis d'Amérique au Canada (1950-1953)
Doctorat honoris causa en droit

Robert F. Woollard
Professeur en médecine de famille
Doctorat honoris causa en médecine
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Professeur en médecine familiale, Robert F. Woollard a voué sa carrière à l'enseignement, à la recherche et à l'élaboration de programmes de formation. Il s'est également consacré au travail international axé sur la responsabilité sociale, l'éducation décentralisée et la pratique rurale.
Détenteur d'un doctorat en médecine de l'Université de l'Alberta, il a exercé la médecine de première ligne en milieu rural pendant près de 20 ans dans l'Ouest canadien. Sa carrière universitaire a pris son envol en 1989, lors de son rattachement au Département de médecine familiale de l'Université de la Colombie-Britannique, à Vancouver.
Ses travaux de recherche ont principalement porté sur un nouveau paradigme de l'éducation médicale, inspiré par le généralisme rural et la responsabilité sociale des facultés de médecine. Il a incarné, tout au long de sa carrière, une figure inspirante, soit celle du médecin de famille en adéquation avec les besoins en matière de santé de la société.
Engagé dans diverses instances d'influence, il a su valoriser l'apport des régions rurales, incluant le savoir et les compétences des Premières Nations en Colombie-Britannique, de même que celui de pays comme le Népal, le Vietnam ainsi que d'États africains dans une approche consensuelle d'humilité culturelle.
Au fil de sa carrière, Robert F. Woollard a reçu près de 80 subventions de recherche et accompagné plus d'une vingtaine d'étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs. Pour ses contributions exceptionnelles et exemplaires à sa communauté et au Canada, il a reçu, en 2002, la Médaille du jubilé d'or de Sa Majesté la reine Elizabeth II. Son apport remarquable à la discipline de la médecine familiale au Canada et à l'étranger lui a également valu le prix W. Victor Johnston en 2019.
Il a aussi présidé des comités, des conseils et des groupes de travail de haut niveau pour l'Association médicale de la Colombie-Britannique, l'Association médicale canadienne et le Collège des médecins de famille du Canada dans les domaines de l'éducation médicale, de la santé environnementale et des relations éthiques avec l'industrie.
L'Université Laval décerne un doctorat honorifique en médecine à Robert F. Woollard en reconnaissance de son engagement universitaire exceptionnel et de son implication emblématique au sein de diverses instances d'influence.
Paul Wyczynski
Historien de la littérature et professeur
Doctorat honoris causa en lettres
Émile Yelle
Prélat, archevêque-coadjuteur de Saint-Boniface (1933-1941)
Doctorat honoris causa en droit
Paul Yü Pin
Évêque
Doctorat honoris causa en sciences sociales
Joseph Zamanski
Avocat, industriel et directeur du Centre français du patronat chrétien
Doctorat honoris causa en droit
Gustave Zidler
Poète et enseignant
Doctorat honoris causa en lettres
Walter Zingg
Chirurgien
Doctorat honoris causa en médecine
Paul Zumthor
Médiéviste et écrivain
Doctorat honoris causa en lettres